Les négos entre Trump et Poutine semble de plus en plus ressembler à un dialogue de sourd. D'un coté, Poutine ne lâche rien ( pourquoi le ferait il ? ) et de l'autre, Trump fait semblant de pouvoir imposer une trève de 30 jours. Je pense que Trump réalise que cette guerre est perdue mais il n'a pas le courage de faire plier Zlinsky et les eurofous qui tentent de prolonger la guerre. Je ne crois pas non plus qu'il va avoir le courage de fermer le robinet de l'aide US. Alors ? On va faire semblant de négocier car ni Trump ni Poutine ne veulent passer pour le premier à avoir claqué la porte. Qui va perdre patience le premier ? Probablement Trump mais les USA ont ils les moyens militaires pour changer la donne à l'est ? Ça semble très douteux mais ça reste à voir.
Macron pris par le doigt, je ne savais pas. Pour les curieux : https://www.itemfix.com/v?t=r06whc Notre président : un clown international, comme le dit le maître de ces lieux. Merci pour ce point. Les Russes poussent et leurs poussées atteignent des objectifs tactiques sans que, côté ukrainien, on puisse déceler l'objectif priorisé. Sans doute n'y en a-il pas : les Russes attendent tranquillement qu'une ouverture se découvre. D'ici là, il leur suffit que des Ukrainiens meurent en plus grand nombre : plus ça dure ainsi, même longtemps, davantage de victoire. La différence avec un sport de combat : pas d'arbitre arrêter le massacre.
On peut supposer que le nato joue une guerre d'usure car le rideau de troupes opposé aux russes semble très mince. Probablement surtout des petites équipes de droniste qui continue d'infliger des pertes sensibles aux russes. Reste à savoir quelles sont les pertes ukrainiennes. Je pense que depuis 6 mois, les russes perdent plus que le nato car ce sont eux qui attaquent et les ukros semblent y aller à l'économie sur les effectifs. Ça serait d'ailleur la seule tactique possible si ils veulent durer une autre année ou deux. Reste à voir si le nato peut continuer à alimenter le brasier pendant encore 12-18 mois. Au vue de la lenteur de la mobilisation industrielle à l'ouest, qui est en fait inexistante, Zlinsky doit commencer à être nerveux. Après 3 ans de conflit, rien n'a bougé ou presque au niveau de la production de guerre. Et c'est pire au niveau de la mobilisation militaire. Les russes eux ont beaucoup augmenté leur production d'armes. L'industrie russe a su relever le défi et les pertes humaines sont facilement remplacées car inférieures au recrutement. Ça semble sans espoir pour le nato. Mais il y a le drone, arme à prix modique car facile à construire en masse. La royauté du drone évite le pire pour le moment à l'armée kievienne car toute grande offensive semble impossible sans des pertes massives. Tant que quelqu'un ne trouvera pas une parade efficace contre les drones, le front devrait plier sans rompre limitant les russes au lent grignotage actuel. Si les russes maintiennent leurs exigences, c'est qu'ils ont déjà sans doute planifiés un autre deux ans de guerre
@Histoire sans fin, éléments de réponse. Estimations des morts russes et ukrainiens, du 24 février 2022 au mois d'avril 2025 inclus. Sources : interview de Jacques Baud sur le média Espoir et Dignité ce lundi 19 mai 2025. Morts russes, source Médiazona, 165.000 en prenant les éléments correctifs, c'est à dire tous les éléments guerriers sur place depuis le début de l'OMS. Soldats russes de l'armée régulière morts confirmés : 107.616. Le général ukrainien Syrsky donne le chiffre de 640.000 soldats russes actuellement sur le front.
Morts ukrainiens : 718.909, source média civil ukrainien Wartears.org, il admet une légère surévaluation des estimations, on serait plutôt vers 660.000 morts avec les facteurs de correction statistiques. 487.000 soldats ukrainiens seraient actuellement sur le front et 15.785 seraient actuellement prisonniers aux mains des russes. Il y a plus de soldats russes que d'ukrainiens sur le front à l'heure actuelle, une différence d'un peu près 150.000. On peut remarquer le nombre important de prisonniers ukrainiens donné par ce média, Kiev en reconnait officiellement que 8 000. Les russes un peu plus de 1 000. On serait à un ratio de 1 pour 15 en faveur des russes au niveau de prisonniers de guerre !!! 1 pour 8 si on écoute Kiev.
