BULLETIN D'INFORMATION N°124 DE NOTRE WEB TV (23/06/2025)


Commentaires

  1. Excellent point de situation, avec recul et esprit critique. D’accord, les 14 trous dans la montagne, surtout un « show » et de la communication. Les camions et l’évacuation, notamment du combustible enrichi, avaient déjà été évoqués mais sans ces explications. Trump n’est peut-être pas un baltringue. Attendons pourtant la suite.

    Erwan Castel sur Telegram rappelle qu’Israël a reçu de l’Allemagne 6 sous-marins Dolphin (ThyssenKrupp) modifiés afin de pouvoir lancer des missiles d’attaque nucléaire. L’Allemagne fournira à Israël 3 autres sous-marins de classe Drakon, plus grands et plus puissants. Israël est le seul pays du Moyen-Orient qui possède des armes nucléaires et n’a pas adhéré au Traité de non-prolifération (TNP). Ce pays est donc exempt de tout contrôle, à la différence de l’Iran. Difficile de mettre en cause l’Iran sur son programme nucléaire sans s’inquiéter de celui d'Israël qui, lui, est opérationnel.

    NB : Le réarmement allemand pourrait bénéficier des compétences de ThyssenKrupp en sous-marins et sans doute Israël fait bénéficier l'Allemagne de ses propres compétences dans le nucléaire militaire et en missiles porteurs. Douteux que l'Allemagne fasse cadeau des sous-marins sans contreparties.

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  2. Où est passé Khamenei ? Trois jours sans apparition.

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    1. Je l'ai vu rendre visite dans une famille chrétienne dont le fils est devenu un martyr. Les israéliens ont essayé de le tuer, mais ils l'ont loupé visiblement.
      Trump a vociféré des menaces sur lui, donc il se cache pour le moment.

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    2. Non, non, non, Zeche, ça vaut rien. Les USA bombardent l'Iran et pas une seule apparition de Khamenei hurlant à la mort ?

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    3. Reuters : « Cinq initiés au courant des discussions ont déclaré que les efforts avaient été intensifiés pour désigner un successeur au guide suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, âgé de 86 ans. Son fils Mojtaba, 56 ans, et Hassan Khomeini, 53 ans, petit-fils du fondateur de la révolution, l'ayatollah Ruhollah Khomeini, sont désormais considérés comme les favoris , ont-ils déclaré.»
      Pas sûr que cette succession dynastico-religieuse plaise à tout le monde en Iran.

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    4. Merci des infos.
      Je ne savais pas pour tout ce ramdam à la tête des mollahs dont le pouvoir va être affaibli de toute manière derrière cette profonde crise.
      Pour le moment on fait front, ils règleront leurs contentieux après avec une révolution de palais confirmée.
      J'ai un autre nom à communiquer : Ayatollah Alizera Arafi, un ayatollah qui monte dans la hiérarchie.
      En attendant les tribunaux révolutionnaire commencent à exécuter tous les complices des agents du Mossad, ukrainiens compris.

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  3. Je propose un complément de réflexion, à savoir en résumé :
    - une manœuvre très subtile de Trump qui consiste à transférer à l'Iran la mission de détruire une part importante du deep state us en Israël i.e. sites militaires et cybermilitaires, site de Dimona touché, laboratoire de recherche biologique et autres centres énergétiques critiques atteints ou détruits (pour ce que l'on sait de manière fiable).
    En outre, le changement de régime n'est peut-être pas celui que l'on croit. Les populations juives et israéliennes vont-elles continuer de soutenir celui qui leur montre la fragilité de leur protection et le résultat de l'isolement de l'état d’Israël ?
    Qu'en pensez-vous ?

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    1. Mettre délibérément les Israéliens en danger pour leur vie, la meilleure assurance-vie politique de Nétaniahou. Pas de crise de régime envisageable en Israël pour la durée de l'union sacrée. Je crois.

