Une hypothèse est lancée concernant la coupure du gazoduc ukrainien à destination de l'Europe. Kiev mettrait la pression sur la Transnistrie pour que Moscou ne détruise pas complètement les installations énergétiques ukrainiennes. Remettre en circulation le gaz est une possibilité si Moscou accepte le deal. A confirmer. Ou est ce une vengeance personnelle de Kiki pour rendre la monnaie aux européens qui n'ont pas tenu toutes leurs promesses au niveau des aides financières l'été dernier ?
Une autre version beaucoup plus machiavélique a été énoncée sur TV LIBERTÉS au sujet de la coupure du gaz russe passant par l'Ukraine. La Transnistrie possède des centrales électriques dont la source d'énergie principale est le gaz russe passant par l'Ukraine. Elle ravitaille la Moldavie en électricité grâce à ce gaz. En coupant le gaz russe, la Transnistrie n'a plus que ses réserves de charbon estimées à 52 jours pour alimenter sa centrale électrique qui ne suffira pas à alimenter le pays en électricité au beau milieu de l'hiver.
La Moldavie est coincée également au niveau de sa production d'électricité avec la disparition du gaz russe. Mais la Moldavie propose un nouvel accord énergétique fraternel à la Transnistrie. Celui de se raccorder au gazoduc Turkish Stream en se repiquant sur le Balkan Stream. C'est le but de l'opération, désolidariser définitivement la Transnistrie de l'influence énergétique russe en réorientant son approvisionnement en gaz vers une dépendance totalement européenne. C'est l'expression de la volonté bruxelloise de la commission. A terme, c'est l'incorporation définitive de la Transnistrie à la Moldavie, qui elle même, se réincorporera à la Roumanie. Ce pourquoi l'UE applaudit cette fermeture du gazoduc ukrainien.
La Slovaquie morfle parce qu'elle n'a pas d'alternative énergétique dans l'immédiat à cause de sa position géographique enclavée au milieu de l'Europe. FICO est donc pris en otage comme la Transnistrie, soumis à la pression européenne du moment grâce au concours de Kiev. La Hongrie s'est repiquée sur le Balkan Stream et arrive à importer du GNL. L'Autriche s'est désolidarisée des approvisionnements en gaz russe en se repiquant sur le gazoduc des Balkans à la fin de l'année dernière. Ces deux pays ayant choisi le camp de l'UE en matière de gaz.
L'Europe s'est remise entièrement dans les mains d'Erdogan et de l’Azerbaïdjan pour son approvisionnement énergétique en matière de gaz, qui est en fait du gaz russe pour la plupart des quantités. L'UE avait un projet de gazoduc venant de Russie passant sous la mer Noire et reliant directement la Bulgarie. Mais ce projet fut annulé. Certainement sous pression allemande, Allemagne grande amie des turcs. Ce gazoduc devait faire concurrence à l'extension de Nord Stream. Jusqu'en septembre 2022, Berlin dictait sa loi énergétique en Europe en essayant de dénucléariser notre parc national énergétique.
Reste l'oléoduc ukrainien venant de Russie, toujours en fonction et ravitaillant la Hongrie qui raffine le pétrole russe en essence pour en redonner une partie à l'Ukraine afin de faire tourner son armée. On peut constater que Viktor Orban ne s'en tire pas trop mal dans le micmac énergétique gazier européen.
La Russie n'a pas hésité à incendier Moscou pour piéger les armées napoléennes. Le sort de 500'000 Transnistriens ne pèsera pas bien lourd si les circonstances exigent la destruction intégrale des infrastructures énergétiques du Banderistan.
Au fait, la rupture de tout lien énergétique entre la Russie et le continent européen est un des buts de guerre des néoconservateurs.
De plus, le gros de la population de ce territoire n'est pas russe mais partagé entre russes, roumains et ukrainiens, un tiers chacun. Je ne crois pas non plus que les russes vont bouleverser leur stratégie. D'ailleurs, il faudrait une avance de 200 km pour faire la jonction. À moins d'un effondrement ukhro qui est peu probable, les russes n'ont pas la capacité militaire de faire cette junction.
