Ukraine : situation le 25 octobre 2023 à 16h (Free Russia Channel)


 

Commentaires

  1. Si l'artillerie ukrainienne est bien relocalisée plus au Nord, comme le dit Dima, suite à la poussée russe et que celle-ci ne puisse plus atteindre Donetsk, alors les pertes russes lors de cette offensive n'ont pas été vaines.

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    1. C'est cruel à dire, mais la plupart des morts de cette bataille ne sont pas de "vrais" Russes mais des gars des oblasts nouveaux.
      Tour de passe-passe assez dégueu des Russes et pas nouveau permettant de minimiser un max les pertes en Russie même : Tchetchénes, puis taulards de Wagner, soldats de Donetz et Lougansk, Cosaques, deux tiers des morts ne sont pas dans les statistiques de l'armée russe.
      De cette manière, si les Russes ont eu 200 000 pertes dont 80000 morts, ils n'en ont eu officiellement "que"70000 dont 20 ou 30000 morts.
      Je crains que ça ne laisse des traces da s les oblasts et que ça montre aux autres Ukrainiens l'immense estime dans laquelle les Russes les tiennent. Ça promet des lendemains difficiles .
      On peut dire ce qu'on veut, mais même après 20 mois, on ne peut pas dire que les Ukrainiens soient enchantés à la perspective de rejoindre la grande "mère patrie".
      C'est un peu comme les Alsaciens, fatalistes dans les ballotements de l'Histoire, mais à part quelques excités de part et d'autre pas d'enthousiasme fou à être d'un côté ou de l'autre de la frontière.

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    2. Les ukrainiens orientaux sont comme nos " Malgré nous" alsaciens. Il est vrai que pour un alsacien qui est né en 1865 et mort en 1946, il a changé quatre fois de nationalité. Cependant, les anciens combattants alsaciens de la seconde guerre mondiale touchaient une pension française et une pension allemande, étant donné que certains avaient combattu sous deux drapeaux différents entre 39 et 45. Pour ceux de 14-18, je ne connais pas le dossier, ils étaient officiellement allemands, mais redevenus français en 18, qui versait les pensions ? Je pense que c'est la France toute heureuse d'avoir retrouvé son Alsace qui lui manquait depuis 1870.
      Ce pourquoi aujourd'hui en Alsace, les alsaciens se sentent avant tout alsaciens avant d'être français et non pas de griefs particuliers contre les allemands.

      Il est vrai que pour la bordure orientale de l'Ukraine depuis 1991 ou la Crimée c'est un peu la même chose que nos alsaciens.
      Avant 1991, je suis soviétique et ukrainien, en 91, je deviens exclusivement ukrainien, puis la guerre civile arrive en 2014, je deviens un autonomiste ukrainien, puis séparatiste du Donbass, puis je deviens russe en 2022.
      Pour la Crimée c'est encore plus scabreux, si je suis né en 1950, je suis russe, en 54 je deviens ukrainien, en 91 je deviens indépendant, en 95 je redeviens ukrainien, en 2014 je redeviens russe comme quand je suis né et depuis 2022 je prends des missiles ukrainiens sur le nez.

      Depuis le début les russes nous mènent en bateau avec leurs pertes car ce n'est que depuis le premier juin dernier que tout le monde serait réintégré dans l'armée russe officiellement, c'est à dire après le carnage de Bakhmout.
      Après avoir vidé les prisons en somme.

      Kiev a déjà battu le rappel de la mobilisation en commençant par l'Est de l'Ukraine avant l'Ouest pour faire se battre des cousins entre eux, c'est à dire des ukrainiens russiens contre des russes. Histoire d'en décimer le plus possible puisque Kiev est russophobe à la base.
      Des deux côtés de la barrière, ce sont bien les ukrainiens orientaux qui dérouillent le plus, et pour certains cela a commencé en 2014.

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    3. ZECHE - Je lis avec intérêt votre réponse à RdT.
      Je trébuche cependant sur votre affirmation selon laquelle les gens de Kiev seraient russophobes... Je regrette de vous détromper parce que ce n'est pas le cas. Avant 2015, la langue véhiculaire à Kiev était le russe et jusqu'au 24 février 2022, dans la rue , dans les grandes surfaces, dans les cour de récré, etc. les gens parlaient russe. Je ne confonds pas russophonie et russophobie mais le "parler russe" ne coincide pas vraiment avec une haine atavique de l'ours.
      L'explication est simple, la plupart des kieviens ont de la famille en Russie (et inversement)... Ce qui rend la situation encore plus complexe et "en même temps" plus optimiste puisque la fin de ce conflit (qui arrivera fatalement) verra les liens se recréer forcément... c'est déjà arrivé et ça arrivera encore, et encore, et encore....

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    4. Lysandre 2,
      Rectificatif : "Les gens de Kiev russophobes", je voulais parler exclusivement des membres du gouvernement de la capitale à l'heure actuelle, les nazillons et ultranationalistes de la bande de Lvov et autres détraqués mentaux satellisant les arcanes du pouvoir.
      Désolé pas été assez précis.

      Oui, les gens de la vie ordinaire ne sont pas tous russophobes et loin de là.
      30% ont de la famille en Russie et vice-versa.
      Voici mes définitions d'après ce que je comprends de ce conflit et des individus qui s'y côtoient ou qui s'y affrontent malheureusement.
      Vous rectifierez ou apportez des précisions, n'étant pas touché directement par ce conflit.

      Russophone : parle le russe, se sente ukrainien, mais à priori n' rien contre le russe, peut avoir de la famille en Russie ou peut être lui aussi d'origine russe. Il y en a un peu partout en Ukraine.

      Russophobe : Hait les russes, veut les voir disparaitre de la circulation avec sa langue en premier. C'est beaucoup plus fréquent de rencontrer des gens comme cela vers l'Ouest de l'Ukraine avec un centre de gravité vers LVOV.

      Russien : Parle russe, mais aussi l'ukrainien, se sente russe dans l'âme, de souche russe, a de la famille en Russie, orthodoxe, généralement rattaché au patriarcat de Moscou, aujourd'hui cette religion est interdite en Ukraine.
      Plus situé sur la partie orientale de l'Ukraine et le littoral de la mer Noire.

      Quand ce gouvernement tombera, il y aura réconciliation étant donné les relations historiques des deux pays, c'est plus facile quand on parle les mêmes langues et que des mêmes familles sont de l'un et l'autre côté de la frontière, mais des séquelles resteront.
      En espérant que cela ne finisse pas comme la Corée du Nord et du Sud.

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