Merci pour ce point. 12.000, ce serait le chiffre caractérisant le manque de recrues de Tsahal en ce moment. En ouvrant sept fronts simultanément, il manque de la main d’œuvre guerrière à Tel-Aviv, c'est la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf.
Pour le missile "Flamingo" ressemblant étrangement au V1 de la seconde guerre mondiale, nous ne sommes pas à la première annonce de ce type alors que des drones kamikazes très longue portée sont tout aussi efficaces. On le constate sur les raffineries russes en ce moment. Encore faudrait-il en produire en masse avant de réaliser ce genre d'annonce.
Concernant les missiles hybrides US de type ERAM, je ne trouve pas de précisions. On a un schéma d'un missile puis une sorte de JDAM autopropulsée longue portée dirigée on ne sait trop comment. Ce serait une sorte de bombe AASM que nous produisons mais avec une portée théorique améliorée à la sauce US. Si elle est guidée par GPS c'est mort, les russes brouillent les signaux. On annonce 3350 unités de ce genre pour un montant de 800 millions de dollars, alors qu'on n'est pas capable d'avoir des données précises sur ce genre d'engin ?!!
Pete Hegseth, le secrétaire d’État à la défense US l'a bien précisé ; les USA considèrent que leurs besoins en armement est prioritaire désormais, l'envoi d'armes en Ukraine est facultatif et peut être bloqué à tout instant. Le vice-président Vance dit la même chose, les USA n'aident plus l'Ukraine financièrement, ni militairement. Des troupes US se retirent d’Irak actuellement comme on l'a vu en Syrie, les priorités sont ailleurs pour Washington dorénavant qui se réadapte au nouveau contexte international.
Sans vouloir vous offenser, Zeche, il me semble que quelque chose cloche dans le ratio nombre d'ERAM (3350 unités) et les coûts (800 Mio). Je ne crois pas que le complexe militaro-industriel US soit en mesure de produire un missile d'une portée de 3'000 km pour un prix de vente unitaire de "seulement" 238'000 $. En guise de comparaison, il me semble de mémoire que le prix de vente unitaire d'un missile Patriot oscille entre 1 et 3 Mio de $.
La Corée du Nord, la Chine (?) ou la Russie pourraient parvenir à un tel tour de force, du fait que ce sont des entreprises d'état qui produisent ce genre de munition. Mais pas au pays de l'oncle Sam où l'actionnaire est sacré et exige sa part des profits.
Les USA ont une dette de 37 billions de dollars et des intérêts à rembourser de 1.2 billion de dollars cette année ce qui dépasse leur budget national de la défense ou celui de leurs dépenses de santé annuelles. Ils n'ont plus les moyens de financer des guerres à travers le monde, le roi est nu. Un billion = 1 000 milliards, en francophonie. Les ukrainiens ont besoin d'acheter annuellement 100 milliards de dollars d'armes pour maintenir le rythme de cette guerre. D'où l'achat annuel de Zelensky auprès des USA, ou plutôt la facture adressée aux européens qui n'ont pas l'argent nécessaire et les USA qui ne peuvent pas produire toutes ces armes sur une année.
Les ukrainiens veulent infliger une défaite stratégique à la Russie en les empêchant d'avancer sur le front, c'est pour cette raison qu'ils contrattaquent et qu'ils ne veulent pas céder un pouce de terrain. D'où le réflexion de Macron avec ses fameux 1% de progression russe. Mais cela ne mène à rien parce que la finalité de l'armée russe est la destruction du potentiel ukrainien.
A chaque fois que des hackers ont fait des estimations de pertes au niveau de l'armée ukrainienne, elle se sont révélées plus importantes que celles provenant du ministère de la défense russe. C'est bizarre, ceci ne viendrait pas des russes à des fins de propagande ou de désinformation.
Zelensky a dit à Trump que si l’Ukraine n'entrait pas dans l'Otan alors il devrait développer ses propres armes nucléaires. Le missile ukrainien HRIM-2, copie d'un Iskander russe de 700 km de portée, pourrait être nucléarisé faisait partie de cette nouvelle stratégie. L'Oreshnik en novembre dernier a détruit l'usine de Dnipro où il était produit. Depuis, les allemands ont aidé les ukrainiens à refaire des usines pour le produire, mais les russes ont détruit récemment toutes ces usines. D'où peut être la communication sur le missile "Flamingo" car il faut tout reprendre à zéro.
Le 6 juin 2025 le journal ukrainien UKRAINSKA PRAVDA a bien reconnu une pénurie de drones au sein de l'armée ukrainienne. Au moins 60% n'atteint pas leur but.
Les garanties de sécurité de l'Ukraine ont été clairement énoncées le 28 et 30 mars 2022 par Kiev lors de la préparation des accords d'Istanbul. Il s'agit de neutraliser l'Ukraine en un État neutre permanent avec 11 pays qui se porteraient garant de cette neutralité. Les russes repartent sur cette idée ukrainienne mais avec seulement cinq pays, les membres permanents du conseil de sécurité.
Source Jacques Baud, Espoir et Dignité de ce jour.
Merci pour ce point.
