L'obstination occidentale interroge. Mais depuis le début, et bien avant l'OMS. Annie Lacroix-Riz - historienne marxiste et toujours communiste - analyse la situation en conformité avec "L'Impérialisme, stade suprême du capitalisme" de Lénine. Pour elle, Grande Dépression de 1873 => 1ère GM, Crise de 1929 => 2ème GM. Or la situation actuelle est bien plus sérieuse pour l'impérialisme étasunien chancelant que ces crises passées. Nous devrions donc être depuis longtemps dans la 3ème GM. Ce qui bloque ? Juste la supériorité de l'impérialisme étasunien qui n'est plus du tout assurée. Donc franchir le pas ultime et engager franchement des hostilités directes avec la Russie (et la Chine) paraît bien trop risqué. Se sauver en se suicidant, pas tout de suite. Au moins tant qu'on peut en suicider d'autres. On en est là. Une interprétation cohérente de cette étonnante incapacité tant à rester en paix qu'à entrer en guerre. Cf. la conclusion d'A L-R dans le dernier quart d'heure de la vidéo https://www.youtube.com/watch?v=4pTNsdGQyhw&t=100s
La première guerre mondiale engendre la deuxième avec en Europe le sentiment de revanche de l'Allemagne et l'impérialisme japonais qui doit conquérir de nouvelles terres pour son autosuffisance et assurer sa croissance en Asie. Tokyo est bloqué dans son essor économique par l'impérialisme américain dans le Pacifique qui leur colle un embargo sur le pétrole.
Seuls les communistes résonnent et apportent des choses intéressantes dans le débat d'aujourd'hui, franchement à quoi servent nos élites ? Annie Lacroix-Riz a raison, les mutations du capitalisme engendrent des instabilités favorisant le départ des guerres et le déchainement des violences humaines. Tout cela pour une question de pérennité des intérêts de certains sur d'autres. Le tout renforcé par le fanatisme ou une idéologie mortifère, on le constate amèrement à Gaza de nos jours.
Depuis la crise financière de 2007-2008, les USA sont sur un lent déclin et se retrouvent dans une entre-deux inconfortable. Ceci est renforcé par la lente montée en puissance des BRICS créés en 2009. Ils doivent faire ménage à trois en ce moment et n'aiment pas cela. Composer n'est pas dans leur nature. Ils préféraient l'époque de leur hégémonie et de leur toute puissance des années 90 et début 2000 jusqu'à la catastrophe du 11 septembre 2001. C'est ce qui ne va pas, ils perdent du terrain et se comportent toujours en hégémon, ce qui rend la situation fortement dangereuse et cela va malheureusement continuer. Les maillons faibles vont déguster, nous en faisons partie.
Les marxistes matérialistes expliquent tout par des rapports économiques..........je pense qu' il y a d'autres causes aux guerres. Haines ancestrales, hubris, vengeances, jalousie mais je pense que la plus essentielles et primitive est la volonté de domination.
Selon Alexander Mercouris, faisant référence au corridor en Arménie, plus la Russie vit sous la menace, plus elle reçoit des sanctions plus elle devient forte. Alors si après l'Ukraine la menace vient du Caucase, de la Turquie et de l'Azerbaïdjan et bien cette tension ne va que renforcer la Russie. Par contre les américains et soutenant des pays au 4 coins du globe risque de s'essouffler. Je n'y avais pas pensé, mais quand je vois l' état de l' Europe après 80 ans sans aucune menace je lui donne raison.
Citation du FAZ (qui considère Trump avec un effroi manifeste) : « Les dirigeants se présentent en suppliants et apportent souvent des cadeaux. Tim Cook, PDG d'Apple, a récemment apporté une plaque posée sur un socle en or 24 carats, accompagnée d'une promesse d'investissement massive. Il a ainsi pu éviter, pour le moment, l'obligation pour Apple de produire ses smartphones aux États-Unis, comme Trump l'avait exigé et menacé.» Bientôt la proskynèse dans la salle de bal ?
L'entrevue de demain à Anchorage sera quand même un peu la revanche des russes sur les américains. En effet, durant l'année 2021 en juillet à Genève, l'entrevue Biden-Poutine fut un fiasco. Où étaient les européens à cette époque ? Déjà dans les choux. Les russes tentant de rattraper le coup avec un mémorandum de 40 pages en décembre adressé directement à la Maison Blanche, le tout pour tenter d'éviter le désastre. Deux fins de non recevoir par Washington traitant les russes plus bas que terre. Puis ce fut le commencement de la guerre en février 2022. Demain, le rapport de force a changé.
L'obstination occidentale interroge. Mais depuis le début, et bien avant l'OMS.
RépondreSupprimerAnnie Lacroix-Riz - historienne marxiste et toujours communiste - analyse la situation en conformité avec "L'Impérialisme, stade suprême du capitalisme" de Lénine. Pour elle, Grande Dépression de 1873 => 1ère GM, Crise de 1929 => 2ème GM. Or la situation actuelle est bien plus sérieuse pour l'impérialisme étasunien chancelant que ces crises passées. Nous devrions donc être depuis longtemps dans la 3ème GM.
Ce qui bloque ? Juste la supériorité de l'impérialisme étasunien qui n'est plus du tout assurée. Donc franchir le pas ultime et engager franchement des hostilités directes avec la Russie (et la Chine) paraît bien trop risqué. Se sauver en se suicidant, pas tout de suite. Au moins tant qu'on peut en suicider d'autres. On en est là. Une interprétation cohérente de cette étonnante incapacité tant à rester en paix qu'à entrer en guerre.
Cf. la conclusion d'A L-R dans le dernier quart d'heure de la vidéo https://www.youtube.com/watch?v=4pTNsdGQyhw&t=100s
La première guerre mondiale engendre la deuxième avec en Europe le sentiment de revanche de l'Allemagne et l'impérialisme japonais qui doit conquérir de nouvelles terres pour son autosuffisance et assurer sa croissance en Asie.
SupprimerTokyo est bloqué dans son essor économique par l'impérialisme américain dans le Pacifique qui leur colle un embargo sur le pétrole.
Seuls les communistes résonnent et apportent des choses intéressantes dans le débat d'aujourd'hui, franchement à quoi servent nos élites ?
Annie Lacroix-Riz a raison, les mutations du capitalisme engendrent des instabilités favorisant le départ des guerres et le déchainement des violences humaines. Tout cela pour une question de pérennité des intérêts de certains sur d'autres. Le tout renforcé par le fanatisme ou une idéologie mortifère, on le constate amèrement à Gaza de nos jours.
Depuis la crise financière de 2007-2008, les USA sont sur un lent déclin et se retrouvent dans une entre-deux inconfortable. Ceci est renforcé par la lente montée en puissance des BRICS créés en 2009. Ils doivent faire ménage à trois en ce moment et n'aiment pas cela. Composer n'est pas dans leur nature.
Ils préféraient l'époque de leur hégémonie et de leur toute puissance des années 90 et début 2000 jusqu'à la catastrophe du 11 septembre 2001.
C'est ce qui ne va pas, ils perdent du terrain et se comportent toujours en hégémon, ce qui rend la situation fortement dangereuse et cela va malheureusement continuer. Les maillons faibles vont déguster, nous en faisons partie.
Les marxistes matérialistes expliquent tout par des rapports économiques..........je pense qu' il y a d'autres causes aux guerres. Haines ancestrales, hubris, vengeances, jalousie mais je pense que la plus essentielles et primitive est la volonté de domination.
SupprimerSelon Alexander Mercouris, faisant référence au corridor en Arménie, plus la Russie vit sous la menace, plus elle reçoit des sanctions plus elle devient forte. Alors si après l'Ukraine la menace vient du Caucase, de la Turquie et de l'Azerbaïdjan et bien cette tension ne va que renforcer la Russie. Par contre les américains et soutenant des pays au 4 coins du globe risque de s'essouffler. Je n'y avais pas pensé, mais quand je vois l' état de l' Europe après 80 ans sans aucune menace je lui donne raison.
RépondreSupprimerCitation du FAZ (qui considère Trump avec un effroi manifeste) :
RépondreSupprimer« Les dirigeants se présentent en suppliants et apportent souvent des cadeaux.
Tim Cook, PDG d'Apple, a récemment apporté une plaque posée sur un socle en or 24 carats, accompagnée d'une promesse d'investissement massive. Il a ainsi pu éviter, pour le moment, l'obligation pour Apple de produire ses smartphones aux États-Unis, comme Trump l'avait exigé et menacé.»
Bientôt la proskynèse dans la salle de bal ?
L'entrevue de demain à Anchorage sera quand même un peu la revanche des russes sur les américains. En effet, durant l'année 2021 en juillet à Genève, l'entrevue Biden-Poutine fut un fiasco. Où étaient les européens à cette époque ? Déjà dans les choux.
RépondreSupprimerLes russes tentant de rattraper le coup avec un mémorandum de 40 pages en décembre adressé directement à la Maison Blanche, le tout pour tenter d'éviter le désastre. Deux fins de non recevoir par Washington traitant les russes plus bas que terre. Puis ce fut le commencement de la guerre en février 2022.
Demain, le rapport de force a changé.