Ukraine : secteur de Kurakhove le 9 novembre 2024 (RVvoenkor)
SOUTENEZ NOTRE TRAVAIL, FAITES UN DON !
▪️ La chaîne ukrainienne Deep State, qui collabore avec la Direction principale du renseignement (GUR), confirme l'avancée des troupes russes vers le sud via la route menant à Kurakhove depuis l'est, ainsi que leur progression vers le village de Dal’nee.
▪️ En outre, l'avancée des troupes russes est confirmée par des médias ukrainiens. Un combattant ukrainien avec le pseudonyme "Moutchnoï" écrit : "Pour l'instant, les Russes ont ralenti leur progression, probablement pour accumuler des forces et se reposer. Ils n'ont pas encore traversé la rivière Sukhie Yaly, mais nos soldats doivent trouver un moyen de sortir du saillant, au moins jusqu'au village de Dal’nee."
▪️ L’attaque vers le sud est également rapportée par Julian Röpcke, journaliste de Bild connu pour ses positions anti-russes.
Cette attaque pourrait potentiellement menacer les forces ukrainiennes positionnées le long de la rivière Sukhie Yaly, alors qu'elles sont également assiégées par les troupes russes venant du sud.
Traduction : Veille Stratégique
Source : https://t.me/RVvoenkor/80351
Quelques autres détails pour le plan Trump concernant la cessation du conflit :
RépondreSupprimer- On gèle le conflit à la ligne de front en établissant une zone tampon qui restera à définir, le plus simple restant le Dniepr avec ces ponts à mes yeux.
- Cette zone tampon sera sous la responsabilité, non de l'Otan, mais de certaines armées de l'UE, comme la Pologne, l'Allemagne, l'Angleterre et la France.
l'Otan ne paiera pas ces armées de neutralisation sur le territoire ukrainien, ce sera à la charge des pays qui garderont cette zone démilitarisée.
Aucun soldat US n'y prendra part.
- Le reste du territoire demeure ukrainien et sera "réarmé" afin que la Russie ne l'envahisse pas de nouveau, réarmé par qui ?
Je vous laisse deviner, donc l'Ukraine ne sera pas neutralisée.
- L'Ukraine ne rentrera pas dans l'Otan, elle devra attendre au moins 20 ans, donc la menace persistera.
Avec ces clauses qui sont aussi farfelues que le plan de paix de Zelensky,
si Poutine accepte, faudra m'expliquer les vraies raisons.
Si bien que Poutine sera forcé d'avancer jusqu'au Dniepr et voir plus.
Cela ne change rien en réalité, les dommages collatéraux seront toujours pour les mêmes quoi qu'il se passe à présent, l'addition sera pour les Etats vassaux d'Europe.
Je vous propose une réponse :
Supprimer1/Rappelez vous que lors du plan de paix de 2022, il était si désastreux pour les Russes que toute l'AMC disait que ces termes étaient une manip occidentale pour décrédibiliser Poutine . C'est dire.
Et bien la suite à prouvé que Poutine était tout a fait prêt à accepter ces termes qui avaient scandalisé tous les pro Russes.
Dont acte
2/ Korybko vous répond dans son article d'aujourd'hui. Si Poutine refuse les conditions de Trump et que celui ci fasse entrer les forces de l'OTAN en force de protection à l'ouest du Dniepr, Poutine fera quoi?
Tirer sur les troupes de l'OTAN ?
Ou accepter le fait accompli de gel de la ligne de front?
@RdT
SupprimerVous voyez vraiment Trump envoyer des forces de l’OTAN ne serait-ce qu’à l’ouest du Dniepr ?
Et puis quelles forces d’abord, des GI des bases US en Europe ? Ne serait-ce pas à l’opposé de sa campagne d’ouverture de discussion et de son passé de désengagement de troupes US partout dans les conflits ?
Des soldats Européens ? Lesquels ? Des Français ? Malgré la fanfaronnade Macronienne, on n’en a pas vraiment les moyens, pas en tout cas avec la mission et la surface à couvrir, même partiellement. Des Allemands ? Hors sujet pour un gouvernement qui encore plus que le nôtre risque d’être destitué sous peu. Des Anglais ? Ceux-ci ne bougeront que derrière une présence US. Reste les Polonais, et les Hongrois pour leur intérêts frontaliers, et je ne vois pas Orban faire ce coup à Poutine après ses démarches durant sa présidence tournante de l’UE.
https://substack.com/home/post/p-151410802
SupprimerN'empêche, vous ne trouvez pas que Medvedev a très clairement baissé de plusieurs tons dans ses imprécations menaçantes depuis peu?
SupprimerEffet Kazan?
C'est si Poutine veut se débarrasser du problème rapidement et tourner la page et si et seulement si Trump annule les sanctions économiques à l'égard de la Russie et que l'UE restitue tous les avoirs russes bloqués.
SupprimerLà je veux bien y croire.
Coté ricain, c'est la méthode bourrin, mais elle ne correspond pas à la sécurité des russes. L'ambassadeur de Russie à l'Onu a déjà dit niet.
Pourquoi ne pas envoyer les troupes de l'Onu ? Avec des nationalités hors otaniennes ? Comme ceci c'est neutre, cela aurait plus de chance d'être accepté.
Ce n'est pas sous couvert de l'Otan, l'Otan est hors jeu, ce sont des troupes de l'UE. En fait c'est chaque nation européenne qui a signé un accord d'assistance avec Kiev qui irait envoyer ses troupes pour surveiller la zone démilitarisée, on retrouve l'idée à Macron d'envoyer des soldats à Odessa.
Cette idée plane depuis un certain temps.
Mais les USA n'enverront personne, ils se dédouanent de cette surveillance de zone. C'est chaque nation qui aura la responsabilité de ses hommes sur le terrain. Mais pourquoi mettre des nations cobelligérantes ? Il veut faire monter la mayonnaise et rendre la situation encore plus ingérable ?
Des officiers de l'Otan ont déjà été tués en Ukraine par des missiles russes.
Trump n'invente rien, c'était le plan américain de 2023 de geler le conflit à la sauce coréenne. Un armistice, une zone démilitarisée et terminé. Ainsi on ne perd pas la face car on a perdu la guerre économique et militaire face à la Russie et on shunte le volet diplomatique sans réelles négociations avec les russes qui arriveraient en force car ils sont sur une dynamique de victoire.
C'est du vite fit bien fait, circulez il n'y a plus rien à voir.
Comme ceci on obtient une zone de tension à la coréenne et on agitera les chiffons rouges en temps voulu afin de continuer à déstabiliser l'adversaire quand il sera plus faible. On inventera un prétexte à la noix et tout pourra repartir avec les descendants de Poutine. Rien ne sera réglé en définitif.
@Zeche
SupprimerD’accord avec vous sur le cadre de l’ONU, même si l’on connaît l’efficacité de ses missions permanentes (Lian, RdC,…).
Poutine ne voit pas de solution sans l’élaboration et la signature d’un traité de paix global, incluant les US. Si Trump est cohérent avec ce qu’il aspire, c’est de mettre de côté la Russie (et ne pas la jeter dans les bras) de la Chine, il devrait s’orienter de ce côté, même si des pays européens en assureront dans la pratique (et surtout pour les coûts) le respect.
Quel serait par ailleurs la justification future de bases US dans l’OTAN si celle-ci ne participait pas par ailleurs à cette surveillance de territoire…?
@Mr;Cyclopede.
SupprimerLe conflit s'arrêtera en 2025 quoi qu'il en soit, tout le monde en a marre, les ukrainiens en premier. Même la Russie, continuer en surchauffe ne rapportera rien au bout du tunnel, il faut rééquilibrer l'ensemble pour conforter un avenir post guerre. Il faut cicatriser les plaies et conforter une autre ligne, celle des BRICS, continuer à participer au développement économique de l'Asie et créer la route commerciale de l'Arctique, ils viennent de remettre à l'eu un autre brise-glace atomique.
La Chine veut reprendre des relations apaisées et développer ses routes de la soie, les USA veulent reprendre du poil de la bête en se débarrassant de ce dossier, car elle en a d'autres sur le feu à gérer, et s'occuper de la Chine.
L'UE est définitivement sous la coupe US, elle est hors jeu et elle va continuer à couler. Le reste du monde se moque de ce conflit.
Le Moyen-Orient suivra celui qui pointera son nez de la mêlée à l'avenir.
On va voir si les BRICS prennent leur essor pour de bon, et c'est là qu'il faut suivre Trump dans ses tentatives.
Une chose que je dénote en différence avec les Corées en cas de gel de conflit, est que celle qui est exangue économiquement est à frontière directe avec ses soutiens politiques et ceux-ci ont la santé qui va avec. La Corée du Sud n’a pas de soucis de ce côté, donc à comparer avec l’Ukraine on serait plutôt à l’inverse, avec un pays par terre pour plusieurs décennies, un soutien primaire à plusieurs milliers de km, et un autre qui n’a plus les moyens de ses ambitions.
SupprimerRdT - Le plan de 2022 était jouable parce que la Russie n'avait pas encore versé de sang et que les 4 oblasts n'avaient pas été intégrés dans la fédération. Aujourd'hui, il juste impensable que ce plan soit réactivé. Il y a un paquet de types qui couperaient les roupettes de Poutine au sein même de son parti si il acceptait cette solution.
SupprimerZECHE - Avec quoi l'UE pourrait bien servir de force "d'interposition" (ou équivalent)? d'abord on a quoi, 20 000 hommes à envoyer côté français (et il paraît qu'on est les mieux préparés) oui mais sans blindés et surtout sans munitions, on déjà tout refilé aux ukr. Ensuite, Poutine a prévenu, et il s'y tiendra, que la confrontation sur le terrain avec des forces armées étrangères sous pavillon sera immédiatement suivi de frappes sur les territoires d'origines de ces forces armées. Enfin, vous savez bien que jamais l'union européenne ne sera unanimement d'accord pour s'embarquer dans une telle connerie... Déclarer la guerre à la Russie n'a aucun sens...
Sur le plan économique, détrompez vous, un retour en arrière des sanctions serait probablement le pire qui puisse arriver à la Russie qui a enfin (Grace aux sanctions) les moyens d'investir localement. Avant le début de l'OMS tous les russes qui gagnaient de l'argent le mettaient "à l'abri" en occident. Aujourd'hui les projets d'investissement explosent et les réseaux routiers et ferroviaires n'ont jamais connu une telle expansion. Alors OUI, il y a une surchauffe et une inflation importante mais normale, les salaires augmentent du fait des problèmes de main d'œuvre et c'est très bien puisque les ménages achètent et se rééquipent alors que, concomitamment, les "trous dans la raquette" du tissu industriel se comblent progressivement. Par comparaison, inflation 2023, usa : 4,1% Russie: 5,86% zone €: 5,2% !!! Elle est où la débâcle?
pour la croissance, c'est pire, (estimé FMI pour 2024) zone UE : 2,4% Russie : 3,6% (Poutine a annoncé 3,8) et USA: 2,8% !!!
PS: L’autre étant l’UE
Supprimer@Lysandre 2
SupprimerC'est un plan farfelu bien entendu, et puis il y a 1300km de front a gelé, c'est énorme, faut de la troupe, sauf si c'est le Dniepr la frontière, il suffit de garder des ponts, c'est mois coûteux en personnel qui devra être onusien, Antonio Guterres était à Kazan.
Ce n'est pas l'Otan qui serait impliqué, c'est l'UE parce que l'Otan a mis la pédale douce en Ukraine.
Mais où serait la neutralité de l'Ukraine avec des troupes armées européennes d'occupation sur le sol ukrainien ? C'est inapplicable.
Comme tous les autres conflits où les USA sont impliqués, fermeront -ils réellement la vanne des armements à partir de janvier prochain ?
Si oui, alors on pourra peut être voir pointer quelque chose, comme un armistice. Mais les USA n'ont aucun intérêt à traiter quoi que ce soit avec la Russie les yeux dans les yeux, ils resteront à influencer le pays après la guerre puisque cette terre doit devenir otanienne un jour.
Par contre les USA font déjà des cadeaux aux russes pour l'intérêt des deux ; 11 banques russes en rapport avec l'énergie se sont vues retirer les sanctions américaines. Les USA peuvent amadouer en faisant des passepasses derrière notre dos.
Vu le coût humain pour la Russie, aucun plan de paix n'est acceptable s'il ne lui garantit pas la sécurité à long terme en Ukraine et la fin des sanctions. Parler de "plan de paix" ? C'est juste une "opération spéciale" pour défendre un territoire désormais russe. D'ailleurs vers Koursk, la Russie est agressée sur son territoire historique.
RépondreSupprimerLe travail de la Russie consiste à augmenter le périmètre du conflit en associant la Corée du Nord, en aidant Ansar Allah, en fournissant à l'Iran une défense AA. Habile car l'enjeu dépasse maintenant l'Ukraine et cela rend urgente une solution pour les Occidentaux.
Sinon, Trump élu, les soldats ukrainiens vont avoir de plus en plus de mal à accepter de mourir pour une cause désormais perdue. Cela peut avoir des conséquences rapides sur la ligne de front avant l'entrée en fonction du nouveau POTUS.