BULLETIN D'INFORMATION N°118 DE NOTRE WEB TV (02/06/2025)


Commentaires

  1. Merci pour ce point.
    Tout ce que font les ukrainiens est aidé par les services techniques otaniens et leurs conseillers militaires sur place. Tout ce que fait Kiev est politique et communicationnel car l'armée ukrainienne n'a pas les moyens de renverser la table sur le théâtre des opérations.
    L'objectif de ces attaques sur ces aéroports militaires est de démontrer que la Russie est un colosse aux pieds d'argile et donc Kiev se réserve le droit de neutraliser les exigences russes à la reprise des pourparlers de négociation à Istanbul ce jour.
    De plus ces attaques TIK TOK font diversion car le front cède en réalité sous les coups de boutoir des russes, la démission du chef des forces armées terrestres ukrainiennes n'est pas due au hasard du calendrier.

    On retrouve la main des britanniques, le pont de Kertch avec le pont de Bryansk et son train ce weekend, les attaques de drones navals Magura V-5 de conception britannique en mer Noire sur des bâtiments de guerre datant de l'ère soviétique avec les attaques de drones FPV sur les bombardiers stratégiques russes datant de l'ère soviétique.
    C'est la même idée de fond.
    Par contre quand il faut réellement passer à l'action sur le front, c'est une autre paire de manches. On se rappelle des tentatives de débarquement sur la rive orientale du Dniepr dans la région de KRYNKY, la force ukrainienne amphibie baptisée sur ce coup Normandie était conseillée par les Royal Marines britanniques, ce fut une boucherie.

    Il faut de la reconnaissance satellitaire pour bien visualiser la place des bombardiers dans leurs différents aéroports et des satellites occidentaux font le relais pour aider les répéteurs de signaux guidant les drones kamikazes ukrainiens.
    Quant à l'attentat sur le train et les ponts à la frontière russe dans l'oblast de Bryansk, c'est pour installer un climat de terreur dans la population russe, leur faire ressentir la guerre chez eux comme aime à le répéter Zelensky.

    Par contre, stocker des avions de si grande importance en les alignant sans filet de camouflage ou de protection anti drones à l'extérieur pose question. Fabriquer des hangars bétonnés pour protéger ce genre d'avion de si grande taille n'est pas simple et serait fortement coûteux. De plus ce n'est pas la première fois que les ukrainiens passent à l'offensive sur leur flotte de bombardiers lourds stratégiques avec des attaques de drone.
    Les russes utilisent leur profondeur stratégique pour les protéger en effectuant des rotations, mais ce n'est plus suffisant. On retrouve les atermoiements russes avec la flotte de la mer Noire dans le port de Sébastopol, cela a mis du temps pour protéger définitivement leurs bâtiments de guerre dans le port de Novorossiyk.
    Depuis plus aucun bâtiment de surface n'est directement menacé. Ce sont plutôt leurs hélicoptères et leurs avions de chasse qui ont des soucis en ce moment avec ce genre de drone naval réadapté en DCA de marine.

    RépondreSupprimer
  2. Merci de remettre les pendules à l'heure ! Un "coup" réussi mais qui ne change rien, et surdimensionné dans sa relation par la presse. Le narratif lui a bien sûr été livré prêt à l'emploi. D'ailleurs, de petits drones peuvent-ils détruire 40 avions ?
    Starmer préalablement informé ? Il a dû donner un accord global et verbal pour des opérations en Russie. Le principal risque : que Poutine perde ses nerfs et sur-réagisse, ce qui est improbable.

    RépondreSupprimer
  3. A propos de la flotte de bombardiers stratégiques russes.
    En 2020, il y avait aux alentours de 55 bombardiers à hélices subsoniques TU-95MS Bear. En 2021, on comptabilisait une soixantaine de TU-22M3 et 16 TU-160M dans la flotte russe de bombardiers stratégiques, tous deux sont supersoniques, le TU-160 est même bisonique. Ce qui porterait à une grosse centaine d'avions cette flotte stratégique. On parle de 5 TU-95MS hors d'état dont trois carbonisés sur les photos satellites, 2 TU-22M3 atteints sans aucune photo sachant que trois ont déjà été perdus depuis le début de la guerre, et un avion logistique AN-12.
    Donc, théoriquement il resterait une bonne centaine de bombardiers stratégiques russes.

    Si on compare avec la flotte stratégique aérienne américaine comprenant les B-52, B1B Lancer et B2 Spirit furtifs, on retrouve grosso modo les mêmes chiffres qu'en face parce que ces avions font partie des accords nucléaires stratégiques entre les USA et la Russie signés vers 2010 entre Medvedev et Obama.

    Il est prévu que le T-95 MS reste dans l'arsenal russe jusque vers 2040 avec la version modernisée MSM, 20 appareils seraient en cours de modernisation. A la fin de leur carrière ces avions auront servi près de 50 années dans les forces aériennes stratégiques russes. Les USA sont en train de motoriser leurs vieux Boeing B-52 Stratofortress avec des nouveaux réacteurs de chez Rolls-Royce afin de les prolonger au service actif. Les américains font la même chose de leur côté.
    Ces T-95 MS en réalité coûtent moins cher à entretenir que les TU-160M. De plus suivant certaines versions, ils peuvent emporter de 14 à 16 missiles de croisière très longue portée grâce à leur barillet rotatif interne et les pylônes fixés sous leurs ailes. C'est un véritable camion à missiles unique dans l'arsenal russe. Il n'en faut pas beaucoup pour faire des dégâts importants chez l'adversaire.
    On comprend que les russes n'ont pas besoin d'une énorme flotte comprenant ce type d'appareil parce qu'il faut construire les missiles qui vont avec. On pourrait en accrocher théoriquement près de 500 d'un coup sur l'ensemble de la flotte restante.
    Par conséquent, cinq en moins n'impactent pratiquement en rien la puissance de feu aérienne de la Russie.

    Pour les TU-22M3, trente devraient être mis au niveau M3M pour pouvoir lancer à l'avenir des missiles hypersoniques car ce bombardier est supersonique, il offre une excellente plateforme de lancement en complément des MIG-31K qui emportent le missile aérobalistique hypersonique Kinjal employé sur le front ukrainien depuis 2022.

    Concernant les TU-160M, ils sont réservés au lancement des missiles nucléaires de protée intermédiaire avec leur barillet interne, ceux-là on ne les voit jamais. Ils devraient être modernisés en version M2 prochainement. Les russes y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux.

    Il y avait bien une protection en brouillage électronique anti drone FPV sur ces bases aériennes militaires avec une DCA activée. Mais c'est compliqué de trouver les bonnes fréquences pour neutraliser ces drones et leurs petites tailles font que la DCA classique est obsolète. Les russes peignent de faux bombardiers T-95 Bear sur le sol afin d'embêter leur repérage par les satellites otaniens. Mais quand il fait beau, l'ombre de la peinture ne suit pas la course du soleil, l'ombre restant immobile, cela n'est pas très efficace. Après il faudrait peut être confectionner des faux bombardiers gonflables à l'avenir ??? Surtout penser à des filets anti drones quand ces bombardiers sont parqués à l'extérieur en attendant la construction des hangars de protection.

    RépondreSupprimer
  4. Le SISU PAXI XA-185 est un véhicule blindé finlandais de transport de troupes amphibie. Il est produit par la firme finlandaise PATRIA PASI, véhicule ayant commencé à être mis en production de série dès 1984 avec la version X-180. La version X-185 qui est la version la plus courante peut emmener de 2 à 18 soldats et est dotée d'un moteur plus puissant. Il est toujours produits à faible rythme dans des versions modernisées très spécifiques, d'autres armées l'ont retiré du service actif s'agissant des anciennes versions.

    RépondreSupprimer
  5. Le FT ce jour :

    « L'Ukraine a annoncé qu'elle ferait défaut sur environ 600 millions de dollars qu'elle doit aux détenteurs de 2,6 milliards de dollars de sa dette après une impasse dans les négociations visant à restructurer une partie clé des finances de guerre de Kiev.

    Le ministère ukrainien des Finances a déclaré dans un communiqué qu'il souhaitait rappeler aux détenteurs de dette qu'il y avait un moratoire sur les paiements jusqu'à ce qu'une restructuration complète des bons de souscription liés PIB ait eu lieu.

    Les bons de souscription d'actions liés PIB ont été introduits pour la première fois en 2015 afin d'attirer les investissements en Ukraine et de les rémunérer en fonction de toute augmentation future du PIB supérieure à 3 %. Mais ces mesures pourraient coûter des milliards de dollars au pays en cas de cessez-le-feu avec la Russie et de retour à la croissance économique. »

    RépondreSupprimer
  6. Cette opération kamikaze sur des avions de guerre rappelle les opérations des SAS pendant la seconde guerre mondiale. Une est semblable, celle du 26 juillet 1942 où les SAS et les commandos des Forces Françaises Libres ont détruit 37 avions allemands en stationnement sur un aéroport égyptien.
    Cela me rappelle aussi les actions des SAS sur les côtes norvégiennes, de la pub, de l'action, mais rien pour renverser la vapeur sur le terrain.

    Les accords stratégiques New Start signés en 2010 entre Moscou et Washington stipulaient que les vecteurs aériens pouvant transporter des missiles nucléaires devaient être visibles respectivement par les satellites militaires de chacun afin de pouvoir les dénombrer efficacement, tout ceci pour contrôler la menace nucléaire.
    C'est peut être pour cette raison que certains bombardiers stratégiques russes sont visibles sur leur parking. Excepté que les USA ont déchiré pas mal d'accords stratégiques depuis le début de ce siècle avec la Russie.
    Trump y compris en 2019, cela concernait les missiles stratégiques de portée intermédiaire que peut véhiculer ce type de bombardier.
    De toute manière les russes sont en guerre alors les accords passent au second plan, ils essaient d'assurer la sécurité de leur flotte aérienne avant tout face à la menace ukrainienne.

    Par contre, dans la nouvelle doctrine nucléaire russe, il est stipulé que si un pays s'en prend à leurs installations stratégiques capables de lancer des vecteurs nucléaires, alors la RUSSIE peut riposter militairement de façon nucléaire sur le pays émetteur. C'est pour cette raison que tout est en alerte nucléaire en Russie actuellement.
    Les bombardiers stratégiques étant des vecteurs nucléaires à part entière mais faisant partie des installations stratégiques de défense de la Russie.
    Les ukrainiens jouent avec le feu, des attaques sur des centrales nucléaires civiles puis des attaques sur les radars russes de veille stratégique puis des attaques sur des bombardiers stratégiques russes comme sur les TU-22M3, mais jamais sur des TU-95MS. On attendra la riposte russe à défaut d'être nucléaire.

    L'Inde vient de reconnaitre officiellement la perte d'un RAFALE lors de leurs opérations aéroportées contre le Pakistan, la raison serait uniquement une erreur d'emploi tactique de l'avion. Ils ne reconnaissent pas que leur avion a été abattu par un missile chinois de très longue portée lancé par un avion chinois.

    RépondreSupprimer
  7. Merci pour cette mise aux points. Le sisu pasi est un VAB Finlandais

    RépondreSupprimer
  8. Laurent Ozon sur X apporte des spécifications stratégiques et politiques sur cette opération coup de poing des ukrainiens orchestrée par des membres de l'Otan.

    Il dit que les accords New Start signés par la Russie et les USA en 2010 ont été appliqués dès 2011, ils ont été renouvelés depuis, mais ils prendront fin en février 2026, c'est à dire dans peu de temps s'ils ne sont pas renégociés.
    Les russes se sont désengagés de la partie inspection mais pas de la partie visualisation des bombardiers identifiables par les satellites américains 24h/24.
    La réciproque est vraie, les russes visualisent les bombardiers américains 24h/24.
    C'est pour maintenir un équilibre stratégique.
    De plus les russes sont en train de se rapprocher et de tenter de négocier avec les USA sur divers sujets.

    En flinguant quelques bombardiers stratégiques pouvant porter l'arme nucléaire, Poutine est mis en porte à faux avec sa nouvelle doctrine nucléaire qui lui permettrait de riposter atomiquement et automatiquement suite à cette attaque car les bombardiers stratégiques font partie des installations nucléaires russes.

    Une partie de l'Occident veut démontrer que la Russie est un bien un colosse aux pieds d'argile et l'impuissance de Poutine face à ses généraux qui réclament une riposte nucléaire.
    En réalité on exploite l'élément de faiblesse de cet accord stratégique en le jetant à la face de Poutine pour le décrédibiliser à l'intérieur de son pays.
    Ceci poursuit la logique du cessez-le-feu inconditionnel décrété par certains européens afin de montrer que Poutine est faible en réalité.

    Les buts sont clairs, pour les ukrainiens cela fait diversion, en attendant on oublie la Bérézina sur le front. Les négociations ont déjà capoté à Istanbul, c'était le deuxième but, les ukrainiens arrivant avec un mémorandum ressemblant à une capitulation russe, c'est à dire avec aucune volonté de négocier.
    En même temps on raconte que Trump était au courant de cette opération, ainsi on met la zizanie dans les relations avec Poutine, ce qui abaisse la confiance entre les deux partenaires pour la suite des évènements.

    Si l'accord New Start est cassé dans quelque mois, on relancera la course aux armements concernant les bombardiers stratégiques nucléaires et leurs missiles à portée intermédiaire toujours pour exagérer la menace russe et l'affaiblir économiquement.
    Des éléments travaillent contre Trump et son rapprochement avec les russes, Zelensky travaille pour ces éléments.

    RépondreSupprimer
  9. Bonjour,
    Pas du tout d'accord avec votre explication/analyse.
    Cette action OTAN est un terrible camouflet pour les Russes - même s'il s'agit de qqles avions... ils sont détruits au sol - sans combat - sur leurs bases.
    Pas une question de nbre MAIS de symbole.
    Avec une telle surface (territoire), les services ne peuvent pas TOUT sécuriser, garantir... aussi ces sites militaires, c'est le minimum du minimum !!! C'est cela être trop sûr (Idem pour la Marine qui a évacué Sébastopol).
    S'ils ne sont pas capables de disposer/mettre en place des cloches de filets de pêche autour de leurs avions ou que sais-je comme autre astuce...des mini-ballons captifs, avec filins pièges ... etc... , les Russes peuvent toujours demander aux USA, de déposer toute leur flotte aérienne en Alaska !!!
    Il n'y a pas que l'OTAN (Occident) qui se moque ... quelle image dans le monde.
    Mais bon, si l'Ours (Balloo) apprécie prendre des baffes, et bien c'est tant mieux !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Services occidentaux en URSS depuis la fin de la Seconde GM réactivés, tout ce qui est observable en Russie disponible, le meilleur de la technologie, facilité des Ukrainiens à agir en Russie... Normal que des résultats suivent.
      La Russie devra vaincre sans contestation possible. On lui sert sur un plateau la parfaite justification à des exigences maximales. Les états-majors occidentaux semblent faire des expériences in vivo en Russie, indépendamment d'une recherche de résultats.

      Supprimer
    2. Évidemmment, cette action des FAU est assez gênante pour les russes.
      La négligence se paie parfois à cout élevé pendant une guerre.
      Mais une douzaine d'avions HS ne changera pas grand chose au conflit.
      Les 2 adversaires parlant la même langue et étant le même peuple, il est relativement facile d'infiltrer des groupes de sabotage en territoire ennemi.
      Il faut s'attendre à voir beaucoup d'actions de ce type dans les prochaines années. Une chose est sure, c'était un joli coup très ingénieux de la part du nato mais qui ne changera rien au déroulement de ce conflit.

      Supprimer
  10. le traité n'interdit pas de construire des abris pour les bombardiers là où les conditions météo sont rudes, la Russie a été beaucoup trop laxiste sur ce point.

    RépondreSupprimer
  11. Ce matin, le 03 juin, pertes revendiquées par l'armée russe des bombardiers stratégiques suite à l'attaque ukrainienne, émanant d'un rapport officiel :
    3 bombardiers Bear T-95 détruits, cinq autres endommagés, il reste 42 bombardiers T-95 en service actif. Plus 4 bombardiers TU-22 M3 endommagés.
    Bilan, les forces aériennes stratégiques russes ont été égratignées par cette attaque surprise, certains de ces avions seront remis en état.

    Jacques Baud a réalisé un interview sur Espoir et Dignité.
    L'opération "Pavutina" en ukrainien voulant dire toile d'araignée est un succès tactique car cela a surpris le commandement militaire russe.
    Il est évident qu'il y a eu une participation occidentale active au niveau satellitaire, la France, l'Angleterre, et certainement l'Allemagne ont joué un rôle dans cette opération. Mais pas les États-Unis d'Amérique car ils ont toujours refusé les attaques en profondeur sur le territoire ancestral russe. Sauf exception lors de l'attaque russe sur Kharkov, la réponse militaire de Kiev fut limitée toutefois à une distance de 300km à respecter impérativement afin d'essayer de briser les lignes logistiques russes de ravitaillement au sein du territoire ancestral russe.
    Trump aurait été mis devant le fait accompli et en plus on dit dans la presse européenne qu'il connaissait les plans des ukrainiens afin de lui faire porter le chapeau.

    Le 8 juin 2024, Zelensky avait annoncé des attaques terroristes sur la Russie, les attaques sur les ponts et les trains en Russie correspondent à cette logique de faire sentir la guerre à la population russe afin qu'elle se soulève contre le régime.
    Peine perdue.
    La France possède une capacité satellitaire supérieure à ses alliés car elle fait des projections militaires en Afrique, donc elle a pu fortement aider dans cette opération afin de guider les drones sur leurs objectifs.
    Mais tout ceci n'aura aucun impact sur le terrain car 95% de l'activité de cette guerre se déroule sur le front terrestre en Ukraine.
    Pour les négociations, le diplomate officiel russe Medinsky a été menacé de mort lui et sa famille par la partie ukrainienne.