RépondreSupprimer12.000, ce serait le chiffre caractérisant le manque de recrues de Tsahal en ce moment. En ouvrant sept fronts simultanément, il manque de la main d’œuvre guerrière à Tel-Aviv, c'est la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf.
Pour le missile "Flamingo" ressemblant étrangement au V1 de la seconde guerre mondiale, nous ne sommes pas à la première annonce de ce type alors que des drones kamikazes très longue portée sont tout aussi efficaces. On le constate sur les raffineries russes en ce moment.
Encore faudrait-il en produire en masse avant de réaliser ce genre d'annonce.
Concernant les missiles hybrides US de type ERAM, je ne trouve pas de précisions. On a un schéma d'un missile puis une sorte de JDAM autopropulsée longue portée dirigée on ne sait trop comment. Ce serait une sorte de bombe AASM que nous produisons mais avec une portée théorique améliorée à la sauce US.
Si elle est guidée par GPS c'est mort, les russes brouillent les signaux.
On annonce 3350 unités de ce genre pour un montant de 800 millions de dollars, alors qu'on n'est pas capable d'avoir des données précises sur ce genre d'engin ?!!
Pete Hegseth, le secrétaire d’État à la défense US l'a bien précisé ; les USA considèrent que leurs besoins en armement est prioritaire désormais, l'envoi d'armes en Ukraine est facultatif et peut être bloqué à tout instant.
Le vice-président Vance dit la même chose, les USA n'aident plus l'Ukraine financièrement, ni militairement. Des troupes US se retirent d’Irak actuellement comme on l'a vu en Syrie, les priorités sont ailleurs pour Washington dorénavant qui se réadapte au nouveau contexte international.
Sans vouloir vous offenser, Zeche, il me semble que quelque chose cloche dans le ratio nombre d'ERAM (3350 unités) et les coûts (800 Mio). Je ne crois pas que le complexe militaro-industriel US soit en mesure de produire un missile d'une portée de 3'000 km pour un prix de vente unitaire de "seulement" 238'000 $. En guise de comparaison, il me semble de mémoire que le prix de vente unitaire d'un missile Patriot oscille entre 1 et 3 Mio de $.
SupprimerLa Corée du Nord, la Chine (?) ou la Russie pourraient parvenir à un tel tour de force, du fait que ce sont des entreprises d'état qui produisent ce genre de munition. Mais pas au pays de l'oncle Sam où l'actionnaire est sacré et exige sa part des profits.
Les USA ont une dette de 37 billions de dollars et des intérêts à rembourser de 1.2 billion de dollars cette année ce qui dépasse leur budget national de la défense ou celui de leurs dépenses de santé annuelles. Ils n'ont plus les moyens de financer des guerres à travers le monde, le roi est nu. Un billion = 1 000 milliards, en francophonie.
RépondreSupprimerLes ukrainiens ont besoin d'acheter annuellement 100 milliards de dollars d'armes pour maintenir le rythme de cette guerre. D'où l'achat annuel de Zelensky auprès des USA, ou plutôt la facture adressée aux européens qui n'ont pas l'argent nécessaire et les USA qui ne peuvent pas produire toutes ces armes sur une année.
Les ukrainiens veulent infliger une défaite stratégique à la Russie en les empêchant d'avancer sur le front, c'est pour cette raison qu'ils contrattaquent et qu'ils ne veulent pas céder un pouce de terrain. D'où le réflexion de Macron avec ses fameux 1% de progression russe. Mais cela ne mène à rien parce que la finalité de l'armée russe est la destruction du potentiel ukrainien.
A chaque fois que des hackers ont fait des estimations de pertes au niveau de l'armée ukrainienne, elle se sont révélées plus importantes que celles provenant du ministère de la défense russe. C'est bizarre, ceci ne viendrait pas des russes à des fins de propagande ou de désinformation.
Zelensky a dit à Trump que si l’Ukraine n'entrait pas dans l'Otan alors il devrait développer ses propres armes nucléaires. Le missile ukrainien HRIM-2, copie d'un Iskander russe de 700 km de portée, pourrait être nucléarisé faisait partie de cette nouvelle stratégie. L'Oreshnik en novembre dernier a détruit l'usine de Dnipro où il était produit. Depuis, les allemands ont aidé les ukrainiens à refaire des usines pour le produire, mais les russes ont détruit récemment toutes ces usines. D'où peut être la communication sur le missile "Flamingo" car il faut tout reprendre à zéro.
Le 6 juin 2025 le journal ukrainien UKRAINSKA PRAVDA a bien reconnu une pénurie de drones au sein de l'armée ukrainienne. Au moins 60% n'atteint pas leur but.
Les garanties de sécurité de l'Ukraine ont été clairement énoncées le 28 et 30 mars 2022 par Kiev lors de la préparation des accords d'Istanbul. Il s'agit de neutraliser l'Ukraine en un État neutre permanent avec 11 pays qui se porteraient garant de cette neutralité. Les russes repartent sur cette idée ukrainienne mais avec seulement cinq pays, les membres permanents du conseil de sécurité.
Source Jacques Baud, Espoir et Dignité de ce jour.