Les entretiens de Veille Stratégique avec MAXIME CHAIX


 

Commentaires

  1. 2 journalistes allemands indépendants Alina Lipp et Thomas Röper font directement et nominativement parti du dernier train de mesures de l’UE contre la Russie, avec grande première une expropriation et une interdiction de retour chez eux.
    Nos tarės sont sans limites, je crains fortement que des paroles libres comme celles de Sylvain soient ici aussi vidées.
    https://anti-spiegel.ru/2025/was-die-verhaengung-von-sanktionen-gegen-thomas-roeper-bedeutet/

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  2. https://www.berliner-zeitung.de/news/neue-eu-sanktionen-erstmals-gegen-deutsche-buerger-meinungsfreiheit-in-europa-ist-tot-li.2326812

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  3. Merci pour cet interview forte intéressante, format à renouveler.
    Les USA et le Royaume-Uni ont mis sciemment dans l'embarras Vladimir Poutine avec la guerre du Donbass. Cette guerre posait un problème de politique interne en Russie et décrédibilisait le pouvoir en place de ne pas intervenir militairement. Mais Poutine n'avait pas fini de réorganiser son armée, il ne voulait pas partir en campagne sans biscuits.
    Avec l'augmentation des frappes d'artillerie sur le Donbass à partir de l'été 2021 par l'armée ukrainienne, les choses se sont envenimées rapidement.
    En février 2022 on note une forte intensification des frappes sur le Donbass, mais l'OSCE était sur le terrain pour compter les frappes pas pour déterminer qui était responsable de celles-ci. Mi-février les observateurs américains foutent le camp précipitamment des organes de comptage de l'OSCE en Ukraine.
    Vladimir Poutine a dû agir en coupant l'herbe sous le pied à l'armée ukrainienne en établissant une frappe préventive avec le début de son opération militaire spéciale afin de protéger les populations du Donbass face une offensive ukrainienne en préparation.
    Ce qui légitime Poutine dans son rôle de protecteur de la nation des populations russes de l'ancien empire soviétique.

    Je pense que les USA, c'est à dire l'administration Biden ne pensait pas que les choses allaient tourner de cette façon. Elle pensait même que les russes se déballonneraient car depuis le début on sous-estime les réelles capacités de Moscou.
    On voit Biden hésiter à aider militairement l'Ukraine en juin 2022 quand l'AFU est déjà à moitié décapitée par l'armée russe.
    En janvier 2023, c'est la débandade des conseillers autour de Zelenski à Kiev et les USA demandent à l'Europe de l'aider plus efficacement dans l'aide financière et militaire apportées. Washington avait compris déjà à l'époque que militairement c'était plié.

    L'objectif géostratégique US a été atteint avec la neutralisation de Nord Stream en septembre 2022. Le message du 07 février 2022 de Biden adressé aux russes était clair ; si vous franchissez la frontière ukrainienne on coupera Nord Stream tout en pensant que les russes ne la franchiraient pas. Si vous la franchissez c'est votre économie qui prendra un coup et celle des européens. Poutine devait donc agir rapidement, c'est qu'il a fait, son plan initial a fonctionné puisqu'il a donné des négociations qui ont failli aboutir mais l'Occident en a décidé autrement.
    Décidément, les USA ne pouvaient pas perdre.

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  4. Au XIXème siècle et encore au siècle suivant, les grandes nations occidentales - en fait les monopoles financiers et industriels qui les pilotaient - ont trouvé intérêt à SE PARTAGER le monde, avec les USA comme ultime et exclusif possesseur de la plus grosse part.

    L'extension de l'OTAN vers l'est peut s'interpréter comme un moyen purement militaire - et donc fragile - de faire perdurer ce partage. Les velléités annexionnistes de Trump comme ses accords improbables sur les minerais ukrainiens pareillement. Sauf que les moyens financiers - qui sont le véritable moteur de l'impérialisme - manquent désormais pour cette ambition devenue inadéquates. Un état auquel Moody's retire son triple A doit revoir ses ambitions. Démondialisation dit-on ? Mais le concept reste fumeux. Le grand DÉPARTAGE du monde, c'est ce qui commence en Ukraine. La suite est difficile à prévoir, faute de successeurs plausibles. Quant à rêver d'une coexistence pacifique entre états égaux en droits...

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