Sylvain, sur la carte de MilitaryLand, il y avait une douzaine de brigades d'assaut en réserve de part et d'autre du Dniepr un peu au nord de Zaporoje. Elles n'y sont plus. Il n'y en a plus que deux... Alors soit elles ont été déplacées en première ligne soit elles ont fondu. Par exemple, les Russes, depuis 10 jours parlaient de très sérieux accrochages avec la 47e des AFU alors que la carte la montrait en réserve mais d'un autre côté, il apparaissait aussi que plutôt que de faire donner des brigades coordonnées en divisions et corps, les Ukros envoyaient des bataillons voire des compagnies au saloir. Ça semble vraiment inepte. Ça pose quelque questions: - ces cartes sont elles fiables? - si oui, les Ukrainiens n'ont ils plus de réserves du tout? - Si toute les réserves sont dispatchées est parce qu'elles ont fondu ou doit on s'attendre à un gros coup Ukro dans les jours à venir? - quel carnage ont bien pu commettre les bombardements de l'arrière par les Russes? - Cette incapacité ukrainienne à réaliser une vraie offensive d'armes combinées n'est elle pas le résultat de l'incessant ciblage des postes de commandement par les Russes? Et pour finir: -Les Ukrainiens gardent un grande puissance défensive mais ont ils définitivement perdu toute possibilité offensive( s'il leur en restait réellement encore depuis 15 mois)?
Je pense qu'elles ont été engagées au feu à la fois dans le secteur de Zaporojie bien sûr mais aussi dans le secteur de Donetsk (ville) et surtout de Kreminna.
Donc ils sont un peu à poil. Ne vous semble-t-il pas que le nom de brigade était un bien grand mot pour ce qui ressemblait plutôt à l'effectif de régiment. Il semblerait que les bataillons étaient plutôt des compagnies. Ce qui donne 1000-1500 hommes par brigade. A ce compte là 15000 K+W+P,c'est une hécatombe. Kreminna dites vous...je vais tâcher de regarder de plus près. Merci.
Kreminna, vous pensez que les Russes vont tenter quelques choses par là ? Parce qu'il semble qu'il y a là toute la 1ere de la Garde. Si les Ukros veulent percer, ça n'a pas l'air d'être le bon coin.
Je pensais que ces attaques mal préparées et mal coordonnées avaient pour but , un de trouver les réserves stratégiques russes et d'en permettre la cartographie au moins approximative et deux, de justement d'attirer une partie de ces réserves dans un endroit du front qui n'intéresserait pas réellement les ukrainiens et ceci si et seulement si ces attaques venaient à percer. Mais ce n'est pas le cas elles se font creuver comme des ballons mal gonflés tant les hommes, les chefs et les attaques en elles ne sont pas bien préparées, organisées et coordonnées. C'est une horreur pour ces jeunes hommes. Donc pour l'instant les ukrainiens ne sont ni informés de la réalité du front russe ni ils sont capables de l'influencer (de le former comme disent les russes) J'avais lu il y a des années le livre la "Mandchourie oubliée" où Sapir explique que les origines de la pensée la guerre en profondeur provenait de Mukden, cette défait avait plongeait les généraux russes dans une grande réflexion et la compréhension qu'une guerre ne se gagne pas en une seule fois par une bataille dite décisive mais par un affrontement plus long et qu'une bataille aussi se gagne par un affrontement plus dans la profondeur , profondeur dans le temps aussi et qui inclut plusieurs points culminants nécessaires et aussi plusieurs décisions à emporter... Mais ceci est rarement voire jamais repris.
L'encadrement des troupes de conscrits est une lacune, et non des moindres, des FAU. On peut donner une formation de combattant tout juste suffisante en 2 mois (durée de formation en France des combattants ukrainiens), et encore... Mais en ce qui concerne les officiers et sous-officiers (les plus importants à mon sens) il n'y a rien du tout. Par ailleurs, les instructeurs français ont eu interdiction d'établir des liens personnels avec les "stagiaires", il semblerait en effet que les instructeurs baltes des précédentes formations aient constaté la disparition rapide de 70% des militaires formés, ce qui aurait provoqué un "stress post-traumatique" chez les instructeurs...
