Ukraine : situation le 22 avril 2024 au matin (Weeb Union)


 

Commentaires

  1. J'espère pour eux que les Russes qui sont gens cultivés, ont bien retenu l'histoire de l'occident depuis 1000 ans et surtout l'histoire des révoltes.
    Car cette affaire ukrainienne n'est rien d'autre qu'une jacquerie russe contre l'occident.
    Pour l'instant.
    Les Russes doivent comprendre que la seule issue sera une guerre contre nous et une guerrre gagnée.
    En occident, depuis au moins 1000 ans, les dirigeants ne connaissent que la loi du vainqueur.
    Ils n'abandonnent jamais le pouvoir autrement que par la force.
    Et ils ne font jamais de concessions durables quand imposées par la force.
    Artevelde, Etienne Marcel, Wallace, Watt Tyler, Mandrin, Louverture, Huss, autant de tentatives qui ont failli réussir et qui ont mal fini à chaque fois de la même manière : le pouvoir en difficulté maintenait quand même une pression douloureuse(même si quasi désespérée) pour amener une lassitude dans la détermination des révoltés et les amener à une trêve pour négociations.
    A chaque fois, je dis bien à chaque fois il s'agissait d'une ruse et d'une trahison pour abattre les lutins et commettre une répression d'autant plus effroyable qu'ils avaient eu chaud au cul.
    J'espère que Poutine est vraiment bien conscient de cette caractéristique occidentale.

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    1. Je pense qu'il a bien compris la leçon des accords de Minsk...

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    2. Je le redis encore. Au regard de l'approfondissement permanent de l'implication de l'occident non pas pour l'Ukraine mais contre la Russie, il ne prendra pas ses pertes. Il considère lui aussi ce combat comme existentiel.
      Donc tout ceci ne finira que par une des issues suivantes:
      -eclatement diplomatique de l'OTAN
      -effondrement économique de l'OTAN
      -defaite militaire totale de l'OTAN
      -tout le reste serait une défaite stratégique de la Russie. Car même le cas Ukraine traité avantageusement, l'agressivité de l'OTAN sera intacte partout, y compris et surtout à l'intérieur des élites russes, elle finira par se réarmer et le régime Poutine ne survivrait probablement pas à l'éclatement de la vérité sur les sacrifices consentis pour un résultat alors finalement si ténu. Et Poutine n'est pas éternel.
      Donc si les Russes sont dans cet état d'esprit, on peut en déduire que ce conflit va durer, et durée et durée encore jusqu'à ce que le " pain dial" amène à l'une des deux premières alternatives vues plus haut ou alors que la guerre devienne frontale avec l'OTAN.
      Larry Johnson le disait dès février 22: " l'Ukraine est la colline sur laquelle la Russie et l'OTAN vont se battre jusqu'à la mort."
      La Russie alors n'a aucun intérêt à un effondrement rapide de l'Ukraine.
      Il faut que l'OTAN saigne encore.

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    3. Content (s'il on peut dire) que quelqu'un remarque, explique ce que vous écrivez-là (la réalité historique dans le temps long). Il me semble que certains ou même beaucoup partent du principe que "l'Occident " est en phase d'effondrement économique (etc.) inexorable et donc sous-estiment (je pense de façon inconséquente) l'Empire/l'Hégémon. Regardons, comparons les budgets militaires (même si ils sont mal orientés), les effectifs potentiels (même si la population est ramollie par le confort), le nombres de satellites dans l'espace ! J'ai déjà dit à un ami russe "Savez-vous à qui vous avez affaire ?", il m'a répondu : "Oui. Poutine fait ce qu'il peut" et encore : "à l'impossible nul n'est tenu, même s'agissant de Poutine" et cet ami étant un russe assez spirituel (disons mystique) m'a toujours dit "Prie pour la Russie". Juste quand les ukro atlantistes ont fait leur offensive en septembre 2022, cet ami m'a dit : "non, ça va, je suis confiant, y'a un proverbe russe qui dit : "c'est à l'automne qu'on compte les poussins". Donc est-ce que l'Etat russe a conscience de ce qui vient ? J'ai parfois des doutes. Je suis d'accord : il ne faut pas vendre la peau de l'ours russe avant de l'avoir tué, mais c'est vrai aussi pour les plumes de l'aigle (et de son escadrille de pigeons = alliés). L'Empire a-t-il déjà été vaincu de mains d'hommes ? Bien sûr, LCI raconte n'importe quoi sur la Russie et les Russes , mais pour autant la Russie est sur la défensive, c'est l'Empire qui a les blancs dans cette partie d'échecs à plusieurs étages (avec un échiquier par dossier) où l'Oncle Sam/JR Ewing a déjà séparé la Russie de l'Europe (plus que jamais sa fille de saloon ; je m'attends a ce qu'elle chiale avec le maquillage coulant sur ses joues). En général à la fin, Al Capone vient ramasser les débris et récolter les lauriers. L'Amérique ne perd pas de guerre qui la met en danger d'existence ou de suprématie. Nous verrons bien puisque nous spectateurs (voir Debord) seront aux premières loges (nous n'aurons pas les lauriers et les fleurs seront là pour fleurir nos tombes, s'il reste encore des fleurs). Je dis ça parce que si on considère le marché militaire aéronautique, l'Europe choisit le F35 pas le Rafale, et l'Ami américain laisse à la France (éventuellement dans un geste bon prince) juste les brocantes. Bon, nous verrons bien...