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    2. La politique de Netanyahou : Sans moi c'est le chaos, sans moi vous ne vous en tirerez pas car la menace est trop forte cette fois-ci.
      Alors que c'est lui qui déclenche le chaos pour obtenir la peur et ainsi maîtriser son peuple en se faisant passer pour le libérateur d’Israël.
      Et le pire c'est que cela fonctionne à chaque fois depuis une trentaine d'années.
      Sans moi c'est le chaos, formule rappelant aussi quelqu'un bien de chez nous à la deuxième tour des deux dernières présidentielles.

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  4. Dans le même sens, lu sur ZeroHedge :

    « L'administration Trump a contacté l'Iran pour rassurer les responsables que les frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens étaient une "attaque unique" plutôt que le début d'une guerre contre le régime » (un responsable américain, Wall Street Journal)

    « Un législateur iranien qui représente une ville près du Fordwow Enrichment Center a déclaré : "Contrairement aux affirmations du président des États-Unis, l'installation nucléaire de Fordwow n'a pas été gravement endommagée. La plupart des zones touchées étaient au-dessus du sol et peuvent être entièrement restaurées."»

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  5. Si on demande à l'IA :

    Les États-Unis ont effectivement communiqué avec l'Iran par des canaux diplomatiques juste avant les frappes, mais cette communication ne visait pas à donner un préavis détaillé des cibles ou du moment précis de l’attaque. Selon plusieurs sources, Washington a informé Téhéran que les frappes représentaient l’étendue de ses intentions militaires et qu’aucun changement de régime n’était prévu. Cette démarche semble avoir eu pour but de limiter l’escalade, mais il n’est pas indiqué que les Américains aient donné des détails précis permettant à l’Iran de préparer ou d’évacuer les sites ciblés.

    Des éléments concordants indiquent qu’une partie du matériel sensible, notamment de l’uranium enrichi proche du seuil militaire, a bien été évacuée des sites nucléaires iraniens avant les frappes américaines. Plusieurs indices le confirment :

    - Activité inhabituelle détectée par satellite : des images satellites prises les jours précédant l’attaque montrent une activité inhabituelle, avec de nombreux véhicules et camions devant l’entrée du site de Fordo, ce qui suggère des mouvements importants de matériel.

    - Déclarations de responsables iraniens : Les médias officiels iraniens ont rapporté que des matériaux avaient été évacués des trois sites nucléaires visés avant les frappes.

    - Confirmation d’experts internationaux : Rafael Mariano Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a déclaré que le stock d’uranium enrichi avait été déplacé avant les frappes, confirmant ainsi des informations recueillies par les services de renseignement israéliens et américains.

    - Analyses indépendantes : Des analystes occidentaux estiment qu’une quantité importante d’uranium enrichi (environ 400 kg à 60 % de pureté) a été retirée de Fordo et probablement cachée dans des sites non déclarés, hors de portée des frappes et de la surveillance internationale.

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  6. Merci pour ce point Sylvain. Pour mémoire, vous êtes le seul dont je regarde encore les vidéos avec Martianov, et lui, je coupe beaucoup, il a tendance à ressasser. Donc ce point a été très éclairant. Mais je m'étonne que vous n'abordiez pas le quasi silence de Khamenei( hormis la ressucée foireuse sur X aujourd'hui) depuis le 18/6 lui qui apparaissait chaque jour depuis le début des frappes.
    Il a été éliminé ?
    Renversé ?
    Il n'a rien à dire?
    Et pourquoi cette hate soudaine du Conseil des Experts pour désigner un successeur?

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  7. Merci pour ce point et de nous éclairer.
    Effectivement c'est une frappe théâtrale US afin d'enlever le mobile d'intervention à Netanyahou qui était le nucléaire iranien et en lui proposant une porte de sortie honorable. Ainsi on évite l'escalade généralisée dans un premier temps.
    De même, les iraniens filtreront les entrées à Ormuz à leurs bons amis si les ayatollahs décident de passer à l'action. Rubio appelle les chinois pour que Téhéran ne ferme pas le détroit. Cela inquiète plus les USA que les frappes iraniennes sur Israël, le moyen de pression iranien est efficace, cela remet les chinois dans la course diplomatique.

