Ukraine : situation le 15 mai 2024 à 9h30 (Weeb Union)



 

Commentaires

  1. En toute logique, une poussée russe vers Soumy devrait venir rapidement, dès que les dernières réserves ukrainiennes seront bien engagée sur le front de Kharkov. Difficile sans doute d'en trouver d'autres.

    Les attaques russes se font partout en multipliant les axes de petites attaques - après avoir assommé les défenses adverses - plutôt qu'en cherchant à percer en masse sur un axe identifiable. Cela disperse les forces qui leur sont opposées. Bien pensé.

    RépondreSupprimer
  2. Le NYT :
    « Le général Kyrylo Budanov, chef de l’agence de renseignement militaire ukrainienne, a déclaré dans une interview depuis un bunker à Kharkiv cette semaine qu’il avait été difficile de trouver le personnel nécessaire pour renforcer les défenses dans le nord-est.

    " Toutes nos forces sont soit ici, soit à Chasiv Yar ", a-t-il déclaré. "J’ai utilisé tout ce que nous avons. Malheureusement, nous n’avons personne d’autre dans les réserves." »

    Autre article :
    « L’artillerie et les drones fournis par les États-Unis et l’OTAN ont été éliminés par les techniques de guerre électronique russes, qui sont arrivées tardivement sur le champ de bataille mais se sont avérées étonnamment efficaces. (...) Dans certains cas, la Russie a réussi à tromper les récepteurs GPS, en empêchant le ciblage des armes ukrainiennes, y compris une variété de missiles tirés par des lanceurs HIMARS, que M. Biden a commencé à fournir à l’Ukraine l’année dernière. »

    D'autres passages des articles présentent l’avantage russe actuel comme temporaire.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Prudence ! Les déclarations de Budanov aimablement relayées par la presse anglo-saxonne sont certainement de l'intox.

      Ayons un peu de patience et nous verrons de quel côté va s'exercer la pression russe. Du côté de Chasiv Yar ? De Zaporojie ? De Sumy ? Une incursion du côté de Kiev, histoire de mettre encore plus de la pagaille ? De tous les côtés à la fois ?

      La Russie semble de plus en plus la maîtresse des horloges. Et du modèlement de la ligne de front.

      Supprimer
  3. Article du WAPO :
    « Les responsables américains ont déclaré que la décision de la Russie de frapper était probablement motivée par le fait que l’Ukraine se réarmait rapidement (...) ce qui signifie que Kiev sera sensiblement plus forte dans quelques semaines.
    La Russie pourrait sonder pour voir jusqu’où elle peut avancer entre-temps (...)
    Bien que les responsables occidentaux et ukrainiens aient averti (...) que Moscou pourrait monter une offensive dans la région de Kharkiv, certains responsables (...) ont observé (...) que l’Ukraine n’avait pas préparé de défenses suffisantes (...). Le commandant ukrainien responsable du front nord-est a été limogé lundi. (...) Le personnel militaire sur le terrain se plaint du manque de troupes depuis des mois. »

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et si le Wa Po le dit, c'est sûr. 😂

      Supprimer
    2. Sûr, le WAPO ? Oui, d'une certaine façon. Si cet organe de presse US quasi-officiel proclame tout soudain que l'Ukraine est passée du triomphalisme délirant au SOS avec fusées de détresse, ça mérite d'être noté, avec méfiance toutefois.

      Supprimer
  4. Macron va envoyer des troupes c' est sur..........mais en Nouvelle Calédonie : ))

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'envoi de troupes en Ukraine pose le problème des règles d'engagement.
      On peut envoyer des troupes en Ukraine, avec les accords bilatéraux signés, c'est chaque pays qui décide d'en envoyer ou pas si KIEV le demande.
      Les russes ont dit qu'on serait traités comme des cobelligérants et si on les menace il pourrait y avoir l'emploi de l'arme nucléaire tactique en réponse.

      CAS N°1)
      Les russes ne tirent pas sur vos troupes et passent à côté, c'est grand l'Ukraine, qu'est ce qu'on fait ?
      Pas grand chose, c'est comme la présence de casques bleus pour sécuriser des zones, mais hors des zones de combat.
      Cela va remplacer des troupes ukrainiennes pour que Kiev en débloque d'autres pour en envoyer sur le front où se passent les réels combats.
      C'est reculer pour mieux sauter, pas franchement efficace comme méthode, cela ne changera rien dans le fond.

      CAS °2)
      Les russes tirent sur nous avec des armes classiques, nous n'avons pas encore tiré, on a le droit de riposter alors on riposte proportionnellement ou disproportionnellement ?
      Proportionnellement on continuerait à se parler pour essayer de calmer le jeu par la suite,
      disproportionnellement et c'est peut être le début de la vitrification à la sauce de l'arme nucléaire tactique russe sur nos troupes.
      Et après pour répondre qu'est ce qu'on fait ?
      On va chercher les USA ? Pas possible, les américains n'ont rien signé avec l'Ukraine en termes d'accords bilatéraux de défense, et l'Ukraine ne fait pas partie de l'Otan, aucune raison que les USA interviennent et ne comptons pas sur l'arme nucléaire de l'Otan pour riposter il y aura le véto américain à son utilisation obligatoirement.
      La France doit se servir de ses armes nucléaires pour répondre à cette attaque nucléaire russe limitée ?
      Nous n'avons pas d'armes nucléaires tactiques pour répondre, que des stratégiques de plus grande puissance, et ce cas de figure ne correspond pas à notre doctrine puisque la France n'est pas en état de survivabilité.
      Si on répond, alors les russes nous envoient un seul missile nucléaire balistique SARMAT qui peut vitrifier la France entière.
      Les français ramassent l'addition en fin de compte alors qu'on nous a jamais rien demandé. Compliqué, le risque n'en vaut pas la chandelle.

      CAS N°3)
      On tire sur les russes en premier, les russes ont le droit de se défendre et donc de riposter mais avec quel type d'armes ???
      De manière proportionnée avec des armes classiques ou directement passer à l'arme nucléaire tactique, et on retrouve le CAS N°2.

      CONCLUSION
      Les russes ont la main, la gardent dans tous les cas de figure et auront le dernier mot avec la puissance de leur arsenal nucléaire si besoin est.
      Nous, on peut utiliser la force, mais ce ne sont que dans des cas de légitime défense, ce qui limite l'efficacité de notre présence militaire , bref beaucoup de risques pour pas grand chose et peu de résultats à la sortie.
      Aller se frotter contre des troupes russes aguerries après deux ans de guerre, on n'a pas le niveau, faut être honnête, ils vont nous retourner les crêpes même en ripostant avec des armes classiques car ils ont un stock et savent les fabriquer en nombre et ils sont chez eux.
      C'EST PAS SERIEUX !!!

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés