UKRAINE : SITREP du 25 janvier 2025 au matin (Weeb Union)



 

Commentaires

  1. Dans cette guerre l'aviation est à moitié paralysée par la DCA de l'adversaire et le fait que la majeure partie du théâtre de opérations se passe dans les villes du Donbass.
    La guerre de mouvement en plaine qui fait plein de prisonniers n'existe pratiquement pas dans ce conflit. Par contre on pourrait revoir ce genre de guerre si les russes rentrent dans l'oblast de Dnipro, là où il n'existe pratiquement plus de fortifications, en plus c'est du terrain plat idéal pour les déplacements.
    Pendant la première guerre mondiale on a évité de se battre dans les villes et l'aviation était encore balbutiante, les escadres de bombardiers se faisant rares, on n'avait pas encore pris l'habitude de bombarder des civils dans les villes, pas comme dans la suivante où ce sont les civils urbanisés qui ont le plus ramassé à cause de l'aviation.

    Le drone remplace le déficit démographique afin de maîtriser un si grand front et le fait qu'on ne puisse pas utiliser l'aviation militaire à son maximum.
    Du côté ukrainien, le drone est la bouée de sauvetage pour résister sur le terrain et tenter de s'y accrocher. Il remplace le missile de croisière qu'il leur fait défaut pour taper des sites en Russie, mais malheureusement pas mal de civils sont touchés volontairement par ces tirs.

    Le drone lancé sous forme d'essaim paralyse la DCA de l'adversaire afin que vos missiles de croisière puissent pénétrer en territoire ennemi et frapper des sites stratégiques, c'est ce que font les russes.
    Le drone pallie aux déficiences du terrain en réalité et comme c'est un excellent acteur économique qui peut réaliser de gros dégâts, notamment sur les véhicules blindés, il est devenu indispensable dans les airs, mais aussi sur terre et en mer, ainsi on économise de la ressource humaine et du matériel coûteux dont on ne dispose pas à volonté.

    Par contre le drone n'est pas une arme de destruction massive car sa puissance de feu est limitée notamment les drones FPV. Il ne peut rien contre des fortifications. Dans ce cas il aide au guidage de l'artillerie lourde équipée d'obus guidés.
    Le drone est précis sur des objectifs statiques ou roulant à faible vitesse, mais il ne peut pas atteindre des objectifs mobiles se déplaçant à forte vitesse. Comme on le voit avec des motos en plaine qui zigzaguent ou des véhicules roulant à plus de 120 km/h sur route droite. Par contre pour le fantassin ou le véhicule lourd qui se déplace lentement de surcroit non protégé c'est l'enfer sur terre.
    C'est pour cette raison que tous les grands déplacements de troupes ou logistiques se font la nuit.

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    1. Je suis étonné que l’on ai à ce sujet pas vu de nouvelle génération de drone FPV de nuit. Quand on voit la généralisation et la miniaturisation des systèmes de vision nocturne (UV, IR ou amplification de lumière) cela devrait être aisément transposable sur ce type d’appareils volants…

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    2. @Mr.Cyclopede
      Si cela existe, mais c'est plus délicat à manier, donc faut des doigts de fée, c'est à dire des types avec une grande expertise diurne puis nocturne et pas qu'un peu. La nuit on distingue pas tous les détails, c'est plus compliqué, faut des éléments thermiques, cela coûte plus cher et peut être pas toujours pour de bons résultats au bout du tunnel.
      Je regardais le drone PFV russe, le Prince Vandale de Novgorod, avec guidage par fibre optique, certes on ne peut pas le brouiller, mais on ne peut pas le manier comme on veut, exemple pas de marche arrière, attention au fil en passant dans les bosquets, impossible de s'enfoncer dans une forêt.
      Il nécessite un parcours ouvert en pleine nature sans trop de verdure.
      Il y a 20 km de fil pour la fibre optique, mais on ne fait pas 20 km avec puisque on n'est pas toujours en ligne droite. Alors ils viennent de multiplier par 2 la longueur de la bobine intégrée pour gagner en temps de vol et en parcours.