    Dans un sous marins nucléaire de la classe Ohio, qui est à l'origine un sous marin nucléaire lanceur d'engins balistiques intercontinentaux, reconverti en sous marin nucléaire d'attaque, l'US Navy compte quatre sous marins de ce type, on remplace les tubes lance-missiles de vecteur balistique par 22 tubes lanceurs approvisionnés chacun de 7 missiles de croisière Tomahawk de 2 500 km de portée, ce qui offre une quantité non négligeable de 154 missiles à bord. Comme ceci pas besoin d'un grand nombre de sous marins sur zone pour réaliser d'importantes frappes longue distance.

    Le trajet des bombardiers B2 est compréhensible, en passant au dessus de eaux internationales pas besoin de faire des demandes aux pays pour les traverser. Discrétion assurée. Par exemple quand les B2 atterrissent à la base de Diego Garcia dans l'océan Indien, les USA sont obligés de demander l'autorisation aux britanniques à qui appartient l'île, ce qui peut provoquer des fuites dans le renseignement.
    A l'île de Guam, ils sont chez eux.

    Source Jacques Baud.
    Les missiles d’interception israéliens Arrow 2 et 3 sont produits en partie aux USA. Ils nécessitent des terres rares pour leur conception, comme le F-35. La Chine bloque l'exportation de certaines d'entre elles à destination des USA.
    Ces missiles ne peuvent pas être aisément remplacés par Tel-Aviv alors que c sont eux qui sont spécialisés dans l'interception des missiles balistiques.
    De même les sites de lancement et de production de certains missiles balistiques iraniens sont souterrains, ils sont situés entre 100 et 600 mètres dans des galeries. Pas une arme ne peut les atteindre. 10% des missiles iraniens, les plus sophistiqués, passent à travers les différents boucliers antimissiles disposés dans la région.
    L'espace aérien iranien n'est pas maîtrisé TOTALEMENT par l'armée israélienne. On le constate, les frappes à l'Est du pays sont rarissimes.
    Dans l'histoire du nucléaire iranien, avant 79 et la chute du Shah, Israël avait fait la proposition d'alimenter Téhéran en missiles nucléaires afin de frapper l'Irak, c'était le projet Ahmad qui n'a pas eu de suite.

    On récupère des réservoirs pendulaires d'avion sur les rives de la mer Caspienne en Iran. Ce qui voudrait dire que des avions israéliens décollent de certaines bases militaires azerbaïdjanaises pour mener des raids sur des cibles dans le Nord de l'Iran.

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    1. Rectificatif.
      Ce n'est pas l'opération Ahmad. En 1978, Israël a bien proposé des missiles nucléaires à Téhéran pour qu'elle puisse les tirer sur l'Irak, ceci n'a pas eu de suite. Les relations étaient au beau fixe à l'époque du Shah entre Tel-Aviv et Téhéran, car l'Iran était la mâchoire géographique de l'étau qui englobait le monde sunnite, monde foncièrement ennemi de l’État d’Israël à l'époque en raison des guerres précédentes. L'Iran demeurant le poids lourd de la région.

      Le dossier Ahmad est une étude iranienne datant de 1988, concernant la faisabilité de posséder l'arme nucléaire. Ceci faisant suite aux attaques chimiques irakiennes sur la population iranienne. Cette étude a été réalisée dans le cadre d'une utilisation dissuasive et non offensive de l'arme nucléaire afin de protéger le pays à l'avenir de l'utilisation d'armes de destruction massive à son encontre.
      En 2003, les iraniens abandonnent l’idée de l'obtention de l'arme nucléaire avec l'invasion des USA en Irak. La présence militaire américaine à sa frontière aurait créé beaucoup trop de problèmes de voisinage, et c'est à ce moment là qu’Israël a abandonné les bonnes relations diplomatiques avec l'Iran et que son attitude est devenue belliciste à son encontre. D'où la création de l'arc chiite en réaction, arc de la résistance mort tout récemment avec le Hezbollah et la chute de Bachar en Syrie.

      En 2004, les iraniens signent à Paris un accord concernant la surveillance de leur industrie nucléaire, le début de celle-ci remonte fin des années 50.
      En effet les français et les USA ont commencé à installer leur industrie civile nucléaire, les français le faisant pour les israéliens dans le même temps. En 1974, tous les États arabes du Proche et Moyen-Orient ont ratifié un accord sous l'égide des USA et de l'URSS comme quoi ils ne posséderaient jamais l'arme atomique. Tout le monde a signé sauf bien entendu Israël qui la possédait déjà officieusement depuis quelques temps.
      Le traité de non prolifération des armes nucléaires date du 05 mars 1970, l'Iran est signataire de cet accord.

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  8. Source Jacques Baud.
    Les autorités israéliennes s'attendaient à avoir 5 000 morts avec les représailles iraniennes sur sa population en lançant son opération Rising Lion du 13 juin dernier. Comme quoi le gouvernement de Netanyahou ne se préoccupe pas beaucoup de sa population.
    Or ce n'est pas le cas, les iraniens ciblent tout ce qui est militaire et économique avec leurs missiles afin d'enlever les moyens de faire la guerre à Israël et de la faire plier sur la durée. Par contre beaucoup d'objectifs militaires se trouvent à Tel-Aviv et dans sa banlieue comme à Haifa, des débris de missile provoquent des dommages collatéraux et certains sont interceptés.
    En ce début d'année, en janvier, la CIA avait reconnu que les iraniens n'étaient pas sur le chemin d'obtenir l'arme nucléaire et en février dernier le nouveau directeur de la CIA l'a confirmé de nouveau.
    En mars dernier c'était au tour de Tulsi Gabbard devant la commission sénatoriale annuelle sur le renseignement. Elle a rétropédalé à son tour peu de temps avant la frappe US afin de se mettre en conformité avec le changement d'attitude de Donald Trump, alors qu'elle avait dit qu'elle démissionnerait si les USA attaquaient en Iran.
    Mais le mieux c'est l'AIEA, l'Agence Internationale de l’Énergie Atomique, le 12 juin, c'est à dire la veille du déclenchement de l'opération militaire israélienne sur l'Iran, son directeur dit que l'Iran est proche d'avoir l'arme nucléaire, il y a une imminence et donc urgence. Le 19 juin ce n'est plus du tout le cas. En 7 jours, tout a diamétralement changé.
    En octobre 2012, suite à l'allocution de Netanyahou à l'Onu qui disait déjà à l'époque que l'Iran était tout proche d'obtenir l'arme atomique, le Mossad a fait fuiter des documents dans la presse israélienne comme quoi il en n'était rien. Rien de neuf.

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    1. Il faut vraiment, vraiment, vraiment être un demeuré pour croire que le nucléaire est la raison de cette agression israélienne.

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  9. Je suis habituellement pas mal d'accord avec vos analyses.
    Mais là, pas du tout.
    Et ce dès le début car votre analyse est basée sur le fait que Trump ne serait pas une marionnette sioniste.
    Pourtant, toute la carrière de cet individu prouve le contraire.
    On a qu'à se rappeler le 100 millions qu'il a accepté de la veuve Adelson.
    100 millions ! Faut rembourser maintenant.
    Et de toute façon, tous les présidents US depuis LBJ ont tous été de farouches sionistes, même Obama qui prétendait le contraire en privé.
    La raison en est simple, il est impossible de faire de la politique aux USA si on n'a pas l'aval des grands médias, tous sionistes.
    Le fait que Trump aurait averti russes et chinois ne change rien à l'équation.
    Bombarder un pays en pleine négociation est effectivement un acte de guerre.
    Et comme l'entité sioniste ne semble pas capable de faire taire les missiles iraniens, il faut s'attendre à des bombardements massifs US sur tout le territoire iranien.
    Il faut aussi s'attendre au retrait iranien du traité de non prolifération.
    Le programme nucléaire iranien n'ayant été qu'égratignié par les frappes, cette guerre n'aura servi à rien sinon à en commencer une autre qui sera sans doute beaucoup plus destructive.
    Le gros de l'alt média s'est rangé derrière Trump pour l'élection de 2024.
    Ce qui fait que le gros de l'alt média se sent maintenant obligé de pratiquer beaucoup de contorsions pour expliquer le comportement lunatique de l'individu.
    Mais les faits sont pourtant limpides, Trump est encore beaucoup plus sionistes que ne l'était Biden. Biden faisait au moins semblant de regretter les morts et les destructions causés par l'agression sioniste.
    Trump lui s'en réjouit.

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    1. Vous maintenez toujours vos propos ? :D

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    2. John Fitzgerald Kennedy a fait plier les sionistes et leur ingérence dans la vie politique américaine et a fait démissionner Ben Gourion à cause du problème nucléaire israélien en 1963 qu'il faisait passer pour un programme civil.
      C'est cette année là où nait l'AIPAC, pour reprendre du poil de la bête face aux autorités américaines.
      Ronald Reagan a stoppé les ventes d'armes à Israël au début des années 80.
      Georges Herbert Bush leur a mis la pression pour qu'ils négocient avec l'OLP d'Arafat pour négocier les accords d'Oslo fin des années 80 début des années 90.
      Certains présidents ont eu de l'influence et ont refusé leurs caprices.

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    3. @ Sylvain
      Oui car je pense que cette trêve ne tiendra pas longtemps, comme à Gaza.
      Juste le temps pour les USA de réarmer Israel en DCA et de trouver une solution aux missiles iraniens qui semble percer le système de défense sioniste assez régulièrement.
      Anyway, rien n'est réglé et il semble bien difficile pour Washington de rétablir des liens diplomatiques avec l'Iran. D'ailleurs, existe-t-il encore des diplomates aux USA ?
      Beaucoup pensent que l'entité sioniste n'est qu'un outil utilisé par les USA.
      Mais quel serait le but ?
      D'autres, dont moi, pensent que les USA sont un outil au service de l'entité sioniste dans sa politique étrangère.
      Mais bien sur, ce n'est qu'une opinion et tout ça reste à voir.
      Je souhaite d'ailleurs me tromper ou plutôt me trumper car ça couterait moins cher en vie humaine.

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    4. @HsF
      Votre raisonnement tiendrait si comme pour Gaza, Israël avait la certitude qu’en face les réseaux d’alimentation en armes (Hamas, Eszbollah,…) étaient taries, et surtout que les leurs étaient par contre garanties.
      Pour l’Iran ce n’est pas le cas, il y a incertitude pour le moins, tout autant pour les leurs avec les US.
      S’ajoute à cela leur économie, avec le temps et le coût cumulatif de la guerre, et surtout les dégâts des missiles Iraniens (port d’Aïfa) sans commune mesure avec celles des roquettes même en nombre depuis Gaza ou le Liban.

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    5. Israël ne respecte aucun cessez-le-feu, ne signe rien et quand elle signe un accord elle ne respecte pas ses engagements sur le long terme.
      Il n'y a guère que les accords de Camp David en 1979 qu'elle a respectés sous pression américaine.

      Si Israël accepte un cessez-le-feu, c'est qu'elle est très mal, sur le point de vue militaire et économique. De même sa ressource humaine militaire est au plus mal, sept fronts à s'occuper simultanément cela lui est mission impossible sur une longue durée.
      Il faut qu'elle se dote à son tour de missiles hypersoniques à changement de trajectoire longue portée, l'Occident a du retard dans ce domaine.
      Aucun système de défense aérienne ne pourra les intercepter.
      Elle refrappera l'Iran d'une manière ou d'une autre c'est certain avec ou non le concours direct des USA.

      Pour le moment il faudra qu'elle reconstitue ses effectifs au Mossad qui sont restés en Iran, c'est long comme procédure. De même il faut qu'elle reconstitue ses stocks en missiles et en bombes, ils doivent être proches de zéro.

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    6. On apprend que Trump a engueulé Netanyahou au téléphone pour rappeler ses avions qui étaient déjà en l'air pour aller bombarder l'Iran après qu'il est annoncé officiellement son cessez-le-feu. Bibi voulait lui faire une entourloupe.
      C'est pour cette raison qu'il pestait hier en prenant son hélicoptère et qu'il se moque de Bibi aujourd'hui au sommet de l'Otan.
      De toute manière Trump ne peut pas faire une démonstration de force avec toute la débauche de technologie employée pour aller bombarder l'Iran et dans le même temps voir des missiles iraniens transpercer le dôme israélien alors qu'il a apporté des renforts techniques impressionnants aux israéliens en matière de défense aérienne pour les intercepter.
      Sinon c'est lui qui va se faire passer pour une bille.
      On peut déjà constater que tous ses détracteurs disent que ses frappes ont servi à pas grand chose pour détruire le nucléaire iranien comme il l'affirme.
      Il est entouré de gens qui veulent poursuivre la guerre alors que lui essaie de geler le conflit. Cela a évité de fermer le détroit d'Ormuz à nos navires.

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  10. Attaque d'une base US au Qatar.
    Le théâtre continue. Le NYT :
    « L'Iran a coordonné les attaques contre la base aérienne américaine au Qatar avec des responsables qataris et a prévenu à l'avance afin de minimiser les pertes, selon trois responsables iraniens au courant des plans. Ces responsables ont déclaré que l'Iran devait symboliquement riposter aux États-Unis, tout en le faisant de manière à offrir à toutes les parties une porte de sortie. »
    Seuls les Israéliens s'engagent vraiment. Les autres parties se font des politesses. Le NYT le décèle pour l'Iran, mais il ne parle pas des politesses étasuniennes. Une politesse du NYT envers Trump ?

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  11. Observations (résumées) d'Erwan Castel sur la situation en Iran.

    Le "groupe laïc" (politiques et militaires) veut sortir l'Iran de son isolement, abandonner les objectifs messianiques de Khomeiny, rétablir un État laïque, Ce groupe ne peut accéder au pouvoir par des moyens légaux, mais pourrait y parvenir par un coup d'État.

    Khamenei (86 ans, malade) s'appuie sur des conseillers "faucons". Ce sont précisément eux, les "dogmatiques-faucons" qui exigent de poursuivre le "chemin historique de la Foi", qu'Israël et les États-Unis éliminent avec une efficacité déconcertante.

    Question cruciale : Comment ces opérations parviennent-elles à toucher leurs cibles jusque dans leurs voitures ou leurs appartements ? Le seul travail des services secrets ne suffit pas à l'expliquer. Il est clair que ces frappes sont coordonnées par quelqu'un au plus haut niveau en Iran - peut-être même par les services de sécurité eux-mêmes.

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  12. A mon humble avis, il n'y a pas eu révolution de couleur mais bien révolution de palais en Iran .
    Exit Khamenei.
    On aura soit un successeur fort bienveillant pour les occidentalistes, soit la fin du contrôle islamique sur la république .
    Je pense qu'hier, le MAE iranien était à Moscou pour en discuter avec Poutine.

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    1. Et toujours pas de nouvelle de Khamenei. C'est Kagamusha sans le sosie.

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  13. Bonjour à tout le monde
    je lis avec attention ce blog de manière très régulière et je constate que, malgré le fait que j'avais beaucoup de mal à entendre ses analyses sur le Donald, il s'avère de plus en plus clairement qu'elles étaient justes.
    Ne pas verser dans l'émotionnel, garder ses idées claires, autant de qualités qu'on ne retrouve pas souvent par les temps qui courent. Franchement top. Merci
    Donc

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  14. Encore une fois, on peut noter que 90% des "Experts" de l'AMC se payaient encore de mots et croyaient en leurs rêves quand ils promettaient un désastre cataclysmique à Israël et aux USA s'ils s'attaquaient à l'Iran.
    Et ce sont encore les USA qui arrachent la trêve et font les juges de paix .
    Je suppose qu'on apprendra bientôt que l'Iran est beaucoup plus gentille (servile?)pour les USA et encore plus distante avec la Russie et la Chine.

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    1. Perso, j'avais dit entre 10 et 15 jours maxi de conflit et je ne suis pas un expert.
      Tout devient logistique dans des guerres technologiques.
      C'est un conflit aérospatial, cela coûte très très très cher à entretenir sur la durée. L'attrition des avions de chasse est dantesque avec les distances à parcourir. Israël ne possède pas de bombardiers furtifs à long rayon d'action à 2 milliards de dollars l'unité.

      Le plus gros avion de sa flotte aérienne de combat est le F-15 et le furtif est le F-35 mais avec des bidons largables de kérosène il est détectable. Ses soutes peuvent renfermer que deux bombes guidées et pas les plus importantes car elles ne tiennent pas à l'intérieur. Si elles sont portées à l'extérieur on retrouve le même problème.

      L'armée de l'air israélienne ne possède pas une grande flotte logistique en ravitaillement car elle a l'habitude de frapper non loin de ses frontières.
      Israël n'a pas la flotte aérienne nécessaire pour occuper pleinement les lieux iraniens, l'Est et le Sud du pays sont très peu touchés par l'aviation israélienne voire pas du tout. Ils ont donc recours à des drones et encore ceux-ci ne traversent pas le pays, ils ne pourraient pas revenir. Les iraniens en descendent pas mal en ce moment, ce sont des drones produits en Israël qui coûte 25 millions de dollars pièce !!!

      L'Iran a tout misé sur l'hypersonique balistique, c'est un fusil à un coup, elle ne peut pas tout consommer. L'Iran peut paralyser Israël mais elle ne peut pas détruire Israël sinon Tel-Aviv peut avoir recours à la frappe nucléaire en riposte.
      On va attendre la révolution de palais en interne car le renversement du pouvoir à la sauce israélienne a foiré.

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    2. Zeche
      Ça, c'est pas sur du tout. Si Khamenei et les plus radicaux ont été éliminés ou renversés et que les Gardiens ont été neutralisés, la révolution de palais a déjà eu lieu et ça aura été le fruit de l'attaque israélienne. Et son but initial.
      Je pense que les factieux occidentalistes cachent la chose pour l'instant pour éviter une guerre civile. Le temps d'acheter, convaincre ou neutraliser les récalcitrants ou hésitants .
      Pour moi, la messe est dite, Robespierre est tombé, thermidor se met en place.

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    3. Elle a eu lieu. Et c'est le fruit de l'action israélienne. Et le but de cette guerre. Exit Khamenei et les radicaux. Voici venir Thermidor.

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  15. Je ne supporte pas l' argument comme quoi Israël est notre allié car la civilisation judéo chrétienne bla bla bla, ils sont un rempart contre l'islamisme bla bla bla. Je répond toujours qu'Israël a armé l'Azerbaïdjan pays musulman pour matter les chrétiens d' Arménie...........

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    1. De toute manière il n'existe aucune civilisation judéo-chrétienne. Et quand bien même ?

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    2. Beaucoup de juifs n'ont rien de sémites et ne descendent pas de ceux qui fuirent les royaumes de Juda et d’Israël il y a 2000 ans. Selon l'historien Shlomo Sand beaucoup de juifs ashkénazes descendent de caucasiens convertis. En Israël bien c' est un tabou.
      https://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205

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