Sylvain, sur la carte de MilitaryLand, il y avait une douzaine de brigades d'assaut en réserve de part et d'autre du Dniepr un peu au nord de Zaporoje. Elles n'y sont plus. Il n'y en a plus que deux...
RépondreSupprimerAlors soit elles ont été déplacées en première ligne soit elles ont fondu. Par exemple, les Russes, depuis 10 jours parlaient de très sérieux accrochages avec la 47e des AFU alors que la carte la montrait en réserve mais d'un autre côté, il apparaissait aussi que plutôt que de faire donner des brigades coordonnées en divisions et corps, les Ukros envoyaient des bataillons voire des compagnies au saloir.
Ça semble vraiment inepte.
Ça pose quelque questions:
- ces cartes sont elles fiables?
- si oui, les Ukrainiens n'ont ils plus de réserves du tout?
- Si toute les réserves sont dispatchées est parce qu'elles ont fondu ou doit on s'attendre à un gros coup Ukro dans les jours à venir?
- quel carnage ont bien pu commettre les bombardements de l'arrière par les Russes?
- Cette incapacité ukrainienne à réaliser une vraie offensive d'armes combinées n'est elle pas le résultat de l'incessant ciblage des postes de commandement par les Russes?
Et pour finir:
-Les Ukrainiens gardent un grande puissance défensive mais ont ils définitivement perdu toute possibilité offensive( s'il leur en restait réellement encore depuis 15 mois)?
Je pense qu'elles ont été engagées au feu à la fois dans le secteur de Zaporojie bien sûr mais aussi dans le secteur de Donetsk (ville) et surtout de Kreminna.
SupprimerDonc ils sont un peu à poil.
SupprimerNe vous semble-t-il pas que le nom de brigade était un bien grand mot pour ce qui ressemblait plutôt à l'effectif de régiment. Il semblerait que les bataillons étaient plutôt des compagnies. Ce qui donne 1000-1500 hommes par brigade.
A ce compte là 15000 K+W+P,c'est une hécatombe.
Kreminna dites vous...je vais tâcher de regarder de plus près. Merci.
Kreminna, vous pensez que les Russes vont tenter quelques choses par là ? Parce qu'il semble qu'il y a là toute la 1ere de la Garde.
SupprimerSi les Ukros veulent percer, ça n'a pas l'air d'être le bon coin.
Je pensais que ces attaques mal préparées et mal coordonnées avaient pour but , un de trouver les réserves stratégiques russes et d'en permettre la cartographie au moins approximative et deux, de justement d'attirer une partie de ces réserves dans un endroit du front qui n'intéresserait pas réellement les ukrainiens et ceci si et seulement si ces attaques venaient à percer.
SupprimerMais ce n'est pas le cas elles se font creuver comme des ballons mal gonflés tant les hommes, les chefs et les attaques en elles ne sont pas bien préparées, organisées et coordonnées. C'est une horreur pour ces jeunes hommes.
Donc pour l'instant les ukrainiens ne sont ni informés de la réalité du front russe ni ils sont capables de l'influencer (de le former comme disent les russes)
J'avais lu il y a des années le livre la "Mandchourie oubliée" où Sapir explique que les origines de la pensée la guerre en profondeur provenait de Mukden, cette défait avait plongeait les généraux russes dans une grande réflexion et la compréhension qu'une guerre ne se gagne pas en une seule fois par une bataille dite décisive mais par un affrontement plus long et qu'une bataille aussi se gagne par un affrontement plus dans la profondeur , profondeur dans le temps aussi et qui inclut plusieurs points culminants nécessaires et aussi plusieurs décisions à emporter...
Mais ceci est rarement voire jamais repris.
L'encadrement des troupes de conscrits est une lacune, et non des moindres, des FAU. On peut donner une formation de combattant tout juste suffisante en 2 mois (durée de formation en France des combattants ukrainiens), et encore... Mais en ce qui concerne les officiers et sous-officiers (les plus importants à mon sens) il n'y a rien du tout.
SupprimerPar ailleurs, les instructeurs français ont eu interdiction d'établir des liens personnels avec les "stagiaires", il semblerait en effet que les instructeurs baltes des précédentes formations aient constaté la disparition rapide de 70% des militaires formés, ce qui aurait provoqué un "stress post-traumatique" chez les instructeurs...