INDE-PAKISTAN : SITREP du 25 avril 2025 (South Front)
Les forces indiennes et pakistanaises ont échangé des tirs
le long de la Ligne de contrôle (LoC) à Jammu-et-Cachemire, a rapporté le Press
Trust of India le 25 avril, citant une source militaire.
La LoC est une ligne de contrôle militaire entre les parties
de l'ancien État princier de Jammu-et-Cachemire contrôlées par l'Inde et le
Pakistan. Cette ligne, qui ne constitue pas une frontière internationale
légalement reconnue, sert de frontière de facto. Elle a été établie dans le
cadre de l'Accord de Simla à la fin de la guerre indo-pakistanaise de 1971.
« À certains endroits le long de la ligne de contrôle, le
Pakistan a initié des tirs d'armes légères », a déclaré la source. « Les tirs
ont été suivis d'une riposte efficace », a indiqué la source à l'agence
stabile, notant qu'il n'y avait aucun rapport de victimes.
L'échange de tirs intervient dans un contexte de tensions
croissantes entre les deux pays après l'attaque terroriste de Pahalgam le 22
avril, qui a fait 26 morts parmi les civils indiens.
Le Pakistan a nié toute implication dans l'attaque
terroriste, revendiquée par The Resistance Front. Néanmoins, l'Inde a réagi
fermement, expulsant des diplomates pakistanais, fermant des points de passage
frontaliers et même suspendant un accord vital de partage des eaux, une mesure
jamais prise auparavant, même pendant des guerres à grande échelle.
Une escalade supplémentaire est à prévoir. Des images vidéo
prises près du côté de la LoC contrôlé par le Pakistan montrent d'importants
renforts militaires qui affluent vers cette zone.
Les deux puissances nucléaires se sont affrontées à plusieurs reprises ces dernières années. En 2020, elles sont passées très près d'une guerre totale lorsque l'Inde a lancé une série de frappes contre des cibles sur le territoire pakistanais à la suite d'un attentat à la voiture piégée à Jammu-et-Cachemire, et que le Pakistan a riposté en abattant un hélicoptère et un avion de chasse.
La nouvelle crise semble extrêmement grave. Jusqu'à présent,
les deux parties se sont abstenues de prendre des mesures pour désamorcer les
tensions. Ainsi, la menace d'une guerre est bien réelle.
Traduction : Veille Stratégique
Source : https://southfront.press/indian-and-pakistani-forces-exchange-fire-on-line-of-control-amid-rising-tensions-videos/
cela soutend t il que certains en occident rêve de créer un foyer actif pour déstabiliser la dynamique des brics et de la demondialisation?
RépondreSupprimerIl faudrait peut-être un peu arrêter de penser que l’humanité a attendu l’occident pour se foutre sur la gueule.
SupprimerC’est aussi ça l’hégémonie, se placer au coeur de tout événement dans le monde.
Chaque soir, la fermeture de la frontière entre Lahore et Amritsar est l'occasion d'une étrange cérémonie civilo-militaire. D'abord des extrémistes hindous acclament la parade militaire, puis, après des discours belliqueux du BJP local, ils entament une marche contre le Pakistan. Cérémonie exactement symétrique côté pakistanais. Les deux manifestations hostiles - quelques centaines de fanatiques chacune - se dirigent donc l'une contre l'autre à grands cris frénétiques. Seule la frontière fermée interdit l'affrontement. Surprenante, la densité de la haine au pays de Gandhi.
RépondreSupprimerComme à chaque fois, ça va remuer et grogner un peu et éventuellement faire quelques pogroms de musulmans et d'indous, puis ça se tassera. Ils n'ont pas le choix.
RépondreSupprimerPetit hors sujet.
RépondreSupprimerJe viens de comprendre une chose essentielle pour ne pas trop passer pour un con à cause des Russes.
Quand on dit quelquechose d'important les concernant et qu'ils ne réagissent pas officiellement, c'est que c'est vrai.
Dernier exemple:
Après que toute l'AMC a sué sang et eau pour prouver doctement qu'il n'y avait pas de troupes coréennes dans la région de Koursk, que tactiquement, il était impossible d'incorporer des unités ne pratiquant pas le Russes et autres savantes affirmations.... patatra.
Gerasimov remercie les troupes coréennes pour leur héroïsme dans la région de Koursk.
Aujourd'hui, c'est Zakharova qui s'y colle.
Décidément, c'est dur d'aimer les Russes.
M'enfin, à l'avenir, on saura, l'absence de dénégation officielle vaut confirmation.
Non, raison pour laquelle je pose la question.
SupprimerSinon c'est quand même encore une fois pan sur le bec pour tous ceux de l'AMC, moi y compris qui ont ridiculisé cette info qui était finalement réelle.
Les Russes sont sans pitié ni égard pour ceux qui essaient d'être sympa avec eux.
A la longue, ils n'auront plus aucun contradicteur de la propagande occidentale.
Trop souvent il les font passer pour des cons.
Autre chose à propos des Coréens.
RépondreSupprimerSi les Russes avaient besoin de Coréens non russophones sur la ligne de combat, cela signifie-t-il qu'ils manquent de soldats?
C'est ce que je pense et ça depuis longtemps.
SupprimerLe fait que les russes ont souvent lancé des attaques prometteuses au début puis qui s'arrêtent rapidement dès que la résistance ukrainienne se durcit un peu me dit qu'ils ne veulent pas de perte et donc qu'ils sont un peu juste coté troupes. Je n'ai jamais cru, à la MacGregor, que les russes avaient 100,000 hommes en réserve ici et 200,000 là bas.
La guerre coute cher en matériel et en homme, autant pour les russes que pour le nato.
On parle de combien de nord coréens ? Je ne pense pas que les russes manquent à ce point de soldats vu les quantités dont il est question. Sinon le front serait déjà effondré 😀
SupprimerAvez vous des informations sur l'importance numériques et fonctionelle des troupes coréennes auxquelles vous faite allusion?
SupprimerD'après le pentagone 10 000. D'après Wikipedia, donc probablement pas une valeur sous estimée, 12 000. À priori plutôt cohérent avec le déploiement de 60 000 à 70 000 soldats dans la région si j'ai bien suivi.
SupprimerNe pas oublier non plus le coup de comm possible, lire sous les gros titres et effets d'annonce accrocheurs : Zakharova en a bien profité pour dire que l'engagement des nords coréens montraient la relation quasi alliée des 2 pays 😀 À mon avis c'était ça la vraie annonce. À bon entendeur !
SupprimerJ'y crois toujours pas. 12 000 hommes sur le front est seulement, quoi, une dizaine de capturé, pas un cadavre filmé par les ukrainiens alors que l'on est sur une guerre ou l'image est omniprésente ? C'est dur à avaler quand même.
SupprimerSylvain a été clair sur le sujet des Nord-Coréens sur GPTV, présents certes mais à hauteur du ou de quelques milliers et pas d’un e dizaine ou plus, et composés d'observateurs, d’opérateurs de matériels nords-coréens voire de quelques forces spéciale, et que tout régiment ou brigade constitué aurait été repéré et relayé par l’occident.
SupprimerIl relaye par ailleurs une source qui l’a corrigé sur la pratique de la langue russe, très commune au sein de la population nord-coréenne en seconde langue.
On annonce plus de 6% de croissance économique pour l'Inde cette année.
RépondreSupprimerLe Pakistan est exsangue économiquement parlant et en proie à une tempête politique interne. Le Pakistan va y réfléchir à deux fois avant de réellement s'enfoncer dans un conflit avec son voisin devenu un géant.
Généralement les affrontements sont aériens entre les deux pays, et le Pakistan n'a pas le droit d'utiliser ses F-16 pour aller au combat, c'est Washington qui l'exige, la Maison Blanche ayant une certaine influence sur le gouvernement pakistanais.
Par contre le Pakistan peut utiliser ses JF-17 et ses J-10 livrés par les chinois qui tentent en ce moment de se réconcilier avec l'Inde via les BRICS.
l'Inde a annoncé couper l'eau au Cachemire pakistanais. Si c'est le cas, une escalade du conflit est quasi certaine.
RépondreSupprimerUne telle coupure n'arrivera pas du jour au lendemain. Mais ça fait un moment que l'Inde cherche un prétexte pour accélérer la construction de barrages sur l'Indus et utilise cette attaque pour le justifier.
Si les Indiens étaient sérieux et cherchaient à vraiment utiliser toute l'eau (ou une grande partie), alors l'escalade serait quasi certaine. Le Pakistan, sans cette eau cruciale, va se retrouver dans un désert qui pendant la mousson deviendra un lac.