Merci pour ce point. Si Kiki a besoin des hommes de son armée de l'air afin de les envoyer au front pour palier le manque de ressources humaines au sein de l'AFU en première ligne alors pourquoi irait-on lui fourguer nos Mirage 2000 ? S'il n'y a personne pour s'en occuper, la belle affaire !!! Même questionnement concernant la fameuse flotte de F-16 avec la maintenance et l'entretien à réaliser et la surveillance des bases ukrainiennes afin d'éviter les actes de sabotage sur site. On voit la fin apparaitre pour le régime de Kiev petit à petit mais Kiev touche déjà le fond.
Les USA vont-ils avoir le temps de négocier avec les russes avant l'effondrement de l'armée kiévienne sur le front à cause de la ressource humaine déficiente au sein de l'AFU ? De la même façon, Trump coupe le robinet des aides, Musk son réseau satellitaire Starlink et la messe est dite pour les soldats ukrainiens sur le front. En attendant ce sont des bons moyens de pression à faire agir sur les épaules du régime de Kiev afin de les faire changer d'avis sur la question de sortie de crise et surtout d'accepter le diktat américain.
Les russes ne sont pas pressés, ils sont sur une dynamique de victoire, ce ne sont pas eux qui y perdent le plus en faisant pourrir la situation ou en faisant monter les enchères sur l'ouverture d'hypothétiques négociations.
Trump ne doit pas perdre la face dans cette joute de fin de parcours face aux russes, il ne veut pas se retrouver à devoir gérer un dossier afghan en tout début de son deuxième mandat. Le problème c'est que le dossier ukrainien est pire que l'afghan. Cela ferait mauvais genre de se planter avec ce dossier, cela casserait sa crédibilité et l'efficacité de son action dès le départ de son mandat. Washington ne devrait pas passer beaucoup de temps sur le dossier ukrainien dès le 20 janvier, il n'y a que des ennuis personnels et des dommages collatéraux à ramasser à court, moyen et long terme.
Petit topo sur le rôle de Blackrock dans le conflit, et l’après conflit. La seconde partie est consacrée sur une question que j’avais posée ici, à savoir quel peuple pour faire tourner la machine à cash. La chute démographique est confirmée passant à 50 millions dans les années 90 à moins de 28 millions en 2023, une étude espère une remontée à 35 millions d’ici 2050 si 80% des ukrainiens qui ont fui reviennent, ce qui n’a aucune chance d’arriver selon l’interlocuteur. Solution programmée depuis le début donc, l’immigration. Forcément hors européenne vu les salaires potentiels, et certainement africaine étant donné sa propre démographie. 2 questions: - Quid d’une telle arrivée de masse dans un pays bien plus traditionnel que notre europe de l’ouest, bien moins habituée à des flux de population, et qui avec d’autres ex pays de l’URSS ont toujours préserve leur culturemalgré l’éteignoir communiste durant 70 ans. - Quid de trouver des candidats pour aller sur et sous les sols d’Ukraine (main d’oeuvre non qualifiée). Des candidats africains pour aller bénéficier de prestations sociales ou retrouver de la famille dans les villes de l’ouest, çà se trouve aisément, mais aller se les geler seul au fond d’un algeco dans l’hiver ukrainien, c’est autre chose.
Merci du lien. Pas sûr que Blackrock ait fait une bonne affaire. Les zones sous contrôle russe seront-elles accessibles ? Douteux. L'importation de travailleurs immigrés avec Azov comme kapo, brillante idée, mais la réalisation n'est pas acquise non plus. Des calculs proches jadis pour l'Afghanistan n'ont pas abouti.
Oui, merci pour ce point, lequel n'a nullement besoin d'être absolument actualisé lors de sa parution. Ce qui compte : une analyse juste de la situation faite avec sang froid. Et nous l'avons.
Selon Thierry Meyssan, il faut créditer Trump de la suspension des armes à Gaza. Steven Witkoff, le représentant du président réélu , s’est invité aux négociations de paix entre le Hamas et Israël au Qatar. « L’arrivée de Steven Witkoff a renversé la table : les positions d’Israël et du Hamas ont soudain changé, les deux parties étant terrorisées par la réputation du prochain président des États-Unis. Un cessez-le-feu a enfin été conclu, après quinze mois de combat. »
La volonté proclamée d'annexion territoriale de Trump concernant Groenland, Canada, Panama, sans doute un moyen de gérer par des rodomontades la défaite des USA en Ukraine. L’empire annonce qu'il va s'étendre au moment... où il subit un revers majeur. Bien vu, mais la réalité US est-elle si bonne ? Dans la même période, un jeune étasunien bien né flingue un magnat des assurances de santé, s'attirant force applaudissements pour ce geste vengeur, et des quartiers entiers de très coûteuses propriétés à Los Angeles sont victimes d'incendies pour partie criminels. Un fond de guerre civile existe aux States, dont l'élection de Trump est d'ailleurs un symptôme. Mais, sitôt élu, il sert les intérêts des milliardaires et les promeut. On attend le débouché de ces contradictions.
Merci pour ce point.
