Merci pour ce bulletin n° 116 concis et instructif.
L’avancée sur le terrain des troupes russes ne devrait nous passer dessus comme l’eau sur les plumes d’un canard, étant donné que l’attrition vise la destruction de l’adversaire, pas la saisie de territoires. Cela étant, cette progression de plus en plus rapide côté russe semble en effet être le signe que sur pas mal de secteurs du front, les lignes de défense ukrainienne ont de plus en plus la consistance du beurre.
Il y a des signes qui ne trompent pas sur les progrès de l’attrition russe. Depuis 2-3 semaines tous les « Live » de la presse anglo-saxonne ont été débranchés. Plus aucun média ne traite de la guerre en Ukraine. Et lorsqu’un média s’y essaye - je pense aux derniers reportages de France 2 de lundi - on se dit qu’il vaudrait mieux ne rien montrer du tout, tant le narratif de Maryse Burgot est contredit par les images de son équipe montrant la situation misérable dans laquelle a sombré l’armées ukrainienne (tous les soldats ont l’air d’être exsangues et d’avoir 50-60 ans et 2-3 petits jeunes de 20 ans ont l’air d’être encore plus déprimés que leurs aînés).
Les négociations entre Russes, Américains, Kieviens et vassaux européens, d’abord à Istanbul, puis par téléphone entre Mrs Trump et Poutine ont dépassé toutes mes attentes : un pur chef d’œuvre de théâtre Kabuki ! Chacun joue sa partition en faisant semblant de croire qu’il est pris au sérieux.
Dans son ultime vidéo de cette semaine à St-Petersburg, Alexander Mercouris a balancé quelques informations fort intéressantes. Les sanctions massives US concoctées par Lindsay Graham et « sa gang » (comme on dit au Canada) de néocons et que M. Trump est de moins en moins enclin à mettre en œuvre, consistent en des sanctions secondaires contre les principaux acheteurs de pétrole russe, en l’occurrence l’Inde et la Chine. Ces deux pays ont déjà annoncé que, quoi qu’il arrive, ils continueront à se fournir en pétrole russe. Le dilemme auquel sont confrontés les USA est le suivant : si ces sanctions secondaires massive échouent – et elles échoueront – alors les USA pourront définitivement faire une croix sur leur rôle de première puissance mondiale. Et comme trop de fronts ont été imprudemment ouverts par l’administration Trump contre trop de monde dans trop d'endroits (les guerres, les sanctions, les tarifs, les projets d’annexion de territoires appartenant à des alliés), les USA ont atteint ce moment Minsky où le moindre évènement inattendu peut précipiter la chute de ce pays. Pensons par exemple aux taux d’intérêt des TBonds à 10 ans qui pourraient continuer à grimper, ce scénario étant de plus en plus réel au vu de l’explosion il y a 3 jours du marché obligataire japonais (imaginons les japonais contraints de se débarrasser de leurs 1'100 Mia de TBonds pour tenter de sauver le Yen…).
A St.-Petersburg, Mercouris a assisté à une présentation de Dmitri Medvev où ce dernier a déclaré que la proposition de pourparlers de paix était la dernière chance de l’Ukraine. La prochaine étape sera une demande de capitulation sans condition. De la science-fiction ? Attendons…
Merci pour ce point. Sur Paix et Guerre. L'administration Trump est étirée entre des néo-conservateurs russophobes républicains comme Kellogg qui veulent poursuivre le conflit en Ukraine et des purs Trumpiens comme Vance qui veulent arrêter le conflit et réaliser du business avec la Russie. Ce qui expliquerait les tergiversations américaines. Des conseillers en poste au secrétariat de la défense pro-guerres se sont faits remercier par Trump dernièrement. A voir ce qui va se passer pour le devenir du secrétaire d’État à la défense, Pete Hegseth. Mike Waltz, l'ancien conseiller spécial à la sécurité nationale s'était déjà fait remercier dernièrement, on lui a reproché ses appointances avec le régime de Netanyahou qui voulait faire pression sur la politique de Trump au Moyen-Orient. Le mois prochain, l'aide américaine en faveur de l'Ukraine qui a été votée par le congrès durant l'administration Biden va s'épuiser définitivement. A voir ce que va décider Donald Trump dans les prochaines semaines, continuer à aider fortement l'Ukraine ou carrément jeter l'éponge ? Il y a déjà eu cinq rounds de négociations à Oman avec les iraniens, mais la dernière annonce américaine à jeter un froid avec la volonté de supprimer totalement le nucléaire civil iranien, le sixième round prévu est actuellement en suspens.
Les russes développent une nouvelle génération de drone kamikaze incluant une intelligence artificielle couplée à une reconnaissance optique du terrain entièrement autonome. Plus besoin d'un système GPS pour guider ces drones qui ne pourront pas être brouillés par les systèmes de guerre électronique actuellement employés sur le front ukrainien. Ce système viendra compléter plus aisément le filoguidage par fibre optique qui était employé par certains de leurs drones FPV sur le front de Koursk. Déjà l'année dernière, on ne pouvait plus brouiller électroniquement ces drones russes avec un tel système, ils ont réalisé un carnage sur le matériel ukrainien. Les Conflits en Cartes a dénombré plus de 7 000 impacts de drones FPV sur du matériel des deux camps dans l'oblast de Koursk.
Netanyahou est bien en froid avec l’administration Trump. J.D Vance devait lui rendre visite, Tel-Aviv a refusé de faire poser ses avions logistiques d'accompagnement C-17 Globemaster III sur l'aéroport de Tel-Aviv qui est coutumier de les accueillir quand une grosse huile de la Maison Blanche visite la région et ses alentours. Les avions du vice-président ont été déroutés sur un aéroport en Crête.
On pourra remarquer encore une fois que c'est depuis que Donald Trump a pris ses distances avec le régime de Benjamin Netanyahou et de ses sbires que les européens ont commencé à changer de ton face au gouvernement de Tel-Aviv. Des caniches qui aboient une fois que le mâle alpha a parlé afin de recevoir des susucres et leurs croquettes.
Jacques Baud a donné un interview sur SwissBox Communication. Israël revêt de moins en moins d'importance stratégique dans la région du PROCHE-ORIENT. Pendant la guerre froide l’État Hébreux était la seule présence réellement occidentale dans la région d'où son intérêt stratégique face à l'influence communiste des États arabes. De nos jours, avec l'influence de la Chine, de la Russie et des Brics dans la région la donne stratégique a changé. Israël ne rapporte que des soucis et il en coûte aux USA. D’ailleurs le cessez-le-feu signé par Washington avec les Houthis concerne exclusivement les navires étant chargés de marchandises américaines ou soit de l'importation ou de l'exportation à destination des USA passant par la mer Rouge. Les navires à destination d’Israël ne sont pas concernés, Washington ne s'est pas mouillé pour Tel-Aviv. Trump va chercher des investisseurs en Arabie Saoudite pour son industrie nationale mais pas à Tel-Aviv qui certes lui achète des armes subventionnées par Washington.
Version de Jacques Baud sur les élections roumaines. Georges Simion, le candidat de remplacement malchanceux aux élections roumaines, est de la fausse opposition comme le RN chez nous. Il a endossé le costume de souverainiste nationaliste de Georgescu, le candidat éliminé par décision judiciaire. En fait il est européiste, pro-Otan, cela n'aurait rien changé, les électeurs roumains s'en sont aperçus. C'était une supercherie électorale pour rattraper l'élimination anticonstitutionnelle de Georgescu.
Un ex bras droit de Viktor Ianoukovitch s'est fait assassiner en Espagne. Pour Jacques Baud, c'est un assassinat orchestré par le SBU sur ordre de Zelensky. Zelensky a peur de se faire remplacer rapidement étant donné la situation militaire sur le terrain qui dépérit à vue d’œil. Les personnalités politiques pouvant faire partie d'un futur gouvernement permettant de remplacer le régime kiévien actuel doivent être éliminés, abattre la concurrence tel est l'objectif afin d'espérer de durer un peu plus.
Hors interview. La Russie vient d'annoncer qu’elle dotera son missile air-air de très longue portée R-37M évoluant à des vitesses proches de l'hypersonique d’une tête nucléaire tactique, le tout transporté par les nouveaux SU-35S. En réponse à Emmanuel Macron qui veut doter la Pologne de Rafale doté du missile nucléaire ASMP-A rénové. Demain la France voudra se doter de l'AS4G, missile nucléaire de quatrième génération hypersonique. Avec ce genre de missile c'est peut être la Roumanie mais surtout la Pologne qui risque de ramasser la colère atomique du Kremlin en riposte.
Je veux bien l’idée du faux opposant à l’UE en Roumanie comme ailleurs, mais j’ai du mal a m’expliquer alors pourquoi tant d’énergie (je ne parle pas même de moralité tant ce terme n’a plus grand chose à faire dans notre politique contemporaine) à les mettre hors jeu. Je ne pense pas effectivement ces candidats comme de réels souverainistes, mais je les pense tout de même assez en différent avec nos globalistes néocons pour qu’ils soient éloignés. L’arrivée de Trump a sans doute à voir avec ces comportements en mode alarme, et prendra encore une autre dimension si celui-ci confirme au mid-terms dans 2 ans, car encore plus que Trump je pense qu’ils ont une peur panique de Vance.
Une grande partie des pays membres de l'UE à ce jour cultive la fausse opposition depuis des années, chez nous cela s'appelle le RN ou LFI. On fait du remplissage médiatique entre les réels globalistes assermentés et les dits souverainistes de complaisance (RN) et les révolutionnaires de pacotille (LFI).
Cependant l'UE est en état de faiblesse, les choses se compliquent inévitablement pour Bruxelles et sa clique depuis la période du COVID. Faut donc passer la surmultiplié pour se protéger et renforcer son pouvoir. On utilise pour cela la justice des pays concernés pour éliminer les candidats dits populistes ou nationalistes qui risquent d'être réellement élus. Georgescu, Marine le Pen, c'est du pareil au même.
Avant d'en arriver au recours judiciaire voire constitutionnel, on n'hésite pas à empêcher un parti d'utiliser les médias classiques pour faire campagne comme en Allemagne et dénoncer l'AFD par les services secrets du pays comme un nuisible. L'arme de la stigmatisation pour faire changer les opinions. De même on rend plus difficile les financements de certains partis en empêchant des banques nationales de les réaliser, ce qui donne la séance Marine le Pen à Moscou. Une autre manière douce étant la falsification du vote en se servant de l'électorat des résidents à l'étranger comme en Moldavie avec le vote électronique qui est plus compliqué à tracer.
Effectivement le syndrome du retour triomphant de Trump a frappé nos dirigeants, à ce titre Donald s'en sert contre nous car en 2020 tous nos dirigeants de l'époque l'ont torpillé dans sa campagne pour sa réélection en privilégiant la candidature de Biden sous le manteau. Chez nous on maîtrisait la poussée du RN dans l'opinion publique en fragmentant le camp dit souverainiste avec des candidatures comme celle de Dupont-Aignan en 2017 ou encore celle de Zemmour en 2022 qui ne sont pas pour une sortie définitive de l'UE, de l'Otan et encore moins de l'Euro, en réalité comme le RN à présent. C'est la raison pour laquelle Florian Philippot continue à passer dans nos médias mainstream, ne représentant rien dans l'opinion mais il faut laisser s'exprimer un pur frexiteur pour réaliser un débat dit démocratique. Asselineau ne peut pas passer à l'antenne, il connait ses dossiers sur le bout des doigts, le journaliste en face ne suivrait pas. Un tel débat ne pourrait être suivi que par une minorité de l'électorat de toute façon, c'est ce que pense notre classe dirigeante. Or sur YouTube ses vidéos sont plutôt un succès, donc Asselineau reste un danger, donc il reste interdit d'antenne.
Mais cela ne suffit plus à endiguer le phénomène avec la guerre en Ukraine malgré l'abstention grandissante car les peuples européens ne veulent pas la guerre, ils ne suivent plus du tout leurs dirigeants. C'est la panique, ainsi le narratif est employé comme bouée de sauvetage pour sauver la face et la censure sert à préserver le narratif.
Les forces aérospatiales russes viennent de rendre opérationnel leur nouveau missile air-air très longue portée : NOVATOR KS-172. Missile d'interception aérien commencé à être développé début des années 90, puis arrêté par manque de budgets. Il y a eu une reprise de son étude avec une coopération technique indienne début des années 2000 mais qui n'a pas porté ses fruits. Les russes ont continué seuls à le mettre en œuvre par la suite. Il est basé sur le missile d'interception air-sol des batteries antiaériennes Buk et à partir de celui-ci une autre version améliorée a été développée.
Il peut être construit avec deux étages de propulsion pour améliorer sa portée. On considère que sa portée peut varier de 200 à 400 kilomètres suivant les options. Sa principale tâche est d'intercepter à très longue distance les citerne volantes de ravitaillement, les avions AWACS et de guerre et de brouillage électronique. C'est à dire tous les avions en relation avec la logistique, le ravitaillement et la technologie de la guerre aérienne moderne. C'est la même mission que le missile R-37M, tous ces types d'avion constituent le talon d'Achille d'une armée aérienne moderne.
Poids : 748 kilos, longueur 6 mètres + 1.04 m avec un système de propulsion différent, 40 cm de diamètre, 61 cm d'envergure avec les ailerons de direction, altitude maximale d'évolution 30.000 mètres, vitesse maximale : Mach 3.3 soit près de 4 000 km/h. Il est supersonique et non hypersonique, le missile R-37M est plus rapide atteignant Mach 4.5 à 5, flirtant avec les vitesses hypersoniques. Plateforme de lancement : SU-30, SU-35S, MIG -31BM ??? Ce sera à confirmer dans l'avenir. Étant que le missile est imposant il nécessite un grand avion de près de 20 mètres de long avec un radar de diamètre de près de 400 km de portée.
Merci pour ce bulletin n° 116 concis et instructif.
RépondreSupprimerL’avancée sur le terrain des troupes russes ne devrait nous passer dessus comme l’eau sur les plumes d’un canard, étant donné que l’attrition vise la destruction de l’adversaire, pas la saisie de territoires. Cela étant, cette progression de plus en plus rapide côté russe semble en effet être le signe que sur pas mal de secteurs du front, les lignes de défense ukrainienne ont de plus en plus la consistance du beurre.
Il y a des signes qui ne trompent pas sur les progrès de l’attrition russe. Depuis 2-3 semaines tous les « Live » de la presse anglo-saxonne ont été débranchés. Plus aucun média ne traite de la guerre en Ukraine. Et lorsqu’un média s’y essaye - je pense aux derniers reportages de France 2 de lundi - on se dit qu’il vaudrait mieux ne rien montrer du tout, tant le narratif de Maryse Burgot est contredit par les images de son équipe montrant la situation misérable dans laquelle a sombré l’armées ukrainienne (tous les soldats ont l’air d’être exsangues et d’avoir 50-60 ans et 2-3 petits jeunes de 20 ans ont l’air d’être encore plus déprimés que leurs aînés).
Les négociations entre Russes, Américains, Kieviens et vassaux européens, d’abord à Istanbul, puis par téléphone entre Mrs Trump et Poutine ont dépassé toutes mes attentes : un pur chef d’œuvre de théâtre Kabuki ! Chacun joue sa partition en faisant semblant de croire qu’il est pris au sérieux.
Dans son ultime vidéo de cette semaine à St-Petersburg, Alexander Mercouris a balancé quelques informations fort intéressantes. Les sanctions massives US concoctées par Lindsay Graham et « sa gang » (comme on dit au Canada) de néocons et que M. Trump est de moins en moins enclin à mettre en œuvre, consistent en des sanctions secondaires contre les principaux acheteurs de pétrole russe, en l’occurrence l’Inde et la Chine. Ces deux pays ont déjà annoncé que, quoi qu’il arrive, ils continueront à se fournir en pétrole russe. Le dilemme auquel sont confrontés les USA est le suivant : si ces sanctions secondaires massive échouent – et elles échoueront – alors les USA pourront définitivement faire une croix sur leur rôle de première puissance mondiale. Et comme trop de fronts ont été imprudemment ouverts par l’administration Trump contre trop de monde dans trop d'endroits (les guerres, les sanctions, les tarifs, les projets d’annexion de territoires appartenant à des alliés), les USA ont atteint ce moment Minsky où le moindre évènement inattendu peut précipiter la chute de ce pays. Pensons par exemple aux taux d’intérêt des TBonds à 10 ans qui pourraient continuer à grimper, ce scénario étant de plus en plus réel au vu de l’explosion il y a 3 jours du marché obligataire japonais (imaginons les japonais contraints de se débarrasser de leurs 1'100 Mia de TBonds pour tenter de sauver le Yen…).
A St.-Petersburg, Mercouris a assisté à une présentation de Dmitri Medvev où ce dernier a déclaré que la proposition de pourparlers de paix était la dernière chance de l’Ukraine. La prochaine étape sera une demande de capitulation sans condition. De la science-fiction ? Attendons…
Merci pour ce point.
RépondreSupprimerSur Paix et Guerre. L'administration Trump est étirée entre des néo-conservateurs russophobes républicains comme Kellogg qui veulent poursuivre le conflit en Ukraine et des purs Trumpiens comme Vance qui veulent arrêter le conflit et réaliser du business avec la Russie. Ce qui expliquerait les tergiversations américaines.
Des conseillers en poste au secrétariat de la défense pro-guerres se sont faits remercier par Trump dernièrement. A voir ce qui va se passer pour le devenir du secrétaire d’État à la défense, Pete Hegseth. Mike Waltz, l'ancien conseiller spécial à la sécurité nationale s'était déjà fait remercier dernièrement, on lui a reproché ses appointances avec le régime de Netanyahou qui voulait faire pression sur la politique de Trump au Moyen-Orient.
Le mois prochain, l'aide américaine en faveur de l'Ukraine qui a été votée par le congrès durant l'administration Biden va s'épuiser définitivement.
A voir ce que va décider Donald Trump dans les prochaines semaines, continuer à aider fortement l'Ukraine ou carrément jeter l'éponge ?
Il y a déjà eu cinq rounds de négociations à Oman avec les iraniens, mais la dernière annonce américaine à jeter un froid avec la volonté de supprimer totalement le nucléaire civil iranien, le sixième round prévu est actuellement en suspens.
Les russes développent une nouvelle génération de drone kamikaze incluant une intelligence artificielle couplée à une reconnaissance optique du terrain entièrement autonome. Plus besoin d'un système GPS pour guider ces drones qui ne pourront pas être brouillés par les systèmes de guerre électronique actuellement employés sur le front ukrainien. Ce système viendra compléter plus aisément le filoguidage par fibre optique qui était employé par certains de leurs drones FPV sur le front de Koursk.
Déjà l'année dernière, on ne pouvait plus brouiller électroniquement ces drones russes avec un tel système, ils ont réalisé un carnage sur le matériel ukrainien.
Les Conflits en Cartes a dénombré plus de 7 000 impacts de drones FPV sur du matériel des deux camps dans l'oblast de Koursk.
Netanyahou est bien en froid avec l’administration Trump. J.D Vance devait lui rendre visite, Tel-Aviv a refusé de faire poser ses avions logistiques d'accompagnement C-17 Globemaster III sur l'aéroport de Tel-Aviv qui est coutumier de les accueillir quand une grosse huile de la Maison Blanche visite la région et ses alentours. Les avions du vice-président ont été déroutés sur un aéroport en Crête.
On pourra remarquer encore une fois que c'est depuis que Donald Trump a pris ses distances avec le régime de Benjamin Netanyahou et de ses sbires que les européens ont commencé à changer de ton face au gouvernement de Tel-Aviv.
RépondreSupprimerDes caniches qui aboient une fois que le mâle alpha a parlé afin de recevoir des susucres et leurs croquettes.
Je pense même que pour Macron c’est une tentative de couper l’herbe sous le pied de Trump, et de pérorer sur le thème c’était moi le premier…
SupprimerJacques Baud a donné un interview sur SwissBox Communication.
RépondreSupprimerIsraël revêt de moins en moins d'importance stratégique dans la région du PROCHE-ORIENT. Pendant la guerre froide l’État Hébreux était la seule présence réellement occidentale dans la région d'où son intérêt stratégique face à l'influence communiste des États arabes. De nos jours, avec l'influence de la Chine, de la Russie et des Brics dans la région la donne stratégique a changé. Israël ne rapporte que des soucis et il en coûte aux USA.
D’ailleurs le cessez-le-feu signé par Washington avec les Houthis concerne exclusivement les navires étant chargés de marchandises américaines ou soit de l'importation ou de l'exportation à destination des USA passant par la mer Rouge.
Les navires à destination d’Israël ne sont pas concernés, Washington ne s'est pas mouillé pour Tel-Aviv. Trump va chercher des investisseurs en Arabie Saoudite pour son industrie nationale mais pas à Tel-Aviv qui certes lui achète des armes subventionnées par Washington.
Version de Jacques Baud sur les élections roumaines.
Georges Simion, le candidat de remplacement malchanceux aux élections roumaines, est de la fausse opposition comme le RN chez nous. Il a endossé le costume de souverainiste nationaliste de Georgescu, le candidat éliminé par décision judiciaire.
En fait il est européiste, pro-Otan, cela n'aurait rien changé, les électeurs roumains s'en sont aperçus. C'était une supercherie électorale pour rattraper l'élimination anticonstitutionnelle de Georgescu.
Un ex bras droit de Viktor Ianoukovitch s'est fait assassiner en Espagne. Pour Jacques Baud, c'est un assassinat orchestré par le SBU sur ordre de Zelensky. Zelensky a peur de se faire remplacer rapidement étant donné la situation militaire sur le terrain qui dépérit à vue d’œil. Les personnalités politiques pouvant faire partie d'un futur gouvernement permettant de remplacer le régime kiévien actuel doivent être éliminés, abattre la concurrence tel est l'objectif afin d'espérer de durer un peu plus.
Hors interview.
La Russie vient d'annoncer qu’elle dotera son missile air-air de très longue portée R-37M évoluant à des vitesses proches de l'hypersonique d’une tête nucléaire tactique, le tout transporté par les nouveaux SU-35S. En réponse à Emmanuel Macron qui veut doter la Pologne de Rafale doté du missile nucléaire ASMP-A rénové. Demain la France voudra se doter de l'AS4G, missile nucléaire de quatrième génération hypersonique. Avec ce genre de missile c'est peut être la Roumanie mais surtout la Pologne qui risque de ramasser la colère atomique du Kremlin en riposte.
Je veux bien l’idée du faux opposant à l’UE en Roumanie comme ailleurs, mais j’ai du mal a m’expliquer alors pourquoi tant d’énergie (je ne parle pas même de moralité tant ce terme n’a plus grand chose à faire dans notre politique contemporaine) à les mettre hors jeu.
SupprimerJe ne pense pas effectivement ces candidats comme de réels souverainistes, mais je les pense tout de même assez en différent avec nos globalistes néocons pour qu’ils soient éloignés.
L’arrivée de Trump a sans doute à voir avec ces comportements en mode alarme, et prendra encore une autre dimension si celui-ci confirme au mid-terms dans 2 ans, car encore plus que Trump je pense qu’ils ont une peur panique de Vance.
Une grande partie des pays membres de l'UE à ce jour cultive la fausse opposition depuis des années, chez nous cela s'appelle le RN ou LFI. On fait du remplissage médiatique entre les réels globalistes assermentés et les dits souverainistes de complaisance (RN) et les révolutionnaires de pacotille (LFI).
SupprimerCependant l'UE est en état de faiblesse, les choses se compliquent inévitablement pour Bruxelles et sa clique depuis la période du COVID.
Faut donc passer la surmultiplié pour se protéger et renforcer son pouvoir.
On utilise pour cela la justice des pays concernés pour éliminer les candidats dits populistes ou nationalistes qui risquent d'être réellement élus.
Georgescu, Marine le Pen, c'est du pareil au même.
Avant d'en arriver au recours judiciaire voire constitutionnel, on n'hésite pas à empêcher un parti d'utiliser les médias classiques pour faire campagne comme en Allemagne et dénoncer l'AFD par les services secrets du pays comme un nuisible. L'arme de la stigmatisation pour faire changer les opinions. De même on rend plus difficile les financements de certains partis en empêchant des banques nationales de les réaliser, ce qui donne la séance Marine le Pen à Moscou.
Une autre manière douce étant la falsification du vote en se servant de l'électorat des résidents à l'étranger comme en Moldavie avec le vote électronique qui est plus compliqué à tracer.
Effectivement le syndrome du retour triomphant de Trump a frappé nos dirigeants, à ce titre Donald s'en sert contre nous car en 2020 tous nos dirigeants de l'époque l'ont torpillé dans sa campagne pour sa réélection en privilégiant la candidature de Biden sous le manteau.
Chez nous on maîtrisait la poussée du RN dans l'opinion publique en fragmentant le camp dit souverainiste avec des candidatures comme celle de Dupont-Aignan en 2017 ou encore celle de Zemmour en 2022 qui ne sont pas pour une sortie définitive de l'UE, de l'Otan et encore moins de l'Euro, en réalité comme le RN à présent.
C'est la raison pour laquelle Florian Philippot continue à passer dans nos médias mainstream, ne représentant rien dans l'opinion mais il faut laisser s'exprimer un pur frexiteur pour réaliser un débat dit démocratique.
Asselineau ne peut pas passer à l'antenne, il connait ses dossiers sur le bout des doigts, le journaliste en face ne suivrait pas. Un tel débat ne pourrait être suivi que par une minorité de l'électorat de toute façon, c'est ce que pense notre classe dirigeante. Or sur YouTube ses vidéos sont plutôt un succès, donc Asselineau reste un danger, donc il reste interdit d'antenne.
Mais cela ne suffit plus à endiguer le phénomène avec la guerre en Ukraine malgré l'abstention grandissante car les peuples européens ne veulent pas la guerre, ils ne suivent plus du tout leurs dirigeants. C'est la panique, ainsi le narratif est employé comme bouée de sauvetage pour sauver la face et la censure sert à préserver le narratif.
Les forces aérospatiales russes viennent de rendre opérationnel leur nouveau missile air-air très longue portée : NOVATOR KS-172.
RépondreSupprimerMissile d'interception aérien commencé à être développé début des années 90, puis arrêté par manque de budgets. Il y a eu une reprise de son étude avec une coopération technique indienne début des années 2000 mais qui n'a pas porté ses fruits.
Les russes ont continué seuls à le mettre en œuvre par la suite.
Il est basé sur le missile d'interception air-sol des batteries antiaériennes Buk et à partir de celui-ci une autre version améliorée a été développée.
Il peut être construit avec deux étages de propulsion pour améliorer sa portée.
On considère que sa portée peut varier de 200 à 400 kilomètres suivant les options.
Sa principale tâche est d'intercepter à très longue distance les citerne volantes de ravitaillement, les avions AWACS et de guerre et de brouillage électronique. C'est à dire tous les avions en relation avec la logistique, le ravitaillement et la technologie de la guerre aérienne moderne. C'est la même mission que le missile R-37M, tous ces types d'avion constituent le talon d'Achille d'une armée aérienne moderne.
Poids : 748 kilos, longueur 6 mètres + 1.04 m avec un système de propulsion différent, 40 cm de diamètre, 61 cm d'envergure avec les ailerons de direction, altitude maximale d'évolution 30.000 mètres, vitesse maximale : Mach 3.3 soit près de 4 000 km/h.
Il est supersonique et non hypersonique, le missile R-37M est plus rapide atteignant Mach 4.5 à 5, flirtant avec les vitesses hypersoniques.
Plateforme de lancement : SU-30, SU-35S, MIG -31BM ??? Ce sera à confirmer dans l'avenir. Étant que le missile est imposant il nécessite un grand avion de près de 20 mètres de long avec un radar de diamètre de près de 400 km de portée.