Si nos journalistes se moquent de la présence russe en Syrie, en attendant nous, on se casse par la petite porte du Tchad. Notre présence militaire y était continue depuis l'opération Manta de 1984, c'est à dire 40 années, bien triste anniversaire !!! Qui va nous remplacer ? Les russes, c'est ballot. On va attendre la décision du Sénégal, la prochaine étape africaine de notre retrait militaire ? Remplacer par qui ? Si ce sont les russes c'est carton plein.
Si les Russes arrivent à discuter une base navale avec l’Algérie, plus vraiment besoin d’autres ports en Méditerranée, non ? D’autant que celle-ci est beaucoup mieux placée stratégiquement, à la porte de cette dernière avec l’Atlantique. Après reste les opportunités futures en Afrique sub saharienne…
Mr.Cyclopede. Un port d'attache en location très longue durée chez un partenaire stratégique est toujours mieux qu'une autorisation temporaire de s'amarrer. Les russes peuvent aller à Cuba s'amarrer, chez les saoudiens, chez les iraniens, en Libye, et certainement en Algérie, en Corée du Nord, en Chine, en Indonésie, en Malaisie, au Mozambique, en Egypte. Mais cela s'appelle faire escale, pas rester sur place comme on le souhaite avec une présence militaire navale permanente afin d'assurer la sécurité de ses intérêts stratégiques et commerciaux. Les russes ont encore une base militaire terrestre permanente en Arménie. Cependant c'est un pays où ils ont perdu de l'influence ces derniers temps comme en Syrie à cause de l'Ukraine. Leurs forces humaines sont concentrées sur ce conflit à l'heure actuelle. Ils ne peuvent pas être partout à la fois avec le même intensité.
En Afrique ils essaient de s'y installer durablement en construisant des partenariats stratégiques. Sauf que Le Burkina Faso, la République Centrafricaine, le Mali, le Niger ne possèdent pas de littoral, ni le Tchad. C'est problématique, pour le développement économique de ces pays. Trois dépendent de la CEDEAO qui ne leur fait pas de cadeau car le Nigéria est sous influence américaine et la Côte d'Ivoire encore sous la française, deux pays possédant des ports océaniques. Faut que les russes mettent le main sur le Sénégal pour ravitailler tout le monde à l'intérieur du pays grâce à l'Océan Atlantique ou encore le Cameroun. Ils peuvent aussi simplifier le problème en négociant le passage terrestre avec les algériens ou encore en bénéficiant de leur aire d'influence en Libye. Mais le terrestre reste bien plus coûteux à acheminer que le maritime à diffuser sur place. On joue plus dans la même cour au niveau des coûts de développement et de l'efficacité immédiate.
Dans un premier temps il faut nous virer, c'est ce que les russes font, et ensuite il faut flinguer le franc CFA définitivement de la région sahélienne. C'est à dire changer la monnaie par pays ou en faire une commune dans un espace économique aménagé ? Ce sera le dollar qui bouchera les trous avec la corruption si la transition économique se passe mal. Faut donc appeler les BRICS à la rescousse, sauf que la banque des BRICS n'investit pas en Russie car elle est sous sanction économique occidentale, les acteurs du club ont peur de ne pas récupérer leurs mises de départ. Il faut la pacification pour faire venir les investisseurs durablement, c'est ce que font les chinois. De même l'Inde vient de refuser une monnaie commune au sein des BRICS. Si bien que rien n'est encore acté pour établir des éléments de présence sur une durée viable en Afrique.
Ce que je pense, c'est qu'on va essayer de disperser les forces armées russes à travers le monde en allumant des conflits dans des grands espaces afin des les affaiblir sur le long terme, l'Afrique s'y prête très bien, la Syrie n'est que l'amuse-gueule ainsi que le Soudan.
L’Algérie est candidate au BRICS si je ne me trompe. Un accord pour un bail longue durée d’un port Russe, cela aiderait sans doute à sa coopération pour l’étude du dossier. De plus une présence ami le long de la côte lui permettrait de redensifier sa surveillance coté Sahara et serait une petite épine dans le pied marocain, non ?
Le récent missile ukrainien Peklo, il ressemble à un V1 ! En beaucoup plus petit et avec autre chose qu'un pulsoréacteur. Mais le concept est très proche. Les Ukrainiens le font exprès ou une sorte d'atavisme les guide ? Par le type de guidage évoqué, ce missile est dépendant de satellites que l'Ukraine n'a pas.
@Zeche Intéressant, ce combo reprend en fait le boulot d’un navigateur (on avait parlé de celui d’un MIV qui recale sa centrale à partir d’éclairages éclairs de son radar). M’est avis que les Russes seront très friands de récupérer un de ces drones non explosé et de l’étudier pour le comprendre et de pouvoir le leurrer. Je ne sais l’étendue des progrès de l’IA aujourd’hui, mais vu la quantité de données à traiter je pense que cela demeure possible. Quand j’étais en formation pro, mon instructeur se faisait une joie d’aller nous paumer dans le Lauragauais lors des nav basse altitude. Vallées parallèles, toutes alimentées par des cours d’eau, des routes et des bâtiments spécifiques (gares, silos,…) identiques ou très proches. Un grain de sable dans la perception ou l’identification d’un repère et la représentation environnementale était dans le sac ou carrément erronée. Vous connaissez la BD Jo Bar Team et le scketch de « Qui a bougé le repaire de freinage » ? 😀
Si nos journalistes se moquent de la présence russe en Syrie, en attendant nous, on se casse par la petite porte du Tchad. Notre présence militaire y était continue depuis l'opération Manta de 1984, c'est à dire 40 années, bien triste anniversaire !!!
RépondreSupprimerQui va nous remplacer ? Les russes, c'est ballot.
On va attendre la décision du Sénégal, la prochaine étape africaine de notre retrait militaire ? Remplacer par qui ? Si ce sont les russes c'est carton plein.
Si les Russes arrivent à discuter une base navale avec l’Algérie, plus vraiment besoin d’autres ports en Méditerranée, non ?
SupprimerD’autant que celle-ci est beaucoup mieux placée stratégiquement, à la porte de cette dernière avec l’Atlantique.
Après reste les opportunités futures en Afrique sub saharienne…
Mr.Cyclopede.
SupprimerUn port d'attache en location très longue durée chez un partenaire stratégique est toujours mieux qu'une autorisation temporaire de s'amarrer.
Les russes peuvent aller à Cuba s'amarrer, chez les saoudiens, chez les iraniens, en Libye, et certainement en Algérie, en Corée du Nord, en Chine, en Indonésie, en Malaisie, au Mozambique, en Egypte.
Mais cela s'appelle faire escale, pas rester sur place comme on le souhaite avec une présence militaire navale permanente afin d'assurer la sécurité de ses intérêts stratégiques et commerciaux. Les russes ont encore une base militaire terrestre permanente en Arménie. Cependant c'est un pays où ils ont perdu de l'influence ces derniers temps comme en Syrie à cause de l'Ukraine. Leurs forces humaines sont concentrées sur ce conflit à l'heure actuelle. Ils ne peuvent pas être partout à la fois avec le même intensité.
En Afrique ils essaient de s'y installer durablement en construisant des partenariats stratégiques. Sauf que Le Burkina Faso, la République Centrafricaine, le Mali, le Niger ne possèdent pas de littoral, ni le Tchad. C'est problématique, pour le développement économique de ces pays. Trois dépendent de la CEDEAO qui ne leur fait pas de cadeau car le Nigéria est sous influence américaine et la Côte d'Ivoire encore sous la française, deux pays possédant des ports océaniques.
Faut que les russes mettent le main sur le Sénégal pour ravitailler tout le monde à l'intérieur du pays grâce à l'Océan Atlantique ou encore le Cameroun. Ils peuvent aussi simplifier le problème en négociant le passage terrestre avec les algériens ou encore en bénéficiant de leur aire d'influence en Libye. Mais le terrestre reste bien plus coûteux à acheminer que le maritime à diffuser sur place. On joue plus dans la même cour au niveau des coûts de développement et de l'efficacité immédiate.
Dans un premier temps il faut nous virer, c'est ce que les russes font, et ensuite il faut flinguer le franc CFA définitivement de la région sahélienne.
C'est à dire changer la monnaie par pays ou en faire une commune dans un espace économique aménagé ? Ce sera le dollar qui bouchera les trous avec la corruption si la transition économique se passe mal.
Faut donc appeler les BRICS à la rescousse, sauf que la banque des BRICS n'investit pas en Russie car elle est sous sanction économique occidentale, les acteurs du club ont peur de ne pas récupérer leurs mises de départ.
Il faut la pacification pour faire venir les investisseurs durablement, c'est ce que font les chinois. De même l'Inde vient de refuser une monnaie commune au sein des BRICS. Si bien que rien n'est encore acté pour établir des éléments de présence sur une durée viable en Afrique.
Ce que je pense, c'est qu'on va essayer de disperser les forces armées russes à travers le monde en allumant des conflits dans des grands espaces afin des les affaiblir sur le long terme, l'Afrique s'y prête très bien, la Syrie n'est que l'amuse-gueule ainsi que le Soudan.
L’Algérie est candidate au BRICS si je ne me trompe. Un accord pour un bail longue durée d’un port Russe, cela aiderait sans doute à sa coopération pour l’étude du dossier. De plus une présence ami le long de la côte lui permettrait de redensifier sa surveillance coté Sahara et serait une petite épine dans le pied marocain, non ?
SupprimerLe récent missile ukrainien Peklo, il ressemble à un V1 ! En beaucoup plus petit et avec autre chose qu'un pulsoréacteur. Mais le concept est très proche. Les Ukrainiens le font exprès ou une sorte d'atavisme les guide ? Par le type de guidage évoqué, ce missile est dépendant de satellites que l'Ukraine n'a pas.
RépondreSupprimerIl peut être équipé d'un système de recalage avec reconnaissance électro-optique aidé de l'intelligence artificielle pour assurer son trajet.
Supprimer@Zeche
SupprimerIntéressant, ce combo reprend en fait le boulot d’un navigateur (on avait parlé de celui d’un MIV qui recale sa centrale à partir d’éclairages éclairs de son radar).
M’est avis que les Russes seront très friands de récupérer un de ces drones non explosé et de l’étudier pour le comprendre et de pouvoir le leurrer.
Je ne sais l’étendue des progrès de l’IA aujourd’hui, mais vu la quantité de données à traiter je pense que cela demeure possible. Quand j’étais en formation pro, mon instructeur se faisait une joie d’aller nous paumer dans le Lauragauais lors des nav basse altitude. Vallées parallèles, toutes alimentées par des cours d’eau, des routes et des bâtiments spécifiques (gares, silos,…) identiques ou très proches. Un grain de sable dans la perception ou l’identification d’un repère et la représentation environnementale était dans le sac ou carrément erronée.
Vous connaissez la BD Jo Bar Team et le scketch de « Qui a bougé le repaire de freinage » ? 😀
Edit: Je voulais dire je doute iso je pense…
Supprimer