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    4. @ RdT
      Perso, je ne pense pas que les USA vont jouer leur va tout en Ukraine.
      L'ont ils fait en Corée, au Vietnam, en Irak, en Afghanistan et autres pays qu'ils ont dévasté avant de les quitter ?
      Le voudraient ils qu'ils n'en ont plus les moyens.
      La grande armée US de 1991 ( Irak # 1 ) n'existe plus.
      Le US army vient encore de réduire ses effectifs de 30,000 soldats.
      Combien reste il de bons combattants bien entrainés ?
      Peut être 50,000 ? Et ces soldats n'ont pas d'expérience réel du combat en 2024.
      Le problème du recrutement est insoluble dans cette société en décadence rapide.
      Bien sur les USA sont encore une grand puissance.
      Mais ils sont devenus une puissance de nuisance qui peut encore faire mal mais ils n'ont plus la force de maintenir une grand armée dans un autre pays pour des années.
      Je pense qu'un déploiement de troupe otanienne en Ukraine se traduirait par un effrayant désastre. Le commandement est sclérosé par le népotisme et l'incompétence. Rappelez vous le retrait US de l'Afghanistan qui a fini en une effroyable pagaille.
      Et plus simplement, quel soldat otanien est réellement prêt à mourir pour l'Ukraine ?
      Les USA vont poursuivre les livraisons d'armes à l'Ukraine mais la quantité sera limitée par leur capacité industrielle qui n'est pas très élevé.
      Et combien de temps les ukrainiens vont ils encore tenir leurs positions ?
      Je compare les USA à l'Angleterre de 39 - 45
      Un tigre de papier qui ne peut que rugir et est maintenant incapable de mordre pour de vrai.
      Mais ce n'est qu'une opinion.

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    5. Quelques réalités sur la situation en Ukraine.
      1) La Russie ne peut pas tomber dans les bras de la Chine éternellement et en dépendre à l'infini, c'est trop dangereux d'avoir tous ses œufs dans le même panier, vassalisée la Russie ne serait plus respectée, Poutine le sait.

      2) La Russie ne peut pas tout faire par elle-même parce qu'elle ne sait pas tout faire non plus, on a toujours besoin d'un plus petit que soit, Iran et Corée du Sud pour l'armement et Chine pour le soutien économique, on le voit avec le dossier ukrainien.
      Tout savoir faire et tout amortir par ses propres moyens, c'est une illusion en ce bas monde, l'autarcie a ses propres limites, c'est comme une limite mathématique, celle-ci ne s'atteint jamais c'est comme la perfection en ce bas monde.

      3) La Russie avec 500 ou 600 millions de russes, d'accord, ce pourrait être une menace réelle et sérieuse à prendre en compte sur le continent européen. Mais avec 149 millions d'habitants répartis sur 17 millions de KM2 avec une armée de 1.5 millions d'hommes en 2026, contre 900 millions d'otaniens répartis sur la planète, faut arrêter sur l'agressivité russe.
      Déjà que nous sommes 450 millions en Europe otanienne, soit la moitié du paquet, c'est déjà un gros paquet pour les russes, le Pacte de Varsovie a bel et bien disparu.

      4) La Russie ne peut pas se mettre en économie de guerre totale, sinon c'est l'effondrement financier car sa dette deviendrait immaîtrisable parce que sa devise nationale n'est pas répartie autour de la planète, comme l'est le dollar ou l'euro.

      5) La Russie est obligée d'y aller étape par étape, et puis il faut bien qu'il reste une devise internationale pour organiser les échanges commerciaux mondiaux, le remplacement du dollar c'est pas encore pour demain, la Russie le sait et Poutine aussi et dans six années il ne sera certainement plus là, à son départ le dollar sera toujours présent.

