Article très intéressant de Fiodor Loukianov sur l' importance qu' a eu la crise du Kosovo dans la psychologie des russes https://www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2015-2-page-11.htm?ref=doi
« Concernant les bombardements russes réalisés la veille 1er mai contre le Quartier Général ukro-atlantistes du groupe operationnel "Sud", les réseaux ukrainiens ont reconnu que plusieurs officiers d'Etat Major y avaient été tués font le major Igor Bezsonov.
Rappelons également que plusieurs renseignements confirment l'arrivée à Odessa de "détachements de liaison" et autres forces spéciales de l'OTAN liées à l'acheminement des nouvelles aides militaires occidentales et qui sont par conséquent positionnés sur ce type d'infrastructures de commandement et de logistique.
On va sûrement apprendre ces prochains jours que des membres de l'OTAN ont été victimes d'accidents mortels lors des exercices de l'Alliance se déroulant actuellement entre Baltique et Mer Noire. »
Plus probablement, on apprendra qu'on a un accroissement dramatique des accidents mortels de randonnée chez les militaires récemment mis en disponibilité.
Les Russes ont tout de même de sacrés renseignements pour taper si régulièrement et fortement les commandements ukrainiens, car l’hypersonique à lui seul ne suffit pas, faut-il encore savoir ou et quand frapper si précisément. Cela me laisse supposer que le futur annoncé d’une Ukraine de l’Ouest à vocation terroriste et harceleuse n’est peut-être pas si solide que çà.
M'est avis que les russophones d'Odessa ont encore en tête le souvenir de la maison des syndicats, et que certaines de ces personnes se font un plaisir de dénicher les grosses têtes de l'armée pour les voir ensuite se prendre un missile.
Pour détruire une armée, il faut aussi détruire ses têtes pensantes. Les russes s'y emploient depuis des mois et des mois en visant les quartiers généraux et des PC de commandement. Des indispensables il y en a plein les cimetières, mais des irremplaçables existent aussi dans les états majors. On ne peut pas reformer ce genre de personnel en six mois, c'est le travail d'une vie, ce genre de pertes fait très mal, les russes savent ce qu'ils font.
Oui, l'idéologie ne remplace pas la compétence. L'armée ukr a commencé à remplacer certains cadres locaux par des "en disponibilité", ça ne va pas améliorer la fluidité de la chaîne de commandement.
On a vu les dégâts de la dernière frappe russe sur le grand PC ukrainien qui gérait tout le front Sud, c'est à dire celui de Zaporijjia. Kiev reconnait la perte de hauts gradés et d'officiers qui devaient comprendre et assurer sur le théâtre des opérations. C'est sur ce front qu'il y aurait la plus grande concentration de troupes russes à l'heure actuelle. Pour désorganiser ce front avant de lancer une attaque plus massive, c'est ce qu'il faudrait faire en vue d'activer les opérations déjà planifiées par le quartier général russe. Dans la foulée un gros dépôt de munitions qui flambe à Odessa, on dirait qu'on s'y prépare dans le camp russe.
Article très intéressant de Fiodor Loukianov sur l' importance qu' a eu la crise du Kosovo dans la psychologie des russes https://www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2015-2-page-11.htm?ref=doi
RépondreSupprimerCommentaire récent d'Erwan Castel :
RépondreSupprimer« Concernant les bombardements russes réalisés la veille 1er mai contre le Quartier Général ukro-atlantistes du groupe operationnel "Sud", les réseaux ukrainiens ont reconnu que plusieurs officiers d'Etat Major y avaient été tués font le major Igor Bezsonov.
Rappelons également que plusieurs renseignements confirment l'arrivée à Odessa de "détachements de liaison" et autres forces spéciales de l'OTAN liées à l'acheminement des nouvelles aides militaires occidentales et qui sont par conséquent positionnés sur ce type d'infrastructures de commandement et de logistique.
On va sûrement apprendre ces prochains jours que des membres de l'OTAN ont été victimes d'accidents mortels lors des exercices de l'Alliance se déroulant actuellement entre Baltique et Mer Noire. »
Plus probablement, on apprendra qu'on a un accroissement dramatique des accidents mortels de randonnée chez les militaires récemment mis en disponibilité.
SupprimerLes Russes ont tout de même de sacrés renseignements pour taper si régulièrement et fortement les commandements ukrainiens, car l’hypersonique à lui seul ne suffit pas, faut-il encore savoir ou et quand frapper si précisément.
RépondreSupprimerCela me laisse supposer que le futur annoncé d’une Ukraine de l’Ouest à vocation terroriste et harceleuse n’est peut-être pas si solide que çà.
M'est avis que les russophones d'Odessa ont encore en tête le souvenir de la maison des syndicats, et que certaines de ces personnes se font un plaisir de dénicher les grosses têtes de l'armée pour les voir ensuite se prendre un missile.
SupprimerPour détruire une armée, il faut aussi détruire ses têtes pensantes.
RépondreSupprimerLes russes s'y emploient depuis des mois et des mois en visant les quartiers généraux et des PC de commandement.
Des indispensables il y en a plein les cimetières, mais des irremplaçables existent aussi dans les états majors.
On ne peut pas reformer ce genre de personnel en six mois, c'est le travail d'une vie, ce genre de pertes fait très mal, les russes savent ce qu'ils font.
Oui, l'idéologie ne remplace pas la compétence. L'armée ukr a commencé à remplacer certains cadres locaux par des "en disponibilité", ça ne va pas améliorer la fluidité de la chaîne de commandement.
SupprimerOn a vu les dégâts de la dernière frappe russe sur le grand PC ukrainien qui gérait tout le front Sud, c'est à dire celui de Zaporijjia.
SupprimerKiev reconnait la perte de hauts gradés et d'officiers qui devaient comprendre et assurer sur le théâtre des opérations.
C'est sur ce front qu'il y aurait la plus grande concentration de troupes russes à l'heure actuelle.
Pour désorganiser ce front avant de lancer une attaque plus massive, c'est ce qu'il faudrait faire en vue d'activer les opérations déjà planifiées par le quartier général russe.
Dans la foulée un gros dépôt de munitions qui flambe à Odessa, on dirait qu'on s'y prépare dans le camp russe.