Israël/Gaza : l'ambiguïté de la politique américaine (Al Jazeera)



 

Commentaires

  1. Pour le moment, le problème de Gaza s'est invité dans la campagne présidentielle américaine à cause de la minorité musulmane aux USA, qui n'est plus franchement une minorité, et les jeunes électeurs américains blancs qui soutiennent tous Gaza, alors Biden prend ses distances avec Netanyahou qui s'embourbe dans sa guerre contre le Hamas.
    En plus, Bibi sent le fuel, la planète s'offusque de ses actes car il va certainement attaquer Rafah pendant le Ramadan pour essayer de vider le ghetto vers l'Egypte, puisque l'administration américaine le le tient plus.
    C'est une fuite en avant en réalité, donc on freine à Washington, c'est plus prudent car cela prend des allures de génocide avec les épidémies et la famine qui sévissent sur place actuellement, hors de question d'endosser cela.

    Mais les USA resteront un allié indéfectible d'Israël car il faut faire la peau à l'Iran surtout si Trump revient au pouvoir. Juste un nouveau détail à prendre en compte c'est la question palestinienne à réintégrer dans les accords d'Abraham surtout s'il veut réintégrer l'Arabie Saoudite dans sa sphère d'influence après le camouflet donné à Biden en juillet 2021.
    Arabie Saoudite qui va rouvrir ses vannes de pétrole en juin prochain, appel du pied ?
    Ce point important de la cause palestinienne avait été oublié sciemment lors de la signature de ces accords avec certains pays arabes de la région mais c'est une des raisons de l'intervention armée du Hamas du 07 octobre dernier qui a mis le feu aux poudres dans la région pour arriver au problème insoluble Houthis en mer Rouge.
    Va falloir calmer le jeu même avec l'Iran, pas le choix, va donc falloir lâcher du lest si les USA veulent se concentrer pleinement sur la Chine de façon maritime parce que la Corée du Nord est à surveiller du coin de l'œil aussi dans la région.

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  2. Une anecdote sur l'Etat profond américain.
    Durant les années 2000, Poutine demande les yeux dans les yeux à Georges W Bush que son administration ne finance plus les séparatistes islamistes tchétchènes dans le Caucase lors de la deuxième guerre de Tchétchénie qui se déroula entre 1999 et 2009.
    Georges W Bush dit : "Ok, pas de problème, ce sera fait".
    A la suite de cette entrevue officielle, le patron du SVR, les service des renseignements russes, téléphone à son homologue américain à Langley c'est à dire au directeur de la CIA pour lui annoncer la nouvelle et savoir quand il compterait arrêter les financements concernant les séparatistes islamistes Tchétchènes dans le Caucase.
    Réponse du directeur de la CIA : " Hors de question !!!".
    Le patron du SVR comprend pas et rétorque :" Mais cela vient de votre grand chef !!!".
    Réponse flegmatique du patron de la CIA : " On s'en moque, on n'arrêtera pas !!!".
    Et effectivement la CIA n'a pas arrêté les financements dès suites de cet appel, il a fallu une victoire militaire russe pour en finir quelques années plus tard.
    D'où le fameux discours de Munich de Poutine en février 2007.

    Pareillement, le complexe militaro industriel est le deuxième revenu national des USA derrière Hollywood.
    C'est lui qui finance en grande partie les campagnes électorales des sénateurs et des députes de la chambre des représentants au congrès, et de la présidence des USA accessoirement. Le clan Bush possédait des actions dans Halliburton un géant pétrolier qui possède des ramifications dans l'armement US, Dick Cheney chez Boeing industry qui fabriquait le F-18 Super Hornet.
    Qui dirige les guerres de Washington avec le dollar qui détruit, construit et reconstruit le monde ?
    Réponse : Une grande influence sur ces orientations finales est réservée avec le concours direct et précieux des militaires du Pentagone car c'est eux qui font la guerre sur le terrain et de toute manière tout au USA fonctionne comme un partenariat public-privé.
    Si les militaires du Pentagone disent aux industriels de l'armement du pays que cette guerre rapportera plus que cette autre guerre sur le long terme, on imagine la pression que mettent les marchands d'armes du pays sur les épaules des dirigeants politiques en place.

    Si le Pentagone dit stop avec l'Ukraine à l'administration Biden car risque de conflit nucléaire à terme avec les russes si on continue l'escalade, cela ne rapportera plus rien dans les poches des milliardaires de l'armement non plus parce que personne n'y gagnera rien à terme si le monde est vitrifié.
    Alors tout le monde tombe d'accord, l'Ukraine devient une impasse électorale par la même occasion, et Nuland se retrouve dehors !!!

    Le Pentagone dit : "Concentrons nous plutôt sur l'Iran en aidant à fond l'Israël pour éviter que Téhéran obtienne l'arme nucléaire rapidement et qu'elle devienne intouchable comme la Corée du Nord, et surtout focalisons nous sur la Chine, mais là Messieurs j'ai un grand besoin de gros matos sur le long terme".
    Et bien avec le pognon qu'il y a à se faire pour un max de temps tout le monde va suivre cette voie toute tracée par les militaires du Pentagone, car si on suit leurs conseils on se gave à la sortie et tu peux être réélu direct car le pognon pour ta campagne coulera à flot en vue des prochains bénéfices de tes souscripteurs de ta campagne actuelle.

    On comprend la perversion du système et pourquoi un mannequin de cire peut se représenter alors qu'il est déjà sénile.
    Trump n'est pas de ce sérail, car il peut autofinancer sa campagne puisqu'il est déjà milliardaire, on comprend aussi pourquoi on veut le foutre en l'air et qu'il n'y a pas eu de nouvelles guerres sous son premier mandat.

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