BULLETIN D'INFORMATION N°84 DE NOTRE WEB TV (27/01/2025)



 

Commentaires

  1. Merci pour ce point.
    Jacques Baud sur Espoir et Dignité vient d'éclaircir un peu le flou artistique entourant les aides américaines qui sont gelées pour 90 jours d'après le décret signé par Donald Trump en arrivant à la Maison Blanche.
    Concernant l'Ukraine, il s'agit des aides civiles, c'est confirmé par le nouveau secrétaire d’État américain Marco Rubio et les aides financières pour 90 jours, en attendant libre à l'UE de continuer d'aider Kiev en armes et en divers subsides financiers.
    Concernant les aides militaires, le nouveau secrétaire d’État à la défense a indiqué qu'il s'agissait uniquement DES NOUVEAUX PROJETS DE LIVRAISON, mais pas des anciens contrats d'armements signés par l'administration Biden. Par conséquent, des cargaisons d'armes peuvent continuer à être livrées à Kiev ces prochaines semaines.
    Les nouveaux projets de livraison d'armes seront mis à l'étude pour voir si on pourrait les débloquer à l'avenir suivant l'évolution de la situation du terrain diplomatique.
    En somme, pas grand chose, c'est juste pour essayer de faire taire les canons en collant la pression à Zelensky en lui coupant les aides civiles et financières pour 90 jours afin qu'il change d'attitude envers les russes.
    Concernant Israël, rien, aucun impact sur les aides reçues et à percevoir, effectivement les 200 bombes MARK 84 de 1000kg sont en route.
    L'annonce de Trump pour Gaza, n'est autre que la reprise de la proposition de Blinken fin 2023.

    Rien n'est fait pour des propositions de paix en réalité de la part des USA ni dans un cas ni dans l'autre. Il est impossible d'envoyer des troupes en Ukraine pour geler le conflit car aucun accord de paix n'est signé. Il faut déjà se mettre d'accord sur un projet de paix avant d'envoyer des troupes de maintien de la paix. Sinon c'est poursuivre l'état de guerre et donc les russes ont tout à fait le droit d'ouvrir le feu sur ces mêmes troupes qui sont chargées de les forcer à les faire venir à la table des négociations afin de les obliger à signer une solution de cessation du conflit qu'ils ne veulent pas car leurs exigences préalables ne sont pas entendues.

    En attendant, d'après un sondage à prendre avec des pincettes, 38% des ukrainiens sont d'accord pour céder du territoire en échange d'un traité de paix avec la Russie et cette part ne fait qu'augmenter dans la population. Mais il serait encore 51% à ne pas le vouloir.

    Selon Bloomberg, la Russie a diversifié son économie ces trois dernières années avec ses partenaires des BRICS. En 2012 la part des revenus en hydrocarbure représentait 50% du budget national russe. Aujourd'hui cette part d'hydrocarbure est retombée à 25% et 75% des revenus ont été obtenus en raison de la diversification de son économie avec des partenaires asiatiques, Chine et Inde en tête.
    Vous pouvez continuer à coller des sanctions, leur impact sera encaissé par l'économie russe.

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  2. Je regarde aussi les reportages de Régis Le Sommier qui insiste sur l' importance des drones dans cette guerre. C' est sans doute grâce aux drones que l' Ukraine résiste encore. Les drones ont ils remplacé l' artillerie ?

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    1. @Bernard
      Le drone est complémentaire en réalité sur le front.
      Le drone repère les cibles et file les coordonnées à l'artillerie de précision avec des obus guidés, surtout quand il s'agit de détruire des fortifications.
      C'est toujours l'artillerie qui détruit le plus de blindés dans cette guerre. Source Marc Chasillan, très rare spécialiste des blindés en France.

      Cependant, dans le même temps, dans certaines circonstances, le drone remplace l'artillerie, le missile antichar, l'hélicoptère de combat en achevant tous les types de blindé sur le théâtre des opérations, c'est la solution ukrainienne du moment car Kiev manque de tout.
      Le drone peut remplacer l'aviation de combat dans certains cas, surtout quand l'adversaire possède de la DCA moderne et efficace ou qu'il détient des missiles air-air très longue portée. Kiev n'a pratiquement plus d’aviation de combat et les russes sont très forts dans la défense antiaérienne avec la série des S-300, S-350, S-400, S-500.
      De plus le missile russe air-air d'interception R-37M peut détruire un avion à 300 km !!!

      Sauf que le drone ne possède pas une puissance de feu comme certains avions de combat modernes, il ne peut pas détruire des fortifications ou des grands centres logistiques à lui tout seul, cela nécessite du missile lourd très longue portée, les ukrainiens n'en possèdent pas.
      Donc ils se servent de drones lourds longue portée pour remplacer ce qu'ils n'ont pas, mais la capacité de destruction reste plus faible.

      Par contre, le drone se révèle extrêmement dangereux contre les hélicoptères de combat. C'est un souci de plus avec le futur rôle du char dans les armées modernes, va falloir réfléchir à tout cela.
      Il faudrait adapter des armes de plus longue portée sur les hélicoptères de combat et améliorer les capacités de détection et de repérage longue distance avec des équipements nocturnes de vision du dernier cri.

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    2. @Zeche
      Merci pour cet éclaircissement.

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    3. @Bernard
      J'avais oublié au sujet du drone et l'artillerie une autre complémentarité.
      Concernant les blindés, le drone immobilise le char et l'artillerie le détruit por ne pas qu'il soit récupéré et réparé par l'ennemi grâce aux coordonnés transmises par le drone.

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  3. Concernant Auschwitz, dont on célèbre le 80ième anniversaire de la libération par les forces soviétiques, il faut savoir qu'il y a trois camps différenciés.
    Ce site a été choisi par les allemands car il est à équidistance de tous les pays de l'Europe de l'Est ayant une communauté juive importante afin d'optimiser le coût du transport et ainsi renforcer la "productivité" du camp si on peut s'exprimer ainsi.

    Auschwitz I est une ancienne caserne de cavalerie polonaise reconvertie en camp de concentration de travaux forcés et d'expérimentations médicales pour les recherches des médecins SS. Ils peuvent en toute impunité réaliser leurs expériences mortifères sur des cobayes humains à qui on ne demande naturellement pas leur avis et à qui on ne donne aucune explication sur les essais médicaux létales réalisés sur leur corps.

    Auschwitz II Birkenau est le camp d'extermination de masse à proprement parlé avec sa ligne de chemin de fer entrant dans le camp, des chambres à gaz et des fours crématoires, baraquements des prisonniers, etc.

    Auschwitz III Monowitz est une usine de caoutchouc synthétique montée par IG FARBEN, le géant de la chimie allemande de l'époque. Ce consortium chimique sera divisé en deux entreprises distinctes à la sortie de la guerre, BASF et BAYER.
    Il y aura même une usine SIEMENS en construction juste à côté.
    12.000 forçats y travaillent jusqu'à la mort, principalement des juifs. Bien que ce ne soit pas leur zone de prédilection, les alliés bombardèrent cette usine plusieurs fois durant l'année 44 afin d'arrêter sa production.
    Les alliés connaissaient grâce à leur reconnaissance aérienne efficace tous les différents camps de concentration et d'extermination de toute l'Europe et savaient lequel devait être bombardé en priorité.
    Le camp de PEENEMÜNDE est un camp de concentration avec des forçats mais aussi le site d'essai des V1 et des V2 situé au bord de la mer Baltique, il a été bombardé par les alliés parce qu'il revêtait un intérêt stratégique tout comme Auschwitz III.
    Une question polémique se pose : Pourquoi les alliés n'ont ils pas bombardé des camps de concentration et d'extermination afin d'en libérer les prisonniers qui étaient condamnés à mort de toute façon ?
    Réponse des intéressés de l'époque quand cette question fut soulevée en public :
    Ce n'était pas des objectifs stratégiques militaires à traiter en priorité.

    L'année dernière la Russie n'était déjà pas invitée à la libération du camp, à la place il y eut une représentation de LGBTQ+. Pas de polémique non plus sur ce sujet.

