USA/Ukraine : situation le 14 juillet 2024 à 11h (Weeb Union)


 

Commentaires

  1. Concernant l'attentat sur la personne de Trump, malheureusement cela devient une sale habitude d'essayer de tuer des candidats lors des présidentielles, de campagnes électorales ou lorsqu'ils sont en poste.

    On a eu Jair Bolsonaro au Brésil qui s'est fait poignarder lors de sa première campagne présidentielle. Il est remplacé depuis par quelqu'un qui a escroqué son Etat, a fait de la prison pour ces faits répréhensibles pour mieux le faire ressortir de sa geôle par ceux qu'ils l'y avaient mis afin de contrer Bolsonaro pour sa réélection, stratagème ayant parfaitement réussi, bel exemple démocratique.

    Il n'y a pas si longtemps que cela, SHINZO ABE, ancien premier ministre japonais, qui lors d'une campagne électorale en vue de son retour en politique, s'est fait abattre par arme à feu sur un podium lors d'une allocution publique par un soi disant ultranationaliste japonais.

    ROBERT FICO qui prend deux balles dans le coffre, l'auteur des coups de feu étant un type de 70 ans. Mais ayant été formellement identifié lors d'une manifestation pro ukrainienne en Slovaquie. Pas de fumée sans feu.

    Un membres du service de sécurité de Viktor Orban qui passe à la trappe lors d'un déplacement officiel en Allemagne.

    Décidément les citoyens des dites démocraties ont du souci à se faire pour leur avenir.

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    1. Vous avez raison. Pendant mes classes, on avait un sergent instructeur cocoye (commando de l'air) qui usait régulièrement d'une expression assez imagée et qui me semble convenir lorsqu'on fait de la politique. Il nous recommandait fermement de "chier droit". On est fondé à penser que les dirigeants et aspirants à diriger de nos "démocraties" sont, eux aussi, contraints de "chier droit", sinon....

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    2. J'ai oublié l'ancien président iranien ultra conservateur Ebrahim Raïssi qui se prend une montagne en hélicoptère dans le brouillard avec son équipe dirigeante au Nord de l'Iran près de la frontière turque. Après les élections afin de le remplacer on obtient un nouveau leader iranien mais pro occidental, comme par hasard !!!

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    3. J'imagine assez bien un squetch des Guignols de la grande époque Gaccio.
      MM Bob et Jo Sylvester s'adressant à Trump président fraîchement élu.
      " Bon Trumpette, 'coute nous bien. T'as le choix, soit tu chies là où on te dit, soit tu tires un de ces cartes. Là t'as la carte Kennedy, là t'as la carte Nixon, la carte Chavez, la carte , la carte Fillon. T'as tout plein de cartes comme ça. Si t'es pas trop con, tu fais comme Obwana et tu fais là où on te dit. Voilà, t'as l'choix, la démocratie quoi. Mouhahaha"

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    4. Je me rappelle d'une vidéo hallucinante que je n'arrive plus à retrouver. C'était Biden interviewé par la BBC alors que Trump était élu depuis une paire d'année. Il était interrogé sur son voyage comme vice-président pour venir voir le chancelier Merckel et le "premier ministre" Hollande, en 2014, qui étaient très réticents à suivre les USA sur l'Ukraineles Français, persistant même dans leur volonté de vendre les Mistral aux Russes.
      Biden était jovial, comme s'il était un peu bourré et il dit texto:
      " Je suis venu pour leur dire là où il fallait faire"
      Le présentateur, horrifié, interdit, reste sans voix et tente un:
      "Et...?"
      Et Biden hilare, de répliquer :
      " Haha...il ont fait là où on leur a dit."

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    5. Alors que les deux navires de type MISTRAL dont la commande date de l'époque SARKOZY, spécialement équipés "GRAND FROID" pour la Russie et revendus à bas coûts par la suite à l'Egypte ne faisaient pas partie des sanctions imposées à Moscou à l'époque de Maidan et du rattachement de la Crimée.
      On aurait pu les exporter sans soucis en n'intervenant pas dans un conflit où la Russie les utiliserait à l'avenir.
      Avec l'Ukraine, ils auraient déjà servi en mer Noire comme navire porte-hélicoptères de combat, et on se serait tenu à distance du conflit, le prétexte étant tout trouvé.
      On suit aveuglément les ordres des USA et on se retrouve à faire la guerre contre les russes. C'est malin !!!

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  2. Lors d'un tel meeting, les services de sécurité inspectent les alentours, et bien sûr les endroits depuis lesquels un tireur peut faire feu. Toutes sortes de systèmes existent. Là, le tireur s'est vu offrir une fenêtre de tir parfaite bien étonnante, d'autant qu'il a pu être abattu juste après sa tentative, qui aurait réussi à quelques centimètres près. Certes, son "profil" n'en fait pas un homme de main. Mais, comme pour Fico, on ne sait pas tout. Même pas sûr que l'homme abattu soit le vrai tireur.

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  3. Pas si foutraque, cette tentative d'assassinat. D'abord elle a pu avoir lieu sans obstacle, ce qui est étonnant en soi. Ensuite, Trump n'aurait pas bougé, il prenait la balle en pleine tête et rideau. Ça devenait du travail propre. Donc, pour l'attribution au tireur présumé, il faut rester prudent. Toujours prévoir une fausse piste, un "pigeon" à livrer au public pour détourner les soupçons et pourrir l'enquête, la pratique est connue depuis JFK. Les projectiles tirés provenaient-ils bien de l'AR 15 retrouvés près du corps du tireur présumé ?

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    1. Il y a un blessé et un mort dans le public. Le tir n'était pas groupé donc pas bien cadré, ce n'est pas du travail de professionnel à première vue.
      L'arme utilisée, l'AR15 est basique aux USA, c'est une arme créée en 1959. L'Amérique est le pays où plus de 300 millions d'armes à feu circulent, il existe mieux, même beaucoup mieux comme fusil de précision depuis 1959. Son calibre est du 5.56mm, cela aurait été du 7.62mm Trump n'avait plus du tout d'oreille, et il devenait réellement Vincent Van Gogh.
      Le problème c'est que le tireur a été abattu, comme cela pas de témoignage.
      Des témoins l'ont vu s'installer sur le toit et ont tenté de prévenir la police trois à quatre minutes avant les tirs. Les services de sécurité n'ont pas bougé, en tous cas pas immédiatement, pourquoi ?
      Intéressant de le savoir avec précision suite à l'enquête qui va être menée sur les services de sécurité de cette manifestation.

      Par contre, ce que l'on peut dire avec un peu plus de certitude c'est que Trump n'a pas organisé cet attentat sur sa personne.
      La balle est vraiment passée trop près de son cerveau, cette sorte de trajectoire balistique ne se répète pas à l'exercice et on ne peut pas le faire exprès même avec tout le professionnalisme du monde.
      D'autant plus qu'il bougeait en s'adressant à la foule, comme à son habitude, et c'est ce qui lui a sauvé la vie.

      Par contre comme le dit Edouard Husson dans son analyse sur le courrier des stratèges, ce qui est plus préoccupant, c'est la célérité avec laquelle l'information officielle s'est disséminée un dimanche, ce qui pose question.
      Pas besoin d'une enquête, la version intégrale est prémâchée, le scénario digéré, et en plus c'est un républicain qui est l'auteur des coups de feu, un homme de son camp qui a fait le coup, BEN VOYONS !!!

      Les USA sont aussi le pays des meurtriers de masse, ceux qui prennent une arme à feu et qui tirent dans la foule gratuitement pour amoindrir leur frustration ou l'humiliation que la vie leur a inculquée parce qu'ils se sentent comme des loosers au sein de la société américaine qui ne récompense que les winners.
      C'est le pays de la bible et du revolver, de la violence, 50.000 morts par an à cause des armes à feu, cependant la moitié sont des suicides et beaucoup sont le fruit de règlements de compte entre gangs. Les citoyens sont tous armés pour empêcher une tyrannie d'arriver au pouvoir, c'est l'esprit démocratique du pays voulu par les pères fondateurs, mais c'est aussi le revers de la médaille, faut croire que TRUMP symbolise le retour de la tyrannie pour certains.

      En ce moment, il y a une césure dramatique au sein des sociétés occidentales entre ceux qui sont les gagnants de la mondialisation et qui voudraient que cela continue, et les autres, les perdants du globalisme qui voudraient reprendre leur vie en main. Le résultat de notre vote national concernant les législatives suite à la dissolution de notre assemblée en est une autre preuve. Aux USA, cela peut s'exprimer différemment.

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    2. si il y a eu complot, ne rien exclure à priori, c'est du côté des snipeurs du secret service qu'il faut chercher. je trouve en effet étrange la rapidité de réaction de ceux-ci dans un espace qu'ils avaient pourtant dans leur champs de vision. Ils faisaient quoi avant le tir? ils roupillaient? Pourquoi avoir attendu qu'il tire 5 coups? Ayant eu connaissance, à l'avance, des projets du tireur, on peut imaginer que le secret service pourrait avoir délibérément "laissé faire" le tireur, et rien de plus, avant de le neutraliser.... la suite est banale, le tireur loupe la cible et les snipers "nettoient" le type... un second tireur n'aurait pas loupé Trump. Il sera intéressant de suivre le bulletin de santé des snipeurs (accident de voiture, suicide, etc.)

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    3. J'explique sur le fil précédent, le déroulé de l'enquête.
      La seule question qui reste est "y avait il le moindre rapport entre le tireur et le gars qui a pris sur lui de permettre aux gars du SWAT local de rester au frais DANS le bâtiment plutôt que SUR le toit comme demandé par les SS quelques jours plus tôt.?"
      La réponse à cette question n'est pas glorieuse. Soit on a affaire à un cafouillage de Pieds-Nickelés, soit un complot impliquant au moins un membre du SWAT local. A quel niveau de hiérarchie?
      Personnellement, je pense qu'un des trois mecs du SWAT ou leur chef, connaissait le tireur.

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  4. NYT :
    « Les sénateurs Gary Peters, démocrate du Michigan, et Rand Paul, républicain du Kentucky, ont déclaré au Secret Service dans une lettre qu’ils voulaient savoir "comment le suspect a pu s’approcher aussi près d’un protégé du Secret Service".
    Le bâtiment d’où un homme armé a tiré sur l’ancien président Trump samedi représentait – du moins avec le recul – un risque évident pour la sécurité. Son toit offrait un perchoir idéal pour les tireurs d’élite, avec une vue rapprochée, élevée et dégagée de M. Trump.
    (...) lorsque le Secret Service a élaboré des plans pour le rassemblement de samedi, il a laissé ce bâtiment en dehors de son périmètre de sécurité. Au lieu de cela, les forces de l’ordre locales de Butler, en Pennsylvanie, ont été chargées de ce bâtiment, et aucun policier n’a été posté sur le toit lui-même.
    Le bâtiment, utilisé comme entrepôt par le fabricant d’équipement AGR International, est devenu le point central d’une myriade d’enquêtes sur la fusillade (...)
    Ce n’est qu’une des nombreuses questions sans réponse. On ne sait pas non plus comment le tireur est arrivé sur le toit. (...)
    Anthony Guglielmi, un porte-parole des services secrets, a déclaré dimanche que les forces de l’ordre locales avaient été informées de la présence d’une personne suspecte par des visiteurs du rassemblement avant le début de l’événement. (...)
    À 18h09, des vidéos analysées par le New York Times montrent que les personnes présentes pointaient du doigt le toit de l’entrepôt. Deux minutes plus tard, les premiers coups de feu retentissent. »
    On peut penser à une mauvaise répartition des tâches entre services de protection. Mais le tireur présumé en a idéalement profité. Comme s'il avait eu connaissance de cette opportunité. Pourtant rien dans sa biographie connue ne le lie à un complot. Cette tentative d'assassinat n'est pas éclaircie. L'inertie du service de protection AVANT l'attentat contraste avec la promptitude et l'efficacité du tir de riposte APRÈS, qui a fait disparaître le principal suspect.

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    1. Oui... en résumé, pour flinguer Trump, il y deux solutions : 1/ organiser un attentat (très compliqué et trop de gens impliqués, donc de témoins + impondérables) 2/ laisser faire si l'occasion se présente (un détraqué armé d'un fusil, aux US y'en a partout)...
      Conclusion?

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    2. Quand on analyse les attentats sur des personnalités politiques, un nombre assez conséquent d'entre eux provient d'une action 100% solitaire.
      Hitler est une des personnes sur terre ayant subi le nombre de tentatives d'attentat le plus élevé. Un est l'œuvre d'un menuisier qui a fabriqué une bombe. Cette bombe explosa en temps donné dans une horloge au milieu d'un meeting politique où Hitler parla, sauf qu'Hitler partit plus tôt de la salle que prévu. Cet homme a agi seul et d'une manière extrêmement efficace avec très peu de moyens, tout était parfaitement millimétré.
      Quand on prend les autres tentatives sur la personne d'Adolf, qui étaient généralement le fruit d'officiers généraux de son entourage direct, ils s'y sont pris comme des amateurs, tout a toujours lamentablement foiré.
      Sur S

      La question de l'attentat sur Trump est la suivante :
      Comment ce type savait que personne ne serait sur ce toit précisément alors que quelqu'un devait y être obligatoirement présent ?
      Cela m'étonnerait qu'il soit seul.

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    3. J'ai été coupé,
      mais je voulais spécifier que cette règle des tentatives d'attentat ne s'applique pas sur un personnage politique en particulier, c'est celui de Joseph Staline.
      Il avait le don de flairer les complots contre sa personne et de les organiser avec une extrême efficacité contre tous ceux qui tentaient de le défier.
      Etant paranoïaque par nature, il purgeait en masse pour donner l'exemple, ce qui dissuadait son entourage d'essayer de tenter quoique ce soit contre lui.

      Cependant, il avait une particularité qu'on retrouve chez aucun autre dictateur, il n'hésitait pas, bien entendu dans des situations exceptionnelles, à aller repêcher des hommes compétents qu'il avait mis préalablement au goulag.
      Et il le faisait au nom de la raison d'Etat, c'est à dire au nom de l'intérêt supérieur du pays qui allait évidemment contre son intérêt personnel.
      Je dois dire que c'est assez unique de reconnaitre de la compétence chez ses ennemis qu'on emprisonne. La psychologie du personnage est complexe, mais à la différence d'Hitler, lui il travaillait ses dossiers.

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  5. Conclusion (provisoire, mais sans doute pour longtemps) : le récit officiel déjà imposé de l'attentat est assez invraisemblable, même si aucune théorie alternative ne s'impose. Curieusement, on peut toujours en dire autant de l'attentat contre JFK ou du 09/11.

    Pour le tir non groupé, on peut penser que la balle qui a touché l'oreille était la première, et bien ajustée pour un tir sans lunette. Ensuite Trump a eu l'excellent réflexe de se laisser tomber à terre. Le tireur a mitraillé précipitamment sur une cible qui disparaissait de son champ de vision. Simple supposition.

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