En bref, ratio de 1 pour 7 en faveur des russes au niveau des morts, la puissance de feu a toujours été du côté des russes depuis le début des opérations, c'est incontestable.
Sources Institut Levada, sondage réalisé en avril 2025. Cote de popularité de Vladimir Poutine : 87%, reste quasi stable. Avant le 24 février 2022, elle tournait aux alentours de 65 à 67%. Juste après cette date elle est montée à 83%, depuis Koursk elle est quasiment stabilisée au dessus de 85%. Elle est tombée au plus bas à 77% avec le retrait russe en novembre 2022 de Kharkov et de Kherson. 61% des russes sont favorables à des négociations. 30% des russes sont pour la continuation de l'opération militaire spéciale. 75% des russes soutiennent l'opération militaire spéciale. Conclusion, les russes sont pour la paix dans leur majorité, mais s'il faut aller jusqu'au bout alors ils soutiendront la politique du Kremlin sans faillir.
Clairement, le drone est mortel en défense. Mais, dès que l'armée ukrainienne est contrainte à retraiter vite, la mise en œuvre des drones semble presque impossible. Couper systématiquement par tous moyens toutes les voies d'approvisionnement vers le front, donc les livraisons de drones, les Russes l'ont-ils fait suffisamment ? Je dirais que non. Sinon, eux-aussi paraissent engager le moins d'hommes possible dans leurs attaques. Et plus de très coûteuses charges de blindés à la queue leu-leu style Reichshoffen-nous-voilà...
C'est le grand mystère de cette guerre, pourquoi les russes n'ont pas détruit les ponts sur le Dniepr ? Jamais personne n'a pu donner une réponse plausible à cette énigme. Vous avez une idée ?
Pour étayer les statistiques de Jacques Baud à propos des pertes humaines du camp ukrainien. Par trois fois au cours du conflit des fuites officielles ont été disponibles publiquement au niveau des morts dans l'armée ukrainienne. En septembre 2022, Ursula Van der Layen déclare que déjà 100.000 soldats ukrainiens sont morts dans les combats, puis elle se ravise. En janvier 2023, c'est le grand chambardement dans le gouvernement de Zelensky et des données fuitent de certains démissionniares : On parle de 157.000 morts ukrainiens. En septembre 2023 : le journaliste ukrainien Revedjuk publie le chiffre de 285.000 morts soldats ukrainiens dans sa gazette.
En prenant la droite des pertes ukrainiennes établie par Wartears.org, le média civil indépendant ukrainien, on se rend compte que les trois chiffres donnés au trois dates du dessus font partie de la droite qui nous donne aujourd'hui pa projection 718.000 morts du côté ukrainien. De même quand on recoupe avec les données provenant du ministère de la défense russe, qui surestime les données bien entendu, on arrive à une certaine similitude avec d'autres sources, si bien que les russes ne mentent pas beaucoup sur leurs propres estimations. Je rappelle que le gouvernement de Kiev ne reconnait officiellement que 45.000 morts au sein des rangs de son armée régulière depuis le 24 février 2022.
Les ponts sur le Dniepr : - Si on veut détruire l'armé ukrainienne faut bien qu'elle puisse amener son matériel et ses hommes sur le front. - Faire évacuer la population civile si nécessaire, les russes ne cherchent pas à détruire l’économie ukrainienne complètement ni sa population civile, faut laisser des organes de circulation. Ils cherchent à étouffer l'Ukraine. - Les russes détruisent les ponts proches du front pour freiner et perturber la logistique ukrainienne. - Pour le moment on parle de quatre oblasts à conquérir, pour le reste on verra plus tard. Par contre les ponts enjambant le Dniepr sur l'oblast de Kherson sont détruits afin d'empêcher quiconque de débarquer sur l'autre rive. - Les russes ont pété les barrages et les usines hydroélectriques sur le Dniepr afin de casser le potentiel énergétique ukrainien. - Les ponts du Dniepr sur l'oblast de Zaporijjia sont à surveiller dans un avenir proche.