La Transnistrie est le poil à gratter qu'utilisent les occidentaux pour essayer de faire sortir de ses gonds le Kremlin. On imagine l'erreur tactique de porter secours à la Transnistrie de la part des russes car ceci désorganiserait tout le front en allongeant plus que de raison sa longueur déjà difficile à gérer avec les effectifs en présence. Ce qui voudrait dire prendre Odessa sur le chemin de la libération de la Transnistrie. Les russes ne possèdent pas les effectifs pour tenter un tel coup en ce moment. On a estimé de 400.000 à 450.000 hommes supplémentaires pour tenter une telle opération. Source : Général Pinatel. Par contre si le front principal s'effondre brusquement alors tout pourrait arriver, aucune option ne serait à mettre à la poubelle, les russes pouvant faire une pierre trois coups, la reprise de Kherson, la prise d'Odessa, la protection de la Transnistrie. Ainsi, on ferme le littoral de la mer Noire définitivement à Kiev et on recrée la République de la Novorossiya.
Cependant, dans ce secteur, l'armée russe se retrouverait nez à nez face aux armées de l'Otan sans espace tampon à cause de la frontière roumaine tout à fait au Sud, c'est à dire à l'embouchure du Danube. Il n'y aurait que la Moldavie pour faire tampon sur le reste de la frontière commune avec la Transnistrie. Les russes ne peuvent pas faire confiance à la Moldavie sur la durée, elle est euro-atlantiste, les falsifications des résultats aux dernières élections ont prouvé cet état de fait. C'est une situation compliquée qui n'est pas forcément à l'avantage du Kremlin au bout du compte.
En Transnistrie des militaires russes sont présents afin de garder un gigantesque dépôt de munitions datant de l'ère soviétique. C'est un caillou dans la chaussure pour le Kremlin et la présidente de la région autonome de Gagaouzie, située au Sud de la Moldavie, a rejoint officiellement le camp de Moscou dans cette nouvelle crise européenne. Le cocktail multiculturel de la région moldave se révèle explosif comme dans la partie orientale de l'Ukraine ce qui a poussé Moscou à intervenir militairement en février 2022. Cette idée est émise dans le plan de la Rand Corporation de 2019, qu'on mit en application les néo-conservateurs démocrates américains. Aujourd'hui, c'est faire pourrir le contexte, essayer de faire commettre l'erreur tactique fatale aux russes et ainsi faire perdurer la guerre en trouvant ce nouveau prétexte d'invasion. Tout cela pour refiler un dossier brûlant à Trump le plus ingérable possible dès son arrivée. D'un autre côté le camp euro-atlantiste essaie de sauver les meubles en intégrant à vitesse accélérée des entités territoriales déclarées neutres dans son giron. Cependant, on retrouve la même erreur d'appréciation du début, on compte sur une non intervention militaire russe, et pourtant il y a eu février 2022.
"Les russes ne peuvent pas faire confiance à la Moldavie sur la durée, elle est euro-atlantiste, les falsifications des résultats aux dernières élections ont prouvé cet état de fait" Je dirais plutôt le contraire...si l'on est obligé de falsifier les résultats, c'est qu'elle n'est justement pas euto-atlantiste! La Gagaouzie, en particulier, région autonome, le mot est important, est beaucoup plus russophile encore que la Transnistrie. Mais ne pas oublier le contexte général, comme le poisson , l'UE pourrit sur pied, et bien entendu d'abord par la tête, Allemagne et France en premier! Dans ce contexte c'est toute l'UE du sud qui se désagrège, hormis la Moldavie, "on" a du arrêter et reporter sine die les élections en Roumanie... Hongrie et Slovaquie ont déjà basculé malgré une tentative d'assassinat d'origine pro UE contre Fico, la Serbie retrouve un environnement favorable et relève la tête, pour la Géorgie, le rapprochement avec l' UE, c'est rapé...à suivre!