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    3. Pour les drones filaires, çà me rappelle quand j’etait jeune un oncle m’avait filé son avion radiocommandé en vol circulaire.
      On se lasse vite 😀😀😀
      Pour le pilotage de nuit sur que ce soit être spécialement délicat en zone urbaine, ou les fils électriques sont partout, mais en campagne, et encore plus dans les plaines ukrainiennes avec une caméra simple un peu plus sensible que l’oeil humain…

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  2. Lors de la dernière intervention sur le dialogue franco-russe, on nous a expliqué la guerre nucléaire. C'est le minimum à connaitre pour bien comprendre ce qui pourrait se passer dans ce cas.

    Quand on lance une bombe atomique, si on veut réaliser le maximum de dégâts on la fait exploser en altitude pour répartir au mieux l'onde de choc et la chaleur générée lors de l'explosion. Dans ce cas il ne reste rien à l'impact, tout est soufflé, c'est la destruction massive assurée de tout ce qui existe.
    Par contre, ce n'est pas dans ce cas où vous aurez le maximum de contaminations à la suite de l'explosion car tout est concentré sur l'objectif. Les radiations durant une semaine en moyenne autour de la zone d'impact. Bien entendu cela dépend de la puissance de la tête nucléaire utilisée, quelques kilotonnes à plusieurs mégatonnes n'ont pas les mêmes conséquences sur le site et autour de la zone d'impact et sur la durée des radiations.

    Si les russes voulaient taper l'Europe avec des armes nucléaires, ils fixeraient leurs objectifs non sur les villes ou les zones urbaines mais sur les objectifs militaires de l'Otan, les bases aériennes militaires, les ports maritimes et navals qui sont en périphérie des zones urbaines.
    En bref, ils se focaliseraient dans un premier temps sur toutes les grosses structures logistiques qui peuvent aider tout ce qui peut faire fonctionner un appareil militaire directement oui indirectement. Dans ce cas, ils utiliseraient préférentiellement des armes nucléaires tactiques d'assez faible puissance dans la plupart des cas afin de limiter les dommages collatéraux sur la population civile vivant autour de ces infrastructures.

    Néanmoins, la tête nucléaire exploserait à la surface du sol formant un gigantesque cratère afin de détruire les infrastructures visées. Tous les débris et la poussière seraient contaminés et s'envoleraient du fait du souffle de l"explosion dans l'atmosphère, le tout véhiculé par le vent. Ce nuage radioactif ainsi formé prendrait des directions aléatoires.
    C'est bien là le problème, car dans ce cas, les contaminations durent plusieurs semaines au fur et à mesure que se redépose toute cette poussière au gré du déplacement de ce nuage, de grandes zones civiles sont ainsi impactées sur au moins trois semaines. Résultat, des zones gigantesques sont irradiées par les rayonnements gammas, les dommages collatéraux sanitaires sur la population civile seraient immenses.

    En définitif, on obtient un résultat paradoxal. En voulant détruire préférentiellement des objectifs militaires avec des têtes nucléaires de moindre puissance, en voulant épargner des zones civiles et en ne voulant pas utiliser des têtes nucléaires puissantes pour réaliser de la destruction massive en la faisant exploser en altitude, dans la réalité des faits, on agrandit le risque des contaminations de longue durée sur les populations civiles, c'est à dire des dommages collatéraux sanitaires irréversibles.
    La solution : le missile Oreshnik. Les russes peuvent s'assurer d'une destruction massive des infrastructures militaires ou logistiques sans grands dommages collatéraux sur la population civile. Les russes peuvent ainsi espérer que l'adversaire n'utilise pas en retour ses armes nucléaires contre sa propre population en représailles de ces tirs.

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    1. J’ai eu la même pensée quand à ce paradoxe nucléaire en écoutant cet exposé tout de même flippant et en repensant à la doctrine désormais célèbre de Sylvain «  N'ayez pas peur »!
      Si course à l’armement il doit y avoir, c’est certainement vers la production en masse d’Orechnick, afin d’atteindre le nombre critique de 600 exemplaires mini, afin de détruire l’ensemble des installations nucléaires otaniennes dans le monde ( quid des submersibles non évoqués par l’interlocuteur par ailleurs).

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    2. @Mr Cyclopede
      Le sous marin à propulsion nucléaire lanceur d'engins est irremplaçable.
      C'est la discrétion et sa mobilité qui font sa force et donc sa menace est prise très au sérieux. Mais ses têtes nucléaires à bord sont ultra puissantes, par conséquent ce seront les villes qui seront impactées.
      C'est la guerre totale, tout doit disparaitre.

      Par contre si vous attaquez les silos d'où peuvent partir des missiles balistiques intercontinentaux nucléaires, la réponse de votre adversaire sera sans appel, il répondra de façon nucléaire.

      Si vous attaquez les structures radars de veille stratégique en relation avec votre bouclier antimissile, je ne sais pas si votre adversaire va déclencher le feu nucléaire pour autant. On l'a vu quand les ukrainiens ont tapé des radars de veille stratégiques russes avec des drones.
      De même pour des bases navales ou aériennes, la réponse serait plus aléatoire. Par contre, si ces frappes sont réalisées avec des armes nucléaires tactiques la riposte sera nucléaire automatiquement de la part de votre adversaire.

      Si vous attaquez des objectifs logistiques de grande importance militarisés voire non militarisés avec Oreshnik, c'est la grande question !!!
      Normalement, pas de réponse nucléaire obligatoire. L'hypersonique ajoute un niveau avant de passer aux extrêmes et donc de sauver la mise en toute dernière minute avant l'extinction finale du pays si vous consentez au dialogue.

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  3. Avant le conflit la Russie avait 16% de dettes par rapport à son PIB.
    A ce jour nous sommes rendus à 18% de dettes par rapport à son PIB après 35 mois de guerre.
    Conclusion : la Russie maîtrise sa dette, l'inflation et la croissance la jugulant, donc le Kremlin peut continuer sans problème son opération militaire spéciale en Ukraine.

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    1. Illusions
      La Russie dépense en moyenne 2 milliards de roubles par heure pour son armée
      Inflation 10%
      Taux directeur 23%
      ''Nous ne pouvons pas survivre comme ça longtemps selon German Gref, le patron de SberBank, la première banque russe
      Le moteur de la croissance russe c'est le complexe militaro-industriel, rien d'autre
      D'ailleurs, croissance prévue pour 2025: entre 0,5 et 1,5% due à la pénurie de main d'œuvre et aux sanctions occidentales
      Cette pénurie de main-d’œuvre en Russie est exacerbée par les tendances démographiques. Chaque année, la population des 20-65 ans diminue d’environ 1 million de personnes...
      En outre, depuis 2023, les recettes énergétiques ont diminué en raison de la chute des prix sur les marchés mondiaux des matières premières et des sanctions qui ont réduit les recettes d’exportation de la Russie
      De plus, si le pétrole baisse, la banque centrale russe n’aura pas les moyens financiers d’éviter une dévaluation du rouble, l’inflation et une récession