    But politique de la manœuvre militaire.
    C'est pour pousser Poutine dans ses retranchements afin qu'il commette l'irréparable en appuyant sur le bouton du nucléaire. C'est pour le mettre en porte à faux sur le plan de la politique intérieure face à l'aile dure de son parti et de certains de ses généraux voulant en découdre une bonne fois pour toute avec Kiev.
    Cela ne donnera rien, on attendra la riposte russe qui sera consécutive à une décision émanant de Poutine en personne, la dernière fois un missile Oreshnik a été utilisé sur un centre industriel à Dnipro.

    RépondreSupprimer
  12. Dans Nachdenkseiten, le général à la retraite Harald Kujat :
    « le traité New START entre les États-Unis et la Russie exige que les bombardiers stratégiques soient positionnés sur certains aérodromes de manière à être visibles lors des inspections convenues (...) déployés dans des hangars ouverts ou sur le tarmac, et non dissimulés dans des bâtiments fermés. Cette réglementation sert à vérifier le respect du traité (...) Cependant, elle facilite l'engagement des avions.»

    RépondreSupprimer
  13. Merci pour ce bulletin N° 118 et en particulier pour son précieux viatique tout à la fin de la vidéo rappelant que le mieux est de ne pas prêter trop d'attention au joli coup communicationnel de l’Ukraine. Le moins que l’on puisse dire est que les sources de Veille stratégique sont fiables : au fil des heures jusqu’à cet instant, confirmation a été donnée que le nombre d’aéronefs endommagés / détruits est faible et que ce nombre correspond à ce qui a été annoncé dans ce bulletin lundi 2 juin à 7h30.

    N'ayant lu nulle part qu’un A-50 (avion radar de type AWACS, la Russie en possède 20-30) aurait été détruit, la perte de quelques bombardiers stratégiques est un moindre mal. On l’oublie, mais la Russie fonde plus sa dissuasion nucléaire sur ses missiles à longue portée et surtout sur ses sous-marins nucléaires que sur ses bombardiers stratégiques.

    En attendant la riposte russe contre cette attaque ukrainienne qui interviendra nécessairement en temps voulu, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur les motifs ayant conduit nos médias à étaler par le menu détail le modus operandi de cette attaque de drones ukrainiens. On chercherait à détourner notre attention sur le véritable mode opératoire, on ne s’y prendrait pas autrement.

    Si le mode opératoire de l’attaque ukrainienne que nos médias de grand chemin se sont délectés à décrire correspond à la réalité, alors l’Occident a quelques soucis à se faire en matière de terrorisme. L’époque de l’islamiste qui fait sauter sa ceinture d’explosifs au milieu d’une foule d’anonymes ou d’un loup solitaire ouvrant le feu dans une supérette appartient désormais au passé. Le terrorisme 2.0 pourrait bien ressembler à des drones isolés ou volant en essaim et qui balancent leur explosif sur quelques lieux rassemblant une foule ou hautement stratégiques.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour le mode opératoire ils fondent tout sur le génie ukrainien, c'est peut être pour cacher notre étroite coopération nationale au niveau du renseignement pour guider au mieux ces drones en phase terminale.

      Je viens de lire que fin mai les USA ne partagent plus de renseignements avec l'UE concernant les sanctions économiques envers les russes mises en commun, dixit le ministère de l'économie allemande.
      On voit que l'administration Trump est en train de se débarrasser du problème ukrainien et ne veulent surtout pas se mettre à dos la Russie.

      Cela commence à faire paniquer nos chères élites, faut montrer aux ukrainiens qu'on peut reprendre la relève américaine au niveau des sanctions et de la technologie. En matière de finance ce n'est pas possible sauf à dilapider les avoirs russes bloqués en Europe ce qui revient à du vol manifeste.

      Quant à la production européenne pour l'armement ukrainien c'est illusoire, c'est pour cela qu'on entend Zelensky depuis des mois demander du financement aux occidentaux pour essayer de devenir le plus autonome possible au niveau de la production de ses armes à destination du front.
      Mais il manque la ressource humaine et si les USA retirent leurs capacités de renseignement, c'est terminé pour Kiev en moins de cinq sets.
      Échec et mat.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés