Ukraine : situation le 15 juin 2023 à 8h30 (Military Summary)


 

Commentaires

  1. Est ce que quelqu'un pense possible l'envoi d'une giclée d'EW par L'OTAN pour aveugler et assourdir les Russes le temps que le gros Ukrainien rentre dans le tas?

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    1. Si cela avait une chance de fonctionner pourquoi pas, mais les moyens EW sont globlament supérieurs côté russe donc ce serait un coup d'épée dans l'eau... une fois de plus.

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    2. Tant mieux.
      Sinon Sylvain, vous avez des nouvelles du Terminator, Artemovsk devait être son test opérationnel et ....aucun écho en ce qui le concerne. Merci.

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    3. Les derniers Terminator vus clairement en action sur le terrain c'était cet hiver du côté du front de Kreminna où ils servaient à abattre - indirectement - les sapins :)

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    4. Ha oui, quand même.... En même temps, ils étaient supposés être en support de chars en milieu urbain mais à Artemovsk, il me semble que les chars n'étaient pas trop de la partie.
      Et en rase campagne...
      Dubitatif.
      Ce qui n'est pas un gros mot. ☺️

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  2. Sylvain, j'aimerais bien lire vos analyses personnelles depuis qu'on ne vous entend plus sur "Vu du droit" avec Régis. Je trouvais vos commentaires très pertinents et ils me manquent !

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    1. Tout à fait d'accord. Je m'associe à votre question

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  3. Mon objectif étant de "réconforter" Revenu de Tout dans les capacités ukrainienne@@@, je soumets à Sylvain la possibilité de publier cet article.
    The Guardian : Les autorités ukrainiennes insistent sur le fait que la Russie a fait sauter le barrage hydroélectrique de Kakhovka et sont mécontentes que les services de renseignement des États-Unis, du Royaume-Uni et d’autres pays occidentaux ne confirment pas la version ukrainienne. Lorsque des services de renseignement sérieux agissent de la sorte, c’est pour ne pas compromettre une opération en cours. À quoi pourrait bien ressembler cette opération ? Comme nous sommes dans le domaine des hypothèses, je voudrais vous faire part de celle que je considère comme plausible.
    L’Ukraine a délibérément accumulé au printemps une importante réserve d’eau dans les réservoirs des barrages de Kiev, Kaniv, Kremenchuk, Kamianske et du Dniepr.
    Conformément à un plan préétabli, le 6 juin, les Ukrainiens ont fait sauter les vannes de la centrale hydroélectrique de Kakhovka. Simultanément, les Ukrainiens libèrent l’eau de tous les réservoirs des barrages sur le Dniepr. Il en résulte des inondations qui touchent les localités situées de part et d’autre du Dniepr dans la région de Kherson.
    Ils ont ensuite fermé les écluses des 5 centrales hydroélectriques sur le Dniepr. Au bout de 8 jours, l’eau du Dniepr s’est écoulée dans la mer et le réservoir qui refroidit la centrale nucléaire d’Energodar à Zaporijia s’est asséché. La distance entre les rives tenues par les Ukrainiens et les Russes est de 4,5 km et la principale offensive ukrainienne devrait passer par là. Les Russes n’ont pas de fortifications autour de la centrale nucléaire et au sud de celle-ci.
    Reuters : Rafael Grossi, chef de l’AIEA, a reporté un voyage prévu à la centrale nucléaire de Zaporijia pour des raisons de sécurité. Ce serait donc une confirmation de cette hypothèse.
    Il est donc possible que tout ce que nous avons vu jusqu’à présent, avec la perte de 7500 militaires ukrainiens et plus de 100 véhicules blindés occidentaux brûlés sur la Bradley Square, n’ait été qu’une action de test.
    Le lieutenant-général (r) Ben Hodges, ancien chef des troupes américaines en Europe : Il y a une grande différence entre le lancement d’une offensive et l’attaque principale ou l’effort principal de l’opération. L’offensive ukrainienne a clairement commencé, mais je ne pense pas que l’attaque principale ait eu lieu. Nous saurons que l’attaque principale a réellement commencé lorsque nous verrons d’importantes formations blindées se joindre à l’assaut. Jusqu’à présent, je ne pense pas que nous ayons vu cette concentration de plusieurs centaines de chars et de véhicules de combat d’infanterie dans l’attaque.
    Valentin Vasilescu
    Ancien commandant adjoint des forces militaires à Otopeni, diplômé en sciences militaires à l’Académie des études militaires à Bucarest 1992.

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    1. Poutine, Prigozhine, Strelkov et Rhozin ont beau dire que la chaîne de commandement russe est truffée de tocards, jusqu'à présent, eu égard aux moyens dédiés, au limitations imposées et au morceau à avaler, la chaîne de commandement russe a plutôt vaillamment assuré.
      C'est pas la faute à Gerasimov et Shouigou qu'il Poutine s'est fait embobiner par ses connards du FSB et qu'il a cru qu'une promenade de santé suffirait à faire exploser en vol l'armée ukrainienne. Je me rappelle très bien le texte dès les premiers jours, d'un récent général en chef qui disait que lui n'aurait pas accepté une mission aussi pourrie, avec si peu de moyen et tant de limitations de frappes.
      Donc la chaîne de commandement a bon dos.
      En attendant, connaissant un peu mon Yvan, je pense qu'il doit y avoir des gymnases entiers remplis de tables et chaque table remplie d'enveloppes dans lesquelles il y a une probabilité avec toute une chaîne.
      Les Russes ne sont traditionnellement pas des audacieux. Ce sont des méthodiques.
      Donc, je pense que si Sourovikine a imposé le choix terrible politiquement du retrait de la zone nord de Kherson, c'est qu'il y a des enveloppes avec marqué "rupture de Khakova" avec plein d'enveloppes d'implications, de contre mesures et ainsi de suite.
      Maintenant, je le plante peut-être.

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  4. Effectivement pour moi l'offensive principale n'est pas encore là donc prudence côté Russe mais l'armée russe s'y ait préparé, les premiers combats montrent à quel point ça va être difficile et violent , une seule vérité éclatera et ça sera celle du terrain . Les medias des deux côtés se doivent d'être prudent au lieu de se risquer a faire du pronostic et a la fin de l'été nous verrons dans quel direction va la guerre : négociation ou escalade

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    1. Sans lapin dans leur chapeau, les Ukrainiens sont voués à l'échec. Tout le monde le sait.
      Personnellement, je ne vois pas de système d'arme miracle dans leur situation. Même si d'un coup, surgissaient 100 F16 pilotés par des occidentaux "en disponibilité", ça ne changerait rien dans cette densité d'AD.
      Sylvain nous dit qu'au niveau EW les Russes sont plus balaise que les US, missiles, n'en parlons pas...
      Ça sent à plein nez la proximité d'un false flag particulièrement ignoble .

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  5. Effectivement l'OTAN qui se montre de plus en plus impliqué m'inquiète et surtout du côté des polonais et baltes , va falloir se méfier car si l'échec de l'offensive ukrainienne est confirmée , je me demande ce que fera l'OTAN. Mais je me dit les russes sont prêts à riposter de manière graduée a toute provocation , il peut y avoir une deuxième mobilisation russe

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    1. La force de l'OTAN est aussi sa faiblesse: l'unité.
      Jusqu'à présent, les membres principaux, hors Turquie, maintiennent les rangs serrés. Ce qui est surprenant eu égard au sacrifice des économies européennes que ça implique.
      Tant que ces rangs restent serrés, la Russie ne peut pas gagner. De là même manière que sans troubles intérieurs graves en Russie, l'OTAN ne peut pas gagner.
      Cette unité exige une unanimité de décision. Or, au fur et à mesure, ces décisions finissent par engager, avant tout, les membres européens et surtout Français, Allemands et Italiens. Le problème de l'OTAN est donc que plus ça ira plus il y aura d'inertie dans les actions ou il y aura risque de scissions.

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    2. Selon Seymour Hersch, çà se tiédit quand même pas mal du côté Polonais, essentiellement à cause du nombre de réfugiés qui sont passés et demeure toujours en majorité du côté des pays frontaliers à l’Ukraine, Pologne en tête.
      https://www.youtube.com/watch?v=e2YWBZKF0Gk

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  6. Je pense qu'une victoire totale pour les Russes serait l'acceptation par les USA de redéfinir un cadre de sécurité européen proche des termes de l'ultimatum de décembre 2021. Mais la scission de la France, l'Italie et l'Allemagne sur l'affaire ukrainienne et les sanctions serait un très beau lot de consolation.

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    1. @Revenu dT, concernant le déclenchement de l'opération spéciale, et si tu connais un peu les Échecs, je pense que la stratégie russe était le "coup du berger", c'est à dire arriver à Kiev le plus vite possible pour renverser Zelensky et installer un régime ukrainien favorable. Les russes ont commis une erreur colossale en sous estimant le MI6, c'est lui qui a sauvé la situation. Ensuite... "on fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut"... À Washington, ils voulaient aussi cette guerre, mais erreur colossale également, ils pensaient pouvoir couler économiquement les russes par les sanctions, sous estimant le travail diplomatique de Poutine et Lavrov à créér des alliances en Afrique, Asie, Moyen Orient, et Amérique du Sud. Voilà 1-1, balle au centre... Je reste convaincu que les conséquences économiques mondiale, et les opinions publiques partout dans le monde, vont faciliter l'arrêt de ce conflit avant la fin 2023. De plus 2024 verra à la fois les élections présidentielle russe et américaine, et surtout comme le disait Einstein : "Je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais je sais qu'il n'y aura plus beaucoup de monde pour voir la quatrième"...

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    2. Moi, j'emmagasine le bois et je fais un élevage de rats pour pouvoir plus tard raconter à mes petits enfants la vie d'avant en faisant en dégustant du rat grillé autour du feu. :)

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  7. On parle de 75 brigades côté ukrainien qui attaqueraient sur le front défendu par 65 brigades côté Russe. Je veux bien mais ne compare t'on pas des choux et des carottes? Les brigades ukrainiennes composées pour l'essentiel de conscrits inéquitablement formés et mal encadrés mais surtout avec des effectifs incomplets. On parle de certaines brigades constituées de 2 ou 3 bataillons seulement, soient moins de 2 000 hommes. un rapport de 1 à 10 en nombre de bouches à feu et une aviation anémique. Comment espérer mener une offensive victorieuse dans de telles conditions?

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    1. Napoléon: " l'important n'est pas d'être supérieur à l'ennemi, l'important est d'être 10 fois plus nombreux sur le point d'attaque "
      Même si les données ont considérablement changé depuis, ça reste pertinent.

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    2. Sur le point d'attaque... avec la maîtrise du ciel, la portée des missiles et la puissance des munitions, je ne suis pas certain que cela soit toujours pertinent... Les ukrainiens n'ont pas le temps de déplacer une brigade qu'ils ont déjà la réponse tactique Russe prête à riposter.

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  8. @Revenu dT, quand tu parles de sanctions, ce tweet m'a fait éclater de rire https://twitter.com/ErikSolheim/status/1669218426957758464?cxt=HHwWgIDU9ZfUoKouAAAA

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