@Mr.Cyclopede. Réponse à vos interrogations sur le système de guidage des drones suicides ukrainiens envoyés sur de longue distance en territoire russe.
Le dispositif comprend un camion de contrôle qui pilote le drone relié à une grande antenne radio qui communique grâce à des fréquences particulières avec le drone suicide afin de le piloter tout le long de son parcours. Au préalable de la mission, des renseignements satellitaires provenant des pays otaniens ainsi que du renseignement sur place permettent de réaliser le trajet idéal afin d'éviter la DCA russe et les camions de guerre électronique pouvant brouiller les fréquences émises partant du territoire ukrainien et réceptionnées par le drone.
Cependant le signal émis par l'antenne doit être assuré sur de longues distances. Par conséquent durant le trajet, des drones répéteurs de type FPV amplifient le signal émis de l'antenne principale, ce qui balise avec précision le parcours grâce à la collaboration d'éléments humains infiltrés en territoire russe. Parlant la même langue, cela rend plus aisé les infiltrations de personnes collaboratrices à la cause kiévienne.
Quand le drone arrive non loin de la cible, on peut activer son système électro-optique relié à de l'intelligence artificielle afin de couper toutes les fréquences permettant son guidage. Il neutralise dans le même temps tout système de brouillage qui pourrait lui faire manquer sa cible et il complique encore plus sa détection. Il ne lui reste plus qu'à plonger sur l'objectif grâce à sa caméra embarquée qui reconnait parfaitement les silhouettes de l'objectif visé qui ont été incorporées avec l'aide de l'intelligence artificielle dans la mémoire de l'unité centrale. L'unité centrale reliée au système électro-optique prend les commandes du drone en l'absence des fréquences de guidage émises pour l'envoyer sur l'objectif. Le prix de de base de ces drones suicides fluctue aux environs de 90.000 dollars l'unité.
Avantage : - Ce système n'a pas de signal GPS envoyé tout le long du parcours, donc pas besoin de couverture satellitaire. - Le drone évolue à faible voire très faible vitesse et à basse voire très basse altitude et il peut être fabriqué avec des matériaux non réfléchissants les ondes radars, il est donc difficile de le détecter avec précision tout le long de son parcours.
Inconvénient : - Faut une météo clémente afin d'optimiser les probabilités de réussite de la mission. - Le parcours est réalisé avec une topographie assez plate du trajet, un parcours vallonné qui plus est montagneux me parait assez improbable à assurer parce que le signal émis ne passe pas à travers la roche des montagnes ni dans les vallées encaissées. - Cette opération demande du monde sur place, faut pas se faire repérer par les services de sécurité russes pendant le trajet du drone qui dure des heures sur plusieurs centaines de km. - Cela ne nécessite pas uniquement une personne sur les lieux afin de répéter convenablement les ondes de guidage. L'élément humain reste prédominant pour la réussite de la mission suicide.
Merci de ces détails fouillés. Les contres mesures électroniques russes ayant prouvé leur adaptabilité au cours de ce conflit, je doute peu que ces derniers ne s’intéressent de près à la détection de ces fréquences longues distances (portėe VHF ?) qui auront la spécificité d’êtres redondantes et réemplifiées sur des axes bien précis.
@ Mr.Cyclopede Détails supplémentaires sur le missile ORESHNIK. A prendre avec des pincettes. Le missile est en trois parties, c'est à dire 3 étages transportés sur un lanceur mobile. L'éjection du missile à partir de son silo se fait grâce à l'éjection d'une cartouche de gaz, ce qui évite la mise à feu du missile dans son silo et donc les risques d'explosion.
Le premier étage sert à la propulsion afin d'atteindre le maximum de vitesse sur 60 secondes. La particularité c'est que le missile reste en basse couche atmosphérique en trajectoire rectiligne, il ne prend pas une trajectoire balistique au démarrage, ce qui le rend pratiquement indétectable au départ de l'action.
Le deuxième étage : Après séparation avec le premier étage, le missile part en trajectoire en cloche afin de commencer sa parabolique à très haute altitude comme un missile balistique standard, durée de propulsion du lanceur du second étage environ 180 secondes.
Le troisième étage : Le deuxième étage se sépare pour libérer une coiffe contenant 6 ogives, la coiffe protectrice s'ouvre à l'asymptote de la parabolique et laisse apparaitre les six ogives sur leur réceptacle qui commencent à plonger vers leur objectif en accélérant progressivement.
Le réceptacle des ogives se décrochent, les six ogives se séparent et accélèrent pour atteindre la vitesse de Mach 10 à 11 . Chaque ogive possède deux tuyères à gaz qui lui permettent de changer de trajectoire en direction de sa cible, ce qui rend son interception impossible par un système anti balistique car son trajet est imprédictible. C'est l'autre particularité du missile. Les ogives sont guidées par le système satellitaire Glonass jusqu'à leur cible.
Pareillement le missile Iskander fait fluctuer sa trajectoire en hauteur ce qui le rend difficile à intercepter, il n'a pas une trajectoire adaptant une pure courbe parabolique, donc on ne peut préempter avec précision son trajet afin d'espérer l'intercepter. Il atteint des vitesses de l'ordre de Mach 6-7, c'est plus compliqué d'intercepter à ces vitesses. Comme le Kinjal adopte le même profil que l'Iskander, notamment la tête du missile, et qu'il ferait fluctuer sa trajectoire comme l'Iskander, la tâche reste très ardue pour l’intercepter, d'autant plus que ces missiles restent en basse couche atmosphérique, donc ils ionisent l'air ce qui rend leur détection quasi impossible.
@Mr.Cyclopede.
RépondreSupprimerRéponse à vos interrogations sur le système de guidage des drones suicides ukrainiens envoyés sur de longue distance en territoire russe.
Le dispositif comprend un camion de contrôle qui pilote le drone relié à une grande antenne radio qui communique grâce à des fréquences particulières avec le drone suicide afin de le piloter tout le long de son parcours.
Au préalable de la mission, des renseignements satellitaires provenant des pays otaniens ainsi que du renseignement sur place permettent de réaliser le trajet idéal afin d'éviter la DCA russe et les camions de guerre électronique pouvant brouiller les fréquences émises partant du territoire ukrainien et réceptionnées par le drone.
Cependant le signal émis par l'antenne doit être assuré sur de longues distances.
Par conséquent durant le trajet, des drones répéteurs de type FPV amplifient le signal émis de l'antenne principale, ce qui balise avec précision le parcours grâce à la collaboration d'éléments humains infiltrés en territoire russe.
Parlant la même langue, cela rend plus aisé les infiltrations de personnes collaboratrices à la cause kiévienne.
Quand le drone arrive non loin de la cible, on peut activer son système électro-optique relié à de l'intelligence artificielle afin de couper toutes les fréquences permettant son guidage. Il neutralise dans le même temps tout système de brouillage qui pourrait lui faire manquer sa cible et il complique encore plus sa détection.
Il ne lui reste plus qu'à plonger sur l'objectif grâce à sa caméra embarquée qui reconnait parfaitement les silhouettes de l'objectif visé qui ont été incorporées avec l'aide de l'intelligence artificielle dans la mémoire de l'unité centrale.
L'unité centrale reliée au système électro-optique prend les commandes du drone en l'absence des fréquences de guidage émises pour l'envoyer sur l'objectif.
Le prix de de base de ces drones suicides fluctue aux environs de 90.000 dollars l'unité.
Avantage :
- Ce système n'a pas de signal GPS envoyé tout le long du parcours, donc pas besoin de couverture satellitaire.
- Le drone évolue à faible voire très faible vitesse et à basse voire très basse altitude et il peut être fabriqué avec des matériaux non réfléchissants les ondes radars, il est donc difficile de le détecter avec précision tout le long de son parcours.
Inconvénient :
- Faut une météo clémente afin d'optimiser les probabilités de réussite de la mission.
- Le parcours est réalisé avec une topographie assez plate du trajet, un parcours vallonné qui plus est montagneux me parait assez improbable à assurer parce que le signal émis ne passe pas à travers la roche des montagnes ni dans les vallées encaissées.
- Cette opération demande du monde sur place, faut pas se faire repérer par les services de sécurité russes pendant le trajet du drone qui dure des heures sur plusieurs centaines de km.
- Cela ne nécessite pas uniquement une personne sur les lieux afin de répéter convenablement les ondes de guidage. L'élément humain reste prédominant pour la réussite de la mission suicide.
Merci de ces détails fouillés.
SupprimerLes contres mesures électroniques russes ayant prouvé leur adaptabilité au cours de ce conflit, je doute peu que ces derniers ne s’intéressent de près à la détection de ces fréquences longues distances (portėe VHF ?) qui auront la spécificité d’êtres redondantes et réemplifiées sur des axes bien précis.
@ Mr.Cyclopede
RépondreSupprimerDétails supplémentaires sur le missile ORESHNIK. A prendre avec des pincettes.
Le missile est en trois parties, c'est à dire 3 étages transportés sur un lanceur mobile.
L'éjection du missile à partir de son silo se fait grâce à l'éjection d'une cartouche de gaz, ce qui évite la mise à feu du missile dans son silo et donc les risques d'explosion.
Le premier étage sert à la propulsion afin d'atteindre le maximum de vitesse sur 60 secondes. La particularité c'est que le missile reste en basse couche atmosphérique en trajectoire rectiligne, il ne prend pas une trajectoire balistique au démarrage, ce qui le rend pratiquement indétectable au départ de l'action.
Le deuxième étage : Après séparation avec le premier étage, le missile part en trajectoire en cloche afin de commencer sa parabolique à très haute altitude comme un missile balistique standard, durée de propulsion du lanceur du second étage environ 180 secondes.
Le troisième étage : Le deuxième étage se sépare pour libérer une coiffe contenant 6 ogives, la coiffe protectrice s'ouvre à l'asymptote de la parabolique et laisse apparaitre les six ogives sur leur réceptacle qui commencent à plonger vers leur objectif en accélérant progressivement.
Le réceptacle des ogives se décrochent, les six ogives se séparent et accélèrent pour atteindre la vitesse de Mach 10 à 11 . Chaque ogive possède deux tuyères à gaz qui lui permettent de changer de trajectoire en direction de sa cible, ce qui rend son interception impossible par un système anti balistique car son trajet est imprédictible. C'est l'autre particularité du missile.
Les ogives sont guidées par le système satellitaire Glonass jusqu'à leur cible.
Pareillement le missile Iskander fait fluctuer sa trajectoire en hauteur ce qui le rend difficile à intercepter, il n'a pas une trajectoire adaptant une pure courbe parabolique, donc on ne peut préempter avec précision son trajet afin d'espérer l'intercepter.
Il atteint des vitesses de l'ordre de Mach 6-7, c'est plus compliqué d'intercepter à ces vitesses.
Comme le Kinjal adopte le même profil que l'Iskander, notamment la tête du missile, et qu'il ferait fluctuer sa trajectoire comme l'Iskander, la tâche reste très ardue pour l’intercepter, d'autant plus que ces missiles restent en basse couche atmosphérique, donc ils ionisent l'air ce qui rend leur détection quasi impossible.