BULLETIN D'INFORMATION N°148 DE NOTRE WEB TV (22/09/2025)


 

Commentaires

  1. Merci pour ce point.
    Pour aller de Saint Petersbourg à Kaliningrad, le couloir aérien emprunté dans les eaux internationales représente une grosse cinquantaine de km de large en moyenne sur environ 200 km de long en longeant la côté estonienne. Les russes sont coincés entre la Finlande et l'Estonie qui ne possède pas une armée de l'air suffisante leur permettant d'assurer la défense de leur espace souverain en totale autonomie.
    Donc les estoniens font appel à des armées de l'air membres de l'Otan pour effectuer leur police du ciel tout au long de l'année.
    Le problème est que l'Estonie possède 1500 îles. Normalement les eaux internationales commencent à 12 nautiques des côtes maritimes d'un pays, soit environ 22 km.

    Or les estoniens revendiquent le fait que l'on doit survoler leurs îles à 12 nautiques de distance. Dans notre cas les trois avions russes seraient passés à 3 nautiques d'une île estonienne, soit environ 5.5 km.
    Les îles estoniennes n'étant pas alignées, le couloir aérien est donc rétrécit si on se réfère à la loi internationale à la sauce estonienne.
    Si les finlandais s'y mettent en s'alignant sur les revendications estoniennes avec leurs propres îles en face, on comprend qu'il n'existe pratiquement plus d'espace se rapportant aux eaux internationales pour circuler.
    Il serait impossible aux russes de circuler en toute légalité par voies aérienne et maritime. Si bien qu'il est facile de déclarer les russes hors la loi et en constante violation des espaces aériens de deux pays membres de l'Otan.
    Déjà qu'on leur fait la chasse avec leur flotte maritime dite fantôme dans la Baltique. Ce qui revient en définitif à générer un prétexte pour faire monter la mayonnaise guerrière à la sauce Otan.

    De leur côté les russes en profitent pour analyser les réactions de la chasse otanienne dont la base aérienne est située seulement à 130 km des côtes estoniennes.
    Ils n'hésitent pas à envoyer des avions de détection pour faire du repérage.
    L'Otan faisant de même en mer Noire et dans la Baltique.

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    1. Débunk parfaitement expliqué par Jacques Baud dans son édition hebdomadaire sur Espoir et Dignité, non seulement elle ne respecte pas cet accord international d’exception des 12 Nm, mais en plus se permet une présence militaire et une interdiction dans sa zone d’exclusion économique (qui va suivant cartographie bien plus loin) ce qui est hors de tout droit international.

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    2. Question maritime, l'Estonie a pris en compte sa zone économique exclusive et non ses eaux territoriales ce qui agrandi considérablement son champ d'action, tout cela pour tenter d'aller arraisonner des navires russes au large avec sa petite marine de guerre.
      Question aérien, elle fait de même en étendant sa zone d'identification aérienne qui empiète sur le couloir de circulation international au dessus des eaux internationales.
      Ce qui fait que les russes n'ont plus rien pour circuler, donc on peut les harceler sans cesse, les pointer du doigt, trouver des prétextes fallacieux, tout cela en dehors du droit international bien évidemment.

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    3. Dans les 2 cas c’est bien l’Estonie qui prends des libertés avec les accords et le droit international. Elle a tenté d’arraisonner un pétrolier Russe en le forçant à venir dans ses eaux territoriales alors qu’il n’était tou à fait légalement que dans ses eaux économiques exclusives, d’ou l’envoi de cette dernière d’avion pour dire pas touche.
      j’ai appris par Jacques Baud ce matin dans Tocsin ce que signifiait exactement le terme de shadow fleet. Ce terme de fantôme, aux allures de signification de pirate ou d’illégale n’est légalement que celle de bateaux ayant refusé ou étant interdit d’assurance à la Loydds ou ses consoeurs britanniques.

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    4. Et pour finir l'Estonie brouille le système GPS à la sortie du Golfe de Finlande en prévention d'une attaque aérienne russe qui serait effectuée par des drones kamikazes sur son territoire. Comme par hasard le Danemark, fidèle allié otanien depuis la nuit des temps, subit des attaques de drones qui seraient russes après la Pologne et la Roumanie.
      A la fin, ils vont brouiller tout le système GPS concernant la zone englobant toute la mer Baltique et la mer Noire.
      Les iraniens utilisaient cette technique de brouillage pour attirer des bateaux en direction de leurs côtes qui dérivaient en plein milieu de leurs eaux territoriales afin de les arraisonner.
      Mais les russes ont le système GLONASS, leur propre système GPS, donc je ne sais pas si c'est efficace.

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  2. @Zeche
    Comme vous le dites le brouillage GPS n’a que peut d’efficacité dans l’aérien ou la multiplicité des systèmes de navigation garanti des trajectoires d’une précision remarquable.
    De plus à haute vitesse les centrales inertielles, dont la marge d’erreur est en t2 assurent un excellent back-up. A noter que quand l’Estonie annonce pour les 3 Mig 31 une violation de 14 minutes, avec des bestiaux qui évoluent à minima à 350kt pour de la promenade, çà laisse de quoi faire quelques aller retour le long de leurs côtes.

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