Considérant que si jamais les russes percent et approchent du fleuve, les ponts vont sauter de toute façon ( ils sont déjà probablement minés ), je ne vois vraiment pas l'intérêt militaire à les laisser intact maintenant. L'armée ukrainienne étant déjà fortement endommagée, je ne vois pas non plus l'intérêt russe à poursuivre le carnage plus que nécessaire. D'autant plus que les russes subissent eux aussi des pertes importantes. Détruire la logistique ukrainienne sur le Dniepr me semble la meilleure solution pour amener la fin de cette guerre rapidement et par le fait même porter la frontière sur le fleuve ou elle sera probablement de toute façon sauf dans le sud si les russes se décident à marcher sur Odessa. En bref Zeche, je ne suis pas trop convaincu par votre explication car, pour ma part, je ne vois que des avantages pour les russes à couper le lien entre les deux rives du fleuve. À moins que techniquement, détruire des ponts à coup de missiles ne soit plus difficile que je l'imagine.
Les russes ne brûlent pas les étapes, pour le moment ils revendiquent 4 oblasts et la Crimée à reconnaitre dans le droit international. Ils veulent que les ukrainiens se retirent de ces 4 oblasts, c'est à dire de leur limite administrative respective. Cependant, c'est certainement prévu de faire péter les ponts sur le Dniepr dans un de leurs scenarii parce que le Dniepr est une excellente frontière naturelle entre deux mondes, mais après la cessation des combats sur la rive orientale du Dniepr. Cependant, avant toute chose, il faudra reconquérir militairement l'autre rive de l'oblast de Kherson et celui de Zaporijjia pour rester crédible avec les exigences présidentielles russes émises le 14 juin 2024.
En ce moment si les russes détruisent les ponts sur le Dniepr, les européens s'installeraient sur l'autre rive militairement et immédiatement, car l'armée ukrainienne se retrouverait dans une gigantesque poche avec le Dniepr dans le dos sur la rive orientale. Tout le matériel occidental sur cette rive resterait sur place. Cependant en retenant cette option, les russes mâcheront le boulot des européens, c'est à dire établir un prétexte d'intervention militaire dans l'urgence et ils y perdraient dans le fond car ceci perturberait les négociations avec les USA.
De même il y a la Transnistrie qui ne peut être complètement isolée comme l'oblast de Mikolaiev ou celui d'Odessa, ce serait un mauvais message politique envoyé de la part des russes envers ces populations russophiles qui leur donnent des renseignements précieux pour aller taper des objectifs tactiques et stratégiques ukrainiens. La Moldavie aidée de l'Otan pourraient en profiter pour intervenir militairement sur la Transnistrie, ce qui revient à un abandon politique purement et simplement de la part de Moscou. Des remous politiques en perspective au Kremlin alors que la guerre n'est pas terminée.
Un pont est un lien, des ponts sur un fleuve, c'est quand même mieux pour aller conquérir le reste des zones russophiles et finir le boulot dans le cas où l'armé ukrainienne s'écroulerait. Mais les ukrainiens les feront sauter dans ce cas instantanément pour consolider leur retraite, faut pas rêver.
Vous pensez vraiment que les européens pourraient intervenir militairement en Ukraine ? Avec quoi ? Tout ça n'est que du macronage insignifiant et ridicule. D'ailleurs, ils me semble que depuis 2-3 semaines, la coalition des "willings" est tombé dans l'oublie. La Transnistrie et autres oblasts à l'ouest du fleuve sont déjà pas mal coupés du monde russe. D'ailleurs, les russes ne semblent pas, du moins publiquement, avoir émis de prétentions sur ces régions. Il y a bien sur cette déclaration de Lavrov sur la liberté religieuse dans une éventuelle ukraine d'après guerre. Reste à savoir ce que cette déclaration implique vraiment.
@Zeche M’est avis que si lors d’une retraite les Ukrainiens font péter les ponts sur le Dniepr dans sa partie Est, autour de Zapordja, la réponse Russe sera immédiate sur le reste des ponts sur le fleuve, créant pour le coup la véritable poche de rétention de tout leur matériel. Je ne vois pas comment l’UE pourrait envoyer des forces à l’ouest sans la réponse russe annoncée dans cet enchaînement…
Erratum dans les pertes ukrainiennes de Jacques Baud. Concernant les soldats morts ukrainiens en janvier 2023, le chiffre de 157.000 a été donné par le Mossad pendant la défection de pas mal de ministres à Kiev à l'époque.
Les européens avaient le projet d'envoyer des forces d'interposition, seulement le conseil de défense de l'Europe n'a pas trouvé assez de pays pour en envoyer suffisamment, fin de partie. Cependant, deux pays à ce jour, la France et la Grande Bretagne en tête avaient encore récemment le projet d'en envoyer en profitant du cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours lancé comme un ultimatum à la face de Poutine. Mais il faut la permission américaine pour se faire agissant comme une garantie de sécurité afin de faire pression sur la Russie et surtout user du parapluie américain si les choses tournent mal pendant l'opération. Seulement Trump ne suit pas, à ce titre l'article 5 de l'Otan est gelé de la part des USA concernant toute tentative d'un membre de l'Otan de rentrer militairement en Ukraine. Donald voulant s'extraire de ce bourbier. Aucune chance de voir cette ânerie aboutir, Trump oppose son véto catégorique à chaque proposition européenne en ce sens.
Néanmoins, ces gesticulations médiatiques européennes vides de sens ont un but, faire croire qu'on ne laisse pas tomber l'Ukraine et prendre prétexte de notre manque de moyen militaire pour nous réarmer face aux russes en fin de crise quand l'inévitable se produira. A ce titre, l'UE a le projet de mettre 150 milliards d'euros sur la table mis à disposition des États membres afin d'acheter de l'équipement militaire américain via l'Otan, mais cela n'amadoue pas Trump. L'UE voulant que les USA continuent leur aide à l'Ukraine.
En attendant, c'est faire passer Trump pour celui qui fait gagner Poutine en se rangeant à ses côtés, c'est bon pour notre narratif ; l'Ukraine a perdu à cause de Trump en laissant tomber les européens. Trump étant prêt à lâcher Kiev dans un proche avenir et laisser se débrouiller les européens avec les russes. Pour le moment, les allemands ont envoyé des troupes armées en Lituanie pour un objectif de 5 000 soldats en permanence pour l'année 2027. Dans le même temps, la France renforce sa coopération militaire en Estonie dont Kaja Kallas représente le symbole de la résistance contre les russes à Bruxelles et avec la Pologne, grande amie militaire des USA, qui ne nous achète rien au point de vue militaire. C'est pour montrer au monde que de notre côté on ne lâche rien.
Quant aux ponts sur le Dniepr, cela dépendra de l'évolution de la situation. Si les russes les détruisent maintenant c'est qu'ils désireraient prendre possession de la partie orientale de l'Ukraine, ce qui renforcerait le narratif occidental. Pourquoi donner raison aux européens en ce moment alors que les russes cherchent à les écarter de toute négociation ? Ce n'est pas l'heure, pour le moment ils essaient de négocier, de toute manière le front est en train de s'effondrer petit à petit, ils ne perdent rien.
Merci pour ce point. Exemples de désinformation ukrainienne. Le colonel général Morvdichev, 49 ans, victorieux à Marioupol et Avdiivka, promu à la tête des forces terrestres de l'armée russe, a été déclaré mort par les médias officiels ukrainiens du gouvernement de Kiev le 26 mars 2022 lors du siège de Marioupol. Le général Solodchuk, 54 ans, promu en tant que chef des armées du Centre, venant de réaliser la conquête victorieuse du saillant de Soudja, a été déclaré mort par les autorités ukrainiennes le 22 novembre 2024 alors qu'il était en réunion dans un bâtiment. C'était lors d'une attaque ciblée par des missiles Scalp et Storm Shadow. Le colonel général Solioukov, 70 ans, anciennement à la tête des forces terrestres de l'armée russe remplacé par le colonel général Morvdichev ; nos médias disent qu'il a été limogé. Alors qu'à 70 ans, c'est l'âge de la retraite officielle dans l'armée russe. Ce général en retraite a été promu au conseil de sécurité de la Russie.
Les négos entre Trump et Poutine semble de plus en plus ressembler à un dialogue de sourd. D'un coté, Poutine ne lâche rien ( pourquoi le ferait il ? ) et de l'autre, Trump fait semblant de pouvoir imposer une trève de 30 jours.
