BULLETIN D'INFORMATION N°136 DE NOTRE WEB TV (11/08/2025)

Commentaires

  1. Intéressante description d'une attaque russe. Des motos, des chars, un appui aérien ou de drones peuvent être déployés mais ce sont fondamentalement des assauts d'infanterie légère. Menés, je crois, avec l'effectif juste suffisant, après longs bombardements et longs tâtonnements d'avant-garde, afin limiter les pertes. L'attaque victorieuse ne peut donc être exploitée en profondeur et les positions conquises sont d'abord tenues avec peu de troupes, donc vulnérables à une contre-attaque, même d'ampleur limitée. Cette guerre, c'est plutôt "Voyage avec un âne dans les Cévennes" qu'une chevauchée épique. Mais, d'accord, l'âne se fait bien trop sérieusement cartonner pour que ce soit du tourisme.

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  2. Merci pour ce point.
    Saucissonner Gaza comme la Cisjordanie est la nouvelle trouvaille israélienne pour contrôler la zone, on essaie de faire du neuf avec des anciennes recettes qui fonctionnent. Mais ceci va prendre un temps infini dans ce dédale de béton et de gravât. L'aide humanitaire par parachutage sur Gaza est une véritable catastrophe, 23 palestiniens se sont faits écraser par les palettes qui tombaient du ciel et 120 autres ont été blessés. Des palettes restent accrochées à leur parachute sur des bâtiments, les personnes tentent d'y accéder et les immeubles ou des escaliers s'écroulent sous le poids des personnes affamées. On n'est même pas fichu d'organiser une aide humanitaire convenable. Le vent fait dériver l'aide humanitaire parachutée hors de la bande de Gaza et des palettes tombent dans la mer. Spectacle pitoyable.

    Le territoire de l'Alaska a été vendu aux USA après la guerre de sécession en 1867 par le tsar Alexandre II pour la coquette somme de 7.2 millions de dollars.
    C'est l’État des USA où la religion orthodoxe y est le plus fortement implantée. Des églises orthodoxes ornent les paysages, tout cela caractérise l'influence russe sur ces terres. C'est déjà un trait d'union entre les deux pays. De plus les USA n'ont pas ratifié les clauses de la Cour Pénale Internationale, donc pas de justification juridique à donner pour la présence de Vladimir chez eux. Dans ce cas, aucun pays étranger n'est à traverser ce qui permet aux USA d'assurer la pleine sécurité de l'avion de Poutine. Seuls 3.8 km font la séparation du territoire russe et américain entre les îles Diomède situées au milieu du détroit de Béring.
    Ce sont les USA qui ont été les demandeurs de cette rencontre, donc ils sont prêts à lâcher du lourd. Pour Poutine c'est déjà une victoire politique, son pays est entré de nouveau dans la cour des grands.

    A défaut d'une vérité, la propagande ridicule occidentale continue, le virus du VIH aurait augmenté de 2000% au sein des forces armées russes. A défaut d'avoir du témoignage de femmes ukrainiennes violées par les troupes russes, les soldats russes sont devenus des pédérastes qui déversent leurs désirs sexuels sur leurs camarades de tranchée. Pathétique.

    La percée russe au Nord de Pokrovsk témoigne de la faiblesse de l'armée ukrainienne du moment. Si l'attrition russe sur les forces armées ukrainiennes se confirme et augmente encore alors nous verrons plus fréquemment ce genre de percée sur le front. Ce qui voudrait dire qu'on se rapprocherait inévitablement d'un écroulement généralisé du front. LE TEMPS PRESSE, il faut en finir avec cette guerre.

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  3. Trump doit trouver un accord sur le pétrole avec Poutine en Alaska. Sinon il risque de perdre la main avec le Congrès américain qui se fait oppressant sur cette question avec des sanctions prohibitives envers les pays acheteurs de pétrole russe. De gros donateurs de la campagne de Trump sont des pétroliers. Si le Congrès colle des sanctions, le prix du baril va flamber, une augmentation de 10$ à 20$ est plus que probable d'un coup et les pétroliers texans seront ravis.
    Mais pas Trump, qui veut un prix un baril à pas cher pour soutenir la croissance de son pays en phase de réindustrialisation qui s'effectue avec la peur des tarifs douaniers.
    Le pétrole russe est acheté par la Chine à 47%, l'Inde à 38%, l'UE 6%, la Turquie 6%. L'Inde en achète beaucoup pour le compte de l'UE. L'Inde et la Chine résistent à Trump, ainsi la dédollarisation se poursuit et la confirmation de la construction des BRICS.
    Le dollar américain s'affaiblit tandis que le rouble devient une monnaie forte, faut arrêter le carnage et pas qu'en Ukraine.
    Dans un premier temps Trump négociera avec Poutine sur le devenir de l'Ukraine puis Trump répercutera les informations et les décisions prises à Zelensky qui devra entériner les conclusions de cette entrevue historique au plus tôt. Trump pense pouvoir jouir d'une victoire personnelle et redorer son blason, on verra ce que dira l'avenir.
    Trump est toujours enlisé avec cette collante Ukraine, il veut s'en débarrasser au plus vite. Mais il n'y aura aucune solution de paix viable et durable à la sortie, on fera juste taire les canons avant une dislocation redoutée du front. Le temps presse sinon ce sera le triomphe de Poutine et la déconfiture américaine et européenne.

    Sondage en Russie, Institut Levada, réalisé en juillet 2025.
    86% d'opinion favorable à la politique menée par Vladimir Poutine, un plébiscite toujours en cours.
    63% de la population favorable à des négociations, Poutine se rend en Alaska.
    30% de la population favorable à la poursuite de l'opération militaire spéciale, voici la part des irréductibles qui sont appelés les turbo-patriotes. Ce sont eux qui remuent dans les brancards dans la politique interne russe et veulent que Poutine aille jusqu'au bout en Ukraine.
    78% de la population donne son soutien à l'opération militaire spéciale, Poutine possède encore des marges de manœuvre, il a encore le temps devant lui.

    Sondage ukrainien, source Gallup réalisé sur mai-juin 2025.
    24% des ukrainiens gardent la volonté de se battre. 69% des ukrainiens veulent trouver une solution négociée du conflit.
    En avril-mai 2022, 73% des ukrainiens voulaient continuer le combat. 21% des ukrainiens étaient pour une solution négociée.
    Les temps ont changé, le temps presse.

    Entrée dans l'Otan dans une perspective de 10 ans.
    En 2022, 64% de la population ukrainienne y croyait, 69% en 2023,
    en 2025 ce n'est plus que 32% de la population qui y croit encore.
    Entrée dans l'UE dans une perspective de 10 ans.
    En 2022, 73% de la population ukrainienne y croyait, 73% en 2023, 61% en 2024, 52%, en 2025. Conclusion, la population ukrainienne est désabusée par la guerre et par l'Occident.

    Cession de territoire ukrainien. Sondage mai-juin 2025.
    52% refus de céder du territoire ukrainien aux russes.
    38% d'accord pour céder du territoire aux russes.
    En 2022, on avait 82% des ukrainiens qui s'opposaient à la cession de territoires et seulement 10% était d'accord pour en céder.
    La population accepterait des négociations pour arrêter la guerre mais pas des cessions de territoire. Va y avoir des déçus, malheur aux vaincus !!!
    Source Jacques Baud, Espoir et Dignité ce jour.

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    1. En effet, la solution russe semble la seule alternative restant à l'Ukraine pour sauver ce qui peut encore l'être.
      Et ça ferait bien l'affaire de Trump.
      Mais, faut pas oublier que les conditions russes ( les 4 oblasts + Crimée + pas d'otan ) ne sont nullement des conditions de paix mais juste des conditions de cessez le feu. Bien d'autres concessions otaniennes seraient nécessaire avant de signer une paix.
      Mais Trump est il vraiment maitre du jeu ?
      Peut il accepter les conditions russes ?
      Perso, je ne le crois pas car il est entouré de va-t-en guerre et en réalité, les soutiens de Trump et peut être lui même, semblent encore convaincu qu'ils peuvent gagner cette guerre.
      Et il y a aussi les européens.
      Aussi faible soient ils, il me semble difficile d'imaginer que Trump leur passerait sur le corps pour accommoder la Russie.
      Poutine pourrait il modérer ses exigences ?
      Pourrait il accepter la ligne de front comme ligne de cessez le feu mais avec évacuation complet de 2 oblasts ( le donbass ) plutôt que 4 avec échange des territoires de Soumy et Kharkov ?
      Il semble bien en selle politiquement et cet arrangement serait sans doute populaire en Russie.
      Mais cela ne serait qu'une demi victoire et les territoires de l'autre coté du fleuve resterait ukrainien.
      Mais ces territoires sont maintenant juridiquement russe et il y a eu référendum la dessus.
      Donc, pas question ?
      Mais l'otan ne peut pas céder la ligne du Dniepr sans combat car ce serait l'aveu d'une défaite écrasante.
      Alors, que va-t-il se passer vendredi ?

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    2. Il est nullement question d'une paix durable, il est juste question d'arranger les vélos temporairement. Les américains cultivent l’ambiguïté stratégique pour laisser le feu couver afin d'y retourner quand cela leur chante, comme Taïwan, la Corée. L'Ukraine fera partie de ce lot car elle est frontalière de la Russie.
      On retrouve toujours cette stratégie d'endiguement et la volonté de nuisance.

      Si la diplomatie peut contenter les russes, ils prendront l'option car cela économisera la vie de leurs hommes. Si ce n'est pas le cas, ils continueront d'avancer. Poutine arrive avec un avantage certain pour imposer ses vues. Il connait Trump, ils se sont déjà rencontrés en 2018. Pas de pression sur ses épaules. C'est l'avantage des russes de rester à leur poste pendant très longtemps.

      A contrario, Trump a la pression, il doit imposer le silence aux canons en Ukraine pour éviter que son projet politique interne se casse la figure et minimiser l'accentuation de la dédollarisation par la construction des BRICS. Il faut continuer à être le Big Boss aux yeux de la population américaine. Donc il est prêt à larguer du lourd sur ce dossier. Ensuite, il devra imposer sa vision du règlement de la question à Zelensky, voire s'en débarrasser ?
      Dans le même temps il tentera un rapprochement avec la Russie pour tenter de la désenclaver des mains chinoises. S'il pouvait apporter de la zizanie dans les relations sino-russes, il en serait très fier, il aurait marqué un point stratégique pour l'avenir.

      Les russes ont des exigences à faire respecter avant d'opérer un cessez-le-feu. Moscou cherche à faire la paix sur le long terme avec son voisin ukrainien turbulent. Les américains désirent geler le conflit par un cessez-le-feu inconditionnel comme les européens. Un cessez-le-feu n'étant pas un traité de paix. Les européens veulent poursuivre le conflit avec l'aide des américains car ils savent qu'ils ne tiennent pas la route militairement face à la Russie.
      Mais les américains veulent plier bagages instamment car ils ont atteint leurs objectifs stratégiques en Europe et désirent passer à autre chose ; la Chine, le Caucase, la zone Indo-Pacifique. Ce sont des vues divergentes sur la question ukrainienne qui sont irréconciliables. Va y avoir des perdants et ce ne sont pas les russes pour le moment car ils partent avec pratiquement aucun handicap.

      Quant à la clique de Zelensky, elle cherche à éviter de perdre des territoires, à en céder le moins possible afin de s'accrocher au pouvoir ou du moins ce qu'il en reste. Elle pense avoir le plein soutien des européens sur cette question, d'où l'invention des échanges réciproques afin de minimiser les dégâts à la sauce Witkoff. Ce qui est du grand n'importe quoi.

      Le problème de Poutine, ce sont ses turbo-patriotes à l'intérieur de son pays. Exemple, je laisse Odessa à l'Ukraine, ceci pourrait lui causer des préjudices. Rappelons nous de l'épisode de Wagner avec Prigojine en juin 2023, certains de ses généraux sont prêts pour retourner à Kiev.

      Lors de cette rencontre il n'y aura pas que le règlement de la question Ukrainienne qui sera évoqué ; l'énergie nucléaire, le pétrole, les terres précieuses, les terres rares, les échanges commerciaux, la Syrie, le Moyen-Orient, le Proche-Orient, la Chine, l'Inde, les Brics, en somme un peu de tout sera passé en revue, tout sauf l'Europe dont le sort est déjà réglé avec celui de Zelensky.

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    3. En Alaska, faudra pas oublier les négociations sur l'Arctique et le pétrole, 13% des réserves mondiales encore inexploitées à ce jour.
      C'est là où Trump peut se rattraper.
      Refaire des traités sur les armes nucléaires, ils sont tous caduques à présent, leur redonner une classification, se mettre d'accord sur un nombre à produire, et trouver une place nouvelle à l'arme l'hypersonique.
      Sinon c'est la reprise à la course aux armements, à ce jeu les USA ont un avantage sur le long terme avec les pays de l'Otan.

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  4. Titre du FT : « L'Europe se prépare à la guerre alors que les usines d'armement se développent à une vitesse triple. »

    Le FT a travaillé avec rigueur, en utilisant plus de 1 000 passages de satellites radar, pour suivre les changements sur les sites associés à la production de munitions et de missiles. Les zones marquées par des changements sont passées de 790 000 m² en 2020-21 à 2,8 millions de m² en 2024-25. Parmi les sites ayant connu la plus grande expansion figure un projet conjoint entre le géant allemand de la défense Rheinmetall et la société de défense publique hongroise N7 Holding, qui a construit un vaste site de production de munitions et d'explosifs.

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  5. D'après Foreing Policy du 11 août :
    La stratégie israélienne est de « tondre l'herbe », soit frapper préventivement pour empêcher ses adversaires de remettre en cause sa domination militaire. Cela signifie qu'avec l'Iran reconstituant déjà ses ressources militaires, Israël a intérêt à frapper au plus vite, "avant décembre, peut-être même dès la fin août".
    L'Iran paraît décidé à réagir : « Si l'agression se répète, nous n'hésiterons pas à réagir de manière plus décisive et d'une manière qui sera IMPOSSIBLE à dissimuler », a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi

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