      6) La Russie n'a pas les moyens militaires d'envahir toute l'Ukraine et ne le souhaite pas, l'Otan le sait très bien aussi depuis le départ, c'est pourquoi cela dure en Ukraine.

      7) Moscou téléphone à Washington et Washington téléphone à Moscou car tous les deux ont plus de 5 000 têtes nucléaires chacun, c'est une responsabilité mondiale sur les épaules, une très lourde responsabilité, ce pourquoi ce conflit est certes de haute intensité mais aussi limité et des lignes rouges, certes franchies plusieurs fois, ont été dessinées pour ne pas user de l'arme nucléaire quelle soit tactique ou stratégique.

      La véritable question est :
      Comment sortir de ce bourbier ukrainien sans perdre la face ni d'un côté comme de l'autre ? C'est cela la vraie question et j'ai l'impression que personne n'a encore la réponse ou c'est encore posé la vraie question afin de ne pas perdre la face. La seule issue sont des négociations, mais personne chez nous ne veut parler aux russes qui maîtrisent le théâtre ukrainien des opérations militaires à présent.
      Donc, attendons Trump, et encore c'est loin d'être gagné car s'il prend une torpille judiciaire avant novembre, il ne pourra pas se présenter, il peut encore couler.
      Mais, lui ne risque rien, il n'a pas déclenché cette guerre et pourra faire porter le chapeau entièrement à l'administration Biden, donc il ne peut perdre la face.
      D'ici là rien ne bougera, la Russie continuera son chemin qu'elle s'est fixé, même si une offensive russe se déclenche cet été, elle ne s'approchera pas de la bordure otanienne, sans zone tampon démilitarisée la Russie n'a rien à y gagner en Ukraine puisqu'elle ne veut pas la contrôler entièrement.

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    6. Mikhaïl
      Hélas, pour nous Européens, quel que soit le scénario, nous sommes finis, sortis de l'Histoire, dominés, en cours de paupérisation accélérée et de grand remplacement.
      Les oligarques veulent nous dissoudre.
      Sinon, je crains surtout la pusillanimité des BRICS, Chine incluses.
      Historiquement, ces alliances branlantes ne vont pas loin .
      Et regardez, ces abrutis d'Espagnols sous Napoléon qui se sacrifient pour les Anglais qui, la guerre même pas encore finie, organisent déjà dans leur dos(on va rester poli, la destruction de l'empire espagnol d'Amérique du Sud .
      Et les Russes qui se saignent à mort pour les mêmes Anglais qui leur tireront dans le dos dès qu'ils pourront.
      Je suis exaspéré de voir ces tergiversations Sino-Russes de pucelles sur " ha ben non hein, on n'est surtout pas une alliance militaire hein? On veut effrayer personne nous hein"
      Ça va nulle part.
      Pour l'instant, le succès russe sur l'OTAN vient essentiellement de la complicité des pays tiers. Si les US la renverse par l'appatlz menace ou des révolutions de couleur, alors...

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    7. Ceci dit, si je me trompe, si effectivement les Russes se sont lancés dans l'aventure sans penser que l'occident pourrait s'investir à fond et qu'elle a été totalement surprise par sa résilience et sa détermination, alors c'est une catastrophe et ceux qui, comme Observatus voyaient dans le 22/2/22 le moment Pearl Harbour de la Russie, ceux là alors auraient eu raison.

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    8. La Russie a besoin de la Chine pour soutenir son économie, a besoin de l'Iran pour l'élaboration de ses drones et des obus nord coréens afin d'assurer un approvisionnement correct sur le front ukrainien pour ne pas perdre sa puissance de feu si dévastatrice.
      Seule dans ce conflit, la Russie ne peut pas tout faire, c'est pas possible.
      Poutine veut le minimum de pertes dans ses rangs et exerce une retenue en Ukraine afin d'épargner les civils ukrainiens en pensant à l'après guerre, il ne peut pas ruiner sa démographie dans ce conflit.
      Il y va donc étape par étape car il ne peut pas non plus tuer son économie en déclarant une économie de guerre totale sinon il ne contrôlerait plus son endettement et l'avenir du pays serait compromis financièrement, pour se relever par la suite ce ne serait plus évident.
      Comme tous les chefs d'Etat en Russie avant lui, il peut rester un tiers de siècle au pouvoir, donc il est obligé d'avoir des résultats concrets envers sa population à la fin des opérations, il ne peut donc pas arrêter et ainsi montrer sa faiblesse, son poste l'oblige à persévérer quoi qu'il en coûte.
      Poutine est entouré par les pays de l'Otan et n'a pas les moyens d'envahir toute l'Ukraine et l'Otan le sait depuis le début de ce conflit, cela peut durer encore longtemps.
      Plus le conflit ukrainien dure et plus la dépendance de la Russie à la Chine augmente, c'est pas très bon pour sauvegarder la souveraineté russe.