RépondreSupprimerJe pense que Trump réalise que cette guerre est perdue mais il n'a pas le courage de faire plier Zlinsky et les eurofous qui tentent de prolonger la guerre.
Je ne crois pas non plus qu'il va avoir le courage de fermer le robinet de l'aide US.
Alors ?
On va faire semblant de négocier car ni Trump ni Poutine ne veulent passer pour le premier à avoir claqué la porte.
Qui va perdre patience le premier ?
Probablement Trump mais les USA ont ils les moyens militaires pour changer la donne à l'est ?
Ça semble très douteux mais ça reste à voir.
Macron pris par le doigt, je ne savais pas. Pour les curieux :
RépondreSupprimerhttps://www.itemfix.com/v?t=r06whc
Notre président : un clown international, comme le dit le maître de ces lieux.
Merci pour ce point. Les Russes poussent et leurs poussées atteignent des objectifs tactiques sans que, côté ukrainien, on puisse déceler l'objectif priorisé. Sans doute n'y en a-il pas : les Russes attendent tranquillement qu'une ouverture se découvre. D'ici là, il leur suffit que des Ukrainiens meurent en plus grand nombre : plus ça dure ainsi, même longtemps, davantage de victoire. La différence avec un sport de combat : pas d'arbitre arrêter le massacre.
On peut supposer que le nato joue une guerre d'usure car le rideau de troupes opposé aux russes semble très mince. Probablement surtout des petites équipes de droniste qui continue d'infliger des pertes sensibles aux russes.
SupprimerReste à savoir quelles sont les pertes ukrainiennes.
Je pense que depuis 6 mois, les russes perdent plus que le nato car ce sont eux qui attaquent et les ukros semblent y aller à l'économie sur les effectifs.
Ça serait d'ailleur la seule tactique possible si ils veulent durer une autre année ou deux.
Reste à voir si le nato peut continuer à alimenter le brasier pendant encore 12-18 mois.
Au vue de la lenteur de la mobilisation industrielle à l'ouest, qui est en fait inexistante, Zlinsky doit commencer à être nerveux.
Après 3 ans de conflit, rien n'a bougé ou presque au niveau de la production de guerre. Et c'est pire au niveau de la mobilisation militaire.
Les russes eux ont beaucoup augmenté leur production d'armes.
L'industrie russe a su relever le défi et les pertes humaines sont facilement remplacées car inférieures au recrutement.
Ça semble sans espoir pour le nato.
Mais il y a le drone, arme à prix modique car facile à construire en masse.
La royauté du drone évite le pire pour le moment à l'armée kievienne car toute grande offensive semble impossible sans des pertes massives.
Tant que quelqu'un ne trouvera pas une parade efficace contre les drones, le front devrait plier sans rompre limitant les russes au lent grignotage actuel.
Si les russes maintiennent leurs exigences, c'est qu'ils ont déjà sans doute planifiés un autre deux ans de guerre
@Histoire sans fin, éléments de réponse.
SupprimerEstimations des morts russes et ukrainiens, du 24 février 2022 au mois d'avril 2025 inclus. Sources : interview de Jacques Baud sur le média Espoir et Dignité ce lundi 19 mai 2025.
Morts russes, source Médiazona, 165.000 en prenant les éléments correctifs, c'est à dire tous les éléments guerriers sur place depuis le début de l'OMS. Soldats russes de l'armée régulière morts confirmés : 107.616.
Le général ukrainien Syrsky donne le chiffre de 640.000 soldats russes actuellement sur le front.
Morts ukrainiens : 718.909, source média civil ukrainien Wartears.org, il admet une légère surévaluation des estimations, on serait plutôt vers 660.000 morts avec les facteurs de correction statistiques.
487.000 soldats ukrainiens seraient actuellement sur le front et 15.785 seraient actuellement prisonniers aux mains des russes.
Il y a plus de soldats russes que d'ukrainiens sur le front à l'heure actuelle, une différence d'un peu près 150.000.
On peut remarquer le nombre important de prisonniers ukrainiens donné par ce média, Kiev en reconnait officiellement que 8 000. Les russes un peu plus de 1 000. On serait à un ratio de 1 pour 15 en faveur des russes au niveau de prisonniers de guerre !!! 1 pour 8 si on écoute Kiev.
En bref, ratio de 1 pour 7 en faveur des russes au niveau des morts, la puissance de feu a toujours été du côté des russes depuis le début des opérations, c'est incontestable.
Sources Institut Levada, sondage réalisé en avril 2025.
Cote de popularité de Vladimir Poutine : 87%, reste quasi stable.
Avant le 24 février 2022, elle tournait aux alentours de 65 à 67%.
Juste après cette date elle est montée à 83%, depuis Koursk elle est quasiment stabilisée au dessus de 85%. Elle est tombée au plus bas à 77% avec le retrait russe en novembre 2022 de Kharkov et de Kherson.
61% des russes sont favorables à des négociations.
30% des russes sont pour la continuation de l'opération militaire spéciale.
75% des russes soutiennent l'opération militaire spéciale.
Conclusion, les russes sont pour la paix dans leur majorité, mais s'il faut aller jusqu'au bout alors ils soutiendront la politique du Kremlin sans faillir.
Clairement, le drone est mortel en défense. Mais, dès que l'armée ukrainienne est contrainte à retraiter vite, la mise en œuvre des drones semble presque impossible.
SupprimerCouper systématiquement par tous moyens toutes les voies d'approvisionnement vers le front, donc les livraisons de drones, les Russes l'ont-ils fait suffisamment ? Je dirais que non.
Sinon, eux-aussi paraissent engager le moins d'hommes possible dans leurs attaques. Et plus de très coûteuses charges de blindés à la queue leu-leu style Reichshoffen-nous-voilà...
C'est le grand mystère de cette guerre, pourquoi les russes n'ont pas détruit les ponts sur le Dniepr ?
SupprimerJamais personne n'a pu donner une réponse plausible à cette énigme.
Vous avez une idée ?
Pour étayer les statistiques de Jacques Baud à propos des pertes humaines du camp ukrainien.
SupprimerPar trois fois au cours du conflit des fuites officielles ont été disponibles publiquement au niveau des morts dans l'armée ukrainienne.
En septembre 2022, Ursula Van der Layen déclare que déjà 100.000 soldats ukrainiens sont morts dans les combats, puis elle se ravise.
En janvier 2023, c'est le grand chambardement dans le gouvernement de Zelensky et des données fuitent de certains démissionniares : On parle de 157.000 morts ukrainiens.
En septembre 2023 : le journaliste ukrainien Revedjuk publie le chiffre de 285.000 morts soldats ukrainiens dans sa gazette.
En prenant la droite des pertes ukrainiennes établie par Wartears.org, le média civil indépendant ukrainien, on se rend compte que les trois chiffres donnés au trois dates du dessus font partie de la droite qui nous donne aujourd'hui pa projection 718.000 morts du côté ukrainien.
De même quand on recoupe avec les données provenant du ministère de la défense russe, qui surestime les données bien entendu, on arrive à une certaine similitude avec d'autres sources, si bien que les russes ne mentent pas beaucoup sur leurs propres estimations.
Je rappelle que le gouvernement de Kiev ne reconnait officiellement que 45.000 morts au sein des rangs de son armée régulière depuis le 24 février 2022.
Les ponts sur le Dniepr :
Supprimer- Si on veut détruire l'armé ukrainienne faut bien qu'elle puisse amener son matériel et ses hommes sur le front.
- Faire évacuer la population civile si nécessaire, les russes ne cherchent pas à détruire l’économie ukrainienne complètement ni sa population civile, faut laisser des organes de circulation. Ils cherchent à étouffer l'Ukraine.
- Les russes détruisent les ponts proches du front pour freiner et perturber la logistique ukrainienne.
- Pour le moment on parle de quatre oblasts à conquérir, pour le reste on verra plus tard. Par contre les ponts enjambant le Dniepr sur l'oblast de Kherson sont détruits afin d'empêcher quiconque de débarquer sur l'autre rive.
- Les russes ont pété les barrages et les usines hydroélectriques sur le Dniepr afin de casser le potentiel énergétique ukrainien.
- Les ponts du Dniepr sur l'oblast de Zaporijjia sont à surveiller dans un avenir proche.
Considérant que si jamais les russes percent et approchent du fleuve, les ponts vont sauter de toute façon ( ils sont déjà probablement minés ), je ne vois vraiment pas l'intérêt militaire à les laisser intact maintenant.
SupprimerL'armée ukrainienne étant déjà fortement endommagée, je ne vois pas non plus l'intérêt russe à poursuivre le carnage plus que nécessaire.
D'autant plus que les russes subissent eux aussi des pertes importantes.
Détruire la logistique ukrainienne sur le Dniepr me semble la meilleure solution pour amener la fin de cette guerre rapidement et par le fait même porter la frontière sur le fleuve ou elle sera probablement de toute façon sauf dans le sud si les russes se décident à marcher sur Odessa.
En bref Zeche, je ne suis pas trop convaincu par votre explication car, pour ma part, je ne vois que des avantages pour les russes à couper le lien entre les deux rives du fleuve.
À moins que techniquement, détruire des ponts à coup de missiles ne soit plus difficile que je l'imagine.
Les russes ne brûlent pas les étapes, pour le moment ils revendiquent 4 oblasts et la Crimée à reconnaitre dans le droit international. Ils veulent que les ukrainiens se retirent de ces 4 oblasts, c'est à dire de leur limite administrative respective.
SupprimerCependant, c'est certainement prévu de faire péter les ponts sur le Dniepr dans un de leurs scenarii parce que le Dniepr est une excellente frontière naturelle entre deux mondes, mais après la cessation des combats sur la rive orientale du Dniepr. Cependant, avant toute chose, il faudra reconquérir militairement l'autre rive de l'oblast de Kherson et celui de Zaporijjia pour rester crédible avec les exigences présidentielles russes émises le 14 juin 2024.
En ce moment si les russes détruisent les ponts sur le Dniepr, les européens s'installeraient sur l'autre rive militairement et immédiatement, car l'armée ukrainienne se retrouverait dans une gigantesque poche avec le Dniepr dans le dos sur la rive orientale. Tout le matériel occidental sur cette rive resterait sur place. Cependant en retenant cette option, les russes mâcheront le boulot des européens, c'est à dire établir un prétexte d'intervention militaire dans l'urgence et ils y perdraient dans le fond car ceci perturberait les négociations avec les USA.
De même il y a la Transnistrie qui ne peut être complètement isolée comme l'oblast de Mikolaiev ou celui d'Odessa, ce serait un mauvais message politique envoyé de la part des russes envers ces populations russophiles qui leur donnent des renseignements précieux pour aller taper des objectifs tactiques et stratégiques ukrainiens.
La Moldavie aidée de l'Otan pourraient en profiter pour intervenir militairement sur la Transnistrie, ce qui revient à un abandon politique purement et simplement de la part de Moscou. Des remous politiques en perspective au Kremlin alors que la guerre n'est pas terminée.
Un pont est un lien, des ponts sur un fleuve, c'est quand même mieux pour aller conquérir le reste des zones russophiles et finir le boulot dans le cas où l'armé ukrainienne s'écroulerait. Mais les ukrainiens les feront sauter dans ce cas instantanément pour consolider leur retraite, faut pas rêver.
Vous pensez vraiment que les européens pourraient intervenir militairement en Ukraine ? Avec quoi ?
SupprimerTout ça n'est que du macronage insignifiant et ridicule.
D'ailleurs, ils me semble que depuis 2-3 semaines, la coalition des "willings" est tombé dans l'oublie.
La Transnistrie et autres oblasts à l'ouest du fleuve sont déjà pas mal coupés du monde russe.
D'ailleurs, les russes ne semblent pas, du moins publiquement, avoir émis de prétentions sur ces régions.
Il y a bien sur cette déclaration de Lavrov sur la liberté religieuse dans une éventuelle ukraine d'après guerre. Reste à savoir ce que cette déclaration implique vraiment.
@Zeche
SupprimerM’est avis que si lors d’une retraite les Ukrainiens font péter les ponts sur le Dniepr dans sa partie Est, autour de Zapordja, la réponse Russe sera immédiate sur le reste des ponts sur le fleuve, créant pour le coup la véritable poche de rétention de tout leur matériel.
