Ukraine : situation le 14 septembre 2024 à 15h (Weeb Union)



 

Commentaires

  1. A propos des motivations de l'attaque sur Koursk, je retrouve un bouquin que mon grand-père avait acheté en 29, l'année de sa parution " La Bataille de Verdun" d'un certain maréchal Pétain aux Éditions Lorraines.
    Outre que ce livre est passionnant en remettant incroyablement les choses en perspective avec des chiffres et des faits précis et indiscutables, il y a évoqué les raisons de cette bataille voulue par les Allemands.
    Je laisse parler Von Falkenhayn quant au choix du lieu rapporté par l'auteur:
    "...Verdun car la France orgueilleuse verserait jusqu'à la dernière goutte de son sang pour ne pas perdre ces places...".(ces places car il envisageait aussi Belfort).
    Les planificateurs derrière l'attaque de Koursk, Ukrainiens et surtout Anglais, n'ont ils pas fait le même pari sur les Russes?
    Raté, si c'est le cas.

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    1. RdT - L'hypothèse est séduisante mais je ne suis pas certain que cela soit le cas. Vous non plus d'ailleurs....

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    2. Le traité de Verdun de 843 signé entre les petits fils de Charlemagne, acte fondateur de la naissance de la France territoriale. Les allemands dans le même temps s'attaquaient à ce symbole historique le 21 février 1916.

      Hitler recommencera avec Stalingrad, certes qui était un nœud ferroviaire et une place industrielle de première importance, mais c'est aussi la ville qui portait le nom du grand patron. On est encore dans le symbole.
      En faisant cette boulette Hitler n'atteignit pas Bakou et ses richesses pétrolières qui faisaient tourner l'armée rouge.

      Le château de Versailles, lieu de l'apogée du rayonnement français à travers l'Europe au XVIIème siècle sous le règne de Louis XIV.
      Mais c'est aussi le lieu fondateur de l'empire allemand en 1871 après la guerre franco-prussienne. Puis le traité de paix signé en ces lieux du même nom en juin 1919 afin de rabaisser l'Allemagne.

      Le symbole toujours le symbole, plus récemment, la signature du traité d'Aix la Chapelle entre Macron et Merkel, capitale de l'empire carolingien, on retourne à Charlemagne, l'UE se prenant pour un empire.

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  2. Toujours sur le même bouquin mais en relation avec Pokrovsk cette fois. Je cite : " une armée n'a aucun intérêt à attaquer depuis un saillant".
    Donc, normalement Guerasimov devrait aligner son front avant de continuer vers la ville.

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    1. C'est la tactique de Von Manstein employée sur Kharkov sur la saillant russe. Si on avance trop et que nos flancs ne sont pas sécurisés et si l'ennemi attaque sur un côté ayant au préalable regroupé ses forces, cela peut se révéler catastrophique pour les occupants du saillant.
      Je ne comprends pas les ukrainiens, au lieu d'aller su Koursk fallait tenter cette manœuvre audacieuse sur Pokrovsk. Mais sans aviation, sans DCA efficace et avec le peu d'artillerie qu'ils possèdent, c'est trop risqué.
      Donc ce fut Koursk et ses champs de patates.

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  3. Encore un chiffre qui laisse rêveur comparé à nos capacités actuelles et ce qui se passe en Ukraine.
    Journée et nuit du 21/02/1916, la préparation d'artillerie allemande sur un secteur d'à peine 300km²: 2 000000 d'obus!!! 2 millions.
    On est très loin des 20000 jours sur 1200km de front...
    Et ça n'a pas suffit. Ça n'a pas suffit.

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    1. Il s'est tiré 40 millions d'obus à Verdun en 10 mois.
      OK, 20 % n'ont pas explosé mais ça laisse quant même 32 millions d'obus pour 400,000 morts environ, ce qui fait un mort au 100 obus.Peut on dire que les 20,000 obus lancés chaque jour par les russes tuent 200 soldats ukrainiens ?
      Reste à savoir si la précision des canons modernes et le poids de la bordée y change vraiment quelque chose.