      Ce conflit est devenu un sac de nœuds pour tout le monde en réalité, comme le sparadrap du capitaine Haddock.

      Moscou est obligé de parler à Washington et Washington à Moscou car chacun a un peu plus de 5 000 têtes nucléaires, c'est une lourde responsabilité, donc les deux ont convenu de fixer des lignes rouges afin de ne pas utiliser l'arme nucléaire, certaines lignes rouges ont déjà été franchies, mais le dialogue doit se poursuivre dans l'intérêt du monde afin qu'il ne soit pas vitrifié et c'est pourquoi ce conflit est limité.
      Les USA ne peuvent pas se permettre de perdre la face car ils représentent l'Otan en Europe et se considère le leader de l'Occident, donc pas de négociations, en plus les russes maîtrisent le conflit sur le terrain ukrainien et l'UE comme l'Ukraine ne pèsent rien.

      Alors comment sort-on de cette impasse ?

      Ce qui a de bien avec l'alternance démocratique américaine, c'est que le candidat qui succède à un autre peut tout lui coller sur le dos, par conséquent il faut attendre l'élection américaine et l'arrivée hypothétique de Trump qui a déjà réalisé son slogan concernant l'Ukraine : " Avec moi tout s'arrêtera en 48 heures."
      Trump n'a aucune responsabilité dans ce conflit, il peut donc le geler dans un premier temps, concernant de sérieuses négociations, j'y crois pas du tout. Ainsi Trump s'occupera commercialement de la Chine qui se fortifie en réalité avec le conflit car la Russie est devenu son proxy.
      C'est pourquoi Poutine acceptera de geler le conflit avec une zone tampon.

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  2. Après l'effondrement de l'URSS, les USA ont quasiment pris le contrôle de la Russie, plaçant leurs hommes dans tous les services de la désormais Russie, même ceux relevant de la souveraineté.

    Ensuite la proie trop belle leur a échappé. Dépossédés, ils veulent la reprendre. La guerre en Ukraine n'est qu'un épisode de cette reconquête qui est juste le projet de l'état profond US. Les Occidentaux qui ne veulent pas prendre leurs pertes, ça remonte à 1991. Les Russes doivent le savoir.

    L'armée ukrainienne se replie avec des capacités à contre-attaquer très limitées. Le replis bientôt s'effectuera sur des positions non préparées pour résister. Débandade probable. Les Russes doivent préférer un effondrement interne à une victoire décisive. Moins coûteux, plus déstabilisant pour le régime. Et aussi que les Ukrainiens fassent eux-mêmes un sort à Zelensky.

    On verra les intentions des USA lorsque les Russes atteindront le Dniepr. Pas tout de suite. Mais les USA ne feront... que ce qu'ils pourront, donc peut-être rien. Jusqu'à une prochaine occasion.

    NB : Tandis qu'ils assistent aux tentatives étasuniennes infructueuses pour gober la Russie, les Français ne voient pas la France se faire gober avec l'active complicité de ses dirigeants, actuels comme passés et futurs.

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  3. @RdT
    Vous confondez les causes et les conséquences. Les espagnols ne se sont pas sacrifiés contre Napoléon pour les beaux yeux des anglais, les russes non plus. En conséquence les anglais ont simplement profité de la résistance de ces deux peuples pour détruire la grande armée.

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    1. Les Anglais ont ardemment travaillé à cette résistance .

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    2. Les Anglzis ont toujours été des maîtres et novateurs dans l'art d'exploiter et même de susciter les forces les plus propres à nuire à leur ennemis.
      Certes, nous mêmes avons su filer des coups de mains aux Irlandais, Écossais ou Américains( pour un bénéfice 0).
      Mais eux, ce fut du grand génie: les Flamands contre le France puis les Bourguignons contre les Valois, les calvinistes hollandais et Français contre l'empire Espagnol ou les Rois de France. De Louis XIV à 1815, ils n'ont eu de cesse de générer des coalitions contre la France en faisant pays le prix fort aux autres et en tirant les marrons du feu.
      On sait qu'ils furent derrière les éléments les plus extrêmes de la révolution française (père Duchene)pour affaiblir au maximum le pays.
      Pendant les dernières années de la guerre, alors que leur armée se battait côté à cote avec les Espagnols après les avoirs retournés contre nous, leurs agents étaient derrière l'intégralité des mouvements "d'indépendance" en Amérique latine..

