Ukraine : secteur de Kreminna le 20 juin 2023 à 17h (BTR80)
Les unités du groupe "Centre" attaquent dans plusieurs secteurs à la fois.
De nuit, depuis la direction de Terny, l'armée ukrainienne (AFU), à bord de BMP et de pick-ups, a tenté de s'emparer des défenses russes. Malgré l'avantage numérique, il n'a pas réussi. L'attaque a été repoussée par des tirs d'armes légères et des ATGM ainsi que par des tirs d'artillerie.
Dans les environs de Chervonaya Dibrova, un groupe blindé des forces armées ukrainiennes de la 63e brigade et de la 100e brigade territoriale a tenté d'attaquer les positions russes à quatre reprises. Toutes les attaques ont été repoussées, l'AFU a subi des pertes importantes et s'est replié.
Dans le secteur de la forêt de Serebryansky, l'AFU a tenté de percer avec l'infanterie soutenue par une équipe de combat de la 63e brigade ukraienne. Ils se sont heurtés à un champ de mines et à des tirs d'artillerie nourris. Ayant subi des pertes, ils ont abandonné la plupart de leurs équipements et ont battu en retraite.
Le déploiement de la 67e brigade de l'AFU a également été détecté, après quoi une attaque aérienne a été lancée par des hélicoptères Ka-52 et Mi-35.
Traduction : Veille Stratégique
Source : https://t.me/btr80/8073
Cette aventure sanglante n'aura de sens que si, à un moment donné, l'OTAN entre en action avec des troupes au sol sur le théâtre ukrainien pour en finir avec la Russie. Le puzzle est incomplet autrement.
RépondreSupprimerEspérons que personne n'aura cette idée saugrenue. Cependant, connaissant le caractère obsolète de l'OTAN en tous domaines, il n'y a guère lieu de s'inquiéter. Ainsi les russes n'attendent que l'occasion (chic!chic!) de soumettre les F16 au "classement vertical" qui leur convient.
RépondreSupprimerL'otan? Les états unis ont toujours envoyés des signes depuis le début de ce conflit qu'ils ne voulaient pas que l'otan soit happer par ce conflit. Comme la fois où un missile ukrainien était tombé en Pologne.
RépondreSupprimerLes USA envoient tous les signes voulus pour n'être pas en première ligne d'une riposte russe - qui serait possiblement nucléaire. C'est tout. Ils jouent avec le feu (nucléaire) comptant que l'incendie - qui serait conforme à leurs intérêts - soit circonscrit à 10 000 km de leur territoire. Si les Polonais veulent y aller, ils les armeront tout en faisant mine de les retenir. Quand j'écris "les USA", je désigne juste la petite équipe de néocons qui tient les commandes et semble régler un compte personnel avec la Russie. Sans escalade, le conflit actuel n'aboutira pas et donc ne justifiera pas les mlrds de $ investis. Les alliés des USA doivent avoir été informés de ce terme ultime.
RépondreSupprimerAlors là, je comprends de moins en moins. Les Russes ont , dans ce secteur, un véritable mur de fer et surtout la meilleure unité de leur armée et la plus capable d'enclencher une (vraie) contre-offensive dévastatrice. Je ne comprends rien aux Ukros.
RépondreSupprimerLes Russes ont évidemment les moyens de faire un blitz mais ils restent apparemment convaincus d'arriver à leurs fins en continuant la stratégie d'attrition, peu coûteuse en hommes (pour les Russes, bien sûr :/ ). Le conflit permet également à l'armée Russe d'effectuer sa mutation à tous les niveaux, aussi bien organisationnels que structurels ( on l'a vu dans les cafouillages du début et jusqu'à il n'y a pas longtemps) tout en s'adaptant aux nouvelles technologies, notamment l'arrivée massive des drones sur le champs de bataille. L'otan est très loin d'avoir atteint la catharsis indispensable à une mutation profonde et la disparité culturelle et politique de ses membres n'est pas un facilitateur. Macron disait en 2019 que L'otan était en "mort cérébrale"; l'attaque la Russie l'année dernière a certes réveillé quelque peu l'otan mais a également mis en évidence certains conflits d'intérêts entre les usa, l'UE et la turquie d'une part, mais également des divergences entre la partie occidentale et orientale de l'UE (les ex membres du traité de Varsovie). Enfin, les cicatrices de la guerre du Kosovo se sont rouvertes et mettent en évidences les incohérences dans le narratif moral justifiant l'implication de l'otan dans ce conflit. En résumé, je suis très septique quant à l'implication directe de l'otan dans ce conflit.
RépondreSupprimerIl est certain que le leadership néocon-straussien ne veut pas d'un clash direct avec la Russie, mais je pense que la vraie raison n'est pas la crainte d'une escalade nucléaire en général. Ce qui les inquiète, c'est la position des USA dans cette escalade même. En cas d'échange nucléaire, la totalité de la côte peut-être, par exemple, submergée par un tsunami de 400m de hauteur et pénétrant sur 500 km à l'intérieur des terres (Avanguard). Finie la jolie villa sur la côte nord-ouest. Le tour de la côte ouest viendra peu après (Satan II) . Mais le pire, si c'est possible, n'est pas encore là. Pendant ce temps, rien n'assure plus les américains que leur propre salve puisse toucher le territoire russe ( S500, Nudol, Borei). Bref, il pourrait ne pas y avoir d'échange du tout, mais un simple coup imparable de la part de Moscou. A mon avis, c'est là qu'est le véritable problème de parité des néocons et des straussiens.
RépondreSupprimerL'avantage du système politique US réside dans l'alternance possible des doctrines géostratégiques avec des changements à 180° tout les 4 ans. Ce sont des prédateurs mais ils sont, Dieu merci, conscients de leurs propres limites. Le business, OUI mais pas à n'importe quel prix; la variable d'ajustement de leur politique réside dans la distribution des bénéfices attendus à condition de préserver le capital. Autrement dit, je pense (du moins j'espère) que les risques encourus d'une escalade mortifère vont sortir de leur transe guerrière les dirigeants occidentaux. Je me demande si biden n'est pas en train de rejouer le sketch kennedy-kroutchev de 1962... joueur de poker contre joueur d'échecs...
RépondreSupprimerIl n'y a pas de virage stratégique profond de la doctrine géostratégique US depuis l'éviction scélérate et scandaleuse de Wallace, l'homme de FDR à la course à la vice présidence en 1944 et l'imposition d'un total inconnu, Truman. En tout cas, sûrement pas du à un président. Sur les cons derniers présidents qui ont voulu aller contre, Ike a été cornerisé, JFK assassiné, Nixon watergaté, Obama pieds et points liés et Trump traité comme un ennemi d'état.
SupprimerAucune élection n'influera sur la politique extérieure. C'est la clericature qui dirige. Les apparatchiks.
Quant au squetch Kennedy-Brejnev", que la propagande occidentale a dépeint comme une grande victoire de Kennedy au poker.
C'est en fait une victoire totale de Kroutchev et un dégonflage total des USA. Kroutchev ne bluffait pas.
Les occidentaux "oublient" tout le temps le premier acte de la pièce :
- les USA installent une base missile nucléaire en Turquie
- en réponse les Russes en installent une à Cuba.
-Kennedy dit qu'il coulera les vaisseaux russes essayant de passer.
- Kroutchev dit qu'en ce cas, ce sera la bombe direct.
- JFk s'engage à démanteler la base en Turquie
- le vaisseau russe fait demi-tour.
URSS1- USA 0