Vladimir Poutine vient de visiter l'usine de Kazan où ils rénovent et construisent les TU-160. Ce bombardier à géométrie variable est le plus gros bombardier supersonique du monde avec 270 tonnes à pleine charge et une capacité interne de 40 tonnes d'armement réparties en 2 soutes munies chacune d'un barillet lance-missiles. Il possède aussi le plus puissant réacteur du monde supersonique qui envoie 24.5 tonnes de poussée en post combustion. Il peut franchir 12 300 km de distance et sa vitesse maximale est de MACH 2.1 et bien entendu il peut être ravitaillé en vol.
Son étude a commencé en 1981 et le premier vol de cet avion date de 1987. C'était pour concurrencer à l'époque le projet du ROCKWELL B1 LANCER américain, bombardier supersonique qui aurait dû atteindre MACH 2 à l'origine et dont l'étude a été abandonnée en 1977. Mais quand les USA apprirent que les russes concoctaient le même projet ils reprirent cette étude en 1981. Ce bombardier U.S existe aujourd'hui sous la dénomination B1-B LANCER, mais sa vitesse maximale est de MACH 1.3, il n'est pas bisonique comme le TU-160. Le TU-160 lance des missiles de croisière, nucléaire, antinavires dont le KH-15, le missile antinavire le plus rapide du monde, vitesse proche de MACH 5 en descente sur objectif de 40.000 mètres d'altitude.
En 2020 est sorti le TU-160M, version modernisée du TU-160 avec un réacteur amélioré le KUTNEZOV NK-32-02 à partir de la première version, qui permet d'allonger de 1000 km la distance franchissable du bombardier. Et d'emporter plus tard le missile hypersonique encore à l'étude le futur kh-90 d'une portée qui tournera autour de 3000 à 4000 km. La Russie a 16 bombardiers dans sa flotte actuellement, ils seront tous modernisés.
Mais Vladimir Poutine a commandé la version TU-160M2 et 10 sont en construction à une cadence programmée de 3 par an à partir de 2023. Le but est d'avoir 50 bombardiers en ligne, toute version confondu. La version M2 emporte plus de variétés de missile, de croisière, nucléaire, antinavire, hypersonique à l'avenir, l'électronique est de nouvelle génération, tout ce qui est analogique a disparu, tout y est numérisé, la consommation du réacteur a été réduite une fois de plus pour allonger la distance franchissable non communiquée.
A noter que pendant la période soviétique, l'Ukraine a eu des bombardiers supersoniques TU-160 au sein de sa flotte nationale, ce qui est logique car l'aéronautique militaire et spatiale étaient faites en coopération entre les deux pays. C'est le seul pays des anciens Etats satellites de l'ex URSS qui en a possédés. Les derniers TU-160 ont été en construction jusqu'en 1992 et comme l'Ukraine renonçait au nucléaire pour confirmer sa neutralité constitutionnelle, tous ses TU-160 furent désarmés ou mis au musée. C'est dire à l'époque soviétique que la confiance régnait entre les deux pays.
C'est comme le véhicule d'infanterie blindé MT-LB dont la construction a débuté dans les années 1970. C'est l'Ukraine qui fabriquait tous ces engins et qui en assurait la maintenance avec la production de ses pièces détachées. Mais à partir de 2014, c'est à dire de MAIDAN, l'Ukraine stoppa ses livraisons de pièces détachées à la Russie qui se retrouva avec un parc de 4 900 véhicules de ce type qui pouvait devenir vite obsolète. En 2016, la Russie entreprit de russiser la totalité du parc avec des pièces mécaniques produites sur son sol afin de maintenir tous ces véhicules en état opérationnel. Finalement elle a fait le bon choix.
Vladimir Poutine vient de visiter l'usine de Kazan où ils rénovent et construisent les
RépondreSupprimerTU-160.
Ce bombardier à géométrie variable est le plus gros bombardier supersonique du monde avec 270 tonnes à pleine charge et une capacité interne de 40 tonnes d'armement réparties en 2 soutes munies chacune d'un barillet lance-missiles.
Il possède aussi le plus puissant réacteur du monde supersonique qui envoie 24.5 tonnes de poussée en post combustion.
Il peut franchir 12 300 km de distance et sa vitesse maximale est de MACH 2.1 et bien entendu il peut être ravitaillé en vol.
Son étude a commencé en 1981 et le premier vol de cet avion date de 1987.
C'était pour concurrencer à l'époque le projet du ROCKWELL B1 LANCER américain, bombardier supersonique qui aurait dû atteindre MACH 2 à l'origine et dont l'étude a été abandonnée en 1977.
Mais quand les USA apprirent que les russes concoctaient le même projet ils reprirent cette étude en 1981. Ce bombardier U.S existe aujourd'hui sous la dénomination B1-B LANCER, mais sa vitesse maximale est de MACH 1.3, il n'est pas bisonique comme le TU-160.
Le TU-160 lance des missiles de croisière, nucléaire, antinavires dont le KH-15, le missile antinavire le plus rapide du monde, vitesse proche de MACH 5 en descente sur objectif de 40.000 mètres d'altitude.
En 2020 est sorti le TU-160M, version modernisée du TU-160 avec un réacteur amélioré le KUTNEZOV NK-32-02 à partir de la première version, qui permet d'allonger de 1000 km la distance franchissable du bombardier.
Et d'emporter plus tard le missile hypersonique encore à l'étude le futur kh-90 d'une portée qui tournera autour de 3000 à 4000 km.
La Russie a 16 bombardiers dans sa flotte actuellement, ils seront tous modernisés.
Mais Vladimir Poutine a commandé la version TU-160M2 et 10 sont en construction à une cadence programmée de 3 par an à partir de 2023.
Le but est d'avoir 50 bombardiers en ligne, toute version confondu.
La version M2 emporte plus de variétés de missile, de croisière, nucléaire, antinavire, hypersonique à l'avenir, l'électronique est de nouvelle génération, tout ce qui est analogique a disparu, tout y est numérisé, la consommation du réacteur a été réduite une fois de plus pour allonger la distance franchissable non communiquée.
A noter que pendant la période soviétique, l'Ukraine a eu des bombardiers supersoniques TU-160 au sein de sa flotte nationale, ce qui est logique car l'aéronautique militaire et spatiale étaient faites en coopération entre les deux pays.
SupprimerC'est le seul pays des anciens Etats satellites de l'ex URSS qui en a possédés.
Les derniers TU-160 ont été en construction jusqu'en 1992 et comme l'Ukraine renonçait au nucléaire pour confirmer sa neutralité constitutionnelle, tous ses TU-160 furent désarmés ou mis au musée.
C'est dire à l'époque soviétique que la confiance régnait entre les deux pays.
C'est comme le véhicule d'infanterie blindé MT-LB dont la construction a débuté dans les années 1970. C'est l'Ukraine qui fabriquait tous ces engins et qui en assurait la maintenance avec la production de ses pièces détachées.
Mais à partir de 2014, c'est à dire de MAIDAN, l'Ukraine stoppa ses livraisons de pièces détachées à la Russie qui se retrouva avec un parc de
4 900 véhicules de ce type qui pouvait devenir vite obsolète.
En 2016, la Russie entreprit de russiser la totalité du parc avec des pièces mécaniques produites sur son sol afin de maintenir tous ces véhicules en état opérationnel. Finalement elle a fait le bon choix.