Article quasi-hagiographique du NYT relatant - à sa sauce - la relation d'assistance militaire USA-Ukraine, essentiellement depuis Wiesbaden. Cf. https://www.nytimes.com/interactive/2025/03/29/world/europe/us-ukraine-military-war-wiesbaden.html Les USA sont crédités des succès. Les Ukrainiens endossent les échecs, imputés souvent à la pusillanimité ou à des dissensions, soit internes soit avec les Étasuniens. Les Russes sont juste des cibles. Deux passages délicieusement naïfs : - « Les listes de priorités étaient ensuite transmises au centre de fusion du renseignement, où les officiers analysaient les flux de données pour localiser précisément les cibles [russes]. Au sein du commandement américain en Europe, ce processus a donné lieu à un débat linguistique délicat mais chargé : étant donné la délicatesse de la mission, était-il indûment provocateur d’appeler des cibles « cibles » ? (...) Le débat a été tranché par le major-général Timothy D. Brown, chef du renseignement du Commandement européen : les positions des forces russes seraient des « points d’intérêt ». Les renseignements sur les menaces aériennes seraient des « pistes d’intérêt ». « Si jamais on vous pose la question : "Avez-vous transmis une cible aux Ukrainiens ?", vous pouvez légitimement ne pas mentir en répondant : "Non, je ne l'ai pas fait", a expliqué un responsable américain.» - « Le général [US] Donahue a expliqué que ce sont les Ukrainiens qui se battaient et mouraient, testant le matériel et les tactiques américains et partageant les leçons apprises. "Grâce à vous", a-t-il dit, "nous avons construit tout ce que nous n'aurions jamais pu avoir." »
En clair, les USA font la guerre à la Russie, accumulant de l'expérience et cherchant à tuer un maximum de Russes, mais le moins ouvertement possible et sans exposer leurs troupes. On le savait, mais voici que le NYT glorifie ouvertement ce que les officiels US ont travaillé à minimiser !
Selon une longue enquête du quotidien américain publiée samedi 29 mars, l’implication des Etats-Unis dans la guerre en Ukraine a été bien plus importante que ce que le Pentagone reconnaît officiellement. Mais avec le temps, les divergences stratégiques et la perte de confiance ont fragilisé ce partenariat de l’ombre.
Ce qui est évident en lisant l'article du NYT : la collaboration efficace USA-Ukraine a été fonctionnelle instantanément. DONC tout était en place AVANT le déclenchement de l'opération spéciale russe.
On n'arrête pas le progrès. La société américaine, MAXAR INTELLIGENCE, a mis au point le système RAPTOR capable de faire naviguer un drone et de lui donner des coordonnées au sol sans utiliser le système GPS. Le fabricant russe de drones FPV de Tula "OVOD" a piloté un drone à 800 km, la distance de la ville de Tula à Marioupol grâce à son système ORBITA. Demain il va être possible de piloter des drones à partir d'un bureau, ce qui veut dire que prochainement des centres de commandement sur le front pourront être retirés du théâtre des opérations et œuvrer à l'arrière en totale protection.
Bonjour Sylvain, comme chaque mardi je vous suis sur GPTV, vous étiez en grande forme. Mais attention tout de même l'embastillement vous guette (humour) quoi qu'avec la clique aux commandes on ne sait jamais. Dans ce cas, on s'organisera en conséquence.
Article quasi-hagiographique du NYT relatant - à sa sauce - la relation d'assistance militaire USA-Ukraine, essentiellement depuis Wiesbaden. Cf. https://www.nytimes.com/interactive/2025/03/29/world/europe/us-ukraine-military-war-wiesbaden.html
RépondreSupprimerLes USA sont crédités des succès. Les Ukrainiens endossent les échecs, imputés souvent à la pusillanimité ou à des dissensions, soit internes soit avec les Étasuniens. Les Russes sont juste des cibles.
Deux passages délicieusement naïfs :
- « Les listes de priorités étaient ensuite transmises au centre de fusion du renseignement, où les officiers analysaient les flux de données pour localiser précisément les cibles [russes].
Au sein du commandement américain en Europe, ce processus a donné lieu à un débat linguistique délicat mais chargé : étant donné la délicatesse de la mission, était-il indûment provocateur d’appeler des cibles « cibles » ?
(...)
Le débat a été tranché par le major-général Timothy D. Brown, chef du renseignement du Commandement européen : les positions des forces russes seraient des « points d’intérêt ». Les renseignements sur les menaces aériennes seraient des « pistes d’intérêt ».
« Si jamais on vous pose la question : "Avez-vous transmis une cible aux Ukrainiens ?", vous pouvez légitimement ne pas mentir en répondant : "Non, je ne l'ai pas fait", a expliqué un responsable américain.»
- « Le général [US] Donahue a expliqué que ce sont les Ukrainiens qui se battaient et mouraient, testant le matériel et les tactiques américains et partageant les leçons apprises. "Grâce à vous", a-t-il dit, "nous avons construit tout ce que nous n'aurions jamais pu avoir." »
En clair, les USA font la guerre à la Russie, accumulant de l'expérience et cherchant à tuer un maximum de Russes, mais le moins ouvertement possible et sans exposer leurs troupes. On le savait, mais voici que le NYT glorifie ouvertement ce que les officiels US ont travaillé à minimiser !
Selon une longue enquête du quotidien américain publiée samedi 29 mars, l’implication des Etats-Unis dans la guerre en Ukraine a été bien plus importante que ce que le Pentagone reconnaît officiellement. Mais avec le temps, les divergences stratégiques et la perte de confiance ont fragilisé ce partenariat de l’ombre.
RépondreSupprimerhttps://www.agenzianova.com/fr/news/gli-usa-sono-stati-coinvolti-nella-guerra-in-ucraina-piu-di-quanto-si-pensi-linchiesta-del-new-york-times/
Ce qui est évident en lisant l'article du NYT : la collaboration efficace USA-Ukraine a été fonctionnelle instantanément. DONC tout était en place AVANT le déclenchement de l'opération spéciale russe.
SupprimerOn n'arrête pas le progrès.
RépondreSupprimerLa société américaine, MAXAR INTELLIGENCE, a mis au point le système RAPTOR capable de faire naviguer un drone et de lui donner des coordonnées au sol sans utiliser le système GPS.
Le fabricant russe de drones FPV de Tula "OVOD" a piloté un drone à 800 km, la distance de la ville de Tula à Marioupol grâce à son système ORBITA.
Demain il va être possible de piloter des drones à partir d'un bureau, ce qui veut dire que prochainement des centres de commandement sur le front pourront être retirés du théâtre des opérations et œuvrer à l'arrière en totale protection.
Bonjour Sylvain, comme chaque mardi je vous suis sur GPTV, vous étiez en grande forme. Mais attention tout de même l'embastillement vous guette (humour) quoi qu'avec la clique aux commandes on ne sait jamais. Dans ce cas, on s'organisera en conséquence.
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