Ukraine : situation le 13 novembre 2024 au matin (Dva_Majors)
▪️ Dans la région de Koursk, le groupement russe "Nord" continue d'avancer au cours de violents combats dans la zone de Novoïvanovka, perçant les denses défenses ukrainiennes et repoussant de nombreuses contre-attaques d'unités d'élite de l'armée ukrainienne (AFU). La tentative d'unités de la 17e brigade mécanisée indépendante de l'AFU de se dégager de l'encerclement dans la zone de la forêt d'Olgovskiy a été déjouée. Les frappes d'artillerie et de drones FPV ont éliminé jusqu'à 30 soldats ennemis, 2 BMP et 1 BTR, empêchant la percée. Des rapports font état de succès russes près de Daryino. Les forces russes ont repoussé les Ukrainiens de la majeure partie de Plyokhovo. Le commandement ukrainiens renforce ses unités dans la zone frontalière. Des frappes combinées des systèmes OTRK et Tornado-S ont détruit de grandes concentrations de réserves ukrainiennes près des localités de Yunakovka, Yablonevka et Soudja. Le groupement "Nord" estime les pertes de l'AFU suite à ces frappes à plus de 200 hommes, un système de missiles sol-air Krokhal, 13 véhicules de combat blindés et 28 véhicules.
▪️ Cette nuit, dans la région de Briansk, une attaque de drones ukrainiens a été repoussée. Le gouverneur a signalé 13 drones à voilure fixe. Cinq autres ont été détruits ce matin. De plus petits drones ont attaqué le village de Voronok dans le district municipal de Starodubsky (une femme a été blessée), la localité de Khinel dans le district de Sevsky et le district de Klimovsky (une femme a été blessée). L'artillerie des ukrainienne était active dans la zone près de Souzemka.
▪️ Au nord du réservoir de Kourakhove, le nettoyage de la partie libérée d'Ilyinka est en cours. Novoselidovka a été prise. Les combats font rage dans la banlieue est de Kourakhove. Au sud, l'armée russe a pris la majeure partie de Dalnje, ce qui coupe pratiquement la route de Kourakhove vers le sud et crée des conditions critiques pour les Ukrainiens dans les villages le long de la rivière Soukhie Yaly (https://t.me/belarusian_silovik/44275). Des informations font état de violents combats à Yelizavetovka et dans la partie précédemment occupée d'Antonovka.
▪️ La partie est du secteur de Vremivka est le théâtre de violents combats près des localités de Rovnopol et Novodarovka. Des images d'un affrontement entre un hélicoptère d'attaque ukrainien et un drone FPV, qui a tenté d'abattre l'hélicoptère circulent sur les réseaux.
▪️ Des rapports des services de renseignement ukrainiens quant la préparation d'une offensive russe sur le front de Zaporijia circulent sur les réseaux OSINT ukrainiens.
Traduction : Veille Stratégique
Source : https://t.me/dva_majors/57566
Nos renseignements militaires nationaux n'ont pas cru à l'attaque russe du 24 février 2022 car ils n'ont pas constaté la présence de camions militaires sanitaires contenant des poches de sang accompagnant les troupes militaires russes s'accumulant à la frontière ukrainienne.
RépondreSupprimerVoici la raison, ils ont cru à du bluff de la part des russes jusqu'au bout.
Ces camions sanitaires russes étaient ils arrivés avant que les troupes se positionnent ? C'est une possibilité.
L'opération militaire spéciale a eu un autre effet bénéfique dont les russes sont en train de profiter à l'heure actuelle. Cet effet étant rétroactif.
Dans les premières semaines, cela a mis un tel vent de panique chez les ukrainiens qu'ils ont oublié de mobiliser dans le même temps car ils étaient partis sur des négociations, jusqu'à ce que Boris Johnson intervienne début avril.
Ils on loupé leur mobilisation du départ étant écartelé entre le choix de négocier et celui d'âprement résister.
Aujourd'hui ce million d'hommes mobilisables est réparti dans le monde occidental sans qu'il soit possible de les rapatrier malgré les mesures de rétorsion administratives ukrainiennes. En fait ils n'ont jamais été prêts, ils avancent continuellement avec un métro de retard et ceci dès le départ de l'action.
On complètera ceci avec la pénurie de matériels, notamment en artillerie.
Les russes paient excessivement bien les volontaires pour éviter la corruption comme en Ukraine au sein de leur armée. Ils recrutent qualitativement et pas forcément quantitativement parce que cela à un coût. Mais comme ils économisent leurs troupes sur le terrain en les formant beaucoup plus sérieusement que les ukrainiens dans le même temps cela donne des résultats probants.
