Merci pour ce point. Jacques Baud a réalisé un interview dans Espoir et Dignité. Poutine a parlé de l'instauration d'une zone tampon le long de la frontière russo-ukrainienne le 22 mai dernier. Il avait déjà parlé d'instaurer cette zone mais en l'appelant zone sanitaire vers fin 2023. Les journalistes parlent de l'oblast de Tchernihiv, Kharkov et Soumy pour son établissement. Cependant, ce n'est pas ce qu'on entend à la Douma, le député Viktor Sobolev membre du comité de défense de la Russie a dit que les oblasts concernés sont bien les trois cités au dessus, plus celui de Dnipro, d'Odessa et de Mikolaiev, ce qui porte à six les oblasts concernés. Cela pose des interrogations, on n'a pas la même vision du côté occidental surtout européen que chez les russes au niveau de l'établissement de cette zone tampon.
Le premier à avoir parlé de cette zone tampon de sécurité était Serguei Lavrov le 6 juin 2022, il y a déjà près de trois années. Il disait à l'époque en s'adressant aux membres de l'Otan : "Plus la portée des armes que vous fournirez sera grande, plus nous éloignerons de notre territoire la ligne à partir de laquelle l'Ukraine peut menacer la fédération de Russie". La France et le Royaume-Uni parlaient en cette période d'envoyer des missiles de croisière Storm Shadow et Scalp, les américains leurs fameux missiles tactiques Atacms de 300 km de portée maximale concernant certains modèles. Tout ce matériel militaire a été envoyé et utilisé en Ukraine depuis. Cependant vers mi-2022, les drones n'étaient pas encore tout à fait rentrer dans le conflit. Sachant qu'aujourd'hui certains drones lourds kamikazes ukrainiens pénètrent de plus de 1 000 km au sein du territoire ancestral russe.
Le général Zaloujny, l'ex chef d'état major de l'armée ukrainienne actuellement ambassadeur à Londres, a déclaré le 22 mai dernier que l'Ukraine ne pourrait pas retrouver ses territoires de 1991(en parlant de la Crimée) et de 2022 (les 4 oblasts revendiqués par la Russie depuis le référendum du 30 septembre 2022). On commence à comprendre chez les ukrainiens que la fête est finie va falloir passer à la table des négociations.
Les américains ont essayé de pousser les russes et les ukrainiens à négocier, chacun en ce moment établit un mémorandum de sortie de crise. Les russes y travaillent, mais on ne travaille pas beaucoup chez les ukrainiens, rien ne sort de neuf du côté de Kiev actuellement si ce n'est de ressortir les anciennes propositions qui n'ont plus rien à voir avec la situation militaire du moment. Les négociations en vue de la résolution du conflit n'ont toujours pas démarré en réalité. Plus les ukrainiens vont attendre et plus leur territoire va diminuer au profit des russes qui ne rendront rien du tout afin d'assurer leur sécurité et celui des russes en Ukraine. Les américains l'ont parfaitement compris.
Merci pour ce point. Jacques Baud a réalisé un interview dans Espoir et Dignité.
RépondreSupprimerPoutine a parlé de l'instauration d'une zone tampon le long de la frontière russo-ukrainienne le 22 mai dernier. Il avait déjà parlé d'instaurer cette zone mais en l'appelant zone sanitaire vers fin 2023.
Les journalistes parlent de l'oblast de Tchernihiv, Kharkov et Soumy pour son établissement.
Cependant, ce n'est pas ce qu'on entend à la Douma, le député Viktor Sobolev membre du comité de défense de la Russie a dit que les oblasts concernés sont bien les trois cités au dessus, plus celui de Dnipro, d'Odessa et de Mikolaiev, ce qui porte à six les oblasts concernés. Cela pose des interrogations, on n'a pas la même vision du côté occidental surtout européen que chez les russes au niveau de l'établissement de cette zone tampon.
Le premier à avoir parlé de cette zone tampon de sécurité était Serguei Lavrov le 6 juin 2022, il y a déjà près de trois années. Il disait à l'époque en s'adressant aux membres de l'Otan : "Plus la portée des armes que vous fournirez sera grande, plus nous éloignerons de notre territoire la ligne à partir de laquelle l'Ukraine peut menacer la fédération de Russie".
La France et le Royaume-Uni parlaient en cette période d'envoyer des missiles de croisière Storm Shadow et Scalp, les américains leurs fameux missiles tactiques Atacms de 300 km de portée maximale concernant certains modèles.
Tout ce matériel militaire a été envoyé et utilisé en Ukraine depuis.
Cependant vers mi-2022, les drones n'étaient pas encore tout à fait rentrer dans le conflit.
Sachant qu'aujourd'hui certains drones lourds kamikazes ukrainiens pénètrent de plus de 1 000 km au sein du territoire ancestral russe.
Le général Zaloujny, l'ex chef d'état major de l'armée ukrainienne actuellement ambassadeur à Londres, a déclaré le 22 mai dernier que l'Ukraine ne pourrait pas retrouver ses territoires de 1991(en parlant de la Crimée) et de 2022 (les 4 oblasts revendiqués par la Russie depuis le référendum du 30 septembre 2022).
On commence à comprendre chez les ukrainiens que la fête est finie va falloir passer à la table des négociations.
Les américains ont essayé de pousser les russes et les ukrainiens à négocier, chacun en ce moment établit un mémorandum de sortie de crise. Les russes y travaillent, mais on ne travaille pas beaucoup chez les ukrainiens, rien ne sort de neuf du côté de Kiev actuellement si ce n'est de ressortir les anciennes propositions qui n'ont plus rien à voir avec la situation militaire du moment.
Les négociations en vue de la résolution du conflit n'ont toujours pas démarré en réalité.
Plus les ukrainiens vont attendre et plus leur territoire va diminuer au profit des russes qui ne rendront rien du tout afin d'assurer leur sécurité et celui des russes en Ukraine.
Les américains l'ont parfaitement compris.