INDE/PAKISTAN : SITREP du 7 mai (SOFX)
L'Inde a tiré des missiles sur le Pakistan et le Cachemire
administré par le Pakistan tôt mercredi matin, visant ce qu'elle a qualifié de
sites terroristes.
L'Inde a déclaré que les frappes, dans le cadre de
l'opération Sindoor, ont touché neuf sites utilisés pour lancer des attaques
contre le territoire indien. Le ministère indien de la Défense a indiqué
qu'aucun site militaire pakistanais n'avait été ciblé et a qualifié l'opération
de « mesurée et non escalatoire ».
La chaîne de télévision indienne New Delhi Television Limited a rapporté que des missiles de croisière SCALP de fabrication française et des bombes intelligentes HAMMER ont été lancés depuis des avions Rafale lors de l'attaque.
Le Pakistan a rejeté le récit de l'Inde concernant les
récentes frappes et a déclaré que les missiles, qui ont touché cinq localités :
Kotli, Muzaffarabad, Bahawalpur, Bagh et Muridke, ont tué trois civils, dont un
enfant, et blessé 12 autres personnes.
Le Premier ministre Shehbaz Sharif a déclaré sur X : « Le
Pakistan a pleinement le droit de répondre avec force », à ce qu'il a qualifié
d'« acte de guerre ».
En réponse aux frappes de missiles de l'Inde, l'armée
pakistanaise a revendiqué avoir abattu trois avions de chasse indiens et un
drone, selon le ministre pakistanais de l'Information, Attaullah Tarar.
Le lieutenant-général Ahmed Sharif Chaudhry a déclaré que deux appareils ont été abattus près de Bhatinda, dans le Pendjab indien, et d'Akhnoor, dans le Cachemire administré par l'Inde. Un troisième avion aurait été abattu près d'Awantipora.
Les tensions entre l'Inde et le Pakistan se sont
intensifiées à la suite d'une attaque meurtrière le mois dernier dans le
Cachemire administré par l'Inde, où des hommes armés ont tué 26 personnes, dont
25 touristes indiens, sur un site populaire à Pahalgam. L'Inde a accusé des
militants soutenus par le Pakistan, tandis qu'Islamabad a nié toute
implication.
Dans les précédentes guerres Indo-pakistanaises, les pertes aériennes ont du mal à être clarifiées, chacun délivrant sa version des faits, même après des années.
RépondreSupprimerPar contre les indiens, dernièrement, c'est à dire en 1999 et en 2019, ont eu l'habitude d'utiliser avec succès des MIRAGE 2000-5 pour taper sur des forces pakistanaises.
Ces MIRAGE 2000 ont été modernisés dernièrement par Thalès, ils en possèdent une cinquantaine.
Utiliser des RAFALE, ils en possèdent 36 à l'heure actuelle, suit cette même logique.
Ils viennent de confirmer leur commande de 26 autres RAFALE dont 22 en version marine pour alimenter leurs porte-avions, ce qui est une première à l'exportation pour Dassault, la version marine n'ayant jamais été exportée.
L'Inde voudrait commander plus de 100 RAFALE supplémentaires mais avec un partage technologique avec production en Inde, mais Dassault refuse.
Avec le matos français, on énerve moins de monde diplomatiquement et c'est tout aussi efficace.
Faut pas trop indisposer l'oncle Sam qui a une certaine influence sur Islamabad mais qui interdit à la force aérienne pakistanaise d’utiliser ses F-16, et la Chine qui sponsorise le Pakistan surtout en aviation militaire ces derniers temps avec son J-10 et son J-17 fabriqué en commun.
Quand vous faites un contrat d'armement en Inde, vous devez investir dans le pays 10% de l'activité de votre contrat. Ce pourquoi le motoriste SAFRAN a beaucoup d'usine en Inde et motorise le RAFALE. Source Ate Chuet.
RépondreSupprimerDeux ou trois zincs indiens auraient été mis au tapis par le Pakistan. Tombés en Inde. Des zincs ou... leurs réservoirs auxiliaires ? Un doute subsiste. Mais la presse US est assez affirmative. Les Pakistanais s'attendaient à une attaque et l'avaient même annoncée, donc étaient prêts à la contrer. Avec 200 millions de musulmans en Inde et une mafia également musulmane très puissante, les informateurs ne doivent pas manquer. Perdre des avions modernes ultra coûteux pour écrouler quelques bicoques islamisées et vaguement taper un barrage hydroélectrique, mauvais plan, mauvais guerriers.
RépondreSupprimerL'Inde a confirmé deux appareils de perdus et un ressemble beaucoup à un Rafale. De son côté le Pakistan en revendique cinq.
SupprimerPertes aériennes indiennes revendiquées par New Dehli :
SupprimerUn SU-30MKI lanceur de missile Brahmos, Un Rafale lanceur de missile Scalp voire deux, il y a peut être un MIG-29 ?
Certains de ces avions auraient été abattus par des J-10C pakistanais, avion chinois équipés du nouveau missile air-air chinois PL-15.
Le missile air-air chinois PL-15 possède une portée de 145 km, excellent pour le combat BVR, Beyond Visual Range, au delà de la portée visuelle.
Les Rafale étaient armés de missile MICA de moins grande portée, mais effectuaient une mission de pénétration donc ils partaient avec un handicap car visiblement sans couverture aérienne.
L'action de Dassault a chuté de 1.84%.
Conclusion.
Il est préférable de nos jours de posséder des avions de chasse de cinquième génération, dits furtifs ou des drones lourds furtifs pour lancer des attaques terrestres en territoire ennemi.
Les avions de quatrième génération améliorée ne suffisent plus face à un ennemi bien équipé technologiquement.
L'Inde va se poser des questions.
Source Les Conflits en Cartes.
SupprimerA cette heure, deux avions indiens sont confirmés par la partie indienne, 1 SU-30 et 1 Rafale. La dérive du Rafale a été filmée, aucun doute.
Il existe deux versions du missile air-air chinois PL-15, une entre 200 et 300 km de portée et la E a 145 km de portée. Ce missile va à mach 5 voire +, donc difficile de le voir arriver au radar. Il aurait pu être dirigé par un AWACS pakistanais pendant que les J-10C se planquaient après avoir tirer leurs missiles avec des données sécurisées pour le guidage du missile.
Les avions indiens se sont faits abattre à 100km à l'intérieur du territoire indien. Tout est à revoir du côté indien.
Attente de plus ample informations de la part d'ATE CHUET.
À lire "Les Conflits en Cartes", les Indiens sont tombés dans un piège bien conçu et bien technologique. Leurs zincs - dont les pilotes se croyaient à l'abri loin au dessus du territoire national - ont été repérés par un AWACS pakistanais, à 300 km. Il a transmis les coordonnées en liaison cryptée à des chasseurs volant plus près des cibles et en rase-motte. Ces chasseurs ont alors tiré des missiles à longue portée que le ou les AWACS ont guidé au but, à mach 5. Du beau travail avec du matériel chinois. Les Indiens, qui se ridiculisent sur ce coup, risquent donc de remettre le couvert.
SupprimerRetour d'expérience.
SupprimerSi tu possèdes des avions de génération 4 ou 4.5, il faut de l'aide à la détection et des armes air-air et air-sol qui ont de l'allonge. Au tout début du conflit ukrainien des MIG-31BM (avion de troisième génération amélioré) russes ont descendu des SU-27 ukrainiens de première version (avion de troisième génération très amélioré) à 200 km avec des missiles R-37 qui vont à Mach 5, donc quasi indétectables à cause du plasma généré à ces vitesses dites hypersoniques. Ce phénomène commençant vers Mach 4.5.
Comme nos avions n'ont pas un gros nez pour loger un important radar ils ne peuvent pas être totalement autonomes sur ce coup. Les avions russes comme le MIG-31, le SU-30 (quatrième génération améliorée) ou encore le SU-35S (quatrième génération très améliorée) ont des portées radars de 400km, mais ce sont des avions immenses.
Le Rafale F3-R et F4.1 c'est à peine 200 km. On part avec un handicap avec ce genre d'avion et plus encore avec des avions de cinquième génération dits totalement furtifs.
De plus les MICA du Rafale ont 60 km de portée, 80 km avec la dernière version MICA II.
Il faut au minimum du missile Meteor à 200 km de portée atteignant Mach 4+, pouvant être guidé à partir d'avion AWACS. Il y a du boulot en perspective chez Dassault et son drone furtif Neuron guidé par le futur Rafale F5.
D'où l'intérêt des avions furtifs de cinquième génération à soute, mais on ne sait pas encore si cela fonctionne, les russes restant très discrets avec leurs SU-57 sur ce sujet en Ukraine.
Le F-35 américain ou le F-22 n'ayant pas de victoire aérienne enregistrée, ni chez les chinois avec leurs J-20.
Par contre on sait qu'il existe des techniques pour les détecter.
questions : le charles de gaulle repart en mer ( version guerre) autour de juillet pour une mission autour du golfe persique : quelqu'un a t'il des news sur ce qui se prépare ? le manu perd les pédales? une vengeance pour ne pas envoyer de contingent en ukrraine?
RépondreSupprimerLe CDG est régulièrement envoyé dans cette région, à priori rien de neuf.
SupprimerATE CHUET a traité le sujet par anticipation : pour entrer en premier sur un théâtre d'opération bien défendu AA ou SA, il privilégierait le F-35 ou une association Rafale + nEUROn. Que ce drone ailier soit abandonné depuis plus de 10 ans, un autre exemple du renoncement français. Sinon, détecter les avions dits furtifs, surtout une question de moyens...
RépondreSupprimerDétection des avions furtifs.
RépondreSupprimerLa France a développé un radar trans–horizon nommé « Nostradamus » dans les années 1990. Il entra en service au profit de l'Armée française en 2005 mais est toujours en cours de développement. Il est situé sur une ancienne base de l'OTAN près de Dreux. Il est conçu autour d'un système d'antennes en étoile utilisé aussi bien en émission qu'en réception (radar monostatique dans lequel la réception et l'émission se font au même endroit) capable de détecter des avions à une distance de plus de 1 000 km sur 360 degrés. La bande de fréquence utilisée s'étale de 6 à 30 MHz. Il aurait été capable de suivre les bombardiers furtifs américains B2 pendant leurs raids sur le Kosovo et de détecter le départ d'une fusée Ariane en Guyane à 6 000 km de son lieu d'implantation.
Des radars trans-horizon de ce type existent aux USA (3), en Australie, en Russie (1), en Chine (?). Ce que je retiens : « est toujours en cours de développement ». Comme le nEUROn. Avec un nom pareil, ce drone n'avait aucune chance.
En outre existent un système chinois basé sur l'infra-rouge (à quel stade ?) et le radar passif d'Hensoldt qui utilise les ondes émises par les télévisions, les stations de radio et les réseaux de téléphonie mobile. Restent furtifs les avions qu'on accepte de laisser furtifs. L'histoire d'Hensoldt, ancienne division d'Airbus, est éloquente.