BULLETIN D'INFORMATION N°123 DE NOTRE WEB TV (19/06/2025)


 

Commentaires

  1. Merci pour ce point, toujours aussi précieux, et quasi unique en son genre. Les Conflits en Cartes, c'est complémentaire.

    Pour Israël vs Iran, anormal de prétendre traiter le problème du nucléaire iranien sans y joindre le nucléaire israélien. Preuve manifeste qu'on veut désarmer le premier pour sécuriser le second. Les deux ensemble ou ni l'un ni l'autre.

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    1. Vous n'êtes pas sympa de mettre dans le même sac notre hôte et les baltringues du conflits en carte.

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  2. Merci pour ce point.
    Concernant les missiles iraniens. Effectivement, les pronostics des experts varient de 2 à 3 000 jusqu'à 20.000, mais c'est normal, c'est du domaine top secret défense et nous ne sommes pas dans le secret des dieux.
    Si les israéliens veulent garder un avantage ; il faut se concentrer sur la destruction des lanceurs quand on ne connait pas la quantité réelle de missiles de l'adversaire.
    Sans lanceurs, pas de missiles, c'est simple, mais pas à réaliser, aller à la pêche c'est long et fastidieux et ils n'ont pas le temps.

    Le 13 juin, les iraniens ont envoyé 200 missiles, le 14 juin : 100 missiles, le 15 juin : 70 missiles, le 16 juin : 40, 17 juin : 30, 18 juin : aux alentours de 30. Étant donné que leur espace aérien est étroitement surveillé, ils ne peuvent plus en tirer beaucoup, faut préserver le stock et les lanceurs et cacher ses réelles attentions à l'adversaire.

    Du côté israélien voici les estimations des stocks de missile de défense aérienne :
    - 1 000 à 1 500 missiles constituant la fronde de David, interception de quelques km dans l'atmosphère, surtout étudié contre les missiles de croisière et les roquettes longue portée. Pas franchement efficace contre du balistique à très haute vitesse.
    - 200 à 300 missiles pour le système Arrow 2, interception très haute atmosphère.
    - 200 à 300 missiles pour le système Arrow 3, interception extra atmosphérique.
    Le dôme de fer ne compte pas, il est chargé d'intercepter de la roquette, du drone et des obus envoyés depuis le Liban Sud (Hezbollah) et Gaza (Hamas).
    En gros on aurait 600 missiles israéliens spécialisés dans l'interception des missiles balistiques. 450 ont déjà été tirés par Téhéran. Sachant que le défenseur tire plus de missiles que l'envoyeur, cela ne peut pas durer longtemps.

    Certes les USA ont envoyé tout ce qu'ils avaient en PATRIOT et THAAD, mais ces missiles coûtent des fortunes comme le RIM 161 SM-3 du bouclier Aegis, suivant la version utilisée on oscille entre 9 et 24 millions de dollars l'unité.
    Pareillement les USA seuls ne peuvent pas tenir des semaines si ce rythme de 30 missiles est conservé par les iraniens. Les USA ont déjà vidé leurs bases du Qatar et du Bahrein, surtout les forces navales afin d'éviter les tirs de représailles.

    Concernant l'aviation israélienne.
    200 avions réquisitionnés la première journée correspond à toute leur flotte aérienne de combat opérationnelle. Ils ont 280 à 300 avions de combat en ligne.
    Aujourd'hui ce sont 50 à 60 avions max envoyés au dessus de l'Iran ou sur l'Irak pour intercepter du drone, sachant que l'Iran fait trois fois la France.
    C'est pas grand chose, exemple, il faut une dizaine d'avions pour surveiller 24h sur 24, 7J/7, une ville comme Kiev et ses environs en réalisant des hippodromes par pair à des altitudes différentes. Mais logistiquement c'est énorme à gérer, car 30% de leur flotte opérationnelle est bloquée tous les jours sur l'Iran et agit par rotation avec des distances considérables et des ravitaillements fréquents. L'usure des appareils et la fatigue des équipages vont vite se faire ressentir et les accidents vont vite arriver.
    Netanyahou tient 10 jours à 15 jours grand max à ce rythme.

