RDC : SITREP du 29 janvier 2025 au soir (Veille Stratétique)

La situation à Goma montre que les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda intensifient leurs efforts pour contrôler la ville. Des rapports suggèrent que les combattants du M23 se dirigent vers le sud en direction de Bukavu, la capitale de la province du Sud-Kivu, après avoir pris le contrôle de certaines parties de Goma. Il y a des témoignages de combats intenses près de l'aéroport et dans divers quartiers, les rebelles consolidant leur emprise sur la ville tout en patrouillant la frontière avec le Rwanda. 

Le conflit a entraîné un déplacement significatif de la population, de nombreux résidents fuyant en raison des affrontements en cours, et il est fait mention de pauses humanitaires demandées pour faciliter l'évacuation des civils et la livraison de l'aide. 

La communauté internationale, y compris les États-Unis, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, ont exhorté leurs citoyens à quitter Goma face à la situation volatile. Des corps sans vie ont été signalés dans les rues, les hôpitaux sont débordés, et on note une augmentation des victimes civiles dues aux tirs croisés.

Commentaires

  1. La Presse : Donald Trump ordonne la construction d'un bouclier antimissiles de type "Dôme de fer".
    Côtes est et ouest, frontière avec le Canada et le Mexique, vaste entreprise qu'un tel dôme pour protéger les USA. S'il s'agit d'offrir des contrats juteux aux industriels US de l'armement, ça se comprend, mais, sinon, projet farfelu, voire délirant, et Trump aussi.

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    1. Un bouclier ''anti-missiles''..... ou ballons stratosphériques martiens....ou wokistes aériens... migrants parachutistes ou en ULM....j'ais vu passer l'information.
      Patientons un peu, buvons frais, Reagan et sa ''guerre des étoiles'' nous avez fait bien rire.
      Ce qui me fait pas rire du tout est, après le Sarmat 2, c'est l'Orechnik ça c'est beaucoup moins drôle...
      Et dire que Jean Pierre Petit est français !!!

      https://www.youtube.com/watch?v=sPl1JyIp1R8

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    2. Deep seek qui ébranle la tech, crash d' un avion...........le mandat de Trump commence mal.

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    3. @Ane-onyme
      Le problème de fond est que le traité New Start limitant les armes stratégiques expire en 2026. Si aucune discussion sérieuse n'est reprise avec la Russie, alors une réelle course aux armement sera relancée comme à l'époque de la guerre froide.
      Trump a envoyé un message d’apaisement à Moscou récemment désireux de reprendre de discussions au niveau du nucléaire stratégique, des évolutions de la doctrine d'emploi car tout s'est envenimé depuis 2002 entre les deux géants du nucléaire militaire. L'Ukraine pouvant servir à faciliter ses discussions.

      Récemment, deux importants problèmes techniques viennent de rentrer en fonction au détriment des USA, le missile Oreshnik et le missile Sarmat.
      Comment intercepter avec fiabilité le missile Oreshnik ? Aucune réponse technologique fiable et viable pour le moment du côté de Washington.
      Le missile Sarmat pourrait passer par le pôle Sud et remonter par le Mexique.
      La frontière mexicaine n'est pas couverte efficacement par leur bouclier antimissile balistique intercontinentaux. Il est principalement dirigé vers l'Ouest, surtout le Nord et l'Est, et l'Est, c'est l'Europe avec l'Otan qui s'en chargent en réalité en participant à leur première ligne de défense nationale avec leur bouclier antimissile installé en Pologne et en Roumanie.
      Quant au Canada, les russes feront passer leurs missiles par le Pôle Nord en priorité et à l'Est, c'est plus court, faut bien que la frontière Nord soit efficacement protégée et le Canada représente le premier bouclier permettant de protéger les USA comme le continent européen et le Mexique suivra.

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    4. Zéche, avant de parler de MAD il faudrait plutôt de parler de technologie, à ce jour le Sarmat 2 et l'Oreshnik sont inarrêtables pour les USA , avec 15 ans d'avance pour les Russes.
      Trump veut relancer son industrie seulement cela.

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    5. @Bernard
      Certains juges aux USA commencent à détricoter les décrets de Donald Trump récemment signés.
      Faut pas croire, le nettoyage de l'administration américaine a commencé mais cela va être long et va y avoir de la résistance en interne.

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    6. @Bierne
      Le SARMAT n'est pas encore tout à fait au point, la dernière fois, lors d'un essai, un missile a explosé dans son silo lors d'une procédure de lancement.
      Il faut construire tous ces missiles, cela représente une fortune et cela prendra un certain temps à la Russie pour en avoir en quantité suffisante pour confirmer la menace.

      Les USA possèdent leur bouclier AEGIS sur les océans et des missiles intercepteurs spécialisés sur leurs navires pour intercepter des missiles balistiques intercontinentaux. Ils sont équipés du RIM-161 SM3 série-D Block IIA qui sont tout à fait capable d'atteindre sur le papier ce genre de missile.
      Sauf si celui-ci dispose des contremesures électroniques performants. Malheureusement ce serait bien le cas du missile Sarmat, ce qui va compliquer sensiblement la donne.

      De même les américains possèdent le missiles stratégique de portée intermédiaire de 5000km d'interception GBI, Ground Based Interceptor opérationnels depuis 2004, capable d'intercepter des missiles balistiques intercontinentaux russes bien au dessus de l'atmosphère terrestre sans avoir recours à des calculateurs de trajectoire.
      Car au dessus de 14 km/s en vitesse de rapprochement aucune puissance de calcul ne peut ajuster une trajectoire d'interception avec précision.
      Alors on se sert de la chaleur émise par le missile menaçant, on arrive à l'intercepter avec des capteurs thermiques spécialisés car l'espace est froid et la différence de température permet une localisation précise du missile.
      Comme il est en trajectoire balistique et qu'il monte très haut, on a assez de temps pour calculer un impact lors de la phase de redescente avant qu'il déploie ses ogives grâce à la couverture satellitaire et radar de veille stratégique que possède les forces militaires US du renseignement stratégique.

      Mais l'Oreshnik ? Compliqué car il n'adopte pas une trajectoire balistique mais semi balistique et par dessus le marché en basse couche terrestre à des vitesses hypersoniques. Aucune couverture radar n'est orientée de cette façon, faut repenser tout le système des radars de veille stratégique pour espérer le détecter dans un premier temps.
      CETTE COUVERTURE RADAR N'EXISTE PAS A L'HEURE ACTUELLE NI SATELLITAIRE. IMPOSSIBLE DE LE LOCALISER AVEC PRÉCISION.
      S'il galope en basse couche atmosphérique à vitesse hypersonique, cela devient très compliqué et la descente de ses ogives adopte une trajectoire imprédictible, donc pas possible de les intercepter lors de leur descente.
      Bonne chance, cela prendra des années et des années pour tenter de trouver une parade.

      En théorie on pourrait simplifier, on parle de l'hypersonique, mais si le missile reste en supersonique en basse couche atmosphérique avec un système lui permettant d'adopter des trajectoires imprédictibles, un peu comme l'Iskander, cela suffit pour qu'il devienne pratiquement impossible de l'intercepter.
      Ce serait moins coûteux à réaliser.

      Il reste le missile à tête nucléaire ou classique de croisière subsonique à propulsion nucléaire, c'est à dire avec une autonomie illimitée que les russes seraient en train de mettre au point appelé Burevestnik 9M730, qui pourrait faire le tour des défenses antimissiles de l'adversaire avant d'impacter en toute sécurité son objectif.
      C'est moins coûteux que de construire du Sarmat ou de l'Oreshnik.
      C'est pourquoi les russes travaillent aussi sur le drone à propulsion nucléaire Poséidon, capable d'être transporter par un sous marin russe et d'aller impacter une ville situé au bord d'un océan avec une tête nucléaire.

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    7. Question tecnologie militaire la Chine va surement nous étonner..........

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    8. @Bernard
      Le problème de fond c'est que tous les traités internationaux sur les armements stratégiques sont annulés ou au point mort et avec les dernières technologies mises au point par les russes on n'arrive pas à classifier les armes.
      Si bien qu'on ne sait plus de quoi on parle et donc il est impossible d'évaluer la véritable dangerosité de ces nouvelles armes.
      Le conflit ukrainien nous montre que le missile hypersonique Kinjhal et le Zircon fonctionnent, ils sont opérationnels, c'est incontestable.

      Pour le missile Burevestnik actuellement en cours d'essai, car son centre de recherches a explosé en 2019 laissant des traces radioactives sur le site,
      une question demeure, comment le classifier ?
      Il pollue certainement en se déplaçant car son moteur est nucléaire et à l'impact il laissera des radiations donc des contaminations, c'est certain.
      Pourtant il pourrait contenir une charge conventionnelle, alors comment le classifier afin d'évaluer sa réelle dangerosité ?
      De même pour le détecter avec assurance, c'est le genre de missile qui volera à basse altitude, il faudrait tisser une couverture radar planétaire, mais c'est impossible à réaliser, il faudrait le concours de toutes les stations radars militaires des nations du monde dans l'absolu.

      Je n'ai pas parlé du planeur hypersonique AVANGARD russe, en ce moment les USA essaient de mettre au point un nouveau missile THAAD permettant son éventuel interception dans un avenir assez lointain.

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    9. Et voila c'est reparti, comme démontré par les Russes la qualité remplace la quantité, de course à l'armement il n'y aura que sur les vecteurs et comme les USA ne font que des armes qui sont surfacturées, Trump va cramer la caisse !
      Quand au Sarmat 2, un incident sur un quinzaine de lancé...bof....un tout nouveau missile qui échoue contre deux vieux Trident qui merdent lamentablement ou est la réelle défaillance ?

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    10. Pour l'instant la Chine cherche avant tout une collaboration avec la Russie, le problème de la Chine est avant tout les matières premières et l'énergie, dans l'attente du développement de sa centrale au Thorium.

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    11. Il est sur que les Démocrates vont résister à la nouvelle administration, mais avec des affaires de corruption et de petits enfants cela va s'aplanir, Musk s'y emploie avec Strammer et la classe politique anglaise; demain bien sur la France.

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    12. @Bierne
      C'est normal durant les essais d'encaisser des échecs même cuisants surtout avec de la nouvelle technologie. Le Sarmat pèse 200 tonnes, le poids moyen d'un missile balistique intercontinental tourne autour des 40 tonnes mini à 90 tonnes maxi, en réalité le Sarmat est un monstre hors norme !!!

      Liste des pays qui déclarent leurs têtes nucléaires aux organismes de contrôle internationaux avec le peu de traités restant en vigueur.
      La Russie aurait autour de 5 800 têtes nucléaires puis arrive les USA qui possèderait autour de 5 000 têtes, le troisième est la Chine avec 500 têtes.
      On ne joue plus dans la même catégorie à partir du troisième, on a un ratio de 1 à 10 avec les deux premiers qui font largement la course en tête, si on peut parler d'une course.
      Le quatrième ce serait la France avec 290 têtes nucléaires,
      le cinquième ce serait la Grande-Bretagne avec 220 têtes nucléaires mais qui ne les contrôle pas réellement.
      Faut l'accord de Washington ainsi que toutes les têtes ou bombes nucléaires possédées par les membres de l'Otan pour se servir de l'arme atomique en réplique face à une menace confirmée.

      Les pays qui restent dans le flou artistique dans leurs déclarations officielles.
      Israël ce serait 90 têtes nucléaires contrôlées par Washington, mais officiellement Israël ne possède pas la bombe nucléaire.
      L'Inde, estimation de 30 à 150 têtes nucléaires, X5 l'imprécision, en réalité on ne sait pas grand chose, cela vient de la rivalité avec son voisin pakistanais et de la Chine.
      Le Pakistan, estimation de 250 mini à 350 têtes nucléaires maxi,
      écart de 100 têtes ???
      La Corée du Nord, ce serait autour de 50 têtes nucléaires, pays fermé à toute visite de contrôle et Kim n'aime pas la paperasse et se cogne des traités internationaux.

      En réalité, les russes cherchent à nous désarçonner pour nous ramener à la table des négociations afin de renégocier l'ensemble des traités et des procédures de contrôle concernant la fabrication et la propagation des armes nucléaires dans les arsenaux nationaux.
      Les russes souhaitent une coopération internationale sur ce sujet afin de pouvoir améliorer leur sécurité.

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