UKRAINE : SITREP secteur de Kourakhove du 3 au 6 janvier 2025 (Rybar)
Ce matin, le ministère de la Défense de Russie a annoncé la libération complète de Kurakhove, pour lequel les combats se poursuivaient depuis l'automne. Les succès des forces armées russes sont confirmés par des images de contrôle objectif montrant des drapeaux hissés sur les faubourgs ouest de la localité.
De plus, les troupes russes ont progressé au sud de la
ville. Sur Internet, de nouvelles vidéos apparaissent régulièrement montrant la
destruction de véhicules blindés ukrainiens sur ce secteur, y compris des chars
Leopard de fabrication allemande.
Pour plus de détails sur la situation dans la direction de
Kurakhove :
Au cours des combats des derniers jours, les unités des
forces armées russes ont repoussé l'ennemi du territoire de l'usine mécanique
de Kurakhove, en repoussant les contre-attaques des forces ukrainiennes depuis
Datchnoïe. Les combattants russes ont également pris le contrôle des champs au
sud, où se trouve un important fort.
Sur le flanc nord, les forces armées russes ont libéré
Petropavlovka. Des informations ont également circulé concernant le début des
combats pour Chevtchenko, mais ces informations ne sont pas encore confirmées
par des images de contrôle objectif.
Au sud-ouest de Kurakhove, les unités des forces armées russes progressent vers la route N-15 et vers Razliv, ce qui menace d'encercler les forces ukrainiennes dans la "poche" entre Iantarne et Dalnié. Il faut noter qu'il y a un an, le commandement ukrainien avait de grands espoirs pour le fort dans la région de Kurakhove - cela se voit bien par le nombre de structures d'ingénierie autour de la ville. Cependant, les troupes russes ont réduit ces espoirs en poussière, prenant la ville après plusieurs mois de combats. À noter également, bien que malgré les destructions occasionnées pendant l'assaut, une grande partie de la localité est restée intacte ou peut être restaurée, ce qui est une bonne nouvelle.
Traduction : Veille Stratégique
Source : https://t.me/rybar/66942
J'imagine la tête de l' hotesse de l' air Tytelman...........
RépondreSupprimerPetit aparté qui a son charme car dans l'ère du temps du moment en Occident.
RépondreSupprimerJustin Trudeau démissionne de son poste de premier ministre au Canada, ce qui complète la déconfiture démocratique à l'heure actuelle en Occident avec tous ces régimes occidentaux sans dessus dessous et les combines mafieuses électorales pour paraitre démocratique. L'étouffoir démocratique est en train de céder.
Emmanuel Todd s'est exprimé en interview sur Le Figaro.
RépondreSupprimerPour lui, les russes ne négocieront pas car ils ne croient pas les USA et leur politique de retournement de veste. Trump va devoir négocier la défaite de l'Occident face aux russes ? Non, il va faire semblant, ainsi les russes iront jusqu'au Dniepr et prendront ce qui leur est nécessaire à leur sécurité même si cela prend encore du temps, Odessa compris.
Pour la bonne et simple raison que les efforts consentis par les russes ces dernières années doivent porter ses fruits. Après ce sera encore plus difficile de remettre le couvert dans cinq ou dix ans en Ukraine à cause de leur démographie.
Il existe un scénario catastrophe avec une entourloupe américaine, essayer d'entrainer les allemands dans leur sillage afin qu'ils construisent les armes nécessaires à l'Otan et continuer la guerre car le complexe militaro-industriel américain est affaibli, seuls les USA ne peuvent rien ni contre la Chine. On voit en avoir un avant goût le 23 février prochain avec le résultat des élections allemandes et leur nouvelle orientation politique en Ukraine. Mais les russes dans ce cas sortiraient la grosse Bertha avec l'utilisation d'une arme nucléaire tactique ou des flopées d''Oreshnik qui s'abattraient en Europe.
Je reviens brièvement sur la question transnistrienne versus la guerre des 5 jours de Géorgie en aout 2008.
RépondreSupprimerEn 2008, l'abkhazie et l'ossetie du sud (celle du nord est déjà en Russie), sont reprises par la Russie lors d'une intervention mémorable par sa brièveté et le contexte dans lequel les évènements ont eu lieu. Dans une certaine mesure, on peut y voir les prémisses du conflit actuel entre la Russie et l'Ukraine.
Résumons, le président nouvellement élu à Tbilissi est un homme d'affaire géorgo-américain, Mikheil Saakachvili. Celui-ci a viré Édouard Chevardnadze, ancien et dernier ministre des affaires étrangères de l'urss qui s'est rappelé qu'il était géorgien et a arraché ce minuscule pays au mastodonte soviétique en usant de méthodes mafieuses. A l'époque, la géorgie jouit d'un statut un peu particulier au sein de l'urss du fait du camarade Staline.
Bref, Saakachvili arrive et noue immédiatement des liens très forts avec les USA et entame des réformes destinées à occidentaliser le pays. Evidemment tout le monde en géorgie se voit déjà rouler en cadillac et s'empiffrer de big macs et de hot dogs. C'est l'euphorie ! Je m'en souviens très bien parce que je m'y suis rendu à cette époque.
Assez vite, on parle de créer une base permanente de l'otan et des "conseillers militaires" ricains arrivent pour "évaluer" le petite armée géorgienne (comprendre: purger) et les besoins en aide militaire.
Comme évoqué dans un précédent post, l'assimilation d'une nouvelle conquête passe par une phase d'acculturation. Il est donc question d'interdire définitivement l'utilisation de la culture et de la langue russe, c'est à ce moment là que ça commence à coincer parce que deux régions sont peuplées essentiellement de colons russes depuis le 17eme siècle (de mémoire), l'ossetie du sud et l'abkhazie. Réaction des intéressés : NIET! réaction de Saakachvili : arrestations des meneurs, assassinats ciblés, état de siège. En Russie, qui se redresse difficilement, l'opinion publique s'indigne. Poutine y voit une occasion de montrer son intransigeance vis à vis de la protection du peuple russe, y compris dans les territoires séparés de la Rodina (mère patrie) au gré des caprices des anciens dirigeants soviétiques. L'annonce officielle de l'installation d'une base permanente de l'otan déclenche l'intervention de l'armée russe (prenant prétexte de persécutions génocidaires) qui bouscule les quelques forces envoyées par Tbilissi. Durée du conflit : 5 jours. A ce moment là, on craint une intervention plus importante et une escalade mais personne n'est prêt, ni les russes ni l'otan. Sarkozy (qui vient de trahir le peuple français à Lisbonne) voit là une occasion de faire l'intéressant et vole au secours de la victoire. La paix est déjà décidée entre Poutine et Bush, lequel n'a pas fini de dépatouiller les effets de la crises des subprimes, le bordel en Irak et en Afghânistan et la fin de son mandat.
(suite)
RépondreSupprimerBilan de l'opération : moins de 400 morts... Fin de l'histoire (Saakachvili finira par se faire virer, il a "un peu" tapé dans la caisse, et commencera son long périple de transfuge qui le conduira en ukraine et en prison, la CIA n'en avait plus besoin).
Le parallèle entre la transnistrie et cette histoire peut être lu à travers le prisme de l'attachement aux minorités russes et russophones. la transnistrie, c'est environ 500 000 personnes soit 20% de la population totale de la moldavie; l'ossetie c'est 55 000 et l'abkhasie c'est 250 000. Il y a donc fort à parier qu'ils ne seront pas abandonnés par Moscou.
Néanmoins, si on ajoute les gagaouses et la diaspora moldave habitant en fédération de Russie (on imagine qu'ils n'y sont pas enfermés dans des camps), plus de la moitié des moldaves sont du côté des russes et n'ont aucune intention de sombrer dans le cloaque occidental. ça fait partie des conséquences de la mémorable raclée que l'ue et les usa sont en train de se prendre...
La révolution des roses (en géorgie) et Maïdan n'ont donc aucune chance de se reproduire en Moldavie. Au surplus, les conséquences de l'arrêt de fourniture du gaz russe seront certainement très limitées, nonobstant les cris d'alerte des professionnels du catastrophisme (les mêmes qui prédisaient l'effondrement de l'économie russe en 4 mois 🤣🤣🤣)
Je serais donc fort surpris d'une attaque otano-kievienne sur la transnistrie, c'est un baril de poudre, au sens propre comme au figuré...