Merci pour ce point au milieu de votre période de repos. L'Allemagne a expédié trois systèmes Patriot à Kiev depuis le début du conflit. Berlin en conserve neuf pour assurer sa défense. L'Ukraine dispose de six systèmes Patriot, encore faut-il avoir les missiles qui vont avec. Ce n'est pas avec six systèmes Patriot qu'on protège l'entièreté de l'Ukraine. On protège trois grandes villes au maximum. Sur le front, il y aurait entre 30.000 et 50.000 soldats ukrainiens, principalement des opérateurs de drones. L'Ukraine ne manquerait pas de drones FPV, il suffit de les commander sur Internet, mais de drones moyens et lourds kamikazes à long rayon d'action. Les désertions vont bon train dans l'armée ukrainienne, les six premiers mois de l'année on serait arrivés à 107 672 désertions déclarées officiellement par la justice, à raison de 17 à 18.000 par mois en moyenne.
Le président de la chambre de commerce et d'industrie de l'Oural a déclaré qu'un million de travailleurs indiens hautement qualifiés serait nécessaire pour combler le manque criant de main d’œuvre qualifiée actuellement en Russie.
Les ukrainiens ont réadapté des jet-skis en drones navals kamikazes. Autonomie 400km, vitesse 90 km/h, ils sont guidés par GPS sur les cibles. Pénurie de drones aussi dans ce secteur d’activité ?
Sur Paix et Guerre. L'Iran représente un corridor d'interconnectivité terrestre et maritime de l'axe Nord-Sud et Est-Ouest. Faire tomber le régime iranien c'est annuler le projet de la Russie de joindre l'Inde en passant par Téhéran avec son futur pipeline de gaz et de pétrole et c'est aussi stopper la Chine dans son expansion vers l'Ouest asiatique afin de toucher économiquement le Proche et Moyen-Orient. Et cerise sur le gâteau c'est s'approprier du gaz et du pétrole pour longtemps avec les richesses iraniennes inexploitées en hydrocarbure à cause des sanctions économiques.
La guerre est déclarée entre l'Occident et pas seulement avec l'Iran mais aussi avec les BRICS car ils représentent une grave menace pour la dédollarisation qui est déjà en cours. C'est à dire une menace sur la stabilité de nos monnaies, de nos économies occidentales. Cette guerre va être longue et douloureuse pour tout le monde.
L'Ukraine représente aussi un coup d'arrêt au projet des routes de la soie en Europe. Tout se recoupe entre les deux évènements guerriers, bloquer l'expansion économique chinoise, tel est le but de Washington. Poutine représente le caillou dans la chaussure de l'Occident depuis trop longtemps, son éviction du pouvoir a été un échec, il continue à neutraliser toutes nos tentatives de déstabilisation à son égard. Idem pour le régime de Téhéran car il a brisé le mythe de l'invincibilité israélienne avec la guerre des 12 jours. Affaire à suivre, prochaine étape la guerre et encore la guerre.
J' ai du mal à croire que l'Iran se jette dans les bras du grand satan américain, pour la partie religio conservatrice iranienne ce virage à 90° est inacceptable. Rester dans dans le giron russochinois me semble plus probable.
Concernant la dédollarisation : le pb pour les US, est de perdre leur capacité à payer avec des émissions de dollars sans contre valeur réelle mais uniquement en les "imprimant" électroniquement CAD en créant de la monnaie diluée.
Pour faire simple tant que les autres pays acceptent cet échange, tout va bien, mais le jour ou ils refuseront, les US vont devoir payer avec une contre-valeur réelle, correspondant au final à un bien ou un service qu'ils auront produit chez eux !
L'autre aspect de la dédollarisation, est que les pays n'achèteront plus les émissions d'emprunt d'état à 3, 5 ou 10 ans, donc qu'il devront épargner pour financer eux-mêmes leurs déficits (budget fédéral et autres).
Enfin, les transactions des pays dédollarisés n'étant plus faites dans cette monnaie, le droit US ne peut plus s'appliquer à ces transactions, limitant leur contrôle.
Autre risque, celui du retour des dollars internationaux dans l'économie US : les pays détenteurs de $ vont vouloir payer leurs achats en $ aux US pour s'en débarrasser, mais les US les accepteront difficilement. Les US deviendraient une bulle à $ entrainant sa dépréciation. S'ils refusent, le dollar baissera fortement à l'international.
Si j'ai bien compris, le $ étant la monnaie principale du commerce international, la Réserve fédérale est constamment saisie d'une demande de $ par les autres banques centrales car besoin universel d'acheter en $. Donc création continuelle de $ mais le cours de la monnaie US se trouve soutenu par la demande. Par ailleurs les pays qui ont reçu des $ en paiement, par exemple contre du pétrole, se pressent d'acheter des bonds du trésor US, donc aucun problème pour financer le déficit. Un système qui remonte au pacte du Quincy en 1945. Si ce système est compromis, le cours du $ s'oriente à la baisse, le budget US n'est plus financé par le monde entier et entretenir une armée protubérante devient impossible. Dans le même temps, la Chine oriente une part de ses excédents vers la production d'armement.
Le pacte du pétrodollar avec l'Arabie Saoudite a été signé en 1974, il était valable cinquante années, la fin était en 2024. A partir de l'année dernière tu peux échanger dans une autre monnaie les paiements pour le pétrole, avant tout était obligatoirement en dollar. Le dollar s'était fortement déprécié en 1973 après qu'en 1971 Nixon abandonne l'étalon or. La guerre du Yom Kippour en octobre 73 avait augmenté considérablement le cours du pétrole, c'était le premier choc pétrolier. Comme ceci, à chaque crise au Moyen-Orient, le cours du pétrole montait et le dollar devenait une valeur refuge. Aujourd’hui l'or est redevenue une sorte de valeur refuge, ce pourquoi les BRICS en achètent, Russie et Chine en tête pour essayer d'installer une future garantie entre les échanges commerciaux des BRICS. De Gaulle avait retiré toute notre or de Fort Knox fin des années 60, il sentait déjà le coup arriver car la guerre du Vietnam et la conquête de la lune avaient cramé le trésor américain.
Dommage. Pas un mot sur ce qui se passe au niveau Azerbaijan et surtout Iran. Car c'est là que se joue le 21e siècle. Encore une fois, le peu qu'on entende de part et d'autre sur le sujet ressemble plus à des voeux pieux qu'à des analyses lucides.
C'est vrai ça ! On se fait ch... à proposer un suivi de l'actu essentielle - à NOS yeux - pendant nos congés mais ce n'est toujours pas suffisant. Vous êtes vraiment un cas. Encore merci pour votre immense soutien, moral, matériel et financier. Un conseil : ne revenez plus commenter sur nos supports de diffusion.
Grand merci pour ce point et profitez bien de vos vacances.
Chez les fous (Le Monde) : « La force expéditionnaire conjointe franco-britannique (CJEF), qui doit servir de socle à une future force internationale de garantie d’un cessez-le-feu en Ukraine, va voir ses effectifs renforcés pour atteindre "jusqu’à 50 000 hommes" mobilisables "dans un engagement majeur", a annoncé jeudi le président français Emmanuel Macron. » Rodomontades ridicules, certes, mais encore ? Macron voudrait-il nous quitter en nous laissant en guerre ? Gouverne-t-il la France pour la détruire ? Si le goût du pouvoir est une perversion, que font du pouvoir les pervers quand ils le tiennent ?
J' ai l' impression que Trump se laisse de plus en plus influencer par les néocons style Lindsay Graham avec qui il joue régulièrement au golf. Soit il fait semblant de les écouter soit il se laisse intoxiquer par leurs discours bellicistes anti russes, j' opte pour la seconde option.
Derrière Trump 2, écrit-on, de "vrais intellectuels" NatCons dans la mouvance initiée par Pat Buchanan et Andrew Breitbart. Celui de "Breitbart news" qui présentait son successeur Steve Bannon comme la Lenny Riefenstahl de la droite étasunienne. Ironiquement. Mais Trump n'est soluble dans aucun milieu intellectuel. Son truc, c'est la vulgarité et la provocation qui lui tiennent lieu de personnalité. Ce goujat va d'une provocation l'autre, sans ligne aucune. Juste attentif à son audience. Il relance dès que le "buzz" faiblit. On aurait voulu - moi le premier - lui trouver une consistance et des projets qu'il n'a pas. Il devrait, comme dans les affaires, aller d'une faillite l'autre. Il aura eu son moment de gloire par une aventure toute personnelle. Si un AVC le stoppe avant la chute, l'Histoire le portraiturera peut-être en génie trop tôt disparu ! Les USA ne méritaient pas mieux. Peut-être que nous méritons Macron...
En somme, si les ukrainiens recrutent péniblement entre 20 et 30.000 hommes par mois et qu'on a officiellement 17 à 18.000 désertions par mois au sein de leurs rangs, les pertes dues au combat leur infligent nécessairement un solde très négatif en ressources humaines. Par conséquent, les effectifs de leur armée rétrécissent mensuellement et inexorablement.
Les russes auraient en moyenne 12 750 pertes par mois à cause des combats, 4 500 décès pour 8 250 blessés graves qui ne rejoindront pas le front. Pour un recrutement mensuel qui tournerait entre 50 et 60.000 hommes par mois, c'est à dire les conscrits habituels plus les volontaires. En théorie, les effectifs de leur armée continuent de se maintenir voire grossir. On ne connait pas les chiffres précis parce qu'il y a des conscrits qui ont fini leur période et qui ne veulent pas rempiler ainsi que des volontaires et pour les pertes il existe une grande imprécision.
Cependant, leur puissance de feu étant supérieure depuis le début du conflit, les russes infligent donc des pertes très conséquentes voire supérieures aux leurs à l'AFU qui ne parvient plus à recruter convenablement. Celles-ci doivent être supérieures à 13.000 par mois. On le constate dans les estimations générales depuis le début du conflit, le ratio des pertes suivant les estimations tourne autour d'un soldat russe pour trois à cinq soldats ukrainiens.
C'est le résultat de la stratégie d'attrition imposée par les russes depuis novembre 2022. Mais des projets de loi sont en préparation à la Rada pour recruter les femmes en septembre et les hommes de 60 ans dans les mois à venir. Trump vient de filer 300 millions de dollars d'armements à Kiev avec sa signature présidentielle.
Le dernier pan gaullien vient de tomber, notre arme nucléaire est partagée avec la Perfide Albion. Macron n'a aucune aura en Europe, obligé de s’acoquiner avec les Britons qui ont réalisé le Brexit en 2016. Piteux remake de la guerre de Crimée de 1853. Mais à quoi sert l'article 5 de l'Otan ? L'Otan étant le parapluie nucléaire américain de protection pour l'Europe dès son origine. On obtient une double couche inutile.
Voilà ce que disait le général Lucien Poirier père et théoricien de notre dissuasion nucléaire nationale à propos de l'utilisation de l'arme nucléaire. Aucune Alliance ne peut être fondée sur le nucléaire. Au regard des intérêts vitaux, il n'existe pas de garantie absolue apportée par un tiers aussi puissant soit-il. Or en raison de la gravité exceptionnelle de l'arme nucléaire, la menace d'emploi ne peut être crédible que si justement elle porte sur les intérêts vitaux. Les engagements de protection nucléaire ou dissuasion élargie sont vides de sens. Ce qui veut dire que l'Otan est du pipeau car l'arme atomique ne se partage pas.
Est ce que les USA interviendront si Poutine envahit les Pays Baltes ? Est ce que l'Angleterre interviendra si Wallis et Futuna est attaquée par une puissance étrangère ? Si on n'intervient pas, mais à quoi sert l'Alliance ? A montrer notre faiblesse ? D'où l'importance de la diplomatie que Macron a foutu en l'air.
Info : le président américain a encore le droit à 3.86 milliards de dollars pour taper dans les stocks militaires US sous la responsabilité de sa signature. Il va y aller par petites touches de centaines de millions de dollars. On commencerait à 300. Les russes profitent de la faiblesse de la défense aérienne ukrainienne pour taper dur en ce moment. On a affaire à un grand moment de faiblesse de la part des USA derrière la crise iranienne. Le roi est nu.
