BULLETIN D'INFORMATION N°82 DE NOTRE WEB TV (20/01/2025)


 

Commentaires

  1. Merci pour ce point.
    Jacques Baud s'est exprimé hier sur Espoir et Dignité au sujet du cessez-le-feu à Gaza.
    Le cessez-le-feu à Gaza est composé d'un plan en trois parties de 42 jours chacun.
    Sachant que les deux dernières parties n'ont pas été encore négociées, on n'est pas sorti de l'auberge. La première partie de ce cessez-le-feu en cours correspond à des accords négociés au Qatar au mois de décembre 2023. Ces mêmes accords ont refait surface le 30 mai 2024. Entre temps la diplomatie internationale n'a rien fait. On a laissé faire Israël en détournant le regard sachant que 205 journalistes internationaux sont morts dans ce conflit. Ce qui en fait le conflit le plus meurtrier envers des journalistes depuis le début du XXième siècle !!!
    Biden a déclaré ce mois-ci au sujet de Gaza que bombarder des civils ne servait à rien.
    Ce même mois, Blinken a dit que la politique israélienne ne mènerait à rien et savait que les forces du Hamas se reconstituaient au fur et à mesure des bombardements israéliens. Alors pourquoi si on savait qu’Israël ne gagnerait pas cette guerre avoir fait durer le conflit pendant 15 mois ? C'est une politique anti arabe et cela n'a pas aidé les israéliens qui ont la gueule de bois à ce jour.

    Le plan de bataille israélien pour Gaza était le plan militaire établi par le général Eyland.
    C'est à dire défoncer toute la partie Nord de la bande de Gaza, la vider de ses résidents permanents en la rendant invivable, l'occuper militairement afin de faire revenir des colons israéliens qui seront protégés par Tsahal grâce au couloir de Netzarim.
    Dégager les civils dans un réduit au Sud de la bande de Gaza et les virer par la suite dans le Sinaï avec un accord occidental et des aides onusiennes.
    Or Israël ne maîtrise pas à ce jour la situation militaire dans la bande de Gaza.
    Ce qui démontre que Tsahal n'est pas étudiée pour faire de la contre-guérilla, mais pour pratiquer une guerre de haute intensité conventionnelle d'une durée limitée se rapportant à un conflit symétrique.

    Pourquoi ce revirement ?
    - La question syrienne doit être solutionnée par les américains à présent. Il y a le problème de la Turquie membre de l'Otan qui tape sur les kurdes les protégés de Washington. Va falloir s'en occuper sérieusement pour stabiliser la région.
    - La Jordanie est en proie à des heurts internes à cause de la question palestinienne, Israël ayant fermé sa frontière avec ce pays pour éviter des migrations sauvages.
    - Le 17 janvier dernier il y a eu la signature du pacte stratégique Moscou-Téhéran, tout bouge dans la région, tout se complique pour l’administration Trump qui va prendre la relève, cela change la donne stratégique dans la région.
    - L’Arabie Saoudite qui ne veut pas signer les accords d'Abraham proposés par Trump lors de son premier mandat et qui s'est éloignée de Washington depuis juillet 2022.
    Elle n'est pas encore tout à fait dans les BRICS et fait peser cela dans la balance.
    Faudra essayer de la rapprocher d’Israël et de l'éloigner des BRICS.
    - Des tensions internes au sein du gouvernement israélien qui font que l’État Hébreux se fragilise de l'intérieur. On ajoute les tensions au sein de la population israélienne au sujet des otages, les désertions au sein de Tsahal qui se multiplient, la dette financière du pays qui s'aggrave, l'économie languissante.
    - Les mandats internationaux de la CPI lancés contre les dirigeants israéliens, l'instruction en cours de la CIJ à propos d'un éventuel génocide à Gaza.
    - 37% des jeunes juifs américains ont de la sympathie pour le Hamas, 42% d'entre eux estiment qu’Israël commet un génocide à Gaza.
    Pour toutes ces raisons, Trump doit arrêter les vélos sinon il va s'enliser avec ce conflit. Donc il ne doit plus soutenir la politique de Netanyahou sous aucun prétexte.

    RépondreSupprimer
  2. Merci pour ce point. Les cartes fixes annotées et commentées, surtout ne rien changer. Cela permet une bonne compréhension de la situation tactique, en l'occurrence de la conduite rigoureuse de la conquête par l'armée russe. Mine à coke ou de coke, on comprend, sans importance. Ceux qui auraient suggéré que, si mine de coke, Macron serait déjà à creuser profond dans le Donbass, son premier vrai travail, sont de mauvais esprits.

    RépondreSupprimer
  3. Un dernier point émanant de Jacques Baud.
    Le 05 octobre 1947, les conseillers de la CIA, organisme qui fut créé le 18 septembre 1947, ont informé dans un rapport officiel destiné au président des USA Harry S. Truman qu'il ne fallait pas reconnaitre la création d'un futur État d’Israël à l'Onu.
    Ils avaient averti du danger des extrémistes sionistes et leur volonté d'étendre le territoire israélien sur les territoires palestiniens au mépris des usages et qu'ils étaient capables de recourir à la guerre ou à des actes terroristes pour parvenir à leurs fins.
    On y est toujours, ce rapport était criant de vérité.

    On retrouve la conclusion du rapport de la Rand Corporation de 2019, où les analystes de ce Think Tank recommandent au personnel politique de la Maison Blanche en place de ne pas mettre en œuvre ce qui est précisé au chapitre ukrainien.
    Sinon l'Ukraine y perdrait gros face aux russes.
    Nous sommes rendus à cette conclusion, nous sommes à la croisée des chemins à présent.

    RépondreSupprimer
  4. Excellente analyse sur les néocons avec David N. Gibbs professeur d'histoire à l'Université d'Arizona.

    https://www.youtube.com/watch?v=jeG-WbqF-xI

    https://www.youtube.com/watch?v=jg_egEluFTY

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés