Eric Denécé sur radio Tocsin. Les russes montent leurs exigences dans leur mémorandum. A présent ils ne veulent pas de la présence de l'Otan en Géorgie afin d'éviter un remake d'août 2008 avec les minorités abkhaze et ossète, et en Moldavie pour protéger la communauté russe de Transnistrie. Ils veulent la tenue d'élections en Ukraine pour élaborer un traité de paix qui soit reconnu par l'Onu afin de ne pas revenir sur le sujet dans les années à venir.
Autre problème concernant les négociations. Par contre, il y a un grain de sable dans les revendications territoriales russes en Ukraine. C'est la flèche de Kinbourn à l'extrême Nord-Ouest de la péninsule de la Crimée, ce bout de terre de 8.5 km de long et de 3.5 km de large à sa base est revendiqué par les ukrainiens car il fait partie de l'oblast de Mikolaiev et pas celui de la Crimée. Voilà le genre de grain de sable que les ukrainiens exploitent pour envenimer les négociations. D'un point de vue juridique, l'Oblast de Mikolaiev n'était pas concerné par les référendums russes du 30 septembre 2022. Donc c'est compliqué pour les russes de revendiquer cette flèche territoriale avec la Crimée bien que les deux entités soient rattachées. Après faudrait s'entendre pour des échanges parcellaires, mais encore faudrait-il que votre adversaire soit compréhensif sur ce point.
Dernière estimation de l'attaque ukrainienne sur les bases militaires aériennes russes avec photos satellites à l'appui : - 7 TU-95MS Bear détruits et 1 gravement endommagé. - 4 TU-22M3 détruits. - 1 AN-12, avion de transport militaire à hélices. Ce qui porte les pertes à 13 avions au total, on retrouve le chiffre de 12 bombardiers stratégiques mais avec 11 destructions complètes et un très gravement endommagé. Il resterait entre 42 et 48 TU-95MS Bear, une cinquantaine de TU-22M3, et 16 TU-160Mnon touchés par l'attaque ukrainienne du premier juin. Il reste une grosse centaine de bombardiers en service en Russie prêts à faire feu.
Poutine a parlé des attaques terroristes ukrainiennes sur les ponts et les trains de Bryansk et de Koursk qui ont fait des victimes civiles, il n'est plus prêt à négocier avec le régime de Kiev. C'était le but de la manœuvre de la part des ukrainiens, dégouter les russes et forcer Poutine à sortir de ses gonds. Concernant la riposte à l'attaque des bombardiers, Peskov a dit qu'ils attendent les résultats de l'enquête en cours afin de déterminer les responsabilités ukrainiennes. Ensuite ils aménageront une réponse vers Kiev.
Eric Denécé sur radio Tocsin.
RépondreSupprimerLes russes montent leurs exigences dans leur mémorandum.
A présent ils ne veulent pas de la présence de l'Otan en Géorgie afin d'éviter un remake d'août 2008 avec les minorités abkhaze et ossète, et en Moldavie pour protéger la communauté russe de Transnistrie.
Ils veulent la tenue d'élections en Ukraine pour élaborer un traité de paix qui soit reconnu par l'Onu afin de ne pas revenir sur le sujet dans les années à venir.
Autre problème concernant les négociations.
Par contre, il y a un grain de sable dans les revendications territoriales russes en Ukraine. C'est la flèche de Kinbourn à l'extrême Nord-Ouest de la péninsule de la Crimée, ce bout de terre de 8.5 km de long et de 3.5 km de large à sa base est revendiqué par les ukrainiens car il fait partie de l'oblast de Mikolaiev et pas celui de la Crimée.
Voilà le genre de grain de sable que les ukrainiens exploitent pour envenimer les négociations.
D'un point de vue juridique, l'Oblast de Mikolaiev n'était pas concerné par les référendums russes du 30 septembre 2022.
Donc c'est compliqué pour les russes de revendiquer cette flèche territoriale avec la Crimée bien que les deux entités soient rattachées.
Après faudrait s'entendre pour des échanges parcellaires, mais encore faudrait-il que votre adversaire soit compréhensif sur ce point.
Dernière estimation de l'attaque ukrainienne sur les bases militaires aériennes russes avec photos satellites à l'appui :
RépondreSupprimer- 7 TU-95MS Bear détruits et 1 gravement endommagé.
- 4 TU-22M3 détruits.
- 1 AN-12, avion de transport militaire à hélices.
Ce qui porte les pertes à 13 avions au total, on retrouve le chiffre de 12 bombardiers stratégiques mais avec 11 destructions complètes et un très gravement endommagé.
Il resterait entre 42 et 48 TU-95MS Bear, une cinquantaine de TU-22M3, et 16 TU-160Mnon touchés par l'attaque ukrainienne du premier juin.
Il reste une grosse centaine de bombardiers en service en Russie prêts à faire feu.
Poutine a parlé des attaques terroristes ukrainiennes sur les ponts et les trains de Bryansk et de Koursk qui ont fait des victimes civiles, il n'est plus prêt à négocier avec le régime de Kiev. C'était le but de la manœuvre de la part des ukrainiens, dégouter les russes et forcer Poutine à sortir de ses gonds.
Concernant la riposte à l'attaque des bombardiers, Peskov a dit qu'ils attendent les résultats de l'enquête en cours afin de déterminer les responsabilités ukrainiennes. Ensuite ils aménageront une réponse vers Kiev.