    A l'intérieur de l'Iran les arrestations vont bon train.
    L'Arabie Saoudite et la Jordanie participent à l'interception des drones iraniens.
    La Chine a ouvert une voie ferrée directe sur l'Iran le 25 mai dernier, Téhéran représente 40% de ses approvisionnements en pétrole.
    La Russie peut ravitailler l'Iran par la mer Caspienne mais ne peut pas rentrer dans le conflit directement. Le Pakistan a fermé sa frontière terrestre avec l'Iran.
    Le détroit d'Ormuz représente 30% du convoyage en pétrole dans le monde et 20% en gaz.

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  3. Sur Paix et Guerre.
    La Chine et la Russie construisent des routes commerciales terrestres qui passent par l'Iran dans un sens Nord-Sud pour la Russie, c'est en projet, et Est-Ouest pour la Chine qui est déjà opérationnelle par voie ferrée. Sortir l'Iran de la construction des Brics et des axes de communication commerciaux dans la construction économique eurasiatique représente un intérêt géostratégique de première importance pour les USA. Ils ont déjà mis le dernier Shah en place, pourquoi ne pas recommencer ?

    C'est une résurgence de la pression des néo-conservateurs aux USA sur la Maison Blanche, c'est à dire sur les épaules de Donald Trump. Cela le met gravement en porte à faux afin de le décrédibiliser lui et son programme désiré par son électorat populaire, ses aficionados de chez Maga et cela fonctionne parfaitement.

    Netanyahou connait très bien le milieu des néo-conservateurs américains depuis très longtemps car ceux-ci lui ont fait voir des plans de l'agrandissement de l’État d’Israël au Proche-Orient. Jacques Baud l'a déjà confirmé, les premiers plans datent de la fin des années 80, l'influence des néo-conservateurs grandissait au sein de l'administration américaine à cette époque. En 1996 il y a un nouveau plan d'établi, le CLEAN BREAK, traduction cassure nette, qui échafaude des renversements de régime en décapitant les têtes pensantes des États voisins d’Israël qualifiés de belliqueux, ce à quoi on assiste actuellement avec la Syrie et l'Iran.
    Netanyahou met ses plans en application pour le compte des néo-conservateurs américains et pour atteindre son propre rêve du Grand Israël des sionistes révisionnistes dont il est issu de par son père.

    Sondage sur le Washington Post, 25% des américains sont pour aller se battre contre l'Iran, 30% sont sans opinion et 45% sont contre. Rien n'est gagné mais on se fout de l'opinion publique la plupart du temps.
    Un avion de la délégation diplomatique iranienne est arrivé à Oman, les pourparlers vont certainement reprendre.
    Poutine ne peut pas lâcher le morceau si facilement, il y a déjà eu la Syrie, sa crédibilité est aussi en jeu comme celle de Trump.
    La Chine risque de perdre gros aussi en lâchant l'Iran.

    En conclusion,
    Militairement, OTAN = ISRAËL = OCCIDENT, pas étudiés pour les conflits de haute intensité dans une guerre d'attrition, donc vive les coups de Jarnac diplomatiques pour parvenir à leurs fins.

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  4. La stratégie de riposte de l'Iran repose exclusivement sur ses missiles balistiques et sa capacité de résistance sur sa défense aérienne. Sa marine, son armée de terre et son armée de l'air sont obsolètes dans ce cas de figure puisque les pays ne sont pas frontaliers.
    Si elle est capable de protéger ses sites de production de missiles, d'en construire pendant cette période de crise avec des lanceurs, certainement que tout a dû être pensé en ce sens, alors elle a tout intérêt à faire durer les opérations afin de démontrer au monde le niveau de vulnérabilité d’Israël, la maîtrise de sa technicité, et de faire entrer en action tout son arsenal balistique.
    Visiblement ils ont utilisé leur profondeur stratégique territoriale pour leurs sites de production de missile balistique. A ce titre ces régions n'ont pratiquement pas été touchées par les frappes israéliennes.
    Beaucoup de missiles sont envoyés par des semi-remorques conventionnels, il est difficile de les identifier et des leurres ont été parsemés sur leur territoire.

    Il ne faut pas se retrouver comme l'Ukraine et ses drones. L'Ukraine ne tient que par les drones sur le terrain des opérations, et aujourd'hui ses capacités de production sont considérablement amoindries. Ce sont des ateliers clandestins qui fabriquent les drones FPV dans des barres d'immeuble, dans les caves, etc. Pas mal de centres de production ont été touchés. Cela ne suffit plus face à la production russe et aux frappes stratégiques en profondeur qui ont aplati le secteur énergique et productique ukrainiens.
    De même le coût du drone augmente sans cesse. Pour neutraliser le brouillage électronique sur le champ de bataille il faut ajouter encore et encore des options qui sont parfois onéreuses.
    De plus, la lutte anti drone se perfectionne, il faut aussi ajouter des éléments pour l'éviter. C'est pour cela que les ukrainiens sont de plus en plus mal pour résister aux assauts russes.

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  5. La Trump Organization prévoit de commercialiser le T1, un smartphone qu'elle présente comme "fabriqué aux États-Unis", en même temps que l'iPhone 17 (sic). Le communiqué de presse mentionne spécifiquement le T1 comme "fièrement conçu et fabriqué aux États-Unis".
    En réalité fabriqué en Chine, le Trump Phone doré vendu 499 $ est en fait un Wingtech REVVL 7 Pro 5G chinois déguisé qui vaut 250 $. On peut même l'acheter pour moins cher sur Amazon. Il n'a fallu qu'une heure aux réseaux sociaux pour découvrir d'où venait réellement ce téléphone. Et si Trump était AU-DESSOUS d'une suspicion de trahison ?

    Pour les détails : https://android.developpez.com/actu/373055/Le-concurrent-americain-de-l-iPhone-17-de-Trump-Mobile-est-en-realite-fabrique-en-Chine-le-Trump-Phone-dore-vendu-499-est-en-fait-un-Wingtech-REVVL-7-Pro-5G-chinois-deguise-qui-vaut-250/

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  6. Six bombardiers furtifs B2 Spirit US sont bien arrivés à la base de Diego Garcia au milieu de l'océan Indien, base appartenant aux britanniques. Le porte-avions HMS Queen Elizabeth vient de franchir le canal de Suez pour rejoindre la mer Rouge.
    Ces bombardiers onéreux sont hors d'atteinte des missiles balistiques iraniens.
    Le dispositif aérien US est arrivé sur place, reste à les équiper des bombes géantes spécialisées contre les bunkers souterrains profondément enfouis.
    Il faut que l'Iran ne soit pas équipé de radars en bande L, sinon il n'est pas certain que ces bombardiers ne soient pas détectés.
    Déjà qu'on a un fort doute avec les F-35 furtifs et les batteries de S-300 que possèdent les iraniens.

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    1. RECTIFICATIF.
      Ce sont des B-52 qui sont arrivés sur la base de Diego Garcia dans l'océan Indien depuis quelques jours, soit à 3 600 km des côtes iraniennes afin de les protéger des missiles iraniens.
      Quant aux B2 Spirit, ils sont définitivement partis de la base de Diego Garcia depuis fin mai après le cessez-le-feu signé avec les Houthis. Ils viennent d'arriver sur la base de Guam, soit à 9 500 km de l'Iran à vol d'oiseau.
      Guam est une base US dans l'Ouest du Pacifique nouvellement remise en état par l'armée américaine afin de se rapprocher des côtes de la Corée du Nord et de la Chine.
      Peu importe, les B2 sont prévus pour réaliser des raids de 24 heures sans arrêter à une vitesse de croisière de 870 km/h. Soit des vols de plus de 20.000 km, la moitié de la circonférence de la terre.
      Rayon d'action de combat : 11.000 km.


      Les F-18 Super Hornet Growler embarqués sur les porte-avions américains serviront à brouiller les défenses iraniennes afin de faire diversion quand des bombardiers US se rapprocheront ou entreront dans le territoire iranien.
      D'autres F-18 Super Hornet E/F et des F-35 furtifs américains et britanniques pourraient s'attaquer à des cibles pour déjouer l'attention des iraniens.
      Tous les AWACS otaniens et avions de guerre électronique et de détection ont décampé de la zone d'où ils pourraient recevoir des missiles balistiques iraniens. Ils sont partis se réfugier vers la Grèce, Chypre, etc.

      Les B-52 et les B1B Lancer (le B1B a perdu sa qualification nucléaire) sont les camions à missiles de croisière de l'US Air Force comme le sont les TU-95MS Bear et les TU-160M des forces aérospatiales russes.
      Le B2 emporte tous les armements de l'arsenal conventionnels et nucléaires US et notamment deux GBU-57, une dans chaque soute, les bombes pénétrantes anti bunkers les plus puissantes de la planète.
      Rappelons nous que Trump lors de son premier mandat avait envoyé sur la tête des afghans la MOAB, la bombe la plus puissante de l'arsenal américain.

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