Une hypothèse est lancée concernant la coupure du gazoduc ukrainien à destination de l'Europe. Kiev mettrait la pression sur la Transnistrie pour que Moscou ne détruise pas complètement les installations énergétiques ukrainiennes.
RépondreSupprimerRemettre en circulation le gaz est une possibilité si Moscou accepte le deal.
A confirmer.
Ou est ce une vengeance personnelle de Kiki pour rendre la monnaie aux européens qui n'ont pas tenu toutes leurs promesses au niveau des aides financières l'été dernier ?
Une autre version beaucoup plus machiavélique a été énoncée sur TV LIBERTÉS au sujet de la coupure du gaz russe passant par l'Ukraine.
SupprimerLa Transnistrie possède des centrales électriques dont la source d'énergie principale est le gaz russe passant par l'Ukraine.
Elle ravitaille la Moldavie en électricité grâce à ce gaz. En coupant le gaz russe, la Transnistrie n'a plus que ses réserves de charbon estimées à 52 jours pour alimenter sa centrale électrique qui ne suffira pas à alimenter le pays en électricité au beau milieu de l'hiver.
La Moldavie est coincée également au niveau de sa production d'électricité avec la disparition du gaz russe. Mais la Moldavie propose un nouvel accord énergétique fraternel à la Transnistrie. Celui de se raccorder au gazoduc Turkish Stream en se repiquant sur le Balkan Stream. C'est le but de l'opération, désolidariser définitivement la Transnistrie de l'influence énergétique russe en réorientant son approvisionnement en gaz vers une dépendance totalement européenne. C'est l'expression de la volonté bruxelloise de la commission. A terme, c'est l'incorporation définitive de la Transnistrie à la Moldavie, qui elle même, se réincorporera à la Roumanie.
Ce pourquoi l'UE applaudit cette fermeture du gazoduc ukrainien.
La Slovaquie morfle parce qu'elle n'a pas d'alternative énergétique dans l'immédiat à cause de sa position géographique enclavée au milieu de l'Europe. FICO est donc pris en otage comme la Transnistrie, soumis à la pression européenne du moment grâce au concours de Kiev.
La Hongrie s'est repiquée sur le Balkan Stream et arrive à importer du GNL. L'Autriche s'est désolidarisée des approvisionnements en gaz russe en se repiquant sur le gazoduc des Balkans à la fin de l'année dernière. Ces deux pays ayant choisi le camp de l'UE en matière de gaz.
L'Europe s'est remise entièrement dans les mains d'Erdogan et de l’Azerbaïdjan pour son approvisionnement énergétique en matière de gaz, qui est en fait du gaz russe pour la plupart des quantités. L'UE avait un projet de gazoduc venant de Russie passant sous la mer Noire et reliant directement la Bulgarie. Mais ce projet fut annulé. Certainement sous pression allemande, Allemagne grande amie des turcs. Ce gazoduc devait faire concurrence à l'extension de Nord Stream. Jusqu'en septembre 2022, Berlin dictait sa loi énergétique en Europe en essayant de dénucléariser notre parc national énergétique.
Reste l'oléoduc ukrainien venant de Russie, toujours en fonction et ravitaillant la Hongrie qui raffine le pétrole russe en essence pour en redonner une partie à l'Ukraine afin de faire tourner son armée. On peut constater que Viktor Orban ne s'en tire pas trop mal dans le micmac énergétique gazier européen.
La Russie n'a pas hésité à incendier Moscou pour piéger les armées napoléennes. Le sort de 500'000 Transnistriens ne pèsera pas bien lourd si les circonstances exigent la destruction intégrale des infrastructures énergétiques du Banderistan.
SupprimerAu fait, la rupture de tout lien énergétique entre la Russie et le continent européen est un des buts de guerre des néoconservateurs.
De plus, le gros de la population de ce territoire n'est pas russe mais partagé entre russes, roumains et ukrainiens, un tiers chacun.
SupprimerJe ne crois pas non plus que les russes vont bouleverser leur stratégie.
D'ailleurs, il faudrait une avance de 200 km pour faire la jonction.