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    2. @Régis de Château Russe
      Le budget de l’État russe, au moins ils en ont un pas comme chez nous à l'heure actuelle, est calqué sur 40 dollars le baril. On en est encore loin surtout que Zelensky a coupé le gaz en direction de l'Europe et attaque des sites d'hydrocarbures en Russie. Ce qu'avait interdit les démocrates US à Zelensky il y a quelques mois afin d'éviter de faire augmenter les cours inutilement et de foutre en l'air l'économie internationale avec un baril à plus de 110 dollars.
      Les anglais ont arrêté leurs prospections pétrolières en mer du Nord, ce qui fait monter les prix, Trump remet à zéro les décrets des démocrates qui voulaient arrêter les futures prospections aux USA, afin de faire redescendre les prix. L'Arabie Saoudite est l'allié indéfectible de la Russie dans l'OPEP+, faudrait retourner l'Arabie Saoudite afin de reprendre le pacte du Quincy qui a sauté en juillet 2021, bonne chance !!!
      L'accord de 1974 sur les pétrodollars a du plomb dans l'aile également car l'Arabie Saoudite a commencé à dédollariser certains échanges commerciaux en hydrocarbures avec la Russie et la Chine.

      La perte démographique en Russie.
      Le véritable creux est dans cinq années ce qui correspond aux classes d'âge des années 90 qui sont les plus basses du fait du chaos économique de cette décade. Ainsi, les femmes en âge de procréer sont beaucoup plus rares. C'est pourquoi les russes veulent en finir en Ukraine parce qu'ils ne pourront pas remettre le couvert dans quelques années.
      Le taux de natalité en Ukraine était le plus faible d'Europe soit 0.7 par contre c'était le premier pays des mères porteuses en Europe.
      C'est leur facteur limitant on le voit sur le théâtre des opérations, on ajoute les millions d'ukrainiens qui ont quitté le pays et qui ne reviendront pas, la situation ukrainienne est bien pire que la russe sur ce plan.
      On peut ajouter l'économie, la notation par les agences internationales de Kiev est C, c'est la plus basse notation avant la banqueroute officielle d'un pays.
      On s'étonne que le FMI n'y ait pas encore mis son grain de sel.

      La Russie a besoin de 75 millions de travailleurs, elle en possède actuellement 72. Va bien falloir qu'elle en importe des pays asiatiques, les anciennes républiques socialistes ne suffisant pas à boucher les trous.
      Mais Poutine n'est pas chaud, il n'aime pas l'immigration. Après faut faire comme au Japon ou en Australie, la robotisation à outrance.
      Le taux directeur de la banque centrale russe est à 21%, afin de ralentir l'inflation, mais comme les salaires des travailleurs ont augmenté de 17% les deux dernières années, cela passe encore, mais cela ne peut pas durer éternellement. A un moment donné la surchauffe de l'économie pose trop de problèmes sociaux si les gens ne peuvent plus emprunter et rembourser.

      Dans le recensement officiel russe, 10 à 15% de la population n'y répond pas, ce sont l'ensemble des ethnies asiatiques de moins de 1 million d'habitants qui ont du mal à répondre aux questionnaires, c'est compliqué d'obtenir des chiffres exactes en réalité. Un type en Yakoutie en a que faire de la politique de Moscou, cela se comprend.
      En Ukraine c'est plus simple, aucun recensement officiel depuis 2001 de la part du gouvernement à cause des problèmes ethniques, c'est pas nouveau.
      On estime que l'Ukraine avait 51 millions en 1991, 44 millions en 2022, et on devrait se retrouver dans les 28 à 30 millions dans les territoires maîtrisés par Kiev. Si Kiev abaisse l'âge de la conscription aux 18/25 ans, le pays sera atomisé définitivement et on ne pourra pas le reconstruire.

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    3. Je crois que vs n'avez pas bien lu: ''Nous ne pouvons pas survivre comme ça longtemps'' selon German Gref, le patron de SberBank, la première banque russe

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    4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    5. @RdCR
      Allez, on balance des chiffres terribles : 2 milliards de roubles l'heure. Ho la la.
      Ça fait 20 millions de dollars l'heure, 500 la journée, 180 milliards par an. Je ne vois pas le problème.
      Et si 1,5% de croissance, c'est horrible, alors que dire des 0,75 français et allemands?
      En plus, la Russie, n'a quasiment pas de dette elle.
      Donc oui, il y aurait plein de choses sensées à dire.
      Mais vous, paf, la connerie déborde.
      Sacrés trolls.
      Méritent pas leur salaire.

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    6. @Régis de Château Russe
      Pour que des sanctions économiques, qui rappelons-le sont illégales au regard du droit international, fonctionnent pleinement, le pays doit être complètement isolé. Cela a fonctionné rapidement une fois dans l'Histoire, le cas de la Rhodésie en 1970, devenu le Zimbabwe. Tout le monde s'est mis sur le dos de ce petit pays.
      Ce n'est pas le cas de la Russie, elle n'est pas isolée sur un plan international, les votes à l'Onu le confirment depuis février 2022. Bien au contraire cela a toujours renforcé le pouvoir en place dans la plupart des cas. On l'a constaté lors du dernier résultat des élections présidentielles russes en mars 2024, Poutine ayant réalisé son meilleur score pour son cinquième mandat.
      Rappelons aussi que l'UE a bloqué des centaines de milliards d'avoirs russes, la Russie résiste sans cette liquidité. C'est aussi illégal au regard du droit international comme de les utiliser pour financer l'effort de guerre ukrainien.
      Ce peut être une cause de déclaration de guerre en bonne et due forme comme l'attentat sur Nord Stream. La Russie ne nous a pas déclaré la guerre officiellement à ce que je sache.

      Il est clair que les sanctions affaiblissent le pays, mais celui-ci résiste au choc.
      De toute manière, on s'est planté, Poutine ne partira pas du Kremlin, bien au contraire il sortira victorieux du conflit militairement parlant, diplomatiquement on va voir et économiquement c'est en cours.
      Le patron de la SberBank a raison en partie, on ne peut pas continuer comme cela éternellement, mais les russes s'adapteront de nouveau en développant leurs relations avec les BRICS et leurs nouveaux circuits de paiement à l'avenir afin de se débarrasser au maximum du dollar afin d'abaisser l'intensité des sanctions. Celui-ci représente encore 14% des échanges actuelles en Russie.

      Tant que la Chine ne lâche pas, la Russie s'en remettra et elle ne lâchera pas car la Russie est un bon bouclier stratégique. C'est leur déclaration commune du 04 février 2022 juste avant que l'opération militaire spéciale débute.
      Poutine a pris des garanties auprès des chinois avant de commencer son action militaire en Ukraine.

      La Russie aimerait mettre un terme à cette guerre et sans avoir de sanctions pour la suite du conflit. Mais c'est pas gagné surtout pour enlever les sanctions et récupérer l'intégralité des avoirs russes bloqués en Europe.
      L'UE ne participera pas aux pourparlers de cessez-le feu ou d'armistice, c'est Washington qui dictera la ligne à tenir, du moins en Occident.
      Si bien qu'il va y avoir un sacré marchandage à la clef entre Bruxelles et Moscou, tout ceci sous le manteau, sinon la déconfiture européenne serait totale. Cela se jouera peut être entre récupération énergétique russe directe à destination de l'Europe contre abaissement des sanctions à leur encontre et récupération de leurs avoirs.

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    7. 😀
      Qui voudra encore des combustibles fossiles russes dans 20 ou 30 ans ?
      La situation économique actuelle de la Russie n'est pas bonne du tout
      La démographie c'est encore pire

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    8. Et quel pays a 36 000 milliards de dollars de dette ? La Russie ou les USA ? Et l'endettement des USA ne peut que croître avec les projets trumpiens, entraînant l'inflation à sa suite.

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    9. Et le patron de la première banque russe il mérite son salaire ?

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    10. @Château
      Rapport entre les 20 ou 30 ans et la Russie ?
      Soit vous considérez que cette énergie sera obsolète dans ce délai et tous les fournisseurs auront à y remédier (en premier lieu ceux ayant fait les plus gros investissement comme l’exige des technologies comme la fracturation), soit pourquoi les clients potentiels viendraient à tourner le dos à celui de la Russie, auquel cas ce délai est-il vraiment logique pour changer de fournisseur (Ceux qui ont suivi les ordres ont déjà changé de boutique, même si le grossiste reste le même par ailleurs) ?

