Sur les minerais étain, tantale, tungstène et or, quatre métaux utilisés dans la fabrication, en 2023, dernière année pour laquelle des données sont disponibles, l'entreprise s'est approvisionnée en ces quatre métaux dans 79 pays différents, auprès d'environ 200 raffineries et fonderies différentes. Seules 20 de ces fonderies se trouvent aux États-Unis.
Les États-Unis d'autre part ne disposent tout simplement pas de la main-d'œuvre qualifiée et disponible pour produire des millions d’iPhones chaque mois.
Même la production du Mac Pro « assemblé aux États-Unis », tant vanté, a été partiellement rapatriée en Chine et, dans certains cas, en Thaïlande.
Le secrétaire américain au commerce, Howard Lutnick, a présenté un monde imaginaire dans lequel les iPhones sont fabriqués aux États-Unis : « L'armée de millions et de millions de personnes qui vissent des petites vis pour fabriquer des iPhones, ce genre de choses, viendra en Amérique, sera automatisée et l'artisanat américain les réparera, y travaillera, il y aura des mécaniciens, des spécialistes du chauffage, de la ventilation et de la climatisation, des électriciens », a déclaré Lutnick. « L'artisanat américain, les Américains qui ont fait des études secondaires, le cœur de notre main-d'œuvre, va connaître la plus grande résurgence d'emplois dans l'histoire de l'Amérique pour travailler dans ces usines de haute technologie qui arrivent toutes en Amérique ».
Du pur délire. Et cet Howard Lutnick ne peut pas l'ignorer. D'ailleurs, visser de petites vis ? Pas assez rock 'n' roll, ni country, ni Disney, etc. Invendable aux States. Combien de temps faudra-t-il pour que l'évidence ne puisse plus être niée ? Tout au plus quelques mois.
Avant l'arrivée de Trump et à son appel lancé pour la réindustrialisation de l'Amérique, les investissements sont revenus aux USA, ils représentaient 7 000 milliards de dollars. Avec l'intelligence artificielle chinoise Deepseek qui a battu ChatGpt, cela représente 500 milliards de dollars d'investissements en suspend. On ajoute la politique ubuesque des tarifs douaniers, les USA viennent de perdre des milliards de dollars en bourse !!! Et la confiance dans la politique de Trump vient de s'envoler car dans 90 jours tout peut recommencer, les marchés financiers ont horreur de l'incertitude. Il est vrai que le déficit commercial américain est de 1.2 trillions de dollars l'année dernière, faut bien faire quelque chose pour essayer de le résorber.
Le déficit commercial oui, mais la balance des paiements n'est "que" de 400 mds car les USA sont monstrueusement bénéficiaire sur la vente des services. Et ce qui compte, c'est la balance des paiements, pas la balance commerciale seule qui ne représente que les échanges de biens forcément déficitaire dans des économies qui volontairement s'engouffrent dans les services depuis plus de 30 ans. Ces connards d'économistes, depuis les années 70 dédaignent l'industrie et ont parié l'avenir de nos nation et de notre civilisation sur leur théorie des services. Il a fallu la guerre en Ukraine pour se rappeler soudain qu'un pays sans industrie est un pays sans puissance. Pourtant on sait ça depuis au moins Colbert. Et même avant car on sait que c'est exactement ça qui a détruit l'empire espagnol puis l'empire turc. En fait, au prétexte du déficit commercial, Trump veut le beurre, l'argent, le cul de la crémière et en plus le merci du mari de la crémière. Je ne sais pas si le bordel total est une méthode mais depuis trois mois, on en a la tête qui tourne.. Et plus ça va, plus je trouve que ça sent beaucoup plus l'incompétence et la simple bêtise que le machiavélisme politique. "On reconnaît l'arbre à ses fruits" disait rabi Yeshoa . Pour l'instant, si Trump secoue beaucoup le cocotier, on ne voit pas de fruits
Le libre échange a été inventé par les anglais afin de dominer commercialement et économiquement les vassaux de l'Empire. Par contre les taux d'intérêts sur les bons des obligations ont augmenté, ce qui va faire augmenter les taux d'intérêts des emprunts aux USA pour les classes moyennes et l'inflation avant une réindustrialisation et des emplois à la clef. Dans un premier temps tout le monde va trinquer, Trump avait prévenu les américains que cela ne se fera pas sans casse. La Chine ne se laisse pas faire et s'était préparée depuis des mois et use d'autres techniques pour ligaturer Washington dans sa stratégie notamment l'exportation des terres rares où elle contrôle 70% de la production mondiale et 90% de leur transformation. La chine achète via les BRICS dorénavant et principalement ses produits agricoles au Brésil et se passe petit à petit du service agricole des USA depuis 2018. Avec l'interdiction aux russes d'utiliser le réseau bancaire SWIFT, russes qui sont aux premières places mondiales dans la production des céréales, le marché agricole américain se retrouve dans une crise permanente car privé de statistiques fiables il ne sait plus quoi produire. Vous ajoutez le déroutement chinois vers des autres contrées, c'est un peu la panique et la récession commence à gangrener cette activité. On parle de pays émergents mais c'est nous qui avons du mal à émerger sans une industrie compétitive. Avec le prix de l'énergie en Europe c'est foutu, pas de réindustrialisation possible, on va continuer à couler.
L'exemple d'Apple.
RépondreSupprimerSur les minerais étain, tantale, tungstène et or, quatre métaux utilisés dans la fabrication, en 2023, dernière année pour laquelle des données sont disponibles, l'entreprise s'est approvisionnée en ces quatre métaux dans 79 pays différents, auprès d'environ 200 raffineries et fonderies différentes. Seules 20 de ces fonderies se trouvent aux États-Unis.
Les États-Unis d'autre part ne disposent tout simplement pas de la main-d'œuvre qualifiée et disponible pour produire des millions d’iPhones chaque mois.
Même la production du Mac Pro « assemblé aux États-Unis », tant vanté, a été partiellement rapatriée en Chine et, dans certains cas, en Thaïlande.
Le secrétaire américain au commerce, Howard Lutnick, a présenté un monde imaginaire dans lequel les iPhones sont fabriqués aux États-Unis :
« L'armée de millions et de millions de personnes qui vissent des petites vis pour fabriquer des iPhones, ce genre de choses, viendra en Amérique, sera automatisée et l'artisanat américain les réparera, y travaillera, il y aura des mécaniciens, des spécialistes du chauffage, de la ventilation et de la climatisation, des électriciens », a déclaré Lutnick.
« L'artisanat américain, les Américains qui ont fait des études secondaires, le cœur de notre main-d'œuvre, va connaître la plus grande résurgence d'emplois dans l'histoire de l'Amérique pour travailler dans ces usines de haute technologie qui arrivent toutes en Amérique ».
Du pur délire. Et cet Howard Lutnick ne peut pas l'ignorer. D'ailleurs, visser de petites vis ? Pas assez rock 'n' roll, ni country, ni Disney, etc. Invendable aux States. Combien de temps faudra-t-il pour que l'évidence ne puisse plus être niée ? Tout au plus quelques mois.
Avant l'arrivée de Trump et à son appel lancé pour la réindustrialisation de l'Amérique, les investissements sont revenus aux USA, ils représentaient 7 000 milliards de dollars. Avec l'intelligence artificielle chinoise Deepseek qui a battu ChatGpt, cela représente 500 milliards de dollars d'investissements en suspend. On ajoute la politique ubuesque des tarifs douaniers, les USA viennent de perdre des milliards de dollars en bourse !!!
SupprimerEt la confiance dans la politique de Trump vient de s'envoler car dans 90 jours tout peut recommencer, les marchés financiers ont horreur de l'incertitude.
Il est vrai que le déficit commercial américain est de 1.2 trillions de dollars l'année dernière, faut bien faire quelque chose pour essayer de le résorber.
Le déficit commercial oui, mais la balance des paiements n'est "que" de 400 mds car les USA sont monstrueusement bénéficiaire sur la vente des services.
SupprimerEt ce qui compte, c'est la balance des paiements, pas la balance commerciale seule qui ne représente que les échanges de biens forcément déficitaire dans des économies qui volontairement s'engouffrent dans les services depuis plus de 30 ans.
Ces connards d'économistes, depuis les années 70 dédaignent l'industrie et ont parié l'avenir de nos nation et de notre civilisation sur leur théorie des services.
Il a fallu la guerre en Ukraine pour se rappeler soudain qu'un pays sans industrie est un pays sans puissance.
Pourtant on sait ça depuis au moins Colbert. Et même avant car on sait que c'est exactement ça qui a détruit l'empire espagnol puis l'empire turc.
En fait, au prétexte du déficit commercial, Trump veut le beurre, l'argent, le cul de la crémière et en plus le merci du mari de la crémière.
Je ne sais pas si le bordel total est une méthode mais depuis trois mois, on en a la tête qui tourne..
Et plus ça va, plus je trouve que ça sent beaucoup plus l'incompétence et la simple bêtise que le machiavélisme politique.
"On reconnaît l'arbre à ses fruits" disait rabi Yeshoa . Pour l'instant, si Trump secoue beaucoup le cocotier, on ne voit pas de fruits
Le libre échange a été inventé par les anglais afin de dominer commercialement et économiquement les vassaux de l'Empire.
SupprimerPar contre les taux d'intérêts sur les bons des obligations ont augmenté, ce qui va faire augmenter les taux d'intérêts des emprunts aux USA pour les classes moyennes et l'inflation avant une réindustrialisation et des emplois à la clef. Dans un premier temps tout le monde va trinquer, Trump avait prévenu les américains que cela ne se fera pas sans casse.
La Chine ne se laisse pas faire et s'était préparée depuis des mois et use d'autres techniques pour ligaturer Washington dans sa stratégie notamment l'exportation des terres rares où elle contrôle 70% de la production mondiale et 90% de leur transformation.
La chine achète via les BRICS dorénavant et principalement ses produits agricoles au Brésil et se passe petit à petit du service agricole des USA depuis 2018. Avec l'interdiction aux russes d'utiliser le réseau bancaire SWIFT, russes qui sont aux premières places mondiales dans la production des céréales, le marché agricole américain se retrouve dans une crise permanente car privé de statistiques fiables il ne sait plus quoi produire. Vous ajoutez le déroutement chinois vers des autres contrées, c'est un peu la panique et la récession commence à gangrener cette activité.
On parle de pays émergents mais c'est nous qui avons du mal à émerger sans une industrie compétitive. Avec le prix de l'énergie en Europe c'est foutu, pas de réindustrialisation possible, on va continuer à couler.