BULLETIN D'INFORMATION N°149 DE NOTRE WEB TV (25/09/2025)


 

Commentaires

  1. Merci pour ce point.
    Les USA viennent de mettre un veto au plan européen de paix concernant l'Ukraine à l'Onu. Pourquoi ?
    Un, ne pas faire envenimer les choses pour ne pas intervenir militairement dans ce bourbier qui est devenu un problème pour les européens après que Trump les ait lâchés en pleine nature.
    Deux, sans rechercher une réelle paix, pourvu que le conflit ukrainien continue car Washington commence à engranger les royalties de par le fait que les européens leur achètent du matos guerrier via l'Otan. On comprend mieux l'attitude de Trump à l'Onu.
    Si les USA stoppent le renseignement et l'aide satellitaire à Kiev, le conflit pourrait se solutionner plus rapidement. Mais ils en ont aucune envie, pourvu que cela dure encore un peu, pendant ce temps là les européens s'affaiblissent et c'est eux qui seront tenus comme responsables du fiasco final à propos du dossier ukrainien.
    De même à Gaza, en stoppant l'aide militaire à Tel-Aviv, le carnage humain pourrait ralentir, mais Washington en a aucune envie, ce n'est pas leur objectif, mais sur ce dossier le prestige de Trump va y laisser des plumes.

    La contrattaque ukrainienne au nord de Pokrovsk aurait pu aboutir, à noter qu'ils s'y sont bien pris au début. D'un autre côté, les russes ne peuvent pas réaliser de grandes percées à cause de l'ultra surveillance du front mais aussi de par le fait qu'ils ne possèdent pas des effectifs intarissables pour exploiter une percée significative.
    En effet, il faut bien remplir le saillant formé. A la fin de cette opération les ukrainiens vont y laisser encore de la ressource humaine de valeur comme dans leur opération de l'oblast de Koursk.

    Vladimir Poutine a les mains libres pour continuer ses conquêtes ukrainiennes et ramener les quatre oblats revendiqués à la maison. Il ne peut pas y avoir de négociations territoriales concernant les quatre oblats dans leur limite administrative car la constitution russe est claire ; une fois qu'un oblast appartient à la fédération de Russie juridiquement, il ne peut pas en ressortir sinon c'est un acte de trahison envers le peuple russe de la part des dirigeants du pays.
    Et Poutine n'a aucune envie de passer pour un traitre envers la Russie.
    Donc tout ce qu'on a entendu à propos de la part des occidentaux au sujet de la négociation territoriale des quatre oblasts annexés par la Russie n'a aucun sens juridiquement si on se réfère à la constitution russe.
    Les quatre oblasts dans leur entièreté finiront russes d'une manière ou d'une autre, aucune négociation n'est envisageable à ce sujet par Moscou jusqu'à la fin du conflit.

    RépondreSupprimer
  2. Le confort matériel et la société d' abondance ont aussi créé une génération de jeunes français avachis et capricieux peu motivés pour occuper des emplois exigeants comme dans le bâtiment, l'agriculture, la santé et la restauration etc.

    RépondreSupprimer
  3. Affaire Sarkozy et le financement libyen.
    Article 765 du code de procédure pénale ; tout homme âgé de 70 ans a le droit a un aménagement de peine d'emprisonnement et Nicolas vient de les obtenir, il est né le 28 janvier 1955. Il n'ira pas longtemps, juste un petit tour, mais c'est la première fois qu'un président de la République de l'Histoire de la République française est envoyé au trou.

    Pourquoi cette douloureuse condamnation ?
    On imagine que la justice aille au bout de l'affaire et qu'elle découvre que des fonds libyens se soient bien retrouvés comme source de financement dans la campagne électorale présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy. Vous imaginez les conséquences.

    Premièrement son mandat est caduc, Nicolas deviendrait le Lance Armstrong de la politique française, il faudrait lui retirer le titre de président de la République qu'il a le droit de conserver toute sa vie. Cependant, on lui a déjà retiré la légion d'honneur.

    Deuxièmement, le conseil constitutionnel n'a pas fait son boulot, c'est lui qui est chargé de ratifier les comptes de campagne et les signatures des grands électeurs pour valider la candidature mais aussi les comptes de campagne afin de pouvoir le promulguer chef de l’État officiellement lors de la cérémonie d'investiture.
    Ce qui voudrait dire que le conseil constitutionnel est complice d'une forfaiture ou totalement incompétent en la matière, ce qui est vrai d'ailleurs.

    Troisièmement, toutes les personnes nommées par le président lors de son mandat, tous les décrets et les lois signés de sa main sont irrecevables.
    En gros, toutes nos institutions républicaines seraient à terre ainsi que notre constitution.
    Par conséquent il était impossible aux juges d'aller plus loin dans l'affaire. Parce qu'aussi certains d'entre eux ont été nommés par Nicolas Sarkozy ou ses ministres de la justice qui se sont succédés.

    Alors pour s'en sortir il y a l'association de malfaiteurs, c'est bien pratique.
    En effet, pas besoin d'aller au bout de l'affaire, simplement le fait d'être en contact avec des malfrats qui montent un complot ou un acte répréhensible envers la loi suffit à vous faire condamner. A la condamnation on ajoute de la prison avec une peine exécutoire pour bien lui faire comprendre qu'on a compris son petit manège mais surtout qu'il a failli foutre par terre la République avec ses magouilles.

    il y a aussi un parfum de vengeance de la magistrature malmenée lors de son mandat, avec la réforme de la carte judiciaire menée par Rachida Dati, elle même ayant quelques soucis avec la justice en ce moment.
    Les magistrats auxquels Sarkozy a demandé des coups de main ou qu'il a nommés avec l'avis contraire du conseil de la magistrature comme Philippe Courroye ex procureur dit la courroie de transmission de l’Élysée, le procureur Jean Claude Marin qu'il l'aida à pourrir de Villepin, et pour finir avec le magistrat Gilbert Azibert dans l'affaire Paul Bismuth à qui on avait promis une place de procureur à Monaco en échange d'une aide sous le manteau. Tout cela a abouti au célèbre mur des cons.
    Si la séparation des pouvoirs n'est qu'une légende, Nicolas Sarkozy, alors le plus haut magistrat de France en tant que président de la République avec son droit de grâce présidentielle et son pouvoir de nomination, a franchement dépassé les bornes républicaines de ses prérogatives.

    En 2012, Jean Louis Debré alors président du conseil constitutionnel, pro-chiraquien dans l'âme puisque c'est Chirac qui le nomma en partant de l’Élysée à la fin de son quinquennat en 2007, alpagua Sarkozy et ses comptes de campagne qu'il invalida officiellement.
    C'était moins grave, Sarkozy avait perdu sa réélection face à Hollande, mais c'était juste pour lui faire rappeler sa campagne de 2007 financée avec des fonds douteux.
    Cependant, l'affaire Bygmalion démarra ce qui lui valut un bracelet électronique il n'y a pas si longtemps que cela.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai oublié le recours en grâce présidentielle partielle. Sarkozy peut le demander à son copain Macron qui devrait accepter, comme ceci pas de Zonzon.

      Supprimer
    2. je ne suis pas convainqu par vos arguments. Cette affaire demarre par la publication d'un document qui s'avérera etre probablement un faux. L'analyse du papier établira qu'il a été produit postérieurement a la date de la signature qu'il porte...12 ans d'enquete pour arriver a 3 relaxes et une condamnation pour association de malfaiteur. Ma concierge en recevant chaque jour son courrier de la main d'un postier ex taulard pourraitencourir la meme peine..j'exagere à peine