À moins d'un effondrement ukhro qui est peu probable, les russes n'ont pas la capacité militaire de faire cette junction.
La Transnistrie est le poil à gratter qu'utilisent les occidentaux pour essayer de faire sortir de ses gonds le Kremlin. On imagine l'erreur tactique de porter secours à la Transnistrie de la part des russes car ceci désorganiserait tout le front en allongeant plus que de raison sa longueur déjà difficile à gérer avec les effectifs en présence. Ce qui voudrait dire prendre Odessa sur le chemin de la libération de la Transnistrie. Les russes ne possèdent pas les effectifs pour tenter un tel coup en ce moment. On a estimé de 400.000 à 450.000 hommes supplémentaires pour tenter une telle opération. Source : Général Pinatel.
SupprimerPar contre si le front principal s'effondre brusquement alors tout pourrait arriver, aucune option ne serait à mettre à la poubelle, les russes pouvant faire une pierre trois coups, la reprise de Kherson, la prise d'Odessa, la protection de la Transnistrie. Ainsi, on ferme le littoral de la mer Noire définitivement à Kiev et on recrée la République de la Novorossiya.
Cependant, dans ce secteur, l'armée russe se retrouverait nez à nez face aux armées de l'Otan sans espace tampon à cause de la frontière roumaine tout à fait au Sud, c'est à dire à l'embouchure du Danube. Il n'y aurait que la Moldavie pour faire tampon sur le reste de la frontière commune avec la Transnistrie.
Les russes ne peuvent pas faire confiance à la Moldavie sur la durée, elle est euro-atlantiste, les falsifications des résultats aux dernières élections ont prouvé cet état de fait. C'est une situation compliquée qui n'est pas forcément à l'avantage du Kremlin au bout du compte.
En Transnistrie des militaires russes sont présents afin de garder un gigantesque dépôt de munitions datant de l'ère soviétique.
C'est un caillou dans la chaussure pour le Kremlin et la présidente de la région autonome de Gagaouzie, située au Sud de la Moldavie, a rejoint officiellement le camp de Moscou dans cette nouvelle crise européenne.
Le cocktail multiculturel de la région moldave se révèle explosif comme dans la partie orientale de l'Ukraine ce qui a poussé Moscou à intervenir militairement en février 2022. Cette idée est émise dans le plan de la Rand Corporation de 2019, qu'on mit en application les néo-conservateurs démocrates américains. Aujourd'hui, c'est faire pourrir le contexte, essayer de faire commettre l'erreur tactique fatale aux russes et ainsi faire perdurer la guerre en trouvant ce nouveau prétexte d'invasion. Tout cela pour refiler un dossier brûlant à Trump le plus ingérable possible dès son arrivée.
D'un autre côté le camp euro-atlantiste essaie de sauver les meubles en intégrant à vitesse accélérée des entités territoriales déclarées neutres dans son giron. Cependant, on retrouve la même erreur d'appréciation du début, on compte sur une non intervention militaire russe, et pourtant il y a eu février 2022.
"Les russes ne peuvent pas faire confiance à la Moldavie sur la durée, elle est euro-atlantiste, les falsifications des résultats aux dernières élections ont prouvé cet état de fait"
SupprimerJe dirais plutôt le contraire...si l'on est obligé de falsifier les résultats, c'est qu'elle n'est justement pas euto-atlantiste!
La Gagaouzie, en particulier, région autonome, le mot est important, est beaucoup plus russophile encore que la Transnistrie.
Mais ne pas oublier le contexte général, comme le poisson , l'UE pourrit sur pied, et bien entendu d'abord par la tête, Allemagne et France en premier!
Dans ce contexte c'est toute l'UE du sud qui se désagrège, hormis la Moldavie, "on" a du arrêter et reporter sine die les élections en Roumanie... Hongrie et Slovaquie ont déjà basculé malgré une tentative d'assassinat d'origine pro UE contre Fico, la Serbie retrouve un environnement favorable et relève la tête, pour la Géorgie, le rapprochement avec l' UE, c'est rapé...à suivre!