UKRAINE : frappes russes ce matin 31 décembre 2024 (RVvoenkor)
Les Тu-95, Su-57 et les "Iskanders" ont attaqué des cibles ennemies à Kiev et dans d'autres régions de l'Ukraine :
8 missiles Kh-22/32.
4 missiles Kh-69.
2 missiles Kinjal/Iskander-M.
Attaque massive de missiles Kh-22 sur les régions de Tchernihiv et de Soumy, plusieurs missiles ont atteint la ville de Shostka, il y a des impacts.
Les missiles Kh-22 ont été lancés au-dessus des territoires des oblasts de Toula, Kalouga et Orel", rapportent les ressources ukrainiennes.
En outre, les forces aérospatiales ont attaqué Vassylkiv près de Kiev avec des missiles Kh-69 lancés par des chasseurs Su-57 au-dessus du territoire de l'oblast de Koursk, et probablement avec des missiles "Kinjal".
Traduction : Veille Stratégique
Source : https://t.me/RVvoenkor/83648
Selon LCI les moujiks démontent les machines à laver pour récupérer de l' électronique.......j' ai l' impression qu' ils sont passé au programme essorage.
RépondreSupprimerHier, Jacques Baud sur Espoir et Dignité a montré la pyramide des âges en Ukraine.
RépondreSupprimerConcernant les classes d'âge mobilisées en Ukraine, c'est à dire celles comprises entre 25 et 60 ans incluses, le gros de la troupe se situe entre 40 et 45 ans, ce qui n'est pas l'âge idéal pour être en première ligne sur le front dans des tranchées sous le feu constant russe.
Concernant le segment des 18-25 ans, c'est à dire ceux qui seraient susceptibles d'être enrôlés dans une conscription obligatoire sur 2025 si le conflit perdure, en réalité c'est un creux démographique. Il est le résultat de la fuite démographique du pays qui a commencé en 1991 puis qui s'est accélérée au tournant des années 2000 et du fait du taux de natalité en Ukraine qui est le plus bas d'Europe continentale avec 0.7.
Conclusion, faut surtout pas toucher à cette jeune classe démographique parce qu'elle est fondamentalement déficitaire, ce serait un véritable carnage démographique pour le pays, celui dont on ne se relève pas de sitôt.
Autre chose qu'on a oubliée, durant quelques semaines, juste après le début du coup d’État de Maidan en février 2014, il y a eu la proclamation officielle de la République de la Novorossiya qui comprenait l'oblast d'Odessa, de Dnipro, de Mikolaiev, de Kharkov, de Donetsk, de Louhansk, de Zaporijjia, et celui de Kherson.
Le 14 décembre dernier, Vladimir Poutine dans un discours officiel parle de la sécurité future de la Novorossiya ??! Plus question de laisser un accès à la mer Noire au régime de Kiev ??! Ce qui permettrait de rejoindre la Transnistrie, la Moldavie restant neutre ???
Cette allocution présidentielle laisse perplexe.
De même le 14 novembre dernier Serguei Lavrov parle de l'UE dans un interview comme d'un système politico-militaire inféodé à l'Otan. Ce qui voudrait dire que l'Ukraine ou ce qu'il en restera ne pourra pas entrer dans l'Otan du fait de la neutralisation voulue par les russes depuis le début du conflit mais aussi dans l'UE, ce qui est nouveau.
Dans ces deux dernières déclarations officielles, on constate que le prix des enchères monte du côté des russes.
Yuriy Butusov, journaliste ukrainien au Kiyv Independent, a bien confirmé que lors de leur formation militaire en France, des appelés ukrainiens (aux environs de 4000, semble-t-il) qui étaient en fait enrôlés de force ont profité de leur présence en France pour déserter la brigade Anne de Kiev qui était mise sur pied au camp de Mourmelon dans la Marne. Phénomène comparable au Royaume-Uni où la désertion est beaucoup plus importante car le gouvernement britannique a formé plus de 80.000 combattant ukrainiens.
M’est avis que cette position russe quand à une entrée de l’Ukraine dans l’UE enlève une sacrée épine du pied de ses dirigeants, qui mesurent très bien la volonté de leurs peuples, et sauteront sur cette occasion en expliquant que l’abandon (clair ou déguisé comme pour la Turquie) de la procédure est du fait de l’immonde Poutine.
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