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    2. D'après Pétain en 1929, se rapportant aux chiffres précis du commissariat Français à l'armement et ceux des Allemands, ce chiffre est déjà dépassé au 15 juillet, soit moins de cinq mois de bataille. 20 millions tous calibres confondus pour les Français, 22 millions uniquement en gros calibre( supérieur à 77) pour les Allemands .
      Et la bataille de ait encore durer 4 mois avec l'énorme dépense d'obus des Français pour les tentatives de reprise de Douaumont et Vaux

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    3. Mangin disait qu'il lui fallait 2000 tonnes d'obus par jour sur les 60 hectares de la zone de Douaumont.
      Les calculs de nombre de mort par obus est un outil statistique mais en aucun cas un outil d'analyse pertinent d'estimation de pertes .
      Comme dit Vian dans la Java, "la seule chose qui compte c'est où c'qu'elle tombe".
      Comment comparer un tir de barrage fusant contre des masses de troupes à découvert ou celui de destruction sur des tranchées aménagées ou encore sur des casemates blindées. C'est inepte.

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    4. En 14-18 c'est un peu plus d'un milliard d'obus de tirés. Le reliquat de la production non utilisé d'obus sur le front de l'Ouest après la guerre finit au fond de la mer. Il est en train de rouiller au fond de la Manche ou la mer du Nord, ce qui cause un problème écologique de nos jours car personne ne veut aller les rechercher à ses frais, surtout les obus renfermant du gaz mortel.

      On en a encore pour au moins 50 années à déminer des secteurs en France, des obus de la première guerre mondiale cela ne manque pas.
      A l'époque la France avait 12.000 pièces d'artillerie, 200 divisions de chaque côté se faisant face sur 650 km de front. On ajoute l'artillerie du côté allemand et anglais dont je ne connais pas les chiffres, cela fait un bon paquet. Entre 20 et 30% n'ont pas explosé !!!

      Jusqu'à la guerre du Vietnam, on arrosait des surfaces, tant en obus qu'en bombes aériennes. Après on a augmenté la précision pour faire des économies, mais seulement la technologie pour mettre au point ce matériel coûte plus cher. Si bien qu'en face d'une guerre de haute intensité, on n'a pas le matos pour garnir le front. D'où l'utilisation du drone FPV du côté ukrainien pour essayer de s'en sortir.

      Compte tenu du déficit démographique européen et de la présence du nucléaire sur notre continent, personne ne peut envahir personne en Europe. A part la menace russe sur les Etats Baltes, mais les russes ont aucun intérêt à réaliser cette invasion qu'il leur prendrait un après-midi.
      Les russes n'ont jamais mis les effectifs pour envahir la totalité de l'Ukraine, ce n'est pas leur but, leur but est de détruire l'AFU dans son entièreté mais faut paralyser l'aide otanienne dans le même temps et on ne peut pas toucher le territoire otanien. C'est donc long à réaliser.

      Les russes ont commencé ce conflit avec du matos soviétique qui arrose des surfaces, mais depuis les années 80, ils se sont mis à fabriquer de l'artillerie de précision. Ils ont repris ce travail il y a une quinzaine d'années. De même, plus récemment, ils mettent du pneu sur leur artillerie à la place de la bonne vieille chenille soviétique. Leur armée de terre était en pleine mutation dans les années 2010 et avec ce conflit cela s'accélère.

      Si bien que de nos jours, on tire moins mais on fait coup au but plus souvent à condition d'avoir des canons en quantité suffisante et le stock d'obus qui va avec. Seulement le matériel de précision est fragile et demande beaucoup d'entretiens, donc son taux de disponibilité ne peut rester élevé longtemps si on en a pas produit suffisamment avant la guerre. On retrouve indéfiniment le problème de la quantité au départ.

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  4. Le compte à rebours avant un effondrement ukrainien véritable et global est lancé. Pas en secondes, certes, mais en semaines, en fonction de la météo.
    La question : les Occidentaux relanceront-ils avec leurs propres forces sur le terrain ? Ce serait fou mais encaisser un échec public et massif pour un projet développée depuis 2014 à grands frais, difficile pour les Occidentaux : ils passeraient immédiatement dans le camp des vaincus, avec des conséquences insupportables.
    Zelensky organise l'effondrement de son armée pour obliger ses soutiens à s'engager davantage. C'est peut-être l'objectif mystérieux de son offensive vers Koursk. Soit il est dégagé en urgence, soit...

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  5. Suite à l'entrevue à la Maison Blanche entre BIDEN et STARMER, on tergiverse, on n'a pas donné l'accord à Zelensky de l'utilisation des missiles de longue portée en profondeur du territoire ancestral russe.
    Les anglosaxons se donnent le temps de la réflexion avant de donner une réponse ferme et définitive.
    Traduction il ne se passera plus rien à ce sujet.
    En cause les élections présidentielles américaines, il faut parler de l'Ukraine le moins possible pendant cette campagne afin de donner l'avantage à Harris afin qu'elle ne supporte pas le boulet ukrainien et ses dommages collatéraux médiatiques.

    Scholz commence à demander la paix pour l'Ukraine parce que l'Allemagne est dans une panade économique.
    Macron dans la panade tout court dans tous les sens du terme France comprise, silence radio, il se fait oublier.

    Résultat Poutine 1-0 Zelensky.
    Une déclaration poutinienne, une petite menace nucléaire et satellitaire en passant, résultat l'Otan met un genou à terre. On retrouve ce même scénario pour les missiles ATACMS dont des sous-munitions étaient tombées sur une plage en Crimée peuplée de touristes russes. Une menace nucléaire russe et plus de livraisons d'ATACMS pour Kiev et plus de drones otaniens survolant la mer Noire afin de pointer les objectifs tactiques et stratégiques ukrainiens à forte valeur ajoutée.

    Résultat : Zelensky est bien esseulé internationalement et surtout ses alliés deviennent frileux malgré son incursion tactique qui a réussi sur Koursk.

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    1. Les Occidentaux se sont mis devant un quitte ou double. Raisonnablement ils devraient choisir de "quitter". Mais, s'ils étaient raisonnables, ce conflit n'aurait pas existé. Donc les États-Unis et les Européens sont susceptibles de choisir de "doubler" d'une manière ou d'une autre. Après les élections aux USA et en fonction de leur résultat. Jacques Baud voit les Étasuniens sur le reculoir en Ukraine. C'est sans doute vrai, mais pas de tous. Les "Néocons" sont très minoritaires, non élus, mais on les laisse toujours diriger l'orchestre. Les principaux dirigeants européens, eux, semblent prêts à des décisions extrêmes sans mesurer les conséquences. Cf. « Je vais devoir envoyer des mecs à Odessa ».

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    2. La déclaration de Poutine est intéressante dans le sens qu'il a dit qu'un bombardement longue distance avec des armes nato serait considéré comme un acte de guerre de la part du nato. Mais il n'a pa spécifié ce par quoi se traduirait cet acte de guerre.
      Donc, il se laisse toute les options ouvertes.
      Perso, je ne pense pas qu'il risquerait une attaque dans l'espace ou sur une base nato pour quelques missiles et quelques dommages sur une raffinerie ou un dépot quelconque.
      Faut se rappeler que ces missiles, si jamais ils arrivent, seront en petit nombre et que la plupart vont être interceptés

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  6. Toujours le même bouquin, je cite:
    "Le but d'une guerre est de mettre hors de cause l'armée ennemie".
    Et pas de conquérir ou défendre des champs de patate sans importance stratégique.
    Nos "experts" LCI devraient apprendre les fondamentaux.

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    1. @RdT
      LCI ou les autres, si vous leur citez ces enseignements, ils iront directement et en choeur hurler à la collaboration soit au nazisme, tant l’aspect déplorable de la seconde guerre mondiale du personnage efface tout ce qu’il a pu faire ou écrire lors de la première.
      Il en est vrai de toutes les vérités, mais quand un cache sexe est si utile pour masquer ses incompétences, son idéologie ou ses propres trahisons, aucune chance de ne pas le voir affiché tout et partout.

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    2. De la même manière qu'il faut distinguer l'auteur( souvent humainement minable et même répugnant) et son oeuvre, il est indispensable de distinguer les compétences sur un sujet et les ignominies commises par un personnage historique.
      Le général Lasalle était un personnage certes abject, voleur, menteur, pillard, soudard et pourtant nul ne peut prétendre qu'il ne fut le meilleur hussard de la Grande Armée et ses enseignements étaient inestimables tout autant que son insensé courage. Et ils sont légions ainsi dans l'histoire
      Si on devait proscrire tous les salops, les scélérats et les ordures de notre mémoire humaine alors il faudrait arracher 90% des pages de tous les manuels d'Histoire et de toutes les anthologies littéraire, musicales, scientifiques et techniques existant.

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  7. Pour ceux qui auraientt vu leur intérêt s'éveiller par ce livre donc je cite
    "Publié en 1929, La Bataille de Verdun est un livre de circonstance ; pour entrer à l'Académie française, le maréchal Pétain doit avoir au moins un livre à son actif." :
    Complet (BNF) : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3766528/
    Partiel mais mieux numérisé : https://books.google.fr/books?id=pQmrCgAAQBAJ
    Merci pour la lecture.

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    1. Attention aux ouvrages de Pétain. Le "vainqueur de Verdun" n'avait aucun talent d'écrivain et le rôle initial de Charles de Gaulle auprès de lui était d'être sa plume.

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    2. Ceci dit, ce livre est factuel, didactique , d'une écriture très simple, sans effet de style comme les affectionnait de Gaulle. Quant à l'Academie, encore lui a-t-il écrit un livre de guerre et pas, comme Giscard pour le même dessein, une histoire de notaire émoustillé par la petite culotte d'une jeune auto-stoppeuse. Ou encore comme notre génie de l'économie Lemaire, en plein désastre économique français, capable d'écrire, ministre, deux livres de cul

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  8. Stop ou escalade ?
    Lu sur Public Sénat du 14/09/2024 :

    L’Union européenne doit-elle soutenir la stratégie de l’armée ukrainienne d’étendre le conflit au territoire russe comme elle l’a fait cet été en prenant le contrôle de plus de 1000 km2 dans la région de Koursk en Russie ? « Si les Etats-Unis vont dans ce sens, il faut les soutenir », affirme l’eurodéputé allemand SPD Tobias Cremer. « En juillet dernier, le Parlement européen a voté une résolution appelant à autoriser l’Ukraine à frapper les bases militaires russes qui participent au conflit. »
    Du même : « L’Ukraine est prête à négocier la paix mais pas la Russie [objectivement faux NDLC] donc il faut lui montrer qu’elle ne peut pas gagner cette guerre, et que c’est dans l’intérêt russe d’entamer ces pourparlers. »

    Dans la bio de Tobias Cremer, une maîtrise en administration publique à l’Université de Harvard, un doctorat en sciences politiques et en relations internationales de l’Université de Cambridge, puis enseignement des sciences politiques à l’Université d’Oxford. En France, il aurait été "Young Leader".

    Pour le général Christophe Gomart, élu eurodéputé sur la liste des LR, en juin dernier et ancien directeur du renseignement militaire français « l’objectif doit être de continuer à soutenir l’Ukraine dans cette guerre afin qu’elle arrive dans un rapport de force favorable pour négocier une paix juste et durable. » Christophe Gomart a été membre du comité stratégique du CF2R qu'il quitte en 2022 : « Dans cette guerre, il y a un agresseur et un agressé. Je ne vais pas prendre la défense de l'agresseur et soutenir Poutine »

    Une pause pour l'Ukraine, afin de réarmer et compléter les effectifs (de diverses manières) ? Inacceptable pour les Russes.

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  9. Marc CHASILLAN, expert en véhicules blindés et chars lourds de combat, vient de donner une interview sur le site du théâtre des opérations.
    Une remarque importante, l'artillerie qui décime 80% des effectifs sur un champ de bataille, et bien décime aussi 80% des blindés en Ukraine, c'est prouvé par le retour d'expérience du terrain. Ce sont les tout simplement les obus explosifs ou els roquettes à sous munitions qui explosent à quelques mètres des blindés et qui avec leur puissance, leur effet de souffle et leurs éclats, paralysent les blindés en leur affligeant des dommages mécaniques.
    Le drone oui, mais avec l'artillerie c'est encore mieux.
    Donc celui qui a la puissance de feu reste maître du terrain.

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  10. Ce dimanche, l'Allemagne n'autorise pas Kiev à frapper dans la profondeur avec leurs armes le sol russe. De toute manière, ils n'ont pas livré les missiles TAURUS demandés par Kiev puisque le Bundestag a refusé après que cette question ait été soumise à un vote. Les vétos occidentaux se poursuivent, Zelensky est bien esseulé avec cette option. We give to Ukraine just enough to survive but not enough to win, ce leitmotiv émanant de la Maison Blanche continue depuis le début des hostilités par la peur de la réponse nucléaire russe.

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  11. Deux passages d'un article de Big Serge du 19 juillet. À méditer dans le contexte actuel :

    « L’alliance [OTAN] a choisi de s’étendre rapidement en même temps qu’elle désarmait systématiquement, adoptant une position provocatrice et antagoniste vis-à-vis de la Russie, tout en réduisant simultanément sa préparation militaire, se rendant à la fois hostile et non préparée. Aujourd’hui, on s’inquiète de plus en plus qu’une confrontation entre l’OTAN et la Russie ne se profile à l’horizon, mais les membres européens de l’alliance traînent les pieds sur le réarmement. En fin de compte, l’OTAN s’est transformée en un bloc géopolitiquement opposé à la Russie, mais peu disposé à se préparer matériellement aux conséquences potentielles – projetant son empreinte directement jusqu’à la frontière russe sans envisager ce qui pourrait arriver ensuite.»

    « L’OTAN a fait savoir, en termes assez clairs, qu’elle n’était pas disposée à mener une guerre ouverte avec la Russie et à risquer un échange nucléaire annihilant à propos de l'Ukraine. Mais en promettant une éventuelle adhésion à l’OTAN pour Kiev, ils signalent qu’ils seraient prêts à le faire à l’avenir. Il n’est pas clair comment concilier ces positions. »

    Pour l'article complet : https://substack.com/@bigserge/p-146323124

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    1. L'arme nucléaire ne peut pas se partager dans la réalité des faits, c'est ce que De Gaulle avait dit. On l'a possède pour défendre l'intégrité de son sol national et son peuple qui y vit. Elle est détenue par le politique représentant du peuple et de la nation. L'arme nucléaire est égoïste par définition.
      Donc le concept otanien qui est la protection du parapluie nucléaire américain n'a pas de sens. L'Otan n'est que que l'outil politique indispensable de Washington afin de contrôler le continent européen, et aussi le concessionnaire exclusif du complexe militaro-industriel made in USA.

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    2. Je reprends, j'ai été coupé,
      l'Otan n'est qu'une chimère.
      Est ce que les USA appuieront sur le bouton si les Etats Baltes sont envahis par les russes en un après-midi ? Aucun intérêt, même pour la Pologne ou un autre en Europe, parce qu'on ne peut pas faire supporter à sa propre population les errements des autres avec l'arme nucléaire en sa possession.
      Si un pays otanien va trop loin alors qu'on le protège, alors il ira trop loin tout seul, l'article 5 n'est qu'un article, faudrait l'assentiment de tous les participants. Quand on voit les postures de chacun avec la question ukrainienne on est en droit de se poser la question.

      Pourquoi provoquer un tas de cendres ? Il n'y aurait plus rien à ramasser parce qu'en cas de conflit nucléaire plus personne contrôlerait la situation.
      Il en va de même pour l'Ukraine à fortiori ne faisant pas partie de l'Otan.
      C'est pour cela que l'arme nucléaire n'est pas dans les mains des militaires qui eux ont déjà montré par trois fois l'intention de l'utiliser contre un pays et sa population, enfin je parle des militaires américains quand ils sont empêtrés dans une situation qu'ils ne maîtrisent plus trop.

      Et si on n'appuie pas sur le bouton tout l'édifice otanien est décrédibilisé. Alors on est obligé de discuter avec son ennemi qui possède l'arme nucléaire comme vous afin de ne pas en venir aux mains.
      On reste dans les incantations devant et on arrange les vélos derrière en catimini. Pas le choix, tout le monde est coincé mais on est obligé de frimer de temps à autre pour montrer de quel bois on se chauffe afin que l'édifice otanien reste crédible aux yeux de la planète.
      Parce que si on faisait plus du tout peur, alors peut être que les gros problèmes arriveraient réellement. Mais démographiquement personne en Europe ,ne peut envahir qui que ce soit à part les Etats Baltes qui n'ont aucun intérêt.

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