Je ne vois pas comment l’UE pourrait envoyer des forces à l’ouest sans la réponse russe annoncée dans cet enchaînement…
Erratum dans les pertes ukrainiennes de Jacques Baud.
SupprimerConcernant les soldats morts ukrainiens en janvier 2023, le chiffre de 157.000 a été donné par le Mossad pendant la défection de pas mal de ministres à Kiev à l'époque.
Les européens avaient le projet d'envoyer des forces d'interposition, seulement le conseil de défense de l'Europe n'a pas trouvé assez de pays pour en envoyer suffisamment, fin de partie.
SupprimerCependant, deux pays à ce jour, la France et la Grande Bretagne en tête avaient encore récemment le projet d'en envoyer en profitant du cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours lancé comme un ultimatum à la face de Poutine.
Mais il faut la permission américaine pour se faire agissant comme une garantie de sécurité afin de faire pression sur la Russie et surtout user du parapluie américain si les choses tournent mal pendant l'opération.
Seulement Trump ne suit pas, à ce titre l'article 5 de l'Otan est gelé de la part des USA concernant toute tentative d'un membre de l'Otan de rentrer militairement en Ukraine. Donald voulant s'extraire de ce bourbier.
Aucune chance de voir cette ânerie aboutir, Trump oppose son véto catégorique à chaque proposition européenne en ce sens.
Néanmoins, ces gesticulations médiatiques européennes vides de sens ont un but, faire croire qu'on ne laisse pas tomber l'Ukraine et prendre prétexte de notre manque de moyen militaire pour nous réarmer face aux russes en fin de crise quand l'inévitable se produira. A ce titre, l'UE a le projet de mettre 150 milliards d'euros sur la table mis à disposition des États membres afin d'acheter de l'équipement militaire américain via l'Otan, mais cela n'amadoue pas Trump. L'UE voulant que les USA continuent leur aide à l'Ukraine.
En attendant, c'est faire passer Trump pour celui qui fait gagner Poutine en se rangeant à ses côtés, c'est bon pour notre narratif ; l'Ukraine a perdu à cause de Trump en laissant tomber les européens. Trump étant prêt à lâcher Kiev dans un proche avenir et laisser se débrouiller les européens avec les russes.
Pour le moment, les allemands ont envoyé des troupes armées en Lituanie pour un objectif de 5 000 soldats en permanence pour l'année 2027.
Dans le même temps, la France renforce sa coopération militaire en Estonie dont Kaja Kallas représente le symbole de la résistance contre les russes à Bruxelles et avec la Pologne, grande amie militaire des USA, qui ne nous achète rien au point de vue militaire. C'est pour montrer au monde que de notre côté on ne lâche rien.
Quant aux ponts sur le Dniepr, cela dépendra de l'évolution de la situation.
Si les russes les détruisent maintenant c'est qu'ils désireraient prendre possession de la partie orientale de l'Ukraine, ce qui renforcerait le narratif occidental. Pourquoi donner raison aux européens en ce moment alors que les russes cherchent à les écarter de toute négociation ?
Ce n'est pas l'heure, pour le moment ils essaient de négocier, de toute manière le front est en train de s'effondrer petit à petit, ils ne perdent rien.
Merci pour ce point.
RépondreSupprimerExemples de désinformation ukrainienne.
Le colonel général Morvdichev, 49 ans, victorieux à Marioupol et Avdiivka, promu à la tête des forces terrestres de l'armée russe, a été déclaré mort par les médias officiels ukrainiens du gouvernement de Kiev le 26 mars 2022 lors du siège de Marioupol.
Le général Solodchuk, 54 ans, promu en tant que chef des armées du Centre, venant de réaliser la conquête victorieuse du saillant de Soudja, a été déclaré mort par les autorités ukrainiennes le 22 novembre 2024 alors qu'il était en réunion dans un bâtiment. C'était lors d'une attaque ciblée par des missiles Scalp et Storm Shadow.
Le colonel général Solioukov, 70 ans, anciennement à la tête des forces terrestres de l'armée russe remplacé par le colonel général Morvdichev ; nos médias disent qu'il a été limogé. Alors qu'à 70 ans, c'est l'âge de la retraite officielle dans l'armée russe.
Ce général en retraite a été promu au conseil de sécurité de la Russie.