Les ukrainiens ont fait cesser la percée russe au Nord de Pokrovsk, ils n'avaient pas le choix, sinon c'était la déconfiture à terme. Mais il a fallu prélever des troupes sur d'autres fronts pour y parvenir. Les russes attaqueront dans un autre secteur dégarni. Si on revoit cette sorte de percée, on pourra franchement se poser des questions quant au potentiel restant ukrainien.
Quand on regarde la manœuvre, on ne peut s'empêcher de la superposer avec le calendrier du sommet bilatéral qui vient de se tenir en Alaska. Je mets la pression, le sommet se passe bien, je redescends la pression. C'était des forces de reconnaissance et de sabotage russes envoyées sans réelle intention de persévérer ou de consolider la percée. La réponse d'Azov est efficace mais au prix de quelles pertes ? Le but russe est de mettre la zizanie dans la gestion des effectifs ukrainiens sur le front afin de créer d'autres opportunités et de continuer l'attrition exercée sur la ressource humaine. Une véritable boucle infernale, un rébus insoluble s'est mis en place pour le général Syrsky.
Demain Trump rencontre Zelensky pour lui mettre les points sur les i une dernière fois, tenue correcte exigée à Washington cette fois-ci. Le Churchill en kaki ou en tenue de deuil joue sa dernière carte, s'il en a ou si seulement il lui en reste une. La foire médiatique est terminée, le rideau va tomber ou le couperet. C'est comme un peu monter sur un échafaud. Si cela ne fonctionne pas alors Trump abandonnera la partie aux russes qui décideront du sort du joueur de piano à queue. Quant aux européens, à eux de garantir la sécurité de l'Ukraine et d'acheter les armes à Washington pour continuer le conflit qui ne pourront supporter bien longtemps. Si Trump a garanti des accords stratégiques et commerciaux avec les russes pour la durée de son mandat, c'était l'objectif prioritaire de cette rencontre, il n'en sort pas perdant. Quant à Poutine, tu suis sa ligne, tu travailles pour lui, tu ne suis pas sa ligne, tu travailles pour lui quand même. Il ne peut plus perdre quoi qu'il arrive.
Selon le Général André Coustou (GPTV ce matin) l’amirauté Russe serait pour reprendre Odessa mais Poutine serait contre pour la raison que ce serait un pot de pus mafieux. Autre analyse intéressante dans le basculement du monde, la Russie serait en train de prendre la place historique de la Grande Bretagne auprès des US, à savoir de relais et de pont de sa politique étrangère.
Voilà le problème pour Poutine. Sa frange de turbos patriotes qui risque de remuer dans les brancards et certains de ses généraux qui ne comprendront pas pourquoi on arrête en si bon chemin, alors que le fruit est mûr, prêt à être cueilli. Soigner sa sortie, le plus dur à réaliser dans une guerre pour un dirigeant même s'il est vainqueur. Faut-il être magnanime ou continuer la conquête pour assurer un maximum de sécurité ? Cependant la majorité des russes attend un accord de paix. Deux fonds de pension américains se sont installés dans le port d'Odessa, ils savent des choses qu'on ne sait pas.
Effectivement des fonds de pensions qui posent le pied quelque part alors que dans tout le pays leur maisons mères comme Blackrock ou Vanguard retirent leur billes, c’est indicatif.
A noter que la Russie a fait exploser des terminaux gaziers de l'Azerbaïdjan à Odessa, histoire de calmer Aliyev. Pour ce qui est de prendre ou pas prendre Odessa et plus de territoire vers l' ouest, Poutine pense à l'après. Conquérir un territoire est plus facile que d'y rester. Regardez Napoléon I en Espagne ( insurrections, guérrilas, attentats etc etc)
Les ukrainiens ont fait cesser la percée russe au Nord de Pokrovsk, ils n'avaient pas le choix, sinon c'était la déconfiture à terme. Mais il a fallu prélever des troupes sur d'autres fronts pour y parvenir. Les russes attaqueront dans un autre secteur dégarni. Si on revoit cette sorte de percée, on pourra franchement se poser des questions quant au potentiel restant ukrainien.
RépondreSupprimerQuand on regarde la manœuvre, on ne peut s'empêcher de la superposer avec le calendrier du sommet bilatéral qui vient de se tenir en Alaska.
Je mets la pression, le sommet se passe bien, je redescends la pression.
C'était des forces de reconnaissance et de sabotage russes envoyées sans réelle intention de persévérer ou de consolider la percée.
La réponse d'Azov est efficace mais au prix de quelles pertes ?
Le but russe est de mettre la zizanie dans la gestion des effectifs ukrainiens sur le front afin de créer d'autres opportunités et de continuer l'attrition exercée sur la ressource humaine. Une véritable boucle infernale, un rébus insoluble s'est mis en place pour le général Syrsky.
Demain Trump rencontre Zelensky pour lui mettre les points sur les i une dernière fois, tenue correcte exigée à Washington cette fois-ci. Le Churchill en kaki ou en tenue de deuil joue sa dernière carte, s'il en a ou si seulement il lui en reste une.
La foire médiatique est terminée, le rideau va tomber ou le couperet. C'est comme un peu monter sur un échafaud. Si cela ne fonctionne pas alors Trump abandonnera la partie aux russes qui décideront du sort du joueur de piano à queue.
Quant aux européens, à eux de garantir la sécurité de l'Ukraine et d'acheter les armes à Washington pour continuer le conflit qui ne pourront supporter bien longtemps.
Si Trump a garanti des accords stratégiques et commerciaux avec les russes pour la durée de son mandat, c'était l'objectif prioritaire de cette rencontre, il n'en sort pas perdant.
Quant à Poutine, tu suis sa ligne, tu travailles pour lui, tu ne suis pas sa ligne, tu travailles pour lui quand même. Il ne peut plus perdre quoi qu'il arrive.
Selon le Général André Coustou (GPTV ce matin) l’amirauté Russe serait pour reprendre Odessa mais Poutine serait contre pour la raison que ce serait un pot de pus mafieux.
RépondreSupprimerAutre analyse intéressante dans le basculement du monde, la Russie serait en train de prendre la place historique de la Grande Bretagne auprès des US, à savoir de relais et de pont de sa politique étrangère.
Voilà le problème pour Poutine. Sa frange de turbos patriotes qui risque de remuer dans les brancards et certains de ses généraux qui ne comprendront pas pourquoi on arrête en si bon chemin, alors que le fruit est mûr, prêt à être cueilli. Soigner sa sortie, le plus dur à réaliser dans une guerre pour un dirigeant même s'il est vainqueur. Faut-il être magnanime ou continuer la conquête pour assurer un maximum de sécurité ? Cependant la majorité des russes attend un accord de paix.
SupprimerDeux fonds de pension américains se sont installés dans le port d'Odessa, ils savent des choses qu'on ne sait pas.
Effectivement des fonds de pensions qui posent le pied quelque part alors que dans tout le pays leur maisons mères comme Blackrock ou Vanguard retirent leur billes, c’est indicatif.
SupprimerA noter que la Russie a fait exploser des terminaux gaziers de l'Azerbaïdjan à Odessa, histoire de calmer Aliyev.
SupprimerPour ce qui est de prendre ou pas prendre Odessa et plus de territoire vers l' ouest, Poutine pense à l'après. Conquérir un territoire est plus facile que d'y rester. Regardez Napoléon I en Espagne ( insurrections, guérrilas, attentats etc etc)