Alors qu'ils produisent quantitativement grâce à leur complexe militaro-industrielle étatisé parce que c'est une guerre qui consomme du matériel étant donné qu'elle est de haute intensité. Mais comment ajustent-ils la ratio entre les hommes et le matériel fourni ? Sachant qu'au départ de l'opération l'armée russe avait dans ses rangs 1.000.000 de soldats actifs et qu'aujourd'hui on est passé à 2.2 millions d'hommes afin qu'environ 500.000 à 600.000 soldats russes soient en permanence sur le front.
Pour ajuster tout ceci, optimiser le dispositif, cela prend du temps car il faut une manière de procéder, tout restant une question de logistique et d'organisation administrative.
Donc il est tout à fait normal que les russes ont commencé à être pleinement opérationnels en octobre de l'année dernière.
Depuis cette date, ils poussent la ligne de front, ils sont à la manœuvre.
Les russes ont du mal à commencer leurs guerres, certes, mais ils savent les préparer pour que cela fasse la différence sur le théâtre des opérations une fois l'inertie lancée.
Ils ont mis trois années de préparation entre Barbarossa et Bagration, on y arrive.
Les "contactors" de diverses origines, éventuellement soldats d'active très expérimentés mis en disponibilité avec accord de leur pays, doivent compléter ce qui manque aux Ukrainiens, et ce depuis le début de l'opération spéciale. La proportion étrangère dans le fer de lance ukrainien ? On ne doit avoir que des estimations contestables. Mais l'Ukraine ne doit tenir que grâce à cet apport, comme troupe de choc ou pour manœuvrer les matériels occidentaux de pointe.
SupprimerCe n'est pas ce que j'ai entendu dans la bouche même d'un général. Les services français ont considéré que la concentration relativement faible des forces Russes ne permettait en aucune cas d'envisager une invasion de l'Ukraine.
SupprimerCe en quoi ils avaient raison car là n'était pas l'objectif.
Ceci dit, il est possible que les Russes, avançant l'arme à la bretelle, s'attendaient probablement à être reçus en libérateur.
Rappelons nous, ils renvoyaient chez eux les prisonniers après simple promesse de ne plus sa battre.
Personne ne me fera croire maintenant qu'ils ont agit ainsi pour préempter une offensive ukrainienne de 120 000 hommes motivés et armés jusqu'aux dents.
Si ça avait été le cas, ils n'y seraient pas allés en douceur et avec si peu de monde.
ZECHE - Excellent résumé !
SupprimerAnalyse identique d'Eric Denécé, une des rares voix crédibles.
Supprimer@Revenu de Tout
SupprimerCeci ne vient pas de la bouche d'un général, mais de Pascal Boniface interviewé chez Thinkerview hier. Mais l'analyse était vraie, avec 150.000 hommes on n'envahit pas l'Ukraine, donc il n'y avait pas de panique dans les services de renseignements européens à l'époque.
Les russes ont misé sur un bon accueil de leur action de la part de la population. Officiellement, les russes envahissent leurs cousins pour les libérer du joug de Kiev qui s'apprêtait à pilonner le Donbass afin de l'envahir. Il leur était impossible de taper dans le tas surtout dans des zones où la concentration en "russiens" est la plus élevée.
Pourquoi mettre le paquet et générer des dommages collatéraux dans la population civile réputée peuple frère ? Bonjour les séquelles à gérer pour l'après, option difficile à retenir au démarrage.
Ce qui est sûr, au démarrage de l'action, personne ne voulait en arriver là car personne n'a mobilisé en conséquence ou même avant le 24 février 2024 dans les deux camps. Les kiéviens commencent leurs mobilisations quand ils refusent le deal sur les conseils des anglosaxons en avril, pas les russes qui commenceront à battre le rappel en septembre après que toutes les tentatives de pourparlers aient définitivement foiré en Turquie sous la pression des occidentaux.
En Afghanistan, les USA ont dépensé 2 trillions de dollars pour rien sur 20 ans. Avec le dossier ukrainien ils ne sont qu'à 175 milliards de dollars en 31 mois de guerre soit près de 1000 jours. Et encore une partie non négligeable de cette somme est restée aux USA pour goinfrer le complexe militaro-industriel. Le retour sur investissement en Afghanistan est pire que l'ukrainien. L'Ukraine ne coûte pas si cher à Washington en définitif, tout pourrait continuer.
Tactiquement il était impossible aux russes de foncer dans le Donbass où l'armée ukrainienne s'apprêtait à frapper en mars. Leur force d'inertie aurait été brisée surtout avec ce corps expéditionnaire allégé.
Fallait contourner le Donbass fortifié et sécuriser la Crimée, la sanctuariser dans le même temps. C'est le joyau de la couronne que Kiev devait reconnaitre afin de légitimer définitivement son appartenance à la fédération de Russie, soit un début de reconnaissance internationale.
Pour se faire, fallait mettre la pression sur la capitale pour engendrer des négociations que les russes pensaient faire aboutir rapidement. Fallait rester et boxer dans une zone de confort où la population leur était favorable afin qu'elle ne se retourne pas contre l'armée. Honnêtement ils pensaient ne pas rester longtemps sur place au départ de leur action.
