L'AIPAC a sponsorisé 362 parlementaires américains lors des dernières élections. Ils sont aujourd'hui élus au congrès sur les 478 qui ont été renouvelés. Autant dire que Trump ne changera rien en ce qui concerne la politique américaine au Proche et Moyen-Orient, Tel-Aviv aura toujours raison. Il possède seulement une majorité de 5 députés à la chambre des représentants et de 6 sénateurs au Sénat, ce qui n'est pas la panacée car la corruption est monnaie courante sous le dôme du Capitole de Washington. Donald Trump n'est pas le premier président à vouloir s'octroyer le GROENLAND, le premier fut Harry Truman en 1946, il en a proposé 100 millions de dollars de l'époque au Danemark qui a refusé bien entendu. C'est pour interdire la route aux russes en Arctique ou plutôt mieux les surveiller avec leur base implantée depuis la seconde guerre mondiale. C'était déjà la grande question stratégique à l'époque de la guerre froide.
L'alternance démocratique US permet un certain exercice de la médiocrité. Concernant l'Ukraine c'est édifiant. Trump a dû mettre un genou à terre pour débloquer les 61 milliards de dollars d'aides à l'Ukraine au printemps dernier, sinon il était le responsable du chaos ukrainien avant la fin de l'année 2024. Excepté que le Pentagone sait pertinemment que les carottes sont cuites en Ukraine depuis fin 2022. En avril 2024, le SBU a déclaré officiellement que la guerre était perdue à des autorités du renseignement américain. Les démocrates néo-conservateurs de l’État profond profitent des deux mois de transition présidentielle afin de savonner la planche à Trump afin de lui compliquer la reprise du dossier ukrainien et d'autres cas épineux dans le monde. Si cela continue, Trump devra jouer à Pons Pilate et refiler le bébé aux européens s'il ne veut pas perdre la face dans des négociations hasardeuses avec les russes. Comment tirer va t-il tirer sa révérence ? Cela va être la grande question dans les semaines à venir.
Par contre, chez les russes la politique c'est le temps très long, tout vient à point à qui sait attendre. Ils ont une certaine obligation de résultat et cela se réalise avec l'expérience du pouvoir, si les gouvernants veulent y rester. Donc les russes savent où ils vont quoi qu'il arrive, toutes les options du problème ukrainien ont été étudiées à l'avance. Par conséquent, ils ont une longueur d'avance face à Trump et l'Occident. La question est où vont-ils s'arrêter en Ukraine ?
L'AIPAC a sponsorisé 362 parlementaires américains lors des dernières élections.
RépondreSupprimerIls sont aujourd'hui élus au congrès sur les 478 qui ont été renouvelés.
Autant dire que Trump ne changera rien en ce qui concerne la politique américaine au Proche et Moyen-Orient, Tel-Aviv aura toujours raison.
Il possède seulement une majorité de 5 députés à la chambre des représentants et de 6 sénateurs au Sénat, ce qui n'est pas la panacée car la corruption est monnaie courante sous le dôme du Capitole de Washington.
Donald Trump n'est pas le premier président à vouloir s'octroyer le GROENLAND, le premier fut Harry Truman en 1946, il en a proposé 100 millions de dollars de l'époque au Danemark qui a refusé bien entendu. C'est pour interdire la route aux russes en Arctique ou plutôt mieux les surveiller avec leur base implantée depuis la seconde guerre mondiale. C'était déjà la grande question stratégique à l'époque de la guerre froide.
L'alternance démocratique US permet un certain exercice de la médiocrité.
Concernant l'Ukraine c'est édifiant. Trump a dû mettre un genou à terre pour débloquer les 61 milliards de dollars d'aides à l'Ukraine au printemps dernier, sinon il était le responsable du chaos ukrainien avant la fin de l'année 2024.
Excepté que le Pentagone sait pertinemment que les carottes sont cuites en Ukraine depuis fin 2022. En avril 2024, le SBU a déclaré officiellement que la guerre était perdue à des autorités du renseignement américain.
Les démocrates néo-conservateurs de l’État profond profitent des deux mois de transition présidentielle afin de savonner la planche à Trump afin de lui compliquer la reprise du dossier ukrainien et d'autres cas épineux dans le monde.
Si cela continue, Trump devra jouer à Pons Pilate et refiler le bébé aux européens s'il ne veut pas perdre la face dans des négociations hasardeuses avec les russes.
Comment tirer va t-il tirer sa révérence ? Cela va être la grande question dans les semaines à venir.
Par contre, chez les russes la politique c'est le temps très long, tout vient à point à qui sait attendre. Ils ont une certaine obligation de résultat et cela se réalise avec l'expérience du pouvoir, si les gouvernants veulent y rester.
Donc les russes savent où ils vont quoi qu'il arrive, toutes les options du problème ukrainien ont été étudiées à l'avance. Par conséquent, ils ont une longueur d'avance face à Trump et l'Occident. La question est où vont-ils s'arrêter en Ukraine ?