      Supprimer
    3. 1) Les décisions de droit pénal n'ont qu'exceptionnellement un effet rétroactif, et certainement pas ici. Et non un président de la République n'est pas tout à fait comme un vainqueur du tour de France.
      Le mandat de Sarkozy, ses décisions et celles de ses ministres n'ont jamais été un sujet. On ne remonte pas le temps. Enfin jusqu'à maintenant.
      Il est d'ailleurs toujours dans la liste des grands croix de la légion d'honneur, promu en 2007 et radié en 2025.
      2) Rappelons que Sarkozy vient d'être relaxé des délits de corruption passive, de détournement de fonds publics (libyens) et financement illicite de campagne électorale.
      Ce qui ne veut pas dire qu'aucun argent libyen n'ait jamais circulé...
      Or vous le soupçonnez justement de ce que pourquoi il a été relaxé et donc innocenté.
      Vous prêtez par ailleurs à la justice francaise des raisonnements illusoires pour justifier une décision qui a le tort de ne pas avoir été dans le sens de vos préjugés, terme particulièrement adapté ici.
      L'association de malfaiteurs a été la carte joker utilisée car justement les preuves manquaient diablement pour les 3 autres accusations retoquées.
      Je note que les décisions de justice qui vont dans le sens de vos préjugés sont revendiquées et adoptées comme gravées dans le marbre, les autres sont interprétées et réfutées en imaginant des raisons fantasmatiques.
      3) l'affaire Paul Bismuth va aller devant la cour européenne des droits de l'homme, la probabilité qu'elle n'apprécie pas trop les écoutes d'un avocat avec son client est plutôt élevée a ce qui se dit, on verra!
      4) vous me semblez hors sujet

      Supprimer
    4. Mais la polémique sur la légitimité de son mandat et du sérieux du conseil constitutionnel auraient été soutenus par les journalistes si tel était le cas.
      Rappelons nous de l'affaire des T-shirts de la campagne Balladurienne de 1995 et le trou financier injustifié de sa campagne pour une valeur de 10 millions de francs.
      On appelle Roland Dumas au conseil constitutionnel pour valider les comptes de campagne qui posaient problème. Il répondit pour arranger les choses : "les ventes de T-shirt combleront le trou". Comme Édouard avait perdu l'élection, ceci ne posait pas de problèmes particuliers.
      On note le sérieux comptable du conseil constitutionnel, ceci s'est déjà passé avant Sarkozy.
      Les trois magistrats cités ont eu des problèmes avec la justice, c'est avéré.
      Le mur des cons a existé car pris en photo, c'était bien en réaction face à la politique judiciaire de Sarkozy sous son mandat.
      On se rappellera de la polémique avec ses nominations et le véto du conseil de la magistrature, sur les peines planchers qui ne peuvent être attribuées dans notre droit car la peine est individualisée, et de la volonté de condamner des schizophrènes devant une chambre d'assise alors qu'on ne juge pas les fous depuis le Moyen-Age dans notre pays.
      Un homme politique ne se compromet pas en signant des documents, tout ceci se fait à l'oral pour son propre compte, l'affaire Bygmalion le prouve surtout quand il y a manipulation de fonds officieux.
      C'est l'intime conviction des magistrats ou des jurés qui compte pour rendre un jugement pas forcément les preuves et encore moins les témoignages.
      Vous avez le droit de mentir de A à Z tout au long de la procédure, on ne peut pas vous le reprocher, c'est un moyen de se défendre.
      Tous ces faits impliquent une animosité entre les deux protagonistes, il n'y a pas de fumée sans feu et donc le retour de bâton était prévisible.
      Quant à la grâce présidentielle même partielle, il faudra attendre la fin de la procédure en appel, pour le moment notre leader Minimo ne peut rien faire.

      Supprimer
  4. Affaire Sarkozy et le financement libyen.
    Article 765 du code de procédure pénale ; tout homme âgé de 70 ans a le droit a un aménagement de peine d'emprisonnement et Nicolas vient de les obtenir, il est né le 28 janvier 1955. Il n'ira pas longtemps, juste un petit tour, mais c'est la première fois qu'un président de la République de l'Histoire de la République française est envoyé au trou.

    Pourquoi cette douloureuse condamnation ?
    On imagine que la justice aille au bout de l'affaire et qu'elle découvre que des fonds libyens se soient bien retrouvés comme source de financement dans la campagne électorale présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy. Vous imaginez les conséquences.

    Premièrement son mandat est caduc, Nicolas deviendrait le Lance Armstrong de la politique française, il faudrait lui retirer le titre de président de la République qu'il a le droit de conserver toute sa vie. Cependant, on lui a déjà retiré la légion d'honneur.

    Deuxièmement, le conseil constitutionnel n'a pas fait son boulot, c'est lui qui est chargé de ratifier les comptes de campagne et les signatures des grands électeurs pour valider la candidature mais aussi les comptes de campagne afin de pouvoir le promulguer chef de l’État officiellement lors de la cérémonie d'investiture.
    Ce qui voudrait dire que le conseil constitutionnel est complice d'une forfaiture ou totalement incompétent en la matière, ce qui est vrai d'ailleurs.

    Troisièmement, toutes les personnes nommées par le président lors de son mandat, tous les décrets et les lois signés de sa main sont irrecevables.
    En gros, toutes nos institutions républicaines seraient à terre ainsi que notre constitution.
    Par conséquent il était impossible aux juges d'aller plus loin dans l'affaire. Parce qu'aussi certains d'entre eux ont été nommés par Nicolas Sarkozy ou ses ministres de la justice qui se sont succédés.

    Alors pour s'en sortir il y a l'association de malfaiteurs, c'est bien pratique.
    En effet, pas besoin d'aller au bout de l'affaire, simplement le fait d'être en contact avec des malfrats qui montent un complot ou un acte répréhensible envers la loi suffit à vous faire condamner. A la condamnation on ajoute de la prison avec une peine exécutoire pour bien lui faire comprendre qu'on a compris son petit manège mais surtout qu'il a failli foutre par terre la République avec ses magouilles.

    il y a aussi un parfum de vengeance de la magistrature malmenée lors de son mandat, avec la réforme de la carte judiciaire menée par Rachida Dati, elle même ayant quelques soucis avec la justice en ce moment.
    Les magistrats auxquels Sarkozy a demandé des coups de main ou qu'il a nommés avec l'avis contraire du conseil de la magistrature comme Philippe Courroye ex procureur dit la courroie de transmission de l’Élysée, le procureur Jean Claude Marin qu'il l'aida à pourrir de Villepin, et pour finir avec le magistrat Gilbert Azibert dans l'affaire Paul Bismuth à qui on avait promis une place de procureur à Monaco en échange d'une aide sous le manteau. Tout cela a abouti au célèbre mur des cons.
    Si la séparation des pouvoirs n'est qu'une légende, Nicolas Sarkozy, alors le plus haut magistrat de France en tant que président de la République avec son droit de grâce présidentielle et son pouvoir de nomination, a franchement dépassé les bornes républicaines de ses prérogatives.

    En 2012, Jean Louis Debré alors président du conseil constitutionnel, pro-chiraquien dans l'âme puisque c'est Chirac qui le nomma en partant de l’Élysée à la fin de son quinquennat en 2007, alpagua Sarkozy et ses comptes de campagne qu'il invalida officiellement.
    C'était moins grave, Sarkozy avait perdu sa réélection face à Hollande, mais c'était juste pour lui faire rappeler sa campagne de 2007 financée avec des fonds douteux.
    Cependant, l'affaire Bygmalion démarra ce qui lui valut un bracelet électronique il n'y a pas si longtemps que cela.

    RépondreSupprimer
  5. A lire "Contre les élections" de David Van Reybrouck. Ce livre très sérieux , non polémique et bien documenté , l'auteur qui est historien et ethnologue met le doigt sur les failles d'un système ou les hommes politiques ne se préoccupent que de leur possibilité d'éligibilité, tout en sachant qu'il n'auront pas les moyens ni la volonté de travailler dans l'intérêt général.
    L'auteur défend avec force l'efficacité du système de "tirage au sort" pour éviter le cirque électoral.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés