Ça bouge, les russes réagissent plus que d'habitude sur le front surtout après l'annonce de Trump et ses sanctions pétrolières sur les deux plus grandes compagnies russes. En réponse Poutine va t-il interdire Exxon de revenir en Russie ? Le taux directeur de la banque centrale russe vient d'être abaissé à 16.5, les russes comptent sur une inflation pour 2026 de 5%, soit la moitié de 2024, la surchauffe économique commence à être enrayée ainsi que l'efficacité des sanctions qui avait entrainé la montée subite de l'inflation. La croissance russe pour cette année serait autour d'un peu plus de 1%. Retour à la normale.
Vladimir Poutine vient d'annoncer les tests réussis du missile de croisière à propulsion nucléaire thermique 9M730 Burevestnik. En théorie, ce missile est censé avoir une autonomie illimitée grâce à sa propulsion nucléaire, l'essai en vol a duré 15 heures et le missile aurait parcouru 14.000 km à une moyenne de 933 km/h !!!
Le but de ce missile, qui devrait être doté d'une tête nucléaire, est de contourner à très basse altitude les défenses antiaériennes de l'adversaire en changeant de parcours si besoin est après son lancement étant donné qu'il a une autonomie illimitée. Pour l'envoyer on utilise un lanceur au propergol solide de 3 mètres de long qui se détache par la suite du corps du missile, celui ci mesurant 9 mètres de long. L'avantage est qu'un lanceur mobile terrestre situé au milieu de la Russie fait l'affaire, pas besoin d'un bombardier lourd stratégique avec des équipages à former ou d'envoyer un croiseur par delà les mers.
Il évolue à basse altitude, celle-ci serait comprise entre 25 et 100 mètres afin de compliquer sa détection. Sa vitesse d'évolution serait comprise entre 850 et 1300 km/h, il serait supersonique à des moments.
Le missile de croisière à propulsion nucléaire à autonomie illimitée Burevestnik permet de ne pas se relancer dans une course aux armements du côté russe. En effet, à partir du moment où l'Otan a installé un bouclier antimissile AEGIS en Europe centrale, il aurait fallu que la Russie produise encore plus de missiles balistiques ou de croisière pour frapper l'Europe à cause du taux d'interception de ce bouclier défensif. Ce nouveau missile menace l'entièreté de la superficie des USA dans le même temps, en réalité tout le monde sur la planète en étant tiré en toute sécurité depuis la Russie.
Pareillement, le nouveau missile de croisière KH-BD, dérivé du missile KH-101, ayant une portée augmentée de 6 500 km menace aussi une grande partie du territoire des USA, ainsi que le nouveau missile hypersonique Oreshnik qui aurait la même portée effective. Ces deux missiles pouvant renfermer des charges conventionnelles ou nucléaires. Quand la Russie sort un nouveau missile stratégique, celui-ci menace l'Europe et le continent Nord Américain dans le même temps, ceci économise les coûts.
Les recherches russes sur l'hypersonique donnent le même résultat avec le planeur à tête nucléaire Avangarde. On retrouve la même philosophie avec le drone sous marin russe Poséidon à propulsion nucléaire pouvant être doté d'une charge nucléaire. Ainsi que le missile balistique intercontinental RS-28 Sarmat rebaptisé Satan II par la presse occidentale de 18.000 km de portée, évitant aussi de par son autonomie les boucliers anti missiles occidentaux en passant par le pôle Sud et remontant le continent Sud Américain pour aller frapper les USA.
Quant au missile hypersonique aérobalistique Kinzhal, il serait plutôt dirigé vers les flottes de porte-avions US, n'ayant que, si on peut dire, 2 000 à 2 500 km de portée effective. Idem pour la version navale avec le missile Zircon hypersonique ayant une portée plus restreinte estimée à 1000 km capable d'être lancé par des bâtiments de surface ou des sous-marins.
La boucle est bouclée du côté russe, avec toute cette panoplie annoncée en 2018, la Russie fait peur sans entrer réellement dans une course aux armements comme à l'époque soviétique. Sur ce sujet, Poutine a joué la qualité et la diversité mais pas la quantité afin de ne pas mettre son économie entière au service de la guerre au détriment du niveau de vie de sa population.
Bonjour, simple réapparition - si une personne a des nouvelles d'Erwan Castel !
RépondreSupprimerMerci.