    Jacques Baud nous a montré un film de propagande du Hamas concernant la libération des quatre premières prisonnières israéliennes. Elles sont en parfaite santé, vêtues en tenue militaire repassée, coiffées, état impeccable après 15 mois d'emprisonnement forcé par les brigades Al Qassam, la branche armée du Hamas.
    A l'inverse, sur une photo d'un prisonnier palestinien libéré par les autorités israéliennes en échange de leurs otages capturés par le Hamas, celui-ci est dans un piteux état de santé vêtu de sa tenue de prisonnier en lambeaux, en somme il est rachitique.
    On a l'impression d'être retourné 80 ans en arrière.
    Décidément, l'Occident a rien appris du dernier conflit mondial.

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    1. Bonjour j'avais lu que l'emplacement de ce camps d'Auschwitz avait été choisi pour la présence du casernement et le fait que himmler voulait, pour la SS, produire du buna le caoutchouc synthétique , et qu'il y avait à proximité de l'eau nécessaire sous forme de plusieurs rivières, de voies ferrées et de mines de charbons. Donc en 1939 et c'est après que la" diversification" en camps de concentration et d'extermination est arrivée selon les demandes du pouvoir.

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    2. A l'époque, bombarder les camps de concentration ou d'extermination n'auraient rien changé, c'était déjà une polémique sans fondement.
      Comme l'histoire des soviétiques qui ont découvert le camp d'Auschwitz par hasard et ses 7 000 rescapés.
      Comme si les soviétiques ne possédaient pas une solide reconnaissance aérienne et ne savaient pas où ils mettaient les pieds en Europe de l'Est.
      C'est oublier tous les réseaux de partisans communistes qui occupaient le terrain depuis des années dans ces pays en pratiquant une résistance acharnée face aux forces nazies d'occupation.
      Ces réseaux de résistance formant un excellente source d'informations fiables.

      De la même façon, les alliés n'ont pas bombardé les stalags en Allemagne pour libérer leurs propres prisonniers de guerre.
      Ils auraient commencé par réaliser des dommages collatéraux lors des frappes aériennes sur leurs propres soldats en détention, peine perdue.
      Pour espérer réussir à s'évader il faut des faux papiers, des cartes, de l'argent, se renseigner sur les moyens de transport, et surtout parler la langue du pays où on est incarcéré, c'est mieux.
      Étant donné l'état de faiblesse des forçats dans les camps de concentration et d'extermination, ils n'auraient pas été loin.
      Cependant à Treblinka et à Sobibor, deux camps d'extermination, les prisonniers ont pu s'échapper par leurs propres moyens et les deux camps ont été fermés par les SS dès suites des évasions réussies.

      Quant aux prisonniers soviétiques, les SS ne leur réservaient pas le même traitement qu'aux autres, c'était encore pire pour eux, les conditions sanitaires pour les maintenir en vie étaient inqualifiables. C'était fait exprès pour s'en débarrasser encore plus vite.
      C'est le traitement infligé par leurs gardiens qui les rendait encore plus pitoyables par rapport aux autres prisonniers du même camp, tout simplement parce qu'ils étaient coupables d'être russes.

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    3. Les soviétiques ont libéré le camp d'extermination de Majdanek en Pologne le 23 juillet 1944, lors de l'opération Bagration. Ils n'ont pas pu "découvrir" le camp d'Auschwitz en janvier 45, ils savaient ce que représentait cet autre camp de la mort puisqu'ils ont libéré un précédent l'année d'avant.
      Source : Historien Eric Branca, sur le site relation Franco-Russe ce jour.

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  4. Les dirigeants occidentaux prévoyaient de juger les nazis après la victoire. Que ceux-ci se chargent de crimes révoltants facilitait l'opération. Pas de procès de Nüremberg avec exécutions des plus coupables sans camps de concentration.
    La sinistre originalité du système concentrationnaire nazi ne tient pas au nombre de victimes ni à l'horreur des traitements infligés. Ce qui le distingue : l'application pour exterminer à grande échelle de procédés industriels. Liquider comme on fabrique des Volkswagen, très sinistre "progrès".
    Sinon, le sort de ceux des prisonniers russes que les Allemands n'exterminaient pas dans les camps mais qu'ils laissaient mourir de froid, de faim, du typhus ne valait guère mieux que celui des déportés. On en parle trop peu.

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    1. De 1933 à 1939, les nazis cherchent à faire fuir les juifs de leurs possessions territoriales, pas à les exterminer. Dans les camps de concentration ce sont principalement des allemands récalcitrants au régime qui sont internés de force pour rééducation dès les premiers mois de 1933.
      En septembre 1939, c'est la guerre alors on ferme les frontières. C'est là que le réel problème commence car on ne peut plus chasser les juifs du pays et des territoires conquis par le Troisième Reich en Europe.
      Il faut dans un premier temps encarter, arrêter et rassembler les juifs dans des ghettos insalubres ou des camps réservés à cet effet, c'est ce qui se passe entre 1939 et 1941 dans les pays occupés.

      En juin 41 c'est le déclenchement de l'opération Barbarossa, 11 millions de juifs vivent en Europe centrale et de l'Est. En plus les russes sont considérés comme des sous hommes et les juifs même pas comme des animaux par les nazis, l'extermination de masse peut donc débuter. Idéologiquement cela ne pose plus de problème puisque les SS sont fanatisés en ce sens.
      Pour se faire, quatre groupes d'Einsatzgruppen constitués de 3000 membres chacun sont chargés de l'organisation de la Shoah par balle avec l'aide des autochtones antisémites du quartier dès le début de l'invasion de l'Union Soviétique. Très vite, les nazis se rendent compte que le process de destruction mis en action ne suffira pas, les allemands sont débordés en réalité. Comme avec les prisonniers soviétiques capturés au nombre de 3.5 millions dans les premiers mois de l'opération Barbarossa que les allemands laisseront mourir de faim. Alors la Wehrmacht est réquisitionnée pour participer à ces exactions sur les populations, mais cela ralentit la progression allemande et les opérations militaires sur le terrain. Rien à faire la logistique de la mort ne suit pas.

      Il ne reste plus qu'une solution, la phase d'industrialisation pour accélérer l'extermination des juifs afin de résoudre les problèmes logistiques engendrés lors de la première année de guerre contre l'URSS. De plus, les nazis sont en panique parce que Barbarossa est un échec en décembre 1941, il faut réagir et vite. Alors la phase d'industrialisation de la mort est décidée lors de la conférence de Wannsee en janvier 1942. Mais au début les allemands n'ont aucune idée de comment y parvenir techniquement, ils essaient des techniques qui ne fonctionneront pas en terme de rendement. Ils vont tâtonner si on peut dire, jusqu'à la fin de l'année 1942. En 1943, tout est organisé en ce sens, tous les brevets sont déposés et les infrastructures construites.
      Par conséquent tous les pays européens conquis par le Reich qui ont rassemblé les juifs soit dans des camps ou des ghettos réservés à cet effet doivent collaborer ardemment avec la SS et participer SCIEMMENT à la destruction totale du peuple juif en Europe. Pas le choix.

      Le problème de l'extermination de masse envers un peuple ou une ethnie, c'est qu'on ne peut pas s'arrêter en cours de route car il est impossible de laisser des témoins derrière soi. Ce sera donc jusqu'au dernier juif vivant en Europe, on s'impose à soi même d'aller jusqu'au bout, pas de retour en arrière possible, le fanatisme idéologique aidant à réaliser cet objectif mortifère.
      Quand le sénateur américain Lyndsay Graham dit : " ce sera jusqu'au dernier ukrainien", cela prouve qu'on a rien appris de la Shoah, c'est pour cela que nos dirigeants l'instrumentalise à souhait suivant les circonstances du moment.
      Ce qui prouve que nos fausses élites ne valent rien car ils ne comprennent rien.

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  5. L' instrumentalisation de la Shoah par des politiciens minables me dégoutte. Même Zelinsky y a mis du sien et quand on sait les liens entre Nazi et Bandériste iL il y a de quoi se taper la tête contre un mur.

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