On a eu le remake de l'attaque sur la Syrie en 2017 sur des bases détenant des armes chimiques sous Bachar ce weekend. On a à présent le remake 2020 des ripostes iraniennes sur des bases américaines sans riposte de la part de Washington après l'attentat sur Souleimani sous l'ère Trump 1. Mêmes acteurs, même scénario, mais pas pour les mêmes raisons. La base américaine au Qatar est isolée et a été vidée, on risquait aucun dommages collatéraux. De plus partageant la même poche gigantesque de gaz avec l'Iran, les relations entre les deux pays sont plutôt bonnes, donc le Qatar ne fera rien en retour sur l'Iran, c'était le territoire idéal pour procéder à ces frappes de représailles sur une base US. On évite la fermeture définitive du détroit d'Ormuz aux bateaux occidentaux en faisant redescendre la pression avec un cessez-le-feu.
Téhéran lave l'affront de s'être fait bombarder par les USA, les autorités avait dit qu'elles répliqueraient sur des bases US, c'est fait parce deux autres bases US ont été touchées par des milices chiites en Irak. Tel-Aviv a sa porte de sortie pour un cessez-le-feu car Netanyhaou n'a plus assez de missiles pour se défendre et son économie est exsangue, il a chopé la balle au bond et a bien reçu le message de Washington 5 sur 5. Trump tient sa petite victoire diplomatique tant espérée et montre qui est Raoul. Tout le monde est content pour le moment. On va voir si le cessez-le-feu va tenir sur la durée.
On estime que l'Iran a lancé près de 520 missiles balistiques depuis le début des hostilités, 25 auraient touché leur cible en Israël. Au niveau des premiers bilans humains, Israël aurait près de 30 morts et environ 800 blessés des suites des attaques de l'Iran. Téhéran revendique de son côté 1 000 morts et 3 500 blessés. Donc Téhéran a vraiment ciblé ses frappes ce qui correspond à une réelle stratégie de sa part.
Les USA ont prévenu personne de leurs intentions en Europe à propos du passage de leurs avions lors du raid sur l'Iran, excepté le Royaume-Uni. En passant au dessus des mers et océans ils évitaient soigneusement le trafic aérien civil et AUCUNE autorisation de passage à demander. Toujours assurer la discrétion pour une meilleure surprise à l'arrivée afin de privilégier la communication. C'est bien du Trump dans la réalisation pour faire le show et attirer l'attention sur lui. Ce qui prouve que l'Europe est hors jeu dans la diplomatie aussi du Moyen-Orient. Trump est embêté avec trois États, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne sur le dossier ukrainien qui veulent continuer la guerre comme au temps des néo-conservateurs de l'administration Biden. Ces trois pays européens ont repris leur relais. Donc Trump s'est mis en retrait du dossier ukrainien, il laisse faire les russes d'un commun accord avec Poutine. Quand les russes arriveront aux limites administratives des quatre oblasts revendiqués, il verra à ce moment là pour proposer de nouveau un gel du conflit sur la ligne de front qui correspondra aux limites administratives des oblasts. Mais il n'est pas certain que les russes arrêteront à ces limites qu'ils se sont fixées dans un premier temps, objectif Dniepr ? Alain Juillet, dialogue franco-russe.
On a eu le remake de l'attaque sur la Syrie en 2017 sur des bases détenant des armes chimiques sous Bachar ce weekend. On a à présent le remake 2020 des ripostes iraniennes sur des bases américaines sans riposte de la part de Washington après l'attentat sur Souleimani sous l'ère Trump 1.
RépondreSupprimerMêmes acteurs, même scénario, mais pas pour les mêmes raisons.
La base américaine au Qatar est isolée et a été vidée, on risquait aucun dommages collatéraux. De plus partageant la même poche gigantesque de gaz avec l'Iran, les relations entre les deux pays sont plutôt bonnes, donc le Qatar ne fera rien en retour sur l'Iran, c'était le territoire idéal pour procéder à ces frappes de représailles sur une base US. On évite la fermeture définitive du détroit d'Ormuz aux bateaux occidentaux en faisant redescendre la pression avec un cessez-le-feu.
Téhéran lave l'affront de s'être fait bombarder par les USA, les autorités avait dit qu'elles répliqueraient sur des bases US, c'est fait parce deux autres bases US ont été touchées par des milices chiites en Irak.
Tel-Aviv a sa porte de sortie pour un cessez-le-feu car Netanyhaou n'a plus assez de missiles pour se défendre et son économie est exsangue, il a chopé la balle au bond et a bien reçu le message de Washington 5 sur 5. Trump tient sa petite victoire diplomatique tant espérée et montre qui est Raoul.
Tout le monde est content pour le moment. On va voir si le cessez-le-feu va tenir sur la durée.
On estime que l'Iran a lancé près de 520 missiles balistiques depuis le début des hostilités, 25 auraient touché leur cible en Israël.
Au niveau des premiers bilans humains, Israël aurait près de 30 morts et environ 800 blessés des suites des attaques de l'Iran. Téhéran revendique de son côté 1 000 morts et 3 500 blessés. Donc Téhéran a vraiment ciblé ses frappes ce qui correspond à une réelle stratégie de sa part.
Les USA ont prévenu personne de leurs intentions en Europe à propos du passage de leurs avions lors du raid sur l'Iran, excepté le Royaume-Uni. En passant au dessus des mers et océans ils évitaient soigneusement le trafic aérien civil et AUCUNE autorisation de passage à demander. Toujours assurer la discrétion pour une meilleure surprise à l'arrivée afin de privilégier la communication.
RépondreSupprimerC'est bien du Trump dans la réalisation pour faire le show et attirer l'attention sur lui.
Ce qui prouve que l'Europe est hors jeu dans la diplomatie aussi du Moyen-Orient. Trump est embêté avec trois États, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne sur le dossier ukrainien qui veulent continuer la guerre comme au temps des néo-conservateurs de l'administration Biden. Ces trois pays européens ont repris leur relais.
Donc Trump s'est mis en retrait du dossier ukrainien, il laisse faire les russes d'un commun accord avec Poutine.
Quand les russes arriveront aux limites administratives des quatre oblasts revendiqués, il verra à ce moment là pour proposer de nouveau un gel du conflit sur la ligne de front qui correspondra aux limites administratives des oblasts.
Mais il n'est pas certain que les russes arrêteront à ces limites qu'ils se sont fixées dans un premier temps, objectif Dniepr ?
Alain Juillet, dialogue franco-russe.