Ça bouge, les russes réagissent plus que d'habitude sur le front surtout après l'annonce de Trump et ses sanctions pétrolières sur les deux plus grandes compagnies russes.
RépondreSupprimerEn réponse Poutine va t-il interdire Exxon de revenir en Russie ?
Le taux directeur de la banque centrale russe vient d'être abaissé à 16.5, les russes comptent sur une inflation pour 2026 de 5%, soit la moitié de 2024, la surchauffe économique commence à être enrayée ainsi que l'efficacité des sanctions qui avait entrainé la montée subite de l'inflation.
La croissance russe pour cette année serait autour d'un peu plus de 1%. Retour à la normale.
Vladimir Poutine vient d'annoncer les tests réussis du missile de croisière à propulsion nucléaire thermique 9M730 Burevestnik.
RépondreSupprimerEn théorie, ce missile est censé avoir une autonomie illimitée grâce à sa propulsion nucléaire, l'essai en vol a duré 15 heures et le missile aurait parcouru 14.000 km à une moyenne de 933 km/h !!!
Le but de ce missile, qui devrait être doté d'une tête nucléaire, est de contourner à très basse altitude les défenses antiaériennes de l'adversaire en changeant de parcours si besoin est après son lancement étant donné qu'il a une autonomie illimitée.
Pour l'envoyer on utilise un lanceur au propergol solide de 3 mètres de long qui se détache par la suite du corps du missile, celui ci mesurant 9 mètres de long.
L'avantage est qu'un lanceur mobile terrestre situé au milieu de la Russie fait l'affaire, pas besoin d'un bombardier lourd stratégique avec des équipages à former ou d'envoyer un croiseur par delà les mers.
Il évolue à basse altitude, celle-ci serait comprise entre 25 et 100 mètres afin de compliquer sa détection. Sa vitesse d'évolution serait comprise entre 850 et 1300 km/h, il serait supersonique à des moments.
Le missile de croisière à propulsion nucléaire à autonomie illimitée Burevestnik permet de ne pas se relancer dans une course aux armements du côté russe.
RépondreSupprimerEn effet, à partir du moment où l'Otan a installé un bouclier antimissile AEGIS en Europe centrale, il aurait fallu que la Russie produise encore plus de missiles balistiques ou de croisière pour frapper l'Europe à cause du taux d'interception de ce bouclier défensif. Ce nouveau missile menace l'entièreté de la superficie des USA dans le même temps, en réalité tout le monde sur la planète en étant tiré en toute sécurité depuis la Russie.
Pareillement, le nouveau missile de croisière KH-BD, dérivé du missile KH-101, ayant une portée augmentée de 6 500 km menace aussi une grande partie du territoire des USA, ainsi que le nouveau missile hypersonique Oreshnik qui aurait la même portée effective. Ces deux missiles pouvant renfermer des charges conventionnelles ou nucléaires. Quand la Russie sort un nouveau missile stratégique, celui-ci menace l'Europe et le continent Nord Américain dans le même temps, ceci économise les coûts.
Les recherches russes sur l'hypersonique donnent le même résultat avec le planeur à tête nucléaire Avangarde. On retrouve la même philosophie avec le drone sous marin russe Poséidon à propulsion nucléaire pouvant être doté d'une charge nucléaire.
Ainsi que le missile balistique intercontinental RS-28 Sarmat rebaptisé Satan II par la presse occidentale de 18.000 km de portée, évitant aussi de par son autonomie les boucliers anti missiles occidentaux en passant par le pôle Sud et remontant le continent Sud Américain pour aller frapper les USA.
Quant au missile hypersonique aérobalistique Kinzhal, il serait plutôt dirigé vers les flottes de porte-avions US, n'ayant que, si on peut dire, 2 000 à 2 500 km de portée effective. Idem pour la version navale avec le missile Zircon hypersonique ayant une portée plus restreinte estimée à 1000 km capable d'être lancé par des bâtiments de surface ou des sous-marins.
La boucle est bouclée du côté russe, avec toute cette panoplie annoncée en 2018, la Russie fait peur sans entrer réellement dans une course aux armements comme à l'époque soviétique. Sur ce sujet, Poutine a joué la qualité et la diversité mais pas la quantité afin de ne pas mettre son économie entière au service de la guerre au détriment du niveau de vie de sa population.