Etrange cette période, où tout bascule ainsi que les avis ou bien l'un lit les évènements à l'encontre de l'autre. Ainsi certains nous expliquent même sur "Dialogue works" que la Russie a tendu un piège en Syrie aux occidentaux, d'autres les états-unis ont réussi un coup de maître et porté atteinte à la position stratégique et géopolitique de la Russie au moyen orient ainsi qu'en passant à sa crédibilité. D'autres comme le patron de "new atlas" nous explique que ce n'est qu'un début et que le projet américain Trump inclut est de détruire pièce par pièce les Brics et que le prochain ennemi est l'Iran. D'autres nous indique en fait que ce sera la Turquie car le projet américain est de détruire et de remodeler tout le moyen orient large ennemis et amis inclus. Que par conséquent les états unis mènent bien le bal et depuis le début , le 7 octobre, au moyen orient. Alors que d'autres comme J. Baud nous expliquent que les états unis pour l'instant ne veulent pas de conflit ni avec l'Iran ni avec la Russie et son dépassé par fois par ses alliés locaux comme Israël et l'Ukraine. Que dire. Mais
L'élément commun à toutes ces versions est l'énergie, la source de toute économie et d'une grande partie des conflits. Hitler perd la guerre car il perd la guerre des appros et celui du pétrole en particulier en n'atteignant pas Bakou, capitale pétrolière de l'URSS à l'époque. Celui qui met la main sur une filière énergétique a une longueur d'avance et fait prospérer son économie au détriment des autres. C'est l'activité principale de l'hégémon ou de celui qui veut le rester ou le devenir un jour.
Le secteur énergétique est le plus convoité sur cette planète. Peut être demain l'intelligence artificielle mais d'abord elle est dévoreuse d'énergie. On retourne inlassablement à la source énergétique et ce sera le nucléaire pour cette activité du futur avec la privatisation des centrales nucléaires, des projets sont en cours actuellement aux USA.
Deux pays sont pratiquement autonomes énergétiquement, la Russie suivie des USA mais ce dernier ne possède pas l'étendue des matières premières et des métaux rares du premier, les USA ne pourront jamais rejoindre la quasi autarcie russe. Ce pourquoi la Chine met les mains sur des métaux rares et surtout le lithium à travers le monde en établissant des relations commerciales avec ses routes de la soie. Actuellement, elle cherche à augmenter ses capacités de stockage concernant les hydrocarbures en cas de conflit ouvert avec Taiwan.
L'Arabie Saoudite essaie de transformer son économie car elle sait qu'un jour ses champs pétroliers seront à sec d'où son début de dédollarisation, idem pour le Qatar avec son gaz. Les autres grandes réserves d'hydrocarbure sont détenues par l'Iran dans la région, ce pourquoi on l'embête depuis 1979 car ses mollahs ne sont pas partageurs. Tout comme le Venezuela de Nicolas Maduros ou d'Hugo Chavez qui possède les plus grandes réserves pétrolières d'Amérique Centrale et du Sud. Malheur à celui qui possède du pétrole sur cette terre et qui ne veut pas pactiser avec tonton Sam.
Pétrodollar oblige depuis 1974, ce qui permet à Tonton Sam en partie de financer sa dette interne colossale qui ne cesse de déraper. Washington doit continuer inlassablement à surveiller les flux énergétiques notamment pétroliers et gaziers comme le lait sur le feu à travers le monde. C'est ce qui avait expliqué l'intervention américaine en Irak en 1991, sécuriser ses appros. Depuis Obama, les USA sont de moins en moins dépendants des appros externes notamment du Proche et du Moyen-Orient. Cependant il faut éviter une dédollarisation brutale de cette zone pétrolière, donc faut continuer à y mettre son grain de sel en défendant dans le même temps Israël.
Dans l'avenir, il faudra réussir sa transition énergétique afin d'abandonner petit à petit cette poudrière. Demain, c'est déjà le nucléaire civil, mais 30% de l'activité mondiale est gérée par les russes, c'est à dire Rosatom. Pas étonnant que le congrès américain veut nous foutre dehors de notre rapprochement avec les russes en liant Framatome. La présence US au Niger s'expliquait pour cela, mettre la main sur les mines d'uranium qu'on exploitait depuis les années 70. En attendant ils continuent à acheter de l'uranium traité aux russes pour faire tourner leurs centrales.
Si on met les mains sur la Russie, c'est double Jackpot car on coupe les vivres à la Chine par la même occasion. L'Ukraine servant à cela, les USA poursuivent toujours plusieurs buts à la fois en utilisant la stratégie des blocs, c'est à dire la confrontation par proxy et de façon périphérique, jamais de front surtout avec des pays nucléarisés militairement. Au Soudan du Sud les USA possèdent les champs de pétrole, ainsi qu'en Syrie. Au Kosovo, il y a des terres rares, on a inventé ce pays pour cette raison, le tout en y implantant une grande base US. On laisse piller la RDC par le Rwanda pour le coltan et on parle de terres rares en Ukraine à exploiter ainsi que de terres fertiles.
C'est l'élément commun à tout ce bin's planétaire volontairement ou pas provoqué après chacun apportera ses explications.
Cette histoire de pétrole de Bakou est largement surestimée, les nazis avaient mis la main sur les puits de Maikop au Kouban en 42. mais ces puits avaient été comblés avec du béton, la raffinerie détruite et le port pour l'exporter même pas pris, du coup ils n'en ont quasiment rien sorti! Alors Bakou cela aurait été pareil, saboté et détruit. Le seul objectif possible était d'empêcher l'URSS de s'y approvisionner, ce qui aurait déjà été pas mal. Quant à mettre la main sur la Russie? même pas en rêve, voyons!
Les nazis avaient les champs pétrolifères de Ploiesti en Roumanie qui furent bombardés par l'US AIR CORPS de l'époque. Opération qui fut un échec pour les américains, ils essuyèrent un grand nombre de pertes parmi leurs bombardiers. Les allemands développèrent de l'essence de synthèse afin de palier à leur manque de pétrole mais leur essence exigeait un haut degré d'octane, ce qui posait un problème. Staline ordonna que Bakou ne devait tomber sous aucun prétexte et y dépêcha un commissaire politique spécial pour cette mission.
Le congrès américain a arrêté la loi prêts-bails pour ravitailler Kiev. Cette loi fut signée par Biden tout début 2022 lorsque la guerre commença. Par contre le trésor américain a débloqué 20 milliards de dollars prélevés sur les avoirs russes bloqués en Occident, ceci émanant d'une décision du G7.
On a l'impression que ce sont les 20 milliards que l'UE n'arrivait pas à trouver. En effet, elle avait promis à Kiev 50 milliards pour début 2025 afin de reprendre le relais après les élections américaines en cas où ce ne soit plus un ou une démocrate au pouvoir. Van Der La Hyène s'était déplacée voir Zelenski en cet fin d'été pour lui dire qu'elle n'avait que 35 milliards en faisant tous les fonds de tiroir européens.
En attendant, la Maison Blanche a débloqué encore une autre aide militaire de 500 millions de dollars pour Kiev, c'est la troisième en à peine trois semaines, plus l'allemande de 650 millions d'euros. Le Canada a quant à lui débloqué une aide de 518 millions de dollars dont 307 seront versés sur un compte du FMI. On ajoute l'aide de 35 milliards d'euros émanant de l'UE début d'année prochaine, Kiev est couvert pour les trois ou quatre premiers mois de 2025, le carnage continuera en attendant pour les pauvres ukrainiens, c'est déjà assuré financièrement.
Cependant l'UE avance, elle vient de donner son autorisation pour étendre sa zone Shengen à la Bulgarie et à la Roumanie. Deux pays dont le littoral donne sur la mer Noire, avec la plus grande base otanienne Européenne, ce pourquoi on annule les élections en Roumanie, le moment est mal choisi pour élire un eurosceptique.
On comprend les évènements en Géorgie, c'est à dire la rive d'en face où devrait arriver un gazoduc transcaucasien prévu depuis des années, qui passera bien évidemment par la Turquie. Tout ceci permettant à l'UE et à l'Otan d'étendre leur influence et d'endiguer territorialement encore un peu plus la Russie.
Ce sont toujours des problèmes de gazoduc qui déclenchent les guerres, Bachar a eu les mêmes problèmes quand il a refusé le qatari qui devait ravitailler l'UE via la Turquie. Il a préféré la version au profit de la Russie et de l'Iran. Peu importe la Turquie est gagnante dans les deux cas, mais étant rattachée aux frères musulmans, elle préfèrera la version qatarie afin de renforcer son influence énergétique sur l'Europe en devenant son principal hub gazier, surtout avec la rupture de Nord Stream. C'est l'autre raison de sa guerre en Syrie actuellement, faire tout passer chez elle et devenir le carrefour énergétique incontournable de la région, le tout en restant en bonne relation avec Israël avec ses nouveaux gisements gaziers à exploiter. Qatar ayant déclaré officiellement que tout était de la faute de Bachar le 07 décembre dernier, on a compris le message. On comprend mieux aussi que l'Arménie doit trouver un accord avec ses deux voisins turbulents afin de consolider les relations énergétiques reliant l'Azerbaïdjan à l'UE, le tout passant encore par la Turquie.
On comprendra les évènements au Pakistan afin d'empêcher la construction du gazoduc passant par l'Iran et le Pakistan pour rejoindre l'Inde, le tout démarrant en Russie. La boucle est ainsi bouclée, empêcher la Russie de trouver des opportunités énergétiques et de nouveaux débouchés pour son énergie à pas cher en évitant l'Occident après l'échec de renverser le pouvoir poutinien grâce à l'Ukraine. Seule la Chine en profite pleinement en attendant en trainant les pieds avec SIBERIA 2 afin d'abaisser la facture d'installation. Celui-ci doit passer par la Mongolie, Macron y est allé en visite officielle pour la première fois de l'histoire de la diplomatie française. Ce n'est pas un hasard et Poutine est repassé derrière lui, il doit y avoir anguille sous roche. Oulan-Bator doit faire monter les enchères car il ne doit plus être possible à l'heure actuelle de le faire passer par le Kazakhstan puisqu'il a été dérangé ces derniers temps par de violentes manifestations dites démocratiques, Moscou ayant dû intervenir pour ramener le calme pendant la période du coronavirus.
@Zeche Une de vos phrases me fait réagir, car elle me semble erronée : « Par contre le trésor américain a débloqué 20 milliards de dollars prélevés sur les avoirs russes bloqués en Occident, ceci émanant d'une décision du G7. »
Selon les informations à ma disposition, aucun état n’a pour l’instant franchi le Rubicon. Si le Trésor « a débloqué 20 Mia $ », en aucun cas ce montant a été « prélevé sur les avoirs russes bloqués ». Ces 20 Mia $ sont définis comme un prêt dont le collatéral serait les intérêts des avoirs russes bloqués.
En d’autres termes, les USA aurait prêté 20 Mia $ à l’Ukraine. Pour ne pas inquiéter Mme Michu US, on laisse flotter l’idée que ce prêt est garanti par les avoirs bloqués russes ou leurs intérêts. En réalité, ces 20 Mia sont adossés à rien du tout (à ma connaissance, l’administration Biden n’a pas publié de base légale l’autorisant « à saisir » les intérêts et/ou les avoirs bloqués russes). Ce prêt est donc une sorte de cadeau d’adieu de Biden à Zelinsky qui finira dans la rubrique pertes et profits.
@ jfrsrd Source : Le dernier Conflits en Cartes, il a peut être mal compris entre le verbe prélever directement et garantir. A confirmer, parce que décision du G7 et dans ce cas aucun pays ne peut être directement incriminé. Les USA détenaient que 8 milliards d'avoirs russes, pour aller à 20, c'est pas possible. Donc ils sont garantis par les avoirs russes détenus par les trois européens, France, Allemagne, Italie, avec l'accord du Japon et du Canada qui en détiennent un peu je suppose. L'arrangement est le suivant, je donne 20 milliards de dollars et vous me garantissez le remboursement avec les avoirs russes bloqués que vous me restituerez, parce que l'UE n'a pas les sous. Le Royaume-Uni ? Quant à ce dernier a t-il des avoirs russes autre que privés provenant d'oligarques russes vivant à proximité de la place financière de la City ? Mais c'est sûr qu'il a donné son accord, je suis certain que c'est lui qui a proposé l'idée.
Le G7 n'a pas de statut légal, c'est juste un groupe de pays qui se réunit, une sorte d'amicale d'états cooptés qui aiment papoter ensembler de thèmes qu'ils considèrent comme problématiques.
Si le deal est que les USA prêtent 20 Mias garantis par l’UE qui aurait saisi préemptivement 20 Mias d’intérêts sur les avoirs russes « bloqués » auprès d’Euroclear, alors OK, le mécanisme pourrait fonctionner. Sauf qu’il me semble que l’UE, bien consciente de la fragilité de l’€, avance à reculons dans cette affaire (à ma connaissance, le mécanisme autorisant cette saisie n’a toujours pas été publié dans le Journal officiel ; Euroclear s’est inquiétée ces derniers jours des conséquences pour l’€ de la saisie par quelques états membres des avoirs russes bloqués ou de leurs intérêts).
Je persiste à penser que l’utilisation des avoirs russes est du vent, un exercice de communication interne, un pur simulacre visant un double objectif. Tout d’abord, montrer à l’Ukroführer et à sa junte, que le soutien matériel occidental reste plein et entier (tout fléchissement de l’aide occidentale pourrait inciter ces clowns à capituler, ce qui briserait la réputation d’invincibilité de l’OTAN). Ensuite, il s’agit coûte que coûte convaincre la populace européenne que les Mias versés en Ukraine ne proviennent pas de leurs impôts, mais d’une « source financière externe ».
C’est sans doute anecdotique, mais la semaine passée le nouveau secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a prononcé son premier discours officiel. Il a demandé, entre autres, aux pays membres de l’OTAN de transférer une partie des fonds qu’ils allouent à la sécurité sociale à la défense militaire. Curieux tout de même ce conseil donné à des pays qui seraient sur le point de faire main basse sur 300 Mias $ miraculeusement tombés du ciel !
Aux dernières nouvelles, les 20 milliards de dollars seront déposés au FMI, comme une partie de la dernière aide canadienne. Ceux-ci sont garantis par les intérêts des avoirs russes gelés en Occident.
Etrange cette période, où tout bascule ainsi que les avis ou bien l'un lit les évènements à l'encontre de l'autre. Ainsi certains nous expliquent même sur "Dialogue works" que la Russie a tendu un piège en Syrie aux occidentaux, d'autres les états-unis ont réussi un coup de maître et porté atteinte à la position stratégique et géopolitique de la Russie au moyen orient ainsi qu'en passant à sa crédibilité.
RépondreSupprimerD'autres comme le patron de "new atlas" nous explique que ce n'est qu'un début et que le projet américain Trump inclut est de détruire pièce par pièce les Brics et que le prochain ennemi est l'Iran.
D'autres nous indique en fait que ce sera la Turquie car le projet américain est de détruire et de remodeler tout le moyen orient large ennemis et amis inclus.
Que par conséquent les états unis mènent bien le bal et depuis le début , le 7 octobre, au moyen orient.
Alors que d'autres comme J. Baud nous expliquent que les états unis pour l'instant ne veulent pas de conflit ni avec l'Iran ni avec la Russie et son dépassé par fois par ses alliés locaux comme Israël et l'Ukraine.
Que dire.
Mais
L'élément commun à toutes ces versions est l'énergie, la source de toute économie et d'une grande partie des conflits. Hitler perd la guerre car il perd la guerre des appros et celui du pétrole en particulier en n'atteignant pas Bakou, capitale pétrolière de l'URSS à l'époque. Celui qui met la main sur une filière énergétique a une longueur d'avance et fait prospérer son économie au détriment des autres. C'est l'activité principale de l'hégémon ou de celui qui veut le rester ou le devenir un jour.
SupprimerLe secteur énergétique est le plus convoité sur cette planète. Peut être demain l'intelligence artificielle mais d'abord elle est dévoreuse d'énergie. On retourne inlassablement à la source énergétique et ce sera le nucléaire pour cette activité du futur avec la privatisation des centrales nucléaires, des projets sont en cours actuellement aux USA.
Deux pays sont pratiquement autonomes énergétiquement, la Russie suivie des USA mais ce dernier ne possède pas l'étendue des matières premières et des métaux rares du premier, les USA ne pourront jamais rejoindre la quasi autarcie russe. Ce pourquoi la Chine met les mains sur des métaux rares et surtout le lithium à travers le monde en établissant des relations commerciales avec ses routes de la soie. Actuellement, elle cherche à augmenter ses capacités de stockage concernant les hydrocarbures en cas de conflit ouvert avec Taiwan.
L'Arabie Saoudite essaie de transformer son économie car elle sait qu'un jour ses champs pétroliers seront à sec d'où son début de dédollarisation, idem pour le Qatar avec son gaz. Les autres grandes réserves d'hydrocarbure sont détenues par l'Iran dans la région, ce pourquoi on l'embête depuis 1979 car ses mollahs ne sont pas partageurs.
Tout comme le Venezuela de Nicolas Maduros ou d'Hugo Chavez qui possède les plus grandes réserves pétrolières d'Amérique Centrale et du Sud. Malheur à celui qui possède du pétrole sur cette terre et qui ne veut pas pactiser avec tonton Sam.
Pétrodollar oblige depuis 1974, ce qui permet à Tonton Sam en partie de financer sa dette interne colossale qui ne cesse de déraper. Washington doit continuer inlassablement à surveiller les flux énergétiques notamment pétroliers et gaziers comme le lait sur le feu à travers le monde. C'est ce qui avait expliqué l'intervention américaine en Irak en 1991, sécuriser ses appros. Depuis Obama, les USA sont de moins en moins dépendants des appros externes notamment du Proche et du Moyen-Orient. Cependant il faut éviter une dédollarisation brutale de cette zone pétrolière, donc faut continuer à y mettre son grain de sel en défendant dans le même temps Israël.
Dans l'avenir, il faudra réussir sa transition énergétique afin d'abandonner petit à petit cette poudrière. Demain, c'est déjà le nucléaire civil, mais 30% de l'activité mondiale est gérée par les russes, c'est à dire Rosatom.
Pas étonnant que le congrès américain veut nous foutre dehors de notre rapprochement avec les russes en liant Framatome. La présence US au Niger s'expliquait pour cela, mettre la main sur les mines d'uranium qu'on exploitait depuis les années 70. En attendant ils continuent à acheter de l'uranium traité aux russes pour faire tourner leurs centrales.
Si on met les mains sur la Russie, c'est double Jackpot car on coupe les vivres à la Chine par la même occasion. L'Ukraine servant à cela, les USA poursuivent toujours plusieurs buts à la fois en utilisant la stratégie des blocs, c'est à dire la confrontation par proxy et de façon périphérique, jamais de front surtout avec des pays nucléarisés militairement.
Au Soudan du Sud les USA possèdent les champs de pétrole, ainsi qu'en Syrie. Au Kosovo, il y a des terres rares, on a inventé ce pays pour cette raison, le tout en y implantant une grande base US. On laisse piller la RDC par le Rwanda pour le coltan et on parle de terres rares en Ukraine à exploiter ainsi que de terres fertiles.
C'est l'élément commun à tout ce bin's planétaire volontairement ou pas provoqué après chacun apportera ses explications.
Cette histoire de pétrole de Bakou est largement surestimée, les nazis avaient mis la main sur les puits de Maikop au Kouban en 42. mais ces puits avaient été comblés avec du béton, la raffinerie détruite et le port pour l'exporter même pas pris, du coup ils n'en ont quasiment rien sorti!
SupprimerAlors Bakou cela aurait été pareil, saboté et détruit.
Le seul objectif possible était d'empêcher l'URSS de s'y approvisionner, ce qui aurait déjà été pas mal.
Quant à mettre la main sur la Russie? même pas en rêve, voyons!
Les nazis avaient les champs pétrolifères de Ploiesti en Roumanie qui furent bombardés par l'US AIR CORPS de l'époque. Opération qui fut un échec pour les américains, ils essuyèrent un grand nombre de pertes parmi leurs bombardiers. Les allemands développèrent de l'essence de synthèse afin de palier à leur manque de pétrole mais leur essence exigeait un haut degré d'octane, ce qui posait un problème.
SupprimerStaline ordonna que Bakou ne devait tomber sous aucun prétexte et y dépêcha un commissaire politique spécial pour cette mission.
Le congrès américain a arrêté la loi prêts-bails pour ravitailler Kiev. Cette loi fut signée par Biden tout début 2022 lorsque la guerre commença. Par contre le trésor américain a débloqué 20 milliards de dollars prélevés sur les avoirs russes bloqués en Occident, ceci émanant d'une décision du G7.
RépondreSupprimerOn a l'impression que ce sont les 20 milliards que l'UE n'arrivait pas à trouver.
En effet, elle avait promis à Kiev 50 milliards pour début 2025 afin de reprendre le relais après les élections américaines en cas où ce ne soit plus un ou une démocrate au pouvoir. Van Der La Hyène s'était déplacée voir Zelenski en cet fin d'été pour lui dire qu'elle n'avait que 35 milliards en faisant tous les fonds de tiroir européens.
En attendant, la Maison Blanche a débloqué encore une autre aide militaire de 500 millions de dollars pour Kiev, c'est la troisième en à peine trois semaines, plus l'allemande de 650 millions d'euros. Le Canada a quant à lui débloqué une aide de 518 millions de dollars dont 307 seront versés sur un compte du FMI.
On ajoute l'aide de 35 milliards d'euros émanant de l'UE début d'année prochaine, Kiev est couvert pour les trois ou quatre premiers mois de 2025, le carnage continuera en attendant pour les pauvres ukrainiens, c'est déjà assuré financièrement.
Cependant l'UE avance, elle vient de donner son autorisation pour étendre sa zone Shengen à la Bulgarie et à la Roumanie. Deux pays dont le littoral donne sur la mer Noire, avec la plus grande base otanienne Européenne, ce pourquoi on annule les élections en Roumanie, le moment est mal choisi pour élire un eurosceptique.
On comprend les évènements en Géorgie, c'est à dire la rive d'en face où devrait arriver un gazoduc transcaucasien prévu depuis des années, qui passera bien évidemment par la Turquie. Tout ceci permettant à l'UE et à l'Otan d'étendre leur influence et d'endiguer territorialement encore un peu plus la Russie.
Ce sont toujours des problèmes de gazoduc qui déclenchent les guerres, Bachar a eu les mêmes problèmes quand il a refusé le qatari qui devait ravitailler l'UE via la Turquie. Il a préféré la version au profit de la Russie et de l'Iran. Peu importe la Turquie est gagnante dans les deux cas, mais étant rattachée aux frères musulmans, elle préfèrera la version qatarie afin de renforcer son influence énergétique sur l'Europe en devenant son principal hub gazier, surtout avec la rupture de Nord Stream. C'est l'autre raison de sa guerre en Syrie actuellement, faire tout passer chez elle et devenir le carrefour énergétique incontournable de la région, le tout en restant en bonne relation avec Israël avec ses nouveaux gisements gaziers à exploiter.
Qatar ayant déclaré officiellement que tout était de la faute de Bachar le 07 décembre dernier, on a compris le message.
On comprend mieux aussi que l'Arménie doit trouver un accord avec ses deux voisins turbulents afin de consolider les relations énergétiques reliant l'Azerbaïdjan à l'UE, le tout passant encore par la Turquie.
On comprendra les évènements au Pakistan afin d'empêcher la construction du gazoduc passant par l'Iran et le Pakistan pour rejoindre l'Inde, le tout démarrant en Russie. La boucle est ainsi bouclée, empêcher la Russie de trouver des opportunités énergétiques et de nouveaux débouchés pour son énergie à pas cher en évitant l'Occident après l'échec de renverser le pouvoir poutinien grâce à l'Ukraine.
Seule la Chine en profite pleinement en attendant en trainant les pieds avec SIBERIA 2 afin d'abaisser la facture d'installation. Celui-ci doit passer par la Mongolie, Macron y est allé en visite officielle pour la première fois de l'histoire de la diplomatie française. Ce n'est pas un hasard et Poutine est repassé derrière lui, il doit y avoir anguille sous roche.
Oulan-Bator doit faire monter les enchères car il ne doit plus être possible à l'heure actuelle de le faire passer par le Kazakhstan puisqu'il a été dérangé ces derniers temps par de violentes manifestations dites démocratiques, Moscou ayant dû intervenir pour ramener le calme pendant la période du coronavirus.
@Zeche
SupprimerUne de vos phrases me fait réagir, car elle me semble erronée : « Par contre le trésor américain a débloqué 20 milliards de dollars prélevés sur les avoirs russes bloqués en Occident, ceci émanant d'une décision du G7. »
Selon les informations à ma disposition, aucun état n’a pour l’instant franchi le Rubicon. Si le Trésor « a débloqué 20 Mia $ », en aucun cas ce montant a été « prélevé sur les avoirs russes bloqués ». Ces 20 Mia $ sont définis comme un prêt dont le collatéral serait les intérêts des avoirs russes bloqués.
En d’autres termes, les USA aurait prêté 20 Mia $ à l’Ukraine. Pour ne pas inquiéter Mme Michu US, on laisse flotter l’idée que ce prêt est garanti par les avoirs bloqués russes ou leurs intérêts. En réalité, ces 20 Mia sont adossés à rien du tout (à ma connaissance, l’administration Biden n’a pas publié de base légale l’autorisant « à saisir » les intérêts et/ou les avoirs bloqués russes). Ce prêt est donc une sorte de cadeau d’adieu de Biden à Zelinsky qui finira dans la rubrique pertes et profits.
@ jfrsrd
SupprimerSource : Le dernier Conflits en Cartes, il a peut être mal compris entre le verbe prélever directement et garantir.
A confirmer, parce que décision du G7 et dans ce cas aucun pays ne peut être directement incriminé. Les USA détenaient que 8 milliards d'avoirs russes, pour aller à 20, c'est pas possible.
Donc ils sont garantis par les avoirs russes détenus par les trois européens, France, Allemagne, Italie, avec l'accord du Japon et du Canada qui en détiennent un peu je suppose.
L'arrangement est le suivant, je donne 20 milliards de dollars et vous me garantissez le remboursement avec les avoirs russes bloqués que vous me restituerez, parce que l'UE n'a pas les sous.
Le Royaume-Uni ? Quant à ce dernier a t-il des avoirs russes autre que privés provenant d'oligarques russes vivant à proximité de la place financière de la City ? Mais c'est sûr qu'il a donné son accord, je suis certain que c'est lui qui a proposé l'idée.
Le G7 n'a pas de statut légal, c'est juste un groupe de pays qui se réunit, une sorte d'amicale d'états cooptés qui aiment papoter ensembler de thèmes qu'ils considèrent comme problématiques.
SupprimerSi le deal est que les USA prêtent 20 Mias garantis par l’UE qui aurait saisi préemptivement 20 Mias d’intérêts sur les avoirs russes « bloqués » auprès d’Euroclear, alors OK, le mécanisme pourrait fonctionner. Sauf qu’il me semble que l’UE, bien consciente de la fragilité de l’€, avance à reculons dans cette affaire (à ma connaissance, le mécanisme autorisant cette saisie n’a toujours pas été publié dans le Journal officiel ; Euroclear s’est inquiétée ces derniers jours des conséquences pour l’€ de la saisie par quelques états membres des avoirs russes bloqués ou de leurs intérêts).
Je persiste à penser que l’utilisation des avoirs russes est du vent, un exercice de communication interne, un pur simulacre visant un double objectif. Tout d’abord, montrer à l’Ukroführer et à sa junte, que le soutien matériel occidental reste plein et entier (tout fléchissement de l’aide occidentale pourrait inciter ces clowns à capituler, ce qui briserait la réputation d’invincibilité de l’OTAN). Ensuite, il s’agit coûte que coûte convaincre la populace européenne que les Mias versés en Ukraine ne proviennent pas de leurs impôts, mais d’une « source financière externe ».
C’est sans doute anecdotique, mais la semaine passée le nouveau secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a prononcé son premier discours officiel. Il a demandé, entre autres, aux pays membres de l’OTAN de transférer une partie des fonds qu’ils allouent à la sécurité sociale à la défense militaire. Curieux tout de même ce conseil donné à des pays qui seraient sur le point de faire main basse sur 300 Mias $ miraculeusement tombés du ciel !
Aux dernières nouvelles,
Supprimerles 20 milliards de dollars seront déposés au FMI, comme une partie de la dernière aide canadienne.
Ceux-ci sont garantis par les intérêts des avoirs russes gelés en Occident.