BULLETIN D'INFORMATION N°74 DE NOTRE WEB TV (16/12/2024)



 

Commentaires

  1. Merci pour ce point.
    L'avion kamikaze envoyé en Tchétchénie par les ukrainiens n'est pas un Cessna.
    C'est un avion fabriqué en Ukraine par la société AEROPRAKT depuis 1999, il s'agit d'un A-22 FOXBAT. Il est transformé en drone guidé par signal GPS avec certainement une centrale inertielle de navigation à bord. On lui ajoute des réservoirs de carburant afin de lui procurer de l'allonge pour voler pendant 2000 km. Il emporte une centaine de kilos d'explosifs, il vole à basse altitude et à faible vitesse, autour des 130 km/h ce qui pose un problème pour le repérer efficacement par les radars de veille militaires.
    Ils en ont envoyé sur le port de la mer Caspienne, au Tatarstan et à Mourmansk.

    Si les djihadistes de HTS en Syrie sont au nombre de 30.000, ils ne pourront pas sécuriser ce pays nouvellement acquis. Le Hamas pourrait se rapprocher d'eux, ils ont combattu ensemble en Syrie contre le Hezbollah lors de la dernière décade, mais ce serait entrer en conflit avec Israël, on verra pour la suite.
    HTS va se faire comme ennemi, les alaouites au Nord Ouest et les druzes au Sud près de la frontière israélienne, deux communautés anti sunnites. A ce titre, on le verra peut être un jour, Tel-Aviv pourrait prendre prétexte de défendre la minorité druze avec qui elle cohabite pour mieux poursuivre leur incursion en terre syrienne et ainsi conforter leur territoire tampon dit de sécurité. Et pourquoi prendre Damas ? Qui sait ? Comme ils ont pris Jérusalem en 1967, ils ne sont qu'à 20 km de la capitale syrienne.

    Les russes sont toujours sur leurs bases en Syrie, en négociation pour y rester.
    Des avions de combat sont toujours stationnés sur leur aéroport militaire et des navettes de IL-76 emmènent du matériel comme les batteries de S-300 et de S-400 en Russie actuellement protégés par des hélicoptères KA-52 lors de leur décollage.

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  2. La Presse :

    "Mon départ de Syrie n'était pas planifié et n'a pas non plus eu lieu durant les dernières heures de la bataille, contrairement à certaines allégations", a déclaré Bachar al-Assad dans un communiqué sur la chaîne Telegram de la présidence.

    "Moscou a exigé (..) une évacuation immédiate vers la Russie le dimanche 8 décembre au soir", a ajouté Bachar al-Assad, affirmant que la Syrie était désormais "aux mains des terroristes".

    Donc Bachar (d'après lui-même) aurait été exfiltré en urgence par les Russes de son propre pays... Si c'est vrai - soyons prudents - cela prouve la situation catastrophique de l'état syrien avant l'effondrement. Une poussée et il tombait. Les Russes étaient-ils ou non déjà en pourparlers éventuellement fructueux avec HTS ? Rien que la suite le montrera.

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    1. Les russes ont eu une réunion le 07 décembre au Qatar, avec les turcs et les iraniens. C'est à cette occasion que la décision de faire extrader Bachar a dû se prendre en quatrième vitesse en lui collant la situation devenue incontrôlable sur le dos.

      L'irruption subite au Sud de milices djihadistes non rattachées directement à HTS, mais plutôt à la solde des USA parce qu'elles viennent du secteur d'Al-Tanf et de la mouvance druze, qui se sont dirigées vers Damas a certainement mis le feu aux poudres. Il a fallu qu'HTS fonce sur la capitale pour revendiquer sa possession syrienne, pas forcément prévu au programme.

      Ensuite les israéliens en ont profité pour surgir à partir du plateau du Golan et bombarder les sites militaires de l'ex armée arabe syrienne en déroute.
      Les djihadistes ne pourront pas piocher dans les stocks d'armement lourd laissés par l'armée de Bachar pour se refaire une santé. Israël sécurise les lieux en prétextant une zone tampon de sécurité. Ensuite elle colonise les lieux conquis avec un plan préétabli bien avant la ruée programmée des djihadistes.
      Et le meilleur pour la fin, en flinguant toute la DCA syrienne, Israël devient propriétaire de l'espace aérien syrien, c'est formidable pour anéantir définitivement le ravitaillement terrestre à destination de ce qui reste du Hezbollah au Liban Sud et Est et même aller bombarder l'Iran en passant par la Syrie et l'Irak où les USA lui ouvriront des couloirs aériens sécurisés.
      Téhéran vient de faire une énorme boulette tactique en laissant tomber tout le monde dans la région, donc c'est l'obtention de l'arme nucléaire au bout du chemin pour sa sécurité.

      Jacques Baud sur Espoir et Dignité ce jour,
      Bezalel Smotrich, ministre des finances israéliennes et sioniste extrémiste devant l'éternel, a déclaré que Damas peut faire partie du grand Israël à l'avenir, quelle coïncidence !!! Encore mieux, HTS a écrit au secrétariat général de l'Onu et demande officiellement à ce qu’Israël quitte les territoires indument conquis depuis la chute du régime de Bachar. L'ambiance se tend entre les deux nouveaux voisins et prétendument alliés dans cette opération dont le top départ dépendait de la signature du cessez le feu établi entre Israël et le Hezbollah.

      Aux dernières nouvelles, HTS et la Turquie demandent à ce que la Russie reste en Syrie. Ce serait pour garantir une force de stabilisation, Israël ne pouvant tirer directement sur des intérêts russes en Syrie. La Russie pouvant offrir un dôme de protection en cas où la situation se retournerait contre les nouveaux dirigeants du pays. D'autre part, il est désormais impossible à HTS de sécuriser son littoral compte tenu du fait qu'il n'y a plus de marine de guerre syrienne puisqu'elle a été entièrement détruite par l'armée de l'air israélienne dans le port de Lattaquié.
      Autre problème, la Russie est en plein milieu de la zone tribale historique alaouite, c'est à dire la communauté ethnique des membres de l'ancien régime de la lignée des Al-Assad. Il ne faut pas qu'HTS frappe les alaouites qui ne se soumettront jamais à l'autorité d'un gouvernement djihadiste sunnite sinon la sécurité des bases russes seraient menacée.
      Cette demande est adressée à la Russie alors qu'avec ses frappes aériennes de ces derniers temps, la Russie aurait tué près de 2 000 djihadistes de la mouvance HTS. Les djihadistes ne sont pas rancuniers mais plutôt pragmatiques car ils constatent qu'ils sont en train de se faire rouler dans la farine par Tel-Aviv qui peut déclencher n'importe quel prétexte pour se rendre à Damas, notamment le prétexte druze du Sud du pays qui ne se soumettront jamais à l'autorité des nouveaux occupants de la capitale syrienne.
      En attendant, des unités américaines sont en train de remplacer les unités terrestres russes sur le départ.
      Erdogan doit désormais pactiser avec Trump au sujet du sort des kurdes bordant sa frontière si son plan veut aboutir mais Donald donnera toujours l'avantage à Israël quoi qu'il arrive.
      Tel-Aviv est en train de faire la nique au sultan d'Ankara.

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  3. Merci pour cette évaluation précieuse des opérations en Ukraine, avec les encerclements qui se précisent.
    Assez fou d'apprendre le renforcement constant des troupes ukrainiennes (et alii) engagées vers Koursk. À mesure qu'elles sont décimées ? Zelensky s'attend-il à un engagement occidental pour l'épauler ? Le discours des dirigeant côté UE/OTAN va parfois dans ce sens mais les capacités manquent, sans parler du sentiment des peuples.

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  4. Plusieurs analystes expliquent l’effondrement du régime de Bachar par l’impossibilité de ce dernier de reconstruire l’économie du pays après la guerre de 2014 à cause de la main mise des américains sur les ressources pétrolières.
    Les puits de pétrole ne seraient-ils donc pas le levier que comte utiliser ces derniers sur le divers intervenants qu’ils ont soutenus ou laissé faire (HTS et Erdogan) pour leur faire comprendre jusqu’ou ne pas aller trop loin ? On a en effet du mal à imaginer comment le nouveau pouvoir pourrait rétablir une situation dans les mêmes conditions que le pouvoir précédent, pourtant installé, n’a eu la possibilité de faire.

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