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  4. A regis de chateau russe
    wishful thinking
    Dernière prévision du FMI pour la croissance russe 2025: 1,3%
    Mieux que celle de l'UE...il est vrai qu'elle perd la guerre elle!
    Le moteur de la croissance russe c'est en partie le développement du complexe militaro industriel, 520000 nouveaux emplois créés.
    C’est le secteur qui subit en principe les sanctions occidentales les plus sévères qui tire l’économie russe vers le haut. De ce point de vue, les sanctions sont un échec patent reconnu .Encore raté, Caramba!
    Les forces armées russes recrutant principalement au sein des couches sociales défavorisées, il y a un afflux de liquidités dans des milieux et des territoires vivant habituellement dans des formes de survie semi-autarcique, ce qui stimule la consommation des ménages et la construction. Dans un contexte de plein emploi, les revenus réels ont progressé de 4,8 % en 2023, ce qui a permis la baisse du taux de pauvreté à l’un des niveaux les plus faibles observés depuis la chute de l’URSS. La Russie se développe et cela profite aux plus défavorisés, bien joué Poutine!
    Néanmoins, la Russie n’est pas réellement entrée en économie de guerre et ceci pour deux raisons : d’une part, avec des dépenses militaires représentant moins de 10 % du PIB, elle est loin des plus de 40 % du PIB observés lors de la Seconde Guerre mondiale dans le cas des États-Unis, d’autre part, l’État continue d’honorer l’ensemble de ses obligations tandis que les industries civiles n’ont pas été mobilisées et que plusieurs secteurs continuent de croitre indépendamment de l’effort de guerre.
    Pour 2023, la Banque mondiale souligne que « la croissance était également tirée par un rebond des échanges (+6,8 %), du secteur financier (+8,7 %) et de la construction (+6,6 %) ».
    Quant au secteur pétrolier, la mise en échec des sanctions contre ce secteur a joué un rôle fondamental pour continuer à alimenter l’économie et le budget de l’État russe en devises. L’embargo décrété par les Occidentaux suivi par la mise en place du plafond pétrolier à 60 dollars le baril n’ont eu que des effets à court terme assez rapidement surmontés par les autorités russes. Pour faire face aux sanctions pétrolières, Moscou a acquis une flotte de tankers d’occasion, réorienté ses exportations vers les BRICS et s’est entendu avec l’Arabie saoudite pour réduire l’offre sur le marché mondial. Résultat, dès septembre 2023, le cours du pétrole russe dépassait largement le plafond occidental puisqu’il s’établissait à plus de 80 dollars le baril. Début décembre 2023, l’agence Bloomberg constatait qu’avec 11 milliards de dollars par mois, les revenus pétroliers de Moscou étaient revenus à leur niveau d’avant-guerre, ah zut alors, encore raté!
    Prix du Brent sur les futures mars 2025, 78,50, on attendra pour son effondrement!
    Bon de toute façon, cette guerre est plus proche de sa fin que du début, il est déjà trop tard pour vouloir asphyxier la Russie, la victoire est désormais à portée de main.
    Pour votre pseudo, je suggère "château de cartes" ou mieux "châteaux en Espagne"! Ce serait nettement plus adapté.

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    1. Ça se mange un char ?
      Stupido 😀
      La grrrrande victoire russe qui n'a même pas su prendre le Donbass en trois ans...
      Allez un peu d'eau pour araucaria luxurians, espèce menacée ! 🤣🤣🤣

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    2. @Régis de Château Russe t'en es où avec des Nord-Coréens ? comment ça se passe à Velyka Novosilka ? T'as des nouvelles ? Sinon sur les questions économiques t'es aussi bon qu'en art de la guerre ! Enfin c'est bien t'insultes moins les gens, donc on publie tes posts même si tu n'es qu'un pleutre anonyme de plus. Les gens peuvent te répondre et apprécier le niveau maximum de la pensée d'un petit NAFO planqué courageusement derrière son pseudo. GUIGNOL !

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    3. @ araucaria luxurians - Je plussoie sans réserve à votre post.
      J'ajouterais bien l'utilisation astucieuse et raisonnée de l'inflation qui, dans ce contexte de réaction face aux (merveilleuses et salvatrices) sanctions, a contraint les oligarques à abonder les fonds d'investissement domestiques.
      Je reste admiratifs et envieux des fondamentaux économiques russes. Les économies occidentales sont larguées et incapables de reconnaître l'inanité de la poursuite de la politique économique commune. Trump a d'ailleurs commencé à ramasser ses billes et affute ses couteaux à dépecer. La paix avec la Russie sera vraisemblablement fatale pour l'ue. "vae victis"...

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    4. Si la France pouvait être dans une situation aussi favorable que la Russie... Ce pays peut compter sur ses propres forces dans TOUS les domaines, ce qui est exceptionnel. Les sanctions l'ont conduit à produire ce qu'il achetait à l'extérieur. Une conversion bienvenue donc, toujours en cours mais déjà réussie. Sans les sanctions le libéralisme économique aurait favorisé les importations, donc la dépendance. Un petit problème d'inflation ? Rien qu'Elvira Nabioullina ne puisse contrôler. La Russie devra gérer l'après guerre, quand des soldats en nombre retourneront à la vie civile. Sinon, tout va bien. Une preuve ? Le taux d'approbation de Poutine dans la population russe.

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    5. La Presse : « Après avoir cédé à la tentation de négocier la cession de sa filiale russe au géant gazier dirigé par le Kremlin, Auchan y a finalement renoncé peu après Noël. L'enseigne de la dynastie Mulliez mise désormais sur une levée des sanctions plus rapide qu'attendu, grâce à l'activisme du nouveau président américain. »
      Que les rats NE quittent PAS le navire, pas de meilleur indice de la victoire russe.

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    6. a chateaux en espagne...
      tu devrais éviter l'humour, visiblement tu n'es configuré pour...
      vraiment pas!

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    7. Mouais
      Tout le monde est anonyme ici
      Je publierai sous mon nom quand j'arrêterai d'être censuré
      Sinon les nord coréens sont bel et bien là, amitié éternelle etc

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    8. @Chateau
      Les réserves de blé et de céréales se situent ou en Ukraine, doblo stupido…? 😀😀

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    9. @Régis de Château Russe... "Censuré" ! Tu veux que je publie tes posts ignominieux où tu passes ton temps à agonir les autres (et moi au passage) ?!? C'est quoi ton but à part de donner en spectacle ? GUIGNOL ET LÂCHE !

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    10. @mrcyclopede: je ne peux pas mettre l'image seule
      Vous verrez ici que l'Ukraine s'en sortira très bien sans ce que les russes leur ont (pour l'instant) volé :

      https://geographie-cites.cnrs.fr/transport-et-orientation-agro-exportatrice-de-lukraine-2010-2020/

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    11. Mais vous n’avez une fois de plus pas compris mon propos Château, vous même n’avez pas placé celui-ci sur la faim en Ukraine, mais celle potentielle en Russie.
      Votre carte montre très bien que si il reste des terres de production agricoles à l’ouest du pays, celles des actuels et futurs oblasts revenus à la Russie contiennent les plus riches. D’ou mon subtil questionnement quand à votre assertion sur la famine à venir à Moscou…

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    12. C'est faux et vs ne savez pas lire la carte

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    13. Je le prends pour insulte professionnelle et catégorielle qu’un pilote ne sache pas lire une carte. 😀😀😀
      Et je sais aussi qu’il y a des boussoles qui indiquent le sud, j’en ai une devant moi.

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