RépondreSupprimerSi Kiki a besoin des hommes de son armée de l'air afin de les envoyer au front pour palier le manque de ressources humaines au sein de l'AFU en première ligne alors pourquoi irait-on lui fourguer nos Mirage 2000 ? S'il n'y a personne pour s'en occuper, la belle affaire !!!
Même questionnement concernant la fameuse flotte de F-16 avec la maintenance et l'entretien à réaliser et la surveillance des bases ukrainiennes afin d'éviter les actes de sabotage sur site. On voit la fin apparaitre pour le régime de Kiev petit à petit mais Kiev touche déjà le fond.
Les USA vont-ils avoir le temps de négocier avec les russes avant l'effondrement de l'armée kiévienne sur le front à cause de la ressource humaine déficiente au sein de l'AFU ?
De la même façon, Trump coupe le robinet des aides, Musk son réseau satellitaire Starlink et la messe est dite pour les soldats ukrainiens sur le front.
En attendant ce sont des bons moyens de pression à faire agir sur les épaules du régime de Kiev afin de les faire changer d'avis sur la question de sortie de crise et surtout d'accepter le diktat américain.
Les russes ne sont pas pressés, ils sont sur une dynamique de victoire, ce ne sont pas eux qui y perdent le plus en faisant pourrir la situation ou en faisant monter les enchères sur l'ouverture d'hypothétiques négociations.
Trump ne doit pas perdre la face dans cette joute de fin de parcours face aux russes, il ne veut pas se retrouver à devoir gérer un dossier afghan en tout début de son deuxième mandat. Le problème c'est que le dossier ukrainien est pire que l'afghan. Cela ferait mauvais genre de se planter avec ce dossier, cela casserait sa crédibilité et l'efficacité de son action dès le départ de son mandat.
Washington ne devrait pas passer beaucoup de temps sur le dossier ukrainien dès le 20 janvier, il n'y a que des ennuis personnels et des dommages collatéraux à ramasser à court, moyen et long terme.
Petit topo sur le rôle de Blackrock dans le conflit, et l’après conflit.
RépondreSupprimerLa seconde partie est consacrée sur une question que j’avais posée ici, à savoir quel peuple pour faire tourner la machine à cash.
La chute démographique est confirmée passant à 50 millions dans les années 90 à moins de 28 millions en 2023, une étude espère une remontée à 35 millions d’ici 2050 si 80% des ukrainiens qui ont fui reviennent, ce qui n’a aucune chance d’arriver selon l’interlocuteur.
Solution programmée depuis le début donc, l’immigration. Forcément hors européenne vu les salaires potentiels, et certainement africaine étant donné sa propre démographie.
2 questions:
- Quid d’une telle arrivée de masse dans un pays bien plus traditionnel que notre europe de l’ouest, bien moins habituée à des flux de population, et qui avec d’autres ex pays de l’URSS ont toujours préserve leur culturemalgré l’éteignoir communiste durant 70 ans.
- Quid de trouver des candidats pour aller sur et sous les sols d’Ukraine (main d’oeuvre non qualifiée). Des candidats africains pour aller bénéficier de prestations sociales ou retrouver de la famille dans les villes de l’ouest, çà se trouve aisément, mais aller se les geler seul au fond d’un algeco dans l’hiver ukrainien, c’est autre chose.
https://www.youtube.com/watch?v=1D-D4VGbh6k
Merci du lien. Pas sûr que Blackrock ait fait une bonne affaire. Les zones sous contrôle russe seront-elles accessibles ? Douteux. L'importation de travailleurs immigrés avec Azov comme kapo, brillante idée, mais la réalisation n'est pas acquise non plus. Des calculs proches jadis pour l'Afghanistan n'ont pas abouti.
SupprimerOui, merci pour ce point, lequel n'a nullement besoin d'être absolument actualisé lors de sa parution. Ce qui compte : une analyse juste de la situation faite avec sang froid. Et nous l'avons.
RépondreSupprimerSelon Thierry Meyssan, il faut créditer Trump de la suspension des armes à Gaza. Steven Witkoff, le représentant du président réélu , s’est invité aux négociations de paix entre le Hamas et Israël au Qatar.
« L’arrivée de Steven Witkoff a renversé la table : les positions d’Israël et du Hamas ont soudain changé, les deux parties étant terrorisées par la réputation du prochain président des États-Unis. Un cessez-le-feu a enfin été conclu, après quinze mois de combat. »
La volonté proclamée d'annexion territoriale de Trump concernant Groenland, Canada, Panama, sans doute un moyen de gérer par des rodomontades la défaite des USA en Ukraine. L’empire annonce qu'il va s'étendre au moment... où il subit un revers majeur. Bien vu, mais la réalité US est-elle si bonne ? Dans la même période, un jeune étasunien bien né flingue un magnat des assurances de santé, s'attirant force applaudissements pour ce geste vengeur, et des quartiers entiers de très coûteuses propriétés à Los Angeles sont victimes d'incendies pour partie criminels. Un fond de guerre civile existe aux States, dont l'élection de Trump est d'ailleurs un symptôme. Mais, sitôt élu, il sert les intérêts des milliardaires et les promeut. On attend le débouché de ces contradictions.