En mai 1963, les premiers chasseurs F-100D Super Sabre pilotés par nos officiers étaient en alerte nucléaire sur nos bases aériennes. On pouvait déjà à l'époque les ravitailler en vol pour pouvoir frapper le plus loin possible. Ils ont été achetés par la France et ils possédaient la bombe atomique tactique US Mark 43 d'une puissance d'une mégatonne !!! Le 8 octobre 1964, ce fut la première alerte nucléaire 100% française avec nos Mirage IV et la première bombe atomique de fabrication nationale AN-11d'une puissance de 60 kilotonnes. A l'époque la France était dans le commandement intégré de l'Otan. C'est le 07 mars 1966 que le Général de Gaulle décide de quitter le commandement intégré de l'Otan. Sarkozy nous y recollera le 07 novembre 2007. Macron achève le tout en ce jour.
LA PRESSE : « La Russie a désigné la France comme "son principal adversaire en Europe", selon le chef d’état-major Thierry Burkhard » N'en déplaise à ce mirlitaire surgallonné, exactement l'inverse est vrai : la France a désigné la Russie comme son principal ennemi. D'abord on crée la menace, ensuite on l'utilise pour faire peur à la population. Bel exemple de fabrication de l'ennemi. Et quelle étape suivante pour ce projet ? Car c'en est un ! Sinon, ce qu'en pense vraiment ce général...
Histoire drôle: Ouvrez grands vos yeux, E.B journaliste du Point a écrit à propos des tarifs douaniers made in Trump que l'Europe risque de se vassaliser.........Oui, elle risque parce que selon cet expert en géopolitique elle ne l' est pas encore. : ))
Merci pour ce point au milieu de votre période de repos.
RépondreSupprimerL'Allemagne a expédié trois systèmes Patriot à Kiev depuis le début du conflit. Berlin en conserve neuf pour assurer sa défense. L'Ukraine dispose de six systèmes Patriot, encore faut-il avoir les missiles qui vont avec. Ce n'est pas avec six systèmes Patriot qu'on protège l'entièreté de l'Ukraine. On protège trois grandes villes au maximum.
Sur le front, il y aurait entre 30.000 et 50.000 soldats ukrainiens, principalement des opérateurs de drones. L'Ukraine ne manquerait pas de drones FPV, il suffit de les commander sur Internet, mais de drones moyens et lourds kamikazes à long rayon d'action.
Les désertions vont bon train dans l'armée ukrainienne, les six premiers mois de l'année on serait arrivés à 107 672 désertions déclarées officiellement par la justice, à raison de 17 à 18.000 par mois en moyenne.
Le président de la chambre de commerce et d'industrie de l'Oural a déclaré qu'un million de travailleurs indiens hautement qualifiés serait nécessaire pour combler le manque criant de main d’œuvre qualifiée actuellement en Russie.
Les ukrainiens ont réadapté des jet-skis en drones navals kamikazes. Autonomie 400km, vitesse 90 km/h, ils sont guidés par GPS sur les cibles.
Pénurie de drones aussi dans ce secteur d’activité ?
Sur Paix et Guerre.
RépondreSupprimerL'Iran représente un corridor d'interconnectivité terrestre et maritime de l'axe Nord-Sud et Est-Ouest. Faire tomber le régime iranien c'est annuler le projet de la Russie de joindre l'Inde en passant par Téhéran avec son futur pipeline de gaz et de pétrole et c'est aussi stopper la Chine dans son expansion vers l'Ouest asiatique afin de toucher économiquement le Proche et Moyen-Orient. Et cerise sur le gâteau c'est s'approprier du gaz et du pétrole pour longtemps avec les richesses iraniennes inexploitées en hydrocarbure à cause des sanctions économiques.
La guerre est déclarée entre l'Occident et pas seulement avec l'Iran mais aussi avec les BRICS car ils représentent une grave menace pour la dédollarisation qui est déjà en cours. C'est à dire une menace sur la stabilité de nos monnaies, de nos économies occidentales. Cette guerre va être longue et douloureuse pour tout le monde.
L'Ukraine représente aussi un coup d'arrêt au projet des routes de la soie en Europe.
Tout se recoupe entre les deux évènements guerriers, bloquer l'expansion économique chinoise, tel est le but de Washington.
Poutine représente le caillou dans la chaussure de l'Occident depuis trop longtemps, son éviction du pouvoir a été un échec, il continue à neutraliser toutes nos tentatives de déstabilisation à son égard.
Idem pour le régime de Téhéran car il a brisé le mythe de l'invincibilité israélienne avec la guerre des 12 jours. Affaire à suivre, prochaine étape la guerre et encore la guerre.
J' ai du mal à croire que l'Iran se jette dans les bras du grand satan américain, pour la partie religio conservatrice iranienne ce virage à 90° est inacceptable. Rester dans dans le giron russochinois me semble plus probable.
SupprimerConcernant la dédollarisation : le pb pour les US, est de perdre leur capacité à payer avec des émissions de dollars sans contre valeur réelle mais uniquement en les "imprimant" électroniquement CAD en créant de la monnaie diluée.
SupprimerPour faire simple tant que les autres pays acceptent cet échange, tout va bien, mais le jour ou ils refuseront, les US vont devoir payer avec une contre-valeur réelle, correspondant au final à un bien ou un service qu'ils auront produit chez eux !
L'autre aspect de la dédollarisation, est que les pays n'achèteront plus les émissions d'emprunt d'état à 3, 5 ou 10 ans, donc qu'il devront épargner pour financer eux-mêmes leurs déficits (budget fédéral et autres).
Enfin, les transactions des pays dédollarisés n'étant plus faites dans cette monnaie, le droit US ne peut plus s'appliquer à ces transactions, limitant leur contrôle.
Autre risque, celui du retour des dollars internationaux dans l'économie US : les pays détenteurs de $ vont vouloir payer leurs achats en $ aux US pour s'en débarrasser, mais les US les accepteront difficilement.
Les US deviendraient une bulle à $ entrainant sa dépréciation. S'ils refusent, le dollar baissera fortement à l'international.
Si j'ai bien compris, le $ étant la monnaie principale du commerce international, la Réserve fédérale
Supprimerest constamment saisie d'une demande de $ par les autres banques centrales car besoin universel d'acheter en $. Donc création continuelle de $ mais le cours de la monnaie US se trouve soutenu par la demande. Par ailleurs les pays qui ont reçu des $ en paiement, par exemple contre du pétrole, se pressent d'acheter des bonds du trésor US, donc aucun problème pour financer le déficit. Un système qui remonte au pacte du Quincy en 1945.
Si ce système est compromis, le cours du $ s'oriente à la baisse, le budget US n'est plus financé par le monde entier et entretenir une armée protubérante devient impossible. Dans le même temps, la Chine oriente une part de ses excédents vers la production d'armement.
Le pacte du pétrodollar avec l'Arabie Saoudite a été signé en 1974, il était valable cinquante années, la fin était en 2024. A partir de l'année dernière tu peux échanger dans une autre monnaie les paiements pour le pétrole, avant tout était obligatoirement en dollar.
SupprimerLe dollar s'était fortement déprécié en 1973 après qu'en 1971 Nixon abandonne l'étalon or. La guerre du Yom Kippour en octobre 73 avait augmenté considérablement le cours du pétrole, c'était le premier choc pétrolier. Comme ceci, à chaque crise au Moyen-Orient, le cours du pétrole montait et le dollar devenait une valeur refuge.
Aujourd’hui l'or est redevenue une sorte de valeur refuge, ce pourquoi les BRICS en achètent, Russie et Chine en tête pour essayer d'installer une future garantie entre les échanges commerciaux des BRICS.
De Gaulle avait retiré toute notre or de Fort Knox fin des années 60, il sentait déjà le coup arriver car la guerre du Vietnam et la conquête de la lune avaient cramé le trésor américain.
Dommage. Pas un mot sur ce qui se passe au niveau Azerbaijan et surtout Iran. Car c'est là que se joue le 21e siècle. Encore une fois, le peu qu'on entende de part et d'autre sur le sujet ressemble plus à des voeux pieux qu'à des analyses lucides.
RépondreSupprimerC'est vrai ça ! On se fait ch... à proposer un suivi de l'actu essentielle - à NOS yeux - pendant nos congés mais ce n'est toujours pas suffisant. Vous êtes vraiment un cas. Encore merci pour votre immense soutien, moral, matériel et financier. Un conseil : ne revenez plus commenter sur nos supports de diffusion.
SupprimerGrand merci pour ce point et profitez bien de vos vacances.
RépondreSupprimerChez les fous (Le Monde) : « La force expéditionnaire conjointe franco-britannique (CJEF), qui doit servir de socle à une future force internationale de garantie d’un cessez-le-feu en Ukraine, va voir ses effectifs renforcés pour atteindre "jusqu’à 50 000 hommes" mobilisables "dans un engagement majeur", a annoncé jeudi le président français Emmanuel Macron. »
Rodomontades ridicules, certes, mais encore ? Macron voudrait-il nous quitter en nous laissant en guerre ? Gouverne-t-il la France pour la détruire ? Si le goût du pouvoir est une perversion, que font du pouvoir les pervers quand ils le tiennent ?
J' ai l' impression que Trump se laisse de plus en plus influencer par les néocons style Lindsay Graham avec qui il joue régulièrement au golf. Soit il fait semblant de les écouter soit il se laisse intoxiquer par leurs discours bellicistes anti russes, j' opte pour la seconde option.
RépondreSupprimerDerrière Trump 2, écrit-on, de "vrais intellectuels" NatCons dans la mouvance initiée par Pat Buchanan et Andrew Breitbart. Celui de "Breitbart news" qui présentait son successeur Steve Bannon comme la Lenny Riefenstahl de la droite étasunienne. Ironiquement.
SupprimerMais Trump n'est soluble dans aucun milieu intellectuel. Son truc, c'est la vulgarité et la provocation qui lui tiennent lieu de personnalité. Ce goujat va d'une provocation l'autre, sans ligne aucune. Juste attentif à son audience. Il relance dès que le "buzz" faiblit. On aurait voulu - moi le premier - lui trouver une consistance et des projets qu'il n'a pas. Il devrait, comme dans les affaires, aller d'une faillite l'autre. Il aura eu son moment de gloire par une aventure toute personnelle. Si un AVC le stoppe avant la chute, l'Histoire le portraiturera peut-être en génie trop tôt disparu ! Les USA ne méritaient pas mieux. Peut-être que nous méritons Macron...
En somme, si les ukrainiens recrutent péniblement entre 20 et 30.000 hommes par mois et qu'on a officiellement 17 à 18.000 désertions par mois au sein de leurs rangs, les pertes dues au combat leur infligent nécessairement un solde très négatif en ressources humaines. Par conséquent, les effectifs de leur armée rétrécissent mensuellement et inexorablement.
RépondreSupprimerLes russes auraient en moyenne 12 750 pertes par mois à cause des combats, 4 500 décès pour 8 250 blessés graves qui ne rejoindront pas le front.
Pour un recrutement mensuel qui tournerait entre 50 et 60.000 hommes par mois, c'est à dire les conscrits habituels plus les volontaires. En théorie, les effectifs de leur armée continuent de se maintenir voire grossir. On ne connait pas les chiffres précis parce qu'il y a des conscrits qui ont fini leur période et qui ne veulent pas rempiler ainsi que des volontaires et pour les pertes il existe une grande imprécision.
Cependant, leur puissance de feu étant supérieure depuis le début du conflit, les russes infligent donc des pertes très conséquentes voire supérieures aux leurs à l'AFU qui ne parvient plus à recruter convenablement. Celles-ci doivent être supérieures à 13.000 par mois. On le constate dans les estimations générales depuis le début du conflit, le ratio des pertes suivant les estimations tourne autour d'un soldat russe pour trois à cinq soldats ukrainiens.
C'est le résultat de la stratégie d'attrition imposée par les russes depuis novembre 2022. Mais des projets de loi sont en préparation à la Rada pour recruter les femmes en septembre et les hommes de 60 ans dans les mois à venir.
Trump vient de filer 300 millions de dollars d'armements à Kiev avec sa signature présidentielle.
Le dernier pan gaullien vient de tomber, notre arme nucléaire est partagée avec la Perfide Albion. Macron n'a aucune aura en Europe, obligé de s’acoquiner avec les Britons qui ont réalisé le Brexit en 2016. Piteux remake de la guerre de Crimée de 1853.
RépondreSupprimerMais à quoi sert l'article 5 de l'Otan ? L'Otan étant le parapluie nucléaire américain de protection pour l'Europe dès son origine.
On obtient une double couche inutile.
Voilà ce que disait le général Lucien Poirier père et théoricien de notre dissuasion nucléaire nationale à propos de l'utilisation de l'arme nucléaire.
Aucune Alliance ne peut être fondée sur le nucléaire. Au regard des intérêts vitaux, il n'existe pas de garantie absolue apportée par un tiers aussi puissant soit-il. Or en raison de la gravité exceptionnelle de l'arme nucléaire, la menace d'emploi ne peut être crédible que si justement elle porte sur les intérêts vitaux. Les engagements de protection nucléaire ou dissuasion élargie sont vides de sens.
Ce qui veut dire que l'Otan est du pipeau car l'arme atomique ne se partage pas.
Est ce que les USA interviendront si Poutine envahit les Pays Baltes ?
Est ce que l'Angleterre interviendra si Wallis et Futuna est attaquée par une puissance étrangère ? Si on n'intervient pas, mais à quoi sert l'Alliance ?
A montrer notre faiblesse ?
D'où l'importance de la diplomatie que Macron a foutu en l'air.
Info : le président américain a encore le droit à 3.86 milliards de dollars pour taper dans les stocks militaires US sous la responsabilité de sa signature. Il va y aller par petites touches de centaines de millions de dollars. On commencerait à 300.
Les russes profitent de la faiblesse de la défense aérienne ukrainienne pour taper dur en ce moment. On a affaire à un grand moment de faiblesse de la part des USA derrière la crise iranienne. Le roi est nu.
En mai 1963, les premiers chasseurs F-100D Super Sabre pilotés par nos officiers étaient en alerte nucléaire sur nos bases aériennes. On pouvait déjà à l'époque les ravitailler en vol pour pouvoir frapper le plus loin possible.
RépondreSupprimerIls ont été achetés par la France et ils possédaient la bombe atomique tactique US Mark 43 d'une puissance d'une mégatonne !!!
Le 8 octobre 1964, ce fut la première alerte nucléaire 100% française avec nos Mirage IV et la première bombe atomique de fabrication nationale AN-11d'une puissance de 60 kilotonnes.
A l'époque la France était dans le commandement intégré de l'Otan. C'est le 07 mars 1966 que le Général de Gaulle décide de quitter le commandement intégré de l'Otan.
Sarkozy nous y recollera le 07 novembre 2007. Macron achève le tout en ce jour.
LA PRESSE : « La Russie a désigné la France comme "son principal adversaire en Europe", selon le chef d’état-major Thierry Burkhard »
RépondreSupprimerN'en déplaise à ce mirlitaire surgallonné, exactement l'inverse est vrai : la France a désigné la Russie comme son principal ennemi. D'abord on crée la menace, ensuite on l'utilise pour faire peur à la population. Bel exemple de fabrication de l'ennemi. Et quelle étape suivante pour ce projet ? Car c'en est un !
Sinon, ce qu'en pense vraiment ce général...
ON A CHOISI NOTRE CAMP EN SE COLLANT AVEC LA PERFIDE ALBION. Macron est russophobe et mauvais joueur.
SupprimerHistoire drôle: Ouvrez grands vos yeux, E.B journaliste du Point a écrit à propos des tarifs douaniers made in Trump que l'Europe risque de se vassaliser.........Oui, elle risque parce que selon cet expert en géopolitique elle ne l' est pas encore. : ))
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