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    3. N'oublions pas, bien que ce soit un "détail", la complicité entre pirates anglais et barbaresques pour enlever des chrétiens catholiques, notamment français, et en tirer rançon. Toute la morale anglo-saxonne apparaît à nu dans ce type de "deal".

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    4. Hou la Âne, attention. Si les pirates barbaresques ont pu terroriser leur monde peinards pendant trois siècles, c'est qu'ils passaient leur temps à prendre des accords avec les uns contre les autres.
      La France du XVIe siècle n'a pas été la dernière à les jouer contre l'Espagne. Venise contre Gênes ou vice versa selon l'époque. Il a fallu que les USA s'en mêlent vers 1817, rompant le noeud gordien de toutes les alliances tordues pour faire cesser cette piraterie

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  4. La forme de la sortie du conflit ukrainien dépend du degré d’atteinte des objectifs de l’opération spéciale tels qu’ils ont été énoncés par M. Poutine dans la nuit du 21 au 22 février 2022. Trois buts ont été énoncés : démilitarisation, dénazification et adoption par l’Ukraine d’un statut de neutralité.

    Pour ce qui est des deux premiers objectifs (démilitarisation, dénazification), leur réalisation est en cours, mais pas encore achevée. Dans l’état actuel des choses, l’atteinte de ces deux objectifs dépend en grande partie de l’appétence de la population ukrainienne à se transformer en héros sacrificiels envers la nation éternellement reconnaissante dans quelque tranchée du front Est. La réalisation du 3e objectif, l’adoption d’un statut de neutralité, dépend soit d’une capitulation de l’Ukraine, soit de la volonté délibérée des parties de mettre un terme à la boucherie. Du côté russe, les signes d'ouverture se manifestent régulièrement, du côté du clown de Kiev et de sa junte le nombre de victimes est bien trop faible pour en être réduit à un tel déshonneur.

    Du côté de la Russie, tant que persistera la perception de la menace de l’OTAN en Ukraine et que l’intendance suitvra, l’opération militaire spéciale continuera. Pour cette raison, la question d’Odessa et l’accès futur à la Mer noire de l’Ukraine demeure une question en suspens. En l’état, cette question ne peut être réglée que politiquement (par des négociations, indépendamment d’une capitulation de l’Ukraine). Militairement, cela semble hors de portée de la Russie et, surtout, une ligne rouge absolue pour l’OTAN.

    Du côté de l’OTAN, la situation actuelle en Ukraine convient parfaitement : même si l’Ukraine doit capituler d’une manière ou d’une autre et abandonner ses territoires à l’Est du Dniepr, le Banderistan qui résultera de la futre partition servira de base idéale pour harceler la Russie via des opérations terroristes. Toutes les guerres perdues par l’OTAN (Irak, Lybie, Syrie, Afghanistan) ne se sont jamais arrêtées. Elles ont toutes débouché sur cette forme de guerre à basse intensité qu’est le terrorisme. Le terrorisme est d’ailleurs la marque de fabrique occidentale (on pourrait part exemple s’interroger pourquoi l’état islamique ne s’est jamais attaqué à aucun intérêt israélien et que Tsahal a l'air de parfaitement s'accommoder de l'existence cette organisation terroriste à ses frontières).

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    1. Dans le cas d’un Banderistan, les organisateurs de ces actes terroristes auront quand même intérêt à avoir des QG en souterrains profond et regarder derrière à chaque sortie, car en plus des hypersoniques qui ont moultes fois montré leur dégâts dans les rassemblements d’Etats-Majors, s’ajoutera une chasse d’agents et d’infiltrés et des méthodes sans aucune réserves au côtés desquelles le polonium sera une tasse de thé.

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    2. On ne peut penser que le Banderistan présentera toutes les qualités requises pour devenir la zone tampon que la Russie aimerait obtenir entre ses frontières et celles de l’OTAN. Par définition, une zone tampon n’a pas pour vocation de devenir un îlot de prospérité économique, mais plutôt de devenir une sorte de terrain vague destiné à être bombardé sans arrière-pensée si le besoin s'en ressent.

      La « dénazification » énoncée comme objectif durant la nuit du 21 au 22.2.2022 est un concept vague, indéfini, non quantifiable. En réalité, il s’agissait pour le pouvoir russe au début de l’opération spéciale de cimenter l’opinion publique. Sous la notion de « dénazification », l’objectif poursuivi par M. Poutine était de protéger les populations russophones, et obtenir que les Etats-Unis négocient de nouvelles conditions de sécurité en Europe. En d’autres termes, mettre un coup d’arrêt à l’expansion de l’OTAN vers l’Est, que l’OTAN abandonne son projet d’encerclement de la Russie.

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