Quelques détails intéressants sur l'attitude de Bachar Al Assad de ces derniers temps émanant du Cercle Aristote. - Bachar a fermé l'ambassade de Syrie au Yémen ce qui a fâché Ansarallah, - Bachar a fermé les écoles iraniennes en Syrie, - Bachara a stoppé les possibilités de location iranienne en Syrie, - Bachar s'est tourné vers la ligue arabe qui est sunnite, - Bachar passait son temps à réaliser du clientélisme alaouite à l'intérieur de la Syrie.
Par conséquent, l'Iran était très en colère par rapport à son attitude car elle a dépensé pour la Syrie pas loin de 30 milliards de dollars et laissé pas moins de 5000 soldats morts sur le champ de bataille syrien depuis les années 2011 afin de sauver son régime. De plus l'Iran ne peut plus ravitailler le Hezbollah comme avant depuis la chute du régime syrien et l’État hébreux s'est créé un boulevard aérien pour aller pilonner Téhéran. Les russes étaient remontés aussi contre Damas car Bachar ne faisait pas grand chose pour tenter de stabiliser la situation depuis 2017, notamment essayer de se rabibocher avec la Turquie sur les conseils avisés de Moscou.
Si bien que les deux alliés historiques du régime de Damas n'ont pas insisté pour le sauver, la Russie a réalisé le minimum syndical en lui donnant l'autorisation de s'exiler à Moscou afin qu'il ne finisse pas comme Kadhafi. Sinon la Russie aurait perdu sa crédibilité pour protéger ses alliés dans le monde, l'abandon n'est pas dans sa nature diplomatique profonde, pas comme les USA.
Jacques Baud indique que la mouvance djihadiste sunnite regroupée sous la qualification d'HTS est en fait le résultat d'un regroupement de pas moins de 150 unités djihadistes qui vivaient autour de la ville d'Idlib en Syrie. Idlib est un califat créé par les leaders d'HTS ces dernières années afin de regrouper toutes ces milices djihadistes éparpillées dans cette zone de désescalade après la fin du conflit syrien vers 2017. Ces milices djihadistes retranchées au Nord-Ouest de la Syrie devaient être désarmées suivant les accords d'Astana. Mais Ankara en a décidé autrement avec certainement l'aval feutré de Washington après les échecs de pourparlers avec Damas.
Quelques détails intéressants sur l'attitude de Bachar Al Assad de ces derniers temps émanant du Cercle Aristote.
RépondreSupprimer- Bachar a fermé l'ambassade de Syrie au Yémen ce qui a fâché Ansarallah,
- Bachar a fermé les écoles iraniennes en Syrie,
- Bachara a stoppé les possibilités de location iranienne en Syrie,
- Bachar s'est tourné vers la ligue arabe qui est sunnite,
- Bachar passait son temps à réaliser du clientélisme alaouite à l'intérieur de la Syrie.
Par conséquent, l'Iran était très en colère par rapport à son attitude car elle a dépensé pour la Syrie pas loin de 30 milliards de dollars et laissé pas moins de 5000 soldats morts sur le champ de bataille syrien depuis les années 2011 afin de sauver son régime. De plus l'Iran ne peut plus ravitailler le Hezbollah comme avant depuis la chute du régime syrien et l’État hébreux s'est créé un boulevard aérien pour aller pilonner Téhéran.
Les russes étaient remontés aussi contre Damas car Bachar ne faisait pas grand chose pour tenter de stabiliser la situation depuis 2017, notamment essayer de se rabibocher avec la Turquie sur les conseils avisés de Moscou.
Si bien que les deux alliés historiques du régime de Damas n'ont pas insisté pour le sauver, la Russie a réalisé le minimum syndical en lui donnant l'autorisation de s'exiler à Moscou afin qu'il ne finisse pas comme Kadhafi. Sinon la Russie aurait perdu sa crédibilité pour protéger ses alliés dans le monde, l'abandon n'est pas dans sa nature diplomatique profonde, pas comme les USA.
Jacques Baud indique que la mouvance djihadiste sunnite regroupée sous la qualification d'HTS est en fait le résultat d'un regroupement de pas moins de 150 unités djihadistes qui vivaient autour de la ville d'Idlib en Syrie.
Idlib est un califat créé par les leaders d'HTS ces dernières années afin de regrouper toutes ces milices djihadistes éparpillées dans cette zone de désescalade après la fin du conflit syrien vers 2017. Ces milices djihadistes retranchées au Nord-Ouest de la Syrie devaient être désarmées suivant les accords d'Astana.
Mais Ankara en a décidé autrement avec certainement l'aval feutré de Washington après les échecs de pourparlers avec Damas.