Ne rien faire aurait posé un grave problème politique interne au Kremlin, cela aurait pu être fatal à Poutine, surtout que la frange des turbo patriotes montait en importance et ne cessait de faire de reproches au pouvoir en place au sujet du Donbass depuis 8 années consécutives. Impossible de voir se faire étriper une population russophile à leur frontière et ne pas bouger le petit doigt. Il était temps de percer l'abcès.
ZECHE
SupprimerBoniface l'a peut-être dit hier mais j'ai entendu un général dire ça à la télé il y a plus de deux ans.
Encore une nouvelle consternante en provenance d'Iran. Ils viennent de déclarer à Skynews qu'ils retenaient leur troisième frappe contre Israël.
RépondreSupprimerPourquoi?
Pour exiger l'arrêt du massacre à Gaza et en Cisjordanie ?
Pour exiger l'arrêt du massacre des Libanais et du Hezbollah ?
Non, que dalle, wallou.
Ils attendent un éventuel accord avec Trump à propos de la réactivation du traité.
Quelle bande de porcs.
Au nom d'un prétendu axe de la résistance, ils ont encouragé Hamas et Hezbollah à aller se faire massacrer pour pouvoir refaire du bizness peinard. Je pense que leur influence au MO est réduite à néant.
Au nom d'un prétendu axe de la résistance, ils ont encouragé Hamas et Hezbollah à aller se faire massacrer
SupprimerZ'êtes sur de ça ?
Il me semble avoir entendu, quelques jours après le 7 oct, des responsables iraniens dirent qu'ils n'étaient au courant de rien.
Vous pensiez vraiment que le gouvernement iranien allait se lancer dans une guerre ouverte contre Israel, donc contre les USA ?
Une guerre qu'ils ne pouvaient que perdre ?
Ne pas oublier que le hamas savait exactement ce que serait la réaction sioniste à cette attaque.
Qu'est ce que 100,000 morts dans une stratégie à long terme ?
Pour l'instant, le hamas est sortie gagnant de cette guerre.
Tout accord entre les pays musulmans et l'entité sioniste est enterré à jamais. C'était le but numéro 1 de cette guerre.
Israel a quant même perdu des milliers de combattant dans cette guerre, but numéro 2, faire subir des pertes conséquente à l'ennemi.
Cette guerre n'est pas terminé après un an et même s'il n'y a plus rien à ditruire à Gaza, but numéro 3, faire durer le conflit.
L'économie sioniste souffre grandement, but numéro 4, frapper l'ennemi ou ça fait mal, dans le porte feuille.
Le hamas lui, ne possédant rien à part des habitants, n'a rien perdu car 100,000 morts, ça se remplace assez facilement.
Et en bonus, les remplacents vont être encore plus fanatique que les morts.
Et, veut ou veut pas, les gouvernements des pays "frère" vont être obligé de s'impliquer prochainement.
Sinon ils risquent d'être renversé par la rue.
La seule arme du hamas dans cette guerre est du bétail humain à sacrifier.
Faut avouer qu'ils savent s'en servir.
Et l'Iran ?
Ne peut pas faire grand chose tant qu'elle n'aura pas de nuke de disponible.
Ce qui devrait arriver assez vite.
De toute façon, pourquoi se presser ?
L'entité sioniste est dans l'impasse et à Gaza et au Liban.
Plus cette guerre va durer, plus l'entité sioniste va s'affaiblir.
Même l'arrivé de Goofy Trumpy
Hohoho, Tulsi Gabbard directrice du renseignement dans le cabinet Trump.
RépondreSupprimerLe petit père Waltz va devoir faire très attention, il est très encadré. S'il déconne, il sera facilement remplaçable.
l'Est moins con qu'y paraît ce Trump.
Il vient malgré tout de perdre le congrès face aux RINO.
Bon, les Républicains ont atteint les 218 sièges à la chambre selon les projections (au décompte, un seul manque encore). Trump rafle donc tout : Présidence, majorité au Sénat et à la Chambre, majorité des gouverneurs. La Cour suprême est configurée à sa convenance. Un tel triomphe inédit justifie une CÉLÉBRATION. La voici :
RépondreSupprimerhttps://www.itemfix.com/v?t=reo4fn
Après le rock and roll, on pourra se demander si le projet de Trump de "voler" les emplois d'autres pays nous concerne. Sans doute mais les bras cassés qui conduisent la politique française depuis 40 ans ont-ils besoin de renfort ? Et Péchiney, Alcatel, Technip, Alstom et d'autres sont partis outre-atlantique sans Trump. La réaction qui a conduit les Étasuniens à porter Trump au pouvoir pour leur salut, souhaitons qu'elle soit imitée en France.