Merci pour ce panorama fort instructif. j'ajouterai une seule chose, le remplacement des hélicoptères, le fer de lance de la logistique de terrain et de toute projection humaine tactique, le programme de furtivité et la nouvelle génération ont été abandonnées, ils n'ont pas les budgets visiblement. Qu'est ce qui va remplacer leurs hélicoptères à l'avenir ? Que des drones ??? Ils comptent trop sur l'intelligence artificielle combinée avec du drone, comme chez nous. Concernant l'avion de sixième génération, cela pose le problème de l'énergie à fournir par l'appareil qui contrôlera d'autres drones en vol. Les capteurs, les radars, les transmissions sont consommateurs d'énergie et il faut les refroidir dans le même temps. Vaste programme, de plus le réacteur du futur F-47 ne serait pas au point !!!
Dernièrement les ukrainiens ont fait une attaque combinée avec leurs drones, ils ont utilisé leurs drones navals comme porteurs de drones kamikazes, ils se sont approchés des côtes criméennes et ont balancé leurs drones kamikazes sur les stations radars côtières russes. Encore une nouvelle utilisation efficace à pas cher.
Quant au budget j'ai écouté Milenium 7, un italien spécialiste d'aviation militaire qui a sa chaîne yt, son canal discord ancien pilote des forces aériennes italiennes, qui a fait des études... explique dans sa dernière vidéo sur F47 les choix cornéliens qui devront être fait , tout comme ate chuet d'ailleurs, avec un avion de supériorité aérienne qui ne devrait pas trop s'engager laisser les drones faire, pouvoir les contrôler à distance , être intégrer dans un vaste réseau d'échange et de renseignement basé sur les gros avions de guerre électronique, radar et de communication et coordination. Visiblement des programmes seront mis en retrait. Mais ce qui me surprend c'est que l'US air force veut conserver ses bases de lancement de missiles intercontinentaux sans doute pour contre-balancer l'us-navy . Donc il manque ici un défaut d'arbitrage politique. Car il y a plus que doublon entre les missiles de l'us navy, celle de l'us air force et aussi la capacité de cette dernière d'engager des avions avec des bombes N.
Si on détruit les satellites de navigation, que reste-t-il ? Le poignard et le talkie-walkie, le corps à corps, tout ce qu'on ne sait plus faire à part dans les commandos d'élite. On l'a vu en Ukraine, sans renseignement satellitaire aucune coordination sur le front est rendue possible. Il faudrait une rustine pour continuer de frapper les sites stratégiques de l'ennemi sans employer l'arme nucléaire. Les russes ont Oreshnik. Le futur avion furtif de sixième génération devrait pouvoir en totale indépendance diriger des drones furtifs munis d'une soute qui seraient capables d'envoyer des armes conventionnelles de longue portée à guidage autonome sur des sites stratégiques à haute valeur ajoutée. Je pense que c'est l'idée de remplacement.
Les satellites militaires de reconnaissance peuvent être shootés encore plus facilement car ils ont des orbites beaucoup plus basses (180-300 km) que les satellites de navigation (20.000 km) qui ne sont pas faciles à abattre à ces distances ou il faut leur envoyer un satellite kamikaze. Le géostationnaire évolue à 36.000 km, c'est bien pour la météorologie et la géographie. Les satellites de transmission évoluent à quelques centaines de km, entre 400 et 800 pour la plupart d'entre eux. Ils sont plus aisés à abattre avec un missile tiré de la terre prévu à cet effet.
La Navy fait partie intégrante du bouclier antimissile AEGIS, il faut des navires en nombre et des stations radars réparties sur la planète. Leurs SNLE font partie de la dissuasion nucléaire et offrent l'atout de la furtivité. Les têtes nucléaires des missiles intercontinentaux positionnés dans des silos à terre sont de plusieurs mégatonnes, ce sont les plus puissantes, c'est ce qui pèse le plus dans la balance quand on négocie les traités. C'est compliqué de s'en débarrasser car c'est une arme diplomatique de première importance. Il y a une complémentarité entre les deux armées, par contre au niveau entretien des missiles dans des silos coûtent moins chers à entretenir que des navires de guerre avec leur équipage.
La France a fermé sa base de missiles balistiques intercontinentaux sol-sol en 1996 située au plateau d'Albion en prétextant que l'électromagnétisme dégagé par une bombe atomique explosant dans l'atmosphère paralyserait le site de lancement. Mais si on le savait, pourquoi l'avoir construit ? En réalité, ce sont les conséquences de la chute de l'URSS, le désarmement nucléaire qui était de mise à l'époque en Europe avec la fin du service national et la fin des essais nucléaires sous marins à Mururoa. De même on voulait équiper nos MIRAGE IV avec un missile ASLP nucléaire supersonique de longue portée autour de 1000 km, tout fut abandonné avec le missile nucléaire tactique HADES qui devait remplacer le PLUTON. Les têtes nucléaires tactiques des missiles PLUTON furent neutralisées sous la période Chirac. De cinq SNLE on est descendu à quatre et ainsi de suite, de deux porte-avions nous sommes passés à un seul porte-avions qui emporte l'arme nucléaire...
Bonjour. @zeche quand vous dîtes porte avion qui emporte vous voulez dire susceptible d'embarquer des aeronefs portant l'arme nucléaire plutôt? Notre meilleur porte avion n'est ce pas la Corse😁?
Merci pour ce panorama fort instructif.
RépondreSupprimerj'ajouterai une seule chose, le remplacement des hélicoptères, le fer de lance de la logistique de terrain et de toute projection humaine tactique, le programme de furtivité et la nouvelle génération ont été abandonnées, ils n'ont pas les budgets visiblement.
Qu'est ce qui va remplacer leurs hélicoptères à l'avenir ? Que des drones ???
Ils comptent trop sur l'intelligence artificielle combinée avec du drone, comme chez nous. Concernant l'avion de sixième génération, cela pose le problème de l'énergie à fournir par l'appareil qui contrôlera d'autres drones en vol. Les capteurs, les radars, les transmissions sont consommateurs d'énergie et il faut les refroidir dans le même temps. Vaste programme, de plus le réacteur du futur F-47 ne serait pas au point !!!
Dernièrement les ukrainiens ont fait une attaque combinée avec leurs drones, ils ont utilisé leurs drones navals comme porteurs de drones kamikazes, ils se sont approchés des côtes criméennes et ont balancé leurs drones kamikazes sur les stations radars côtières russes. Encore une nouvelle utilisation efficace à pas cher.
Quant au budget j'ai écouté Milenium 7, un italien spécialiste d'aviation militaire qui a sa chaîne yt, son canal discord ancien pilote des forces aériennes italiennes, qui a fait des études... explique dans sa dernière vidéo sur F47 les choix cornéliens qui devront être fait , tout comme ate chuet d'ailleurs, avec un avion de supériorité aérienne qui ne devrait pas trop s'engager laisser les drones faire, pouvoir les contrôler à distance , être intégrer dans un vaste réseau d'échange et de renseignement basé sur les gros avions de guerre électronique, radar et de communication et coordination.
SupprimerVisiblement des programmes seront mis en retrait. Mais ce qui me surprend c'est que l'US air force veut conserver ses bases de lancement de missiles intercontinentaux sans doute pour contre-balancer l'us-navy . Donc il manque ici un défaut d'arbitrage politique. Car il y a plus que doublon entre les missiles de l'us navy, celle de l'us air force et aussi la capacité de cette dernière d'engager des avions avec des bombes N.
Si on détruit les satellites de navigation, que reste-t-il ?
SupprimerLe poignard et le talkie-walkie, le corps à corps, tout ce qu'on ne sait plus faire à part dans les commandos d'élite. On l'a vu en Ukraine, sans renseignement satellitaire aucune coordination sur le front est rendue possible.
Il faudrait une rustine pour continuer de frapper les sites stratégiques de l'ennemi sans employer l'arme nucléaire. Les russes ont Oreshnik.
Le futur avion furtif de sixième génération devrait pouvoir en totale indépendance diriger des drones furtifs munis d'une soute qui seraient capables d'envoyer des armes conventionnelles de longue portée à guidage autonome sur des sites stratégiques à haute valeur ajoutée.
Je pense que c'est l'idée de remplacement.
Les satellites militaires de reconnaissance peuvent être shootés encore plus facilement car ils ont des orbites beaucoup plus basses (180-300 km) que les satellites de navigation (20.000 km) qui ne sont pas faciles à abattre à ces distances ou il faut leur envoyer un satellite kamikaze.
Le géostationnaire évolue à 36.000 km, c'est bien pour la météorologie et la géographie. Les satellites de transmission évoluent à quelques centaines de km, entre 400 et 800 pour la plupart d'entre eux. Ils sont plus aisés à abattre avec un missile tiré de la terre prévu à cet effet.
La Navy fait partie intégrante du bouclier antimissile AEGIS, il faut des navires en nombre et des stations radars réparties sur la planète. Leurs SNLE font partie de la dissuasion nucléaire et offrent l'atout de la furtivité.
Les têtes nucléaires des missiles intercontinentaux positionnés dans des silos à terre sont de plusieurs mégatonnes, ce sont les plus puissantes, c'est ce qui pèse le plus dans la balance quand on négocie les traités.
C'est compliqué de s'en débarrasser car c'est une arme diplomatique de première importance. Il y a une complémentarité entre les deux armées, par contre au niveau entretien des missiles dans des silos coûtent moins chers à entretenir que des navires de guerre avec leur équipage.
La France a fermé sa base de missiles balistiques intercontinentaux sol-sol en 1996 située au plateau d'Albion en prétextant que l'électromagnétisme dégagé par une bombe atomique explosant dans l'atmosphère paralyserait le site de lancement. Mais si on le savait, pourquoi l'avoir construit ?
En réalité, ce sont les conséquences de la chute de l'URSS, le désarmement nucléaire qui était de mise à l'époque en Europe avec la fin du service national et la fin des essais nucléaires sous marins à Mururoa.
De même on voulait équiper nos MIRAGE IV avec un missile ASLP nucléaire supersonique de longue portée autour de 1000 km, tout fut abandonné avec le missile nucléaire tactique HADES qui devait remplacer le PLUTON. Les têtes nucléaires tactiques des missiles PLUTON furent neutralisées sous la période Chirac. De cinq SNLE on est descendu à quatre et ainsi de suite, de deux porte-avions nous sommes passés à un seul porte-avions qui emporte l'arme nucléaire...
Bonjour.
Supprimer@zeche quand vous dîtes porte avion qui emporte vous voulez dire susceptible d'embarquer des aeronefs portant l'arme nucléaire plutôt?
Notre meilleur porte avion n'est ce pas la Corse😁?