UKRAINE : SITREP du 20 juin 2025 (Weeb Union)


 

Commentaires

  1. Hypothèse 1 : Trump fait le service minimum.
    Il prend prétexte de l'Iran pour abandonner l'Ukraine, puis tarde à aider Netanyahou et le laisse dans sa panade. A terme il peut se débarrasser de deux éléments gênants qui empêchent de faire avancer sa politique externe. Il y gagne un terrain déblayé et de la marge de manœuvre.

    Hypothèse 2 : Trump va t'en guerre contre l'Iran.
    Pour Zelensky, cela ne change rien, il est condamné, mais pour Trump il risque d'être cramé dans sa politique intérieur avec ses promesses de campagne. Netanyahou se frise les moustaches, mais un certain temps car si les destructions causées par l'Iran continuent cela ne va pas aller pour son matricule parce qu’Israël n'a jamais connu autant de destructions de son Histoire. Ceci plus les otages, plus Gaza, ça commence à faire lourd comme bilan et l'image de marque du pays en prend un coup.

    A ce qu'il parait, le Pentagone freine des quatre fers et la CIA force Trump à y aller. On retrouverait la prudence du Pentagone comme en Ukraine et l'agressivité des cinglés du sous-sol de la CIA. La compétition est ouverte, les paris aussi.
    A l'Onu, c'est pas possible, la Chine et la Russie feront barrage de leur vote, donc reste le congrès américain et le vote n'est pas acquis. Alors reste le false flag sur un navire US (scénario Vietnam) ou sur une base américaine de la région (scénario Pearl Harbor mais avec un allié dans le coup) pour activer le sens du vote au congrès afin de déclencher les hostilités.
    En ce moment, plus de drones israéliens survolent l'Iran que de leurs avions de chasse. Une partie de la chasse israélienne s'est réfugié à Chypre chez les amis anglais de peur de prendre du missile iranien sur les bases.

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  2. Hypothèse N°3.
    Dans 15 jours plus personne n'a de missiles. On se finit à coups de drones longue autonomie. Mais les grands risques sont écartés. Place à la négociation à un moment donné sous pression internationale, les russes et les chinois en tête qui ne veulent pas que l'Iran détienne l'arme nucléaire et perdre leurs intérêts dans cette histoire.
    Cependant, l'Iran a tout misé sur ses missile balistiques, c'est un fusil à un coup, si elle ne possède pas les stocks nécessaires à une guerre d'attrition, elle se met dans une position infernale à terme car elle sera nue aux yeux du monde et donc elle aura failli, le régime des mollahs sera fortement fragilisé. Néanmoins, le défenseur tire plus de missiles que le lanceur, l'Iran a l'avantage au départ.
    De même si l'Iran possède suffisamment de stocks, elle ne peut pas détruire Israël car Tel-Aviv possède la bombe atomique en dernier recours afin d'éviter de perdre la manche et la face. L'Iran y va avec parcimonie, étape par étape en gardant l'option négociation. A un moment, il y a toujours de la place pour des négociations.

    Hypothèse N°4
    Trump réalise une scénario à la Kosovo. Je pars en guerre avec un faux-prétexte, celui de l'obtention du nucléaire militaire iranien à brève échéance et un false flag organisé sur un de mes navires ou une de mes bases par les britanniques ou les israéliens ou encore les deux à la fois avec le concours de la CIA.
    Il met sa responsabilité en jeu afin de reprendre les rênes du déroulé funeste pour montrer qui est Raoul aux yeux du monde parce qu'après cinq mois à la tête de la Maison Blanche il n'a pas grand chose à se mettre sous la dent au niveau bilan.
    Il bombarde l'Iran à tout va jusqu'à ce que les mollahs cèdent. Ainsi comme le dit le journaliste Seymour Hertch, j'évite un krach boursier dans mon pays et tout le monde m'achète mes bons du trésor sur le long terme afin de financer la dette des USA.
    Par contre Israël est très mal financièrement avec l'attentat sur la bourse de Tel-Aviv, les capitaux fuient le pays et Smotrich appelle les milieux financiers de l'Occident à l'aide. De même le port d’Haïfa en a pris un sérieux coup et l'économie du pays est paralysée. Israël ne peut pas tenir longtemps à ce rythme.
    De toute manière Tsahal n'est pas adaptée à ce genre de guerre ni dans ce cas ni à Gaza.

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  3. Petit info au passage.
    Tulsi Gabbard ne démissionnera pas visiblement, elle vient de réaliser une pirouette politique mémorable, du grand art dans le rattrapage aux branches.
    Elle vient de déclarer tout dernièrement que ses propos ont été mal interprétés par les journalistes dans son exposé au sénat en mars dernier au sujet du nucléaire iranien.
    En réalité, l'Iran est sur le point d'obtenir l'arme nucléaire, délai ? Imprécision totale, entre un mois au pire et trois années au mieux. Par conséquent, elle rejoint Trump et la version de la CIA, elle tient à sa place.
    La CIA règne en maître sur le renseignement américain visiblement, rien ne change au pays des cowboys depuis 2003 et la petite fiole de Colin Powell exhibée à l'Onu.

    Conclusion.
    L'Iran n'a toujours pas l'arme nucléaire. Quant à l'obtenir rapidement ? L'échelle du temps est fortement perturbée pour réaliser de précis pronostics avec des renseignements contradictoires et des changements de posture au sein de l'appareil d’État américain au niveau des chefs de son renseignement.
    Si on est incapable de le savoir avec précision, c'est que la qualité des renseignements récoltés est suspecte voire trafiquée.
    Il ne manque plus que la pirouette du président de l'AIEA, élément pleinement acquis à la cause occidentale, et tout est prêt pour aller se fritter avec Téhéran dans les jours ou les semaines à venir.
    Si le bouclier antimissile américain positionné en Israël ne donne rien et que le F-35 ne sert à rien, ni les bombardiers B2 Spirit et leurs bombes géantes anti bunkers, va bien falloir entreprendre quelque chose pour ne pas perdre en crédibilité militaire, sinon le statut de gendarme du monde est définitivement perdu pour Washington et la crainte qui va avec.

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  4. J'ai parcouru la toile.
    Il n'est pas dit qu'avec la grosse artillerie de campagne déployée, Trump arrive à percer la montagne où se trouve le site nucléaire enterré d'enrichissement de l'uranium iranien qui pour le moment n'a pas été touché, c'est à dire le site de Fordo inspecté le 15 novembre 2024 par l'AIEA.

    Suivant la qualité du béton utilisé, les bombes ne s'enfoncent pas à la même profondeur. Il faudrait en mettre deux au même endroit pour être plus sûr, c'est le scénario à la Tom Cruise dans le dernier Top Gun, c'est du pur Hollywood.
    De plus, les bombardiers furtifs US ne sont pas supersoniques (1010 km/h max) et le poids de la bombe (13.6 tonnes) font qu'elle ne planera pas longtemps. Alors il faut voler le plus haut possible avant de la larguer afin qu'elle atteigne des vitesses prodigieuses pour espérer percer le plus profondément possible les armatures et la roche qui protègent cette usine. Le bombardier US B2 vole à une altitude de 15.000 mètres maxi et peut emporter une charge maxi de 27 tonnes.

    Ce qui veut dire qu'on peut calculer la zone théorique de largage. L'effet de surprise en prend un coup. En ouvrant sa soute, le B2 pourrait être détecté et on assisterait au remake du F-117 furtif qui s'est fait abattre par une batterie serbe en 1999 au Kosovo.

    A titre de comparaison, le protocole de largage de la bombe nucléaire française AN-11 de 60 kilotonnes utilisée de 1963 à 1967 de 1400 kg par nos Mirage IV dictait de larguer la bombe à 15.000 mètres d'altitude à vitesse supersonique. Dans ce cas de figure, la bombe parcourait 20 km jusqu'à son objectif. La GBU-57 américaine ne fera pas 20 km, faut pas rêver. Donc il faut se rapprocher du site, ce pourquoi on utilise un avion furtif.

    Pourquoi tout ce remue ménage ?
    On a besoin d'un enrichissement situé entre 3 et 4% en U-235 pour faire fonctionner une centrale nucléaire civile standard. Alors pourquoi vouloir enrichir à 60% comme l'ont affirmé les iraniens ? Pour atteindre 90% et obtenir un jour une qualité militaire.
    Les iraniens font monter les enchères pour négocier.
    Les russes et les chinois ne veulent pas qu'ils obtiennent la bombe, par conséquent tout pourrait se régler par téléphone entre Trump, Poutine et XI. Trump obtient un accord avec les iraniens en marchandant l'Ukraine avec Poutine qui fait le médiateur avec les iraniens.
    Trump obtient la levée des interdictions des exportations sur les terres rares de la Chine vers les USA.
    Poutine obtient de surveiller l'activité nucléaire de l'Iran et conserve son partenariat stratégique avec Téhéran et a plus les mains libres en Ukraine car moins d'aides américaines à l'avenir.
    La Chine sauvegarde ses approvisionnements en pétrole à pas cher venant de l'Iran et pacifie ses relations commerciales avec les USA et dans cette zone du globe.

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    1. C'est marrant Zeche, sans toutes vos hypothèses vous occultez totalement l'Iran. Comme si son attitude était claire et en plus, comptait pour du beurre.
      En fait, ce n'est pas la Russie qui est inactive, c'est l'Iran qui ne veut pas d'impliquer outre mesure avec Russes et Chinois car la clique présidentielle, leurs mandants oligarques et leurs obligés dans le DeepState ne révèlent que de se vendre et vendre leur pays aux occidentaux. Ce sont déjà eux qui ont trahi le Hamas, le Hezbollah et Assad. Ils ont décliné avec dédain un proposition russe de défense mutuelle comme avec la Corée du Nord .
      Et visiblement, ils sont forts. Mollahs et Gardiens ne peuvent pas en venir à bout .
      Est ce qu'encore une fois ce sont la police et l'armée qui feront le juge de paix?
      A tout moment peut intervenir un coup d'état pro-occidental qui sera suivi d'une guerre civile ou d'un éclatement ethnico-religieux.
      C'est aussi une hypothèse.

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    2. Bonjour cher ami,
      Je trouve que votre hypothèse 3 n'est qu'une des variantes de l'hypothèse 1, celle où les USA n'interviennent pas.
      Dans cette hypothèse où les belligérants arrivent à court de munitions, c'est la fabrication locale de missiles et de drones qui devient décisive, et justement ou en est on de ce point de vue?
      L'Iran bénéficiant d'un avantage stratégique indéniable, l'Est du pays est hors de portée de l'aviation israélienne.
      Deuxième point, vous avancez que russes et chinois sont opposés au fait que l'Iran obtienne sa bombe, en est on bien si certain? Qu'ont ils fait en pratique pour s'y opposer?
      La Russie vient même de signer un partenariat stratégique avec l'Iran, valable 20 ans et comportant notamment des clauses sur la défense, qui n'ont pas été révélées, mais qui vont concerner "the most sensitive areas" dixit Lavrov, je laisse à chacun interpréter l'expression...
      bonne journée à tous

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    3. joli déroulé: ceci dit si l'Iran reste ds les brics les usa n'ont plus guerre moyens de contrer les brics et quid de l'état d'israel ?

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    4. J'ai occulté l'hypothèse parce que les services de contre-espionnage iraniens sont en train d'arrêter les agents du Mossad et leurs infiltrés et leur offrent même une amnistie, en ce moment ils se rendent.
      L'opération israélienne de destitution du pouvoir a foiré dans un premier temps.
      Est ce que les modernes vont réussir à reprendre le relais en bousculant le pouvoir en place ? 150.000 élites du corps des gardiens de la révolution sont à neutraliser et les mollahs du pouvoir. Ça fait du monde.

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    5. Élément de réponse, la Chine vient de signer avec la Russie la mise en place du gazoduc SIBERIA 2, contrat de construction qui trainait depuis un bout de temps. La Chine et la Russie resserrent leurs liens stratégiques.

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  5. Pas très biblique tout cela : le David israélien qui appelle le Goliath US à l'aide !

    Blague à part, si Trump bombarde, il est définitivement carbonisé auprès de 90% de sa base. Et les néo-cons font d'une pierre deux coups : ils démontent ET L'IRAN ET... TRUMP, lequel ira très péniblement jusqu'aux élections de mi-mandat et les perdra. Les cinglés du sous-sol s'activent en permanence à des coups tordus machiavéliques. Difficile de croire qu'ils n'ont pas calculé cette double conséquence réjouissante pour eux. Sinon, à mon avis, TACO. Ou alors Trump est bête au point de tomber dans un piège évident.

    L'Iran, un pays jeune, avec un très bon niveau scientifique, 90 millions d'habitants et beaucoup de ressources. À terme, bombardements US ou pas, les Iraniens auront l'énergie nucléaire et la bombe atomique, de gros moyens et une vengeance à accomplir contre Israël. Lequel compromet rien moins que son existence historique pour un feu d'artifice. Bibi, faux prophète.

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  6. Dernier point les B2 sont stationnés à Guam, pour aller bombarder l'Iran il leur faudrait survoler soit la Russie, soit la Chine, soit l'inde ou alors faire un immense détour par le Sud. L'Inde gardant sous séquestre un F35 britannique qui a du s'y poser en catastrophe ne semble pas très coopérante.
    Ils devront se faire ravitailler en vol au dessus de Diego Garcia.
    Les satellites les verront décoller, on connait leur vitesse et le trajet obligatoire, cela rend le raid prévisible et donc dangereux.
    Si l'Iran bénéficie des renseignement chinois et russes, ils peuvent s'y préparer.

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    1. En réalité, ils ne se sont jamais posés à Guam avant le raid. Ce bombardier a été pensé pour toucher une cible n'importe où sur la planète en partant des USA directement.

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    2. En simplifiant à l'extrême sur une carte, la distance du Missouri, base où sont partis les bombardiers B2, à Téhéran, là où se situent un peu près les trois usines iraniennes nucléaires d'enrichissement, la distance représente 11.000 km.
      Pas de problème pour les bombardiers B2 avec des ravitaillements au dessus de l'Europe, de l'Atlantique ou au dessus des pays membres de l'Otan.
      Par contre faut des autorisations de survol, rien que pour les citerne volantes, des pays étaient nécessairement au courant de leur traversée.
      Les citernes volantes protègent la furtivité des B2 en volant avec, pas besoin de dire que tu es accompagné.

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  7. Il l'a fait. Trump a bombardé l'Iran et lui-même. Politiquement, il est mort. Le troisième attentat a réussi en empruntant une voie détournée. Car, de l'Iran et de lui, sans doute était-il la cible la plus importante pour l'état profond.

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    1. Il a mis un genou à terre car sans sa complicité rien ne pouvait se faire.
      Si on observe le calendrier, tout était téléphoné d'avance.
      Est-ce